AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Christos Tsiolkas (78)


Christos Tsiolkas
« Je soutiens toujours l’enseignement public, ne te méprend pas, mais je ne veux pas compromettre les études de Rocco au nom de mes principes " (c’est ouf!. C'était un personnage qui le disait dans le roman "La gifle").
Commenter  J’apprécie          00
Elle ne sera pas une mère mais une mégère
Commenter  J’apprécie          10
Il n’y a que les jeunes et les nigauds pour en demander plus, croire que l’amour leur apporterait autre chose.
Commenter  J’apprécie          00
Voilà ce qu’étaient finalement l’amour, son allure, son essence, une fois disparus la luxure, l’extase, le danger, l’aventure. Il reposait avant tout sur la négociation, sur deux individus qui acceptent les réalités sales, banales et domestiques d’une vie partagée. Cet amour-là assurait une forme de bonheur familier. Toute alternative était probablement impossible, inaccessible, et il valait mieux renoncer à l’inconnu.
Commenter  J’apprécie          10
Nous apprendrons à dire que ce qui est fait est fait,

Et peut-être l’avenir nous réservera-t-il de splendides journées.
Commenter  J’apprécie          10
La vie passe trop vite, et mourir prend trop de temps
Commenter  J’apprécie          00
Donnant naissance aux hommes, les femmes engendraient la cupidité.
Commenter  J’apprécie          00
Il sautillait mollement au son d'une musique qu'il était seul à entendre.
Commenter  J’apprécie          50
Vous défendez les libertés individuelles et, depuis que j'ai atterri, je n'ai vu que des règlements pour ceci, pour cela, on ne monte pas là, on ne descends pas ici, on ne fume pas, on ne boit pas, on ne conduit pas en état d'ivresse, on respecte la vitesse, on ne fait rien d'humain ! Vous avez tellement peur de mourir que vous interdisez de vivre. Putain, merde ! On est humains, on meurt, ça fait partie de la vie. C'est la vie . P. 358
Commenter  J’apprécie          140
Le sable est une des armes dont se sert la nature pour combattre l’arrogance du béton.
Commenter  J’apprécie          30
Lisa s'assied près de moi et plisse les yeux en essayant de déchiffrer ce qui s'affiche à l'écran.
- Tu parles de moi ?
Je hoche la tête.
- Un jour, tu écriras ton histoire à toi. Je ne peux pas le faire à ta place.
Commenter  J’apprécie          160
Il s'était jusque-là débrouillé en brodant autour du passé, ou en s'inventant un avenir. La réponse impliquait chaque fois une continuité. Je suis. Je serai. Mais, ce soir, le présent englobait le passé et l'avenir, et ce présent-là l'écrasait.
Commenter  J’apprécie          150
Il fantasmait régulièrement sur sa mort. Son absence serait un soulagement. Puis la culpabilité confirmait ce qu'il savait déjà : il était une chose obscène, à peine humaine.
Commenter  J’apprécie          20
Se rapprochant de lui, Soo-Ling posa une main sur sa joue. Un geste de tendresse qui lui fit mal. Il nicha son visage dans cette main. En le caressant, Soo eut envie de lui dire je t'aime, mais elle eut peur car il semblait désespéré. L'avenir - que, toute sa vie durant, elle avait appris à respecter - ne tenait pas dans ces trois mots-là.
Commenter  J’apprécie          90
Se voyant bien dans la mêlée, il avait autrefois tenté d'intégrer l'équipe de son lycée. La première fois que le ballon avait volé vers lui, il avait fermé les yeux, l'estomac soulevé et la chair de poule - moins d'une seconde, mais cela avait suffi. Lui sautant sur le dos, un autre l'avait intercepté.
- Stefano, que t'es con ! avait-il entendu.
Loser.
Commenter  J’apprécie          20
- Je vais vous prendre un rendez-vous auprès d'une agence de placement. Vous voulez bien ?
Pas de réaction.
- Lundi prochain ?
Rien. Tommy, lentement, leva le menton. Acquiescement.
Soulagée, elle inscrivit trois mots dans son Filofax.
- D'autres questions, Tom ?
- Oui. Le congé maladie ?
- Quel congé maladie ?
- Ce n'est pas dans le package de départ ?
McIntyre fit la moue.
- Il n'est pas habituel d'ajouter un congé maladie à un licenciement. En tout cas pas ici.
- Ma mère a travaillé des années pour Repco, les pièces détachées pour voitures, et elle y a eu droit quand on l'a remerciée.
- C'est un cas isolé.
- Pas pour le syndicat.
Il assenait le mot comme une gifle, ce qu'elle comprit très bien. Sa voix douce et féminine allait maintenant devenir cassante, odieuse.
- Autre chose ?
Ouais, écarte les cuisses sur le bureau, salope frigide, tu veux que je te bourre comme la sale pute que t'es ?
- Non.
Commenter  J’apprécie          40
Soo détestait le foot, non pas le jeu en soi, mais la sensation d'être exclue d'une culture. Tommy avait réussi à l'emmener voir quelques matchs, et elle attendait patiemment la fin, immobile et navrée. Après quoi elle se dirigeait vers la sortie, pressée, déterminée, avec un visage de pierre.
Au stade, il y avait des Blancs, des Noirs, des Européens, des Méditerranées. Des gens de toutes origines, l'Asie exceptée. Et tout le monde la regardait comme une estropiée, ou une handicapée. Insupportable.
Tommy ne s'en rendait pas compte. Il prenait cette attitude pour un manque d'intérêt, et elle lui portait sur les nerfs. Le foot devint vite un sujet que Soo-Ling refusait d'aborder, une langue qui les séparait.
Commenter  J’apprécie          50
- On voyagera.
Je veux voir le monde tout seul, pensa-t-il. Faire ce que je veux sans personne pour me voir, personne qui n'en sache rien, personne pour raconter quoi que ce soit.
Excepté Dieu.
Mais Dieu sait tout déjà.
Commenter  J’apprécie          40
La honte dit exactement ce qu’il est, une existence exclusivement vécue avec elle et par elle, elle lui colle à la peau, se lève avec lui comme un soleil le matin, l’attend avant le sommeil. Dan vit en elle, cette puanteur. (p. 366-367.)
Commenter  J’apprécie          10
J’avais un avenir. Je voulais être un des plus grands nageurs, mais je n’étais pas assez bien, et cela n’a rien à voir avec le talent, les aptitudes ou mon corps – le problème, c’était moi. Je n’avais que cet avenir, et quand il a disparu, il ne restait plus rien. Et je suis navré, mais toi, vous tous, la famille, ça ne me suffisait pas. Il n’y avait plus qu’un trou, je n’étais que ça : un trou. Je ne savais faire qu’une chose, nager, c’est tout ce que je voulais faire, c’est devenu totalement impossible, et au lieu d’être quelqu’un, j’étais le vide. Je me suis haï de ne pas être assez fort, de ne pas être assez bien. Rien à foutre de ce que les gens ont dit, comme quoi j’avais fait de mon mieux, tout le monde ne peut pas gagner, on ne peut pas toujours réaliser ses rêves. Des conneries, tout ça. Sans mon rêve, je n’étais qu’une absence, le néant. J’ai échoué. Cet échec, je l’ai porté en moi, et je me suis mis à flotter, à dériver. Flotter, c’est justement ce que je n’ai jamais pu supporter. Au contraire, j’aimais nager parce que j’avais l’impression de voler, l’eau n’était pas liquide, c’était de l’air. (p. 395-396.)
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Christos Tsiolkas (959)Voir plus

Quiz Voir plus

"La Gifle" de Christos Tsiolkas

De quelle origine est la famille de l'auteur Christos Tsiolkas ?

albanaise
libanaise
grecque

10 questions
50 lecteurs ont répondu
Thème : La gifle de Christos TsiolkasCréer un quiz sur cet auteur

{* *}