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Citations de Chuck Palahniuk (622)


Avertissement du traducteur : "to choke" : bloquer la respiration par serrage ou obstruction de la trachée.
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Aimez-moi, aimez-moi, aimez-moi, aimez-moi, aimez-moi, aimez-moi, aimez-moi, je serai celui ou celle, n'importe, que vous voulez que je sois. Changez-moi. Je peux être mince avec de gros seins et plein de cheveux. Mettez-moi en morceaux. Transformez-moi en n'importe quoi, mais juste aimez-moi.
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Tyler dit :
— La dernière chose qu'il nous faille faire, c'est ton truc de martyr. Ton gros truc de mort.
La mort, mais non pas comme une chose triste, à vous coller la déprime, non, ç'allait être la mort comme une chose à vous remonter le cœur, à vous requinquer en puissance.
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Tyler est debout, là, beauté parfaite, bel ange en toutes ses blondeurs. Ma volonté de vivre me sidère.
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Et le combat continue, encore et encore, parce que je veux être mort. Parce que ce n'est que dans la mort que nous avons un nom. Ce n'est que dans la mort que nous ne sommes plus partie prenante Projet Chaos.
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Marla dit :
— Alors, qui est-ce qui va me tuer ?
Tyler.
— Toi ?
Tyler, dis-je, mais je peux m'occuper de Tyler. II suffit que tu gardes à l'œil les membres du Projet Chaos. Tyler a pu leur donner l'ordre de te suivre ou de te kidnapper ou quelque chose.
— Pourquoi devrais-je croire ce que tu me racontes ?
Ça arrive tellement vite.
Je dis : parce je crois que je t'aime bien.
Marla dit :
— Pas aimer tout court ?
L'instant est suffisamment moche comme ça, je lui dis. Ne pousse pas.
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Souvenez-vous de ceci, dit Tyler. Nous, les gens que vous essayez de piétiner, nous sommes tous ceux dont vous dépendez. Nous sommes ceux-là même qui vous blanchissent votre linge, vous préparent votre nourriture, vous servent à diner. Nous faisons votre lit. Nous veillons sur vous pendant que vous dormez. Nous conduisons les ambulances. Nous vous donnons vos correspondants au téléphone. Nous sommes cuisiniers et chauffeurs de taxi, et nous savons tout de vous. Nous traitons vos demandes d'indemnisation d'assurance et vos paiements par carte de crédit. Nous sommes aux commandes de la plus petite parcelle de vos existences.
Nous sommes les enfants de l'histoire, entre aînés et cadets, élevés par la télévision dans la conviction qu'un jour nous serons millionnaires, vedettes de cinéma, stars du rock, mais cela ne se fera pas. Et nous sommes simplement en train d'apprendre ce petit fait, dit Tyler. Alors ne déconnez pas avec nous.
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[...] et descendre en rappel sur la façade en brique de la tour, se laissant tomber, se faisant mutuellement confiance pour tenir les cordes, à se balancer, à risquer une mort rapide dans les bureaux où chaque jour ils avaient limpression de sentir leurs vies arriver à leur terme heure après heure.
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[...] et je me traîne en freinant des quatre fers, tous les muscles du corps meurtris à l'intérieur comme à l'extérieur, mais mon cœur bat toujours la chamade et mes pensées sont une tornade dans ma tête. C'est ça, I'insomnie. Toute la nuit, vos pensées battent la campagne.
Toute la nuit durant, vous vous dites: suis-je endormi ? Ai-je dormi ?
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Se faire virer, dit Tyler, c'est la meilleure chose qui pourrait nous arriver, tous autant que nous sommes. De cette manière, nous cesserions de remuer du vent et nous ferions quelque chose de nos vies.
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Tyler dit :
— Au moins Marla essaie d'atteindre le fond.
Je touille l'eau en ébullition.
Continuer à écumer jusqu'à ce que le suif ne remonte plus en surface. Car c'est du suif qu'on écume sur l'eau, Du bon suif bien propre.
Tyler dit que je suis loin d'avoir atteint le fond, pour l'instant. Et si je ne dégringole pas complètement, je ne peux pas être sauvé. Jésus l'a fait avec son truc de crucifixion. Je ne devrais pas juste me contenter d'abandonner argent, possessions et savoir. II ne s'agit pas d'une simple retraite de week-end. Je devrais fuir toute idée de progrès personnels, je devrais au contraire me précipiter au pas de course vers le désastre. Je ne peux plus me contenter de jouer le jeu sans prendre de risques.
Ceci n'est pas un séminaire.
— Si tu perds ton sang-froid avant d'avoir touché le fond, dit Tyler, tu ne réussiras jamais vraiment.
Ce n'est qu'après le désastre que nous pouvons ressusciter.
— Ce n'est qu'après avoir tout perdu, dit Tyler, qu'on est libre de faire ce que l'on veut.
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Cest pas parce que tu te colles des plumes dans le croupion, dit Tyler, que ça fait de toi un poulet.
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Ce que Marla adore, dit-elle, ce sont toutes ces choses que les gens adorent passionnément avant de les larguer au bout d'une journée ou d'une semaine. Comme ces sapins de Noël qui sont le centre de toutes les attentions et que, passé Noël, on retrouve morts au bord des routes, encore munis de leurs guirlandes. On voit ces arbres et on pense aux animaux écrasés par les voitures ou aux victimes de crimes sexuels ligotées au chatterton, leurs dessous remis à l'envers.
Je veux juste qu'elle sorte d'ici.
— C'est la fourrière le meilleur endroit où aller. dit Marla. Là où tous les animaux, les petits chiots, les petits chatons que les gens ont adorés avant de les larguer, même les vieux animaux, dansent et bondissent pour attirer ton attention parce que, après trois jours, ils ont droit à une overdose par injection de phénobarbital de sodium avant de se retrouver dans le grand four pour animaux de compagnie.
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Ensuite j'enfile chacun de ses pieds dans le coin en creux d'une chaussure à haut talon.
Marla baisse les yeux sur moi dans mon numéro de prince charmant avec ses chaussures et elle dit :
— Je suis entrée toute seule. Je ne pensais pas qu'il v avait quelqu'un à la maison. Il n'y a pas de verrou à la porte d'entrée.
Je ne dis rien.
— Tu sais, le préservatif est la pantoufle de verre de notre génération. Tu l'enfiles quand tu rencontres quelqu'un que tu ne connais pas. Tu danses toute la nuit, et ensuite tu le jettes. Le préservatif, je veux dire. Pas l'inconnu.
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Tyler se trouve à l'étage dans ma chambre, il examine ses dents dans mon miroir et dit qu'il m'a trouvé un boulot à mi-temps comme serveur de banquet.
— Au Pressman Hotel, si tu peux travailler le soir, dit Tyler. Ce boulot te caressera ta haine de classe dans le sens du poil.
— Ouais. je dis, tout ce que tu veux.
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Je commence à me demander si Tyler et Marla sont une seule et même personne. Hormis leurs séances de baisage, toutes les nuits dans la chambre de Marla.
Et ils y vont.
Et ils y vont.
Et ils y vont.
Tyler et Marla ne sont jamais dans la même pièce. Je ne les vois jamais ensemble.
Néanmoins, vous ne nous voyez jamais ensemble, Zsa Zsa Gabor et moi, et ça ne signifie pas que nous soyons la même personne.
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Regardez. Par la fenêtre. Un Oiseau.
Mon patron m'a demandé si ce sang était mon sang.
L'oiseau vole poussé par le vent. Je suis en train de rédiger un petit haiku dans ma tête.

L'oiseau sans un nid
C'est le monde sa maison
Carriere pour Vie.

Je compte sur mes doigts : cinq, sept, cinq.
Ce sang, est-ce le mien ?
Ouais, dis-je. En partie.
C'est une mauvaise réponse.
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J'écris de petits HAIKUS et je les FAXE à tout le monde aux environs. Lorsque je croise des gens dans le couloir au travail. Je deviens totalement ZEN face à la petite FIGURE hostile de tout un chacun.

Les abeilles ouvrières peuvent partir,
Même les faux-bourdons peuvent s'envoler
La reine est leur esclave.
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Maintenant, selon cette antique coutume chinoise que nous avons tous apprise par la télévision, Tvler est responsable de Marla, à jamais, parce que Tyler a sauvé la vie de Marla.
Si seulement j'avais accepté de perdre deux minutes de mon temps pour aller assister de visu au trépas de Marla, rien de tout ceci ne serait arrivé.
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J'ai appelé Marla au Regent Hotel pour savoir si elle allait aller aux mélanomes.
Marla a répondu au ralenti. Ce n'était pas un suicide pour de vrai, a dit Marla, c'était juste probablement un de ces appels à l'aide, au secours, à moi, mais elle avait avalé trop de Xanax.
Imaginez-vous aller au Regent Hotel et y contempler Marla en train de se jeter contre les murs de sa chambre minable en disant : je suis en train de mourir. Mourir. Je suis en train de mourir. Mourir. En train de mou-rir. Mourir.
Et que ça continuerait des heures durant.
Et donc elle avait décidé de rester chez elle ce soir, d'accord ?
Elle se faisait son grand truc de mort, m'a dit Marla. II fallait que je me bouge si je voulais assister au spectacle.
Merci quand même, j'ai dit, mais j'avais d'autres projets.
C'est OK, a dit Marla, elle pouvait mourir tout aussi bien en regardant la télévision. Marla espérait seulement qu'il y avait quelque chose valant la peine d'être regardé.
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