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Citations de Chuck Palahniuk (622)


Comment se rebeller contre des parents qui célébraient la rébellion ? Si j'avais pris de la drogue et m'étais acoquinée avec une bande de motards sans foi ni loi et de gangbangers rongés par les maladies vénériennes, ç'aurait été le comble du bonheur pour mes parents.
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Sans les animaux, réplique le chaînon manquant, il y aura des hommes et des femmes, mais pas d'humanité.
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"Vous avez beau travailler dur, devenir intelligent, on se rappellera toujours de vous pour la mauvaise raison."
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Ayez pitié du pauvre démon, avec son unique stratégie pour vaincre. Il partage un handicap avec Jane Eyre : de même qu'elle est forcée de rester douce et stoïque, ce démon, Baal, ne connaît qu'un seul mode d'existence : faire peur.
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On se souviendra de nous bien plus pour ce que nous détruisons que pour ce que nous créons.
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Mon prince charmant charmeur difforme, mutilé ou malade. Mon soyez malheureuse pour tous les jours à venir. Mon avenir hideux. Le restant monstrueux de ma vie.
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Le premier des critères recherchés par mes parents dans toute relation de dépendance, c'était l'impermanence. Ils voulaient des maisons, des employés, des affaires et des orphelins du tiers-monde adoptés dont ils puissent se défaire sans préavis. Rien ne nourrit mieux les relations publiques qu'une chose que l'on peut sauver et aimer intensément pendant un mois avant de se faire filmer lors de funérailles somptueuses.
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Cinématographiquement, la réalisation est atroce. Ils sont entre deux et vingt. Des hommes et des femmes qui s'empoignent, frénétiquement affairés à violer tous les orifices disponibles avec tous les doigts, phallus et langues dont ils disposent. Des corps humains entiers semblent disparaître dans d'autres corps. L'éclairage est effroyable, et le son a visiblement été doublé par des amateurs qui travaillent sans synopsis valable. Ce que j'ai devant moi ne ressemble pas tant à des relations sexuelles qu'à une fosse commune dont les occupants se tortilleraient encore, pas tout à fait morts, mais déjà en décomposition.
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Oui, à présent, ça me revient.
La styliste m'a expliqué que son chihuahua était capable de se sucer lui-même. Les gens aimaient bien son chien jusqu'à ce qu'il se rapplique au beau milieu d'une réception et se mette à pomper sa propre queue. Ça a bousillé pas mal de ses fêtes. Le photographe, lui, m'a raconté des histoires d'horreur pendant les séances de pose avec Minnie Driver et Jennifer Lopez.
Un jour où j'ai posé pour le catalogue Abercrombie & Fitch, le photographe m'a avoué que son chihuahua avait un "trouble érectile de la rétractation". Chaque fois que cette pauvre petite bête se mettait à bander, le type - je parle du photographe d'Abercrombie - devait l'attraper et s'assurer que son minuscule prépuce n'était pas trop serré.
Maintenant, tous les souvenirs sont de retour.
Désormais, jour et nuit, le message principal inscrit dans mon cerveau, c'est : NE JAMAIS ADOPTER UN CHIHUAHUA !
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Evie, Brandy et moi, tout ça n'est qu'une lutte de pouvoir pour être sous les feux des projecteurs. Rien que moi, moi, moi première, et pas une pour racheter l'autre. La meurtrière, la victime, le témoin, chacune de nous trois pense que son rôle est le premier rôle.
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C'est simplement la façon dont fonctionnement les êtres humains - ils transforment les objets en personnes et les personnes en objets.
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Quand le futur a-t-il cessé d'être une promesse pour devenir une menace ?
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Plus ça va, plus je me demande à quoi j'étais le plus accro : l'espoir ou le Xanax.
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Dans son sac à main, il y a un carton de Chez Héloïse avec un morceau de daurade rose de la taille d'un poing.
" C'est vieux de quatre jours, ajoute Inky. Tu le secoues un peu et sa puanteur vaut un garde du corps pour tenir les gens à distance."
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Ce soir, il est question de briser et de réparer. Ce soir, on a le pouvoir de vie et de mort.
Tout le monde est rassemblé pour le concours de moissoneuses-batteuses de Lind.
Lind est une ville de quatre cent soixante-deux âmes dans les collines arides, aux confins est de l'état de Washington. Elle est blottie autour des silos d'Union Grain, alignés le long du chemin de fer de la Burlington Northern. Les artères numérotées – First, Second et Third Road – sont parallèles aux voies ferrées, elles aussi. […] Dans toutes les directions sur plus de cent cinquante kilomètres, il n'y a que des champs d'armoise et d'amarante, sauf sur les collines vallonnées couvertes de blé. Dans cette région, les tourbillons de poussière s'en donnent à cœur joie. Les voies ferrées relient les grands silos des villes agricoles comme Lind, Odessa, Kahlotus, Ritzville et Wilbur. A la sortie nord de Lind s'élèvent les restes en béton du pont ferroviaire de Milwaukee Road, aussi spectaculaires qu'un aqueduc romain.
Aucun document ne permet de savoir d'où vient le nom de Lind.
Vers le sud, s'étendent les terrains de rodéo, où des gradins sur trois côtés d'une arène poussiéreuse. Les lièvres viennent pâturer dans un parking de graviers autour des carcasses cabossées et rouillées des anciens participants au concours de démolition.
Les concurrents sont de grosses et lentes machines à moissonner le blé.
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J'ai vu des gamins qui n'avaient pas 4 ans, venus du Népal, d'Haïti et du Bangladesh, qui réussissaient à promouvoir simultanément la largesse de mes parents, les fringues de BabyGap et les figues fourrées à l'aïoli, au cumin et à la panse de brebis abattue sans douleur et tout cela sans oublier de citer à tout bout de champ le dernier de film de ma mère.
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C'est pourquoi Dieu a érigé une telle barrière entre les vivants et les morts : parce que les pré-morts déforment systématiquement ce que leur disent les post-vivants. Que ce soit Jésus, Mahomet ou Siddharta, à chaque fois qu'une personne morte revient pour délivrer quelque conseil banal, le vivant qui l'a reçu en mésinterprète jusqu'au dernier mot. Il s'ensuit des guerres. Des bûchers de sorcières. (...) En résumé, les pré-morts pigent tout de travers. Mais, à ce stade de l'histoire, on peut difficilement les blâmer d'être si affamés spirituellement qu'ils goberaient n'importe quoi. Oui, doux Tweeter, nous avons peut-être le vaccin contre la polio et le pop-corn micro-ondes, mais, il faut bien le dire, l'humanisme laïc ne fonctionne que lorsque tout va bien. Aucun soldat coincé dans une tranchée n'a jamais dit une prière à Ted Kennedy. Personne, sur son lit de mort, ne se tord les mains de désespoir en suppliant Hillary Clinton de venir à son secours.
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Tous sont heureux comme les gens sont heureux lorsqu'ils brûlent des livres ou décapitent des rois : ils sont sûrs d'être dans le vrai.
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Merci de m'épargner votre psychologie à deux balles, mais j'espère vraiment que le diable va m'apprécier. Notez, une fois de plus, mon attachement persistant à l'espoir avec un grand E. Etant donné que je me trouve ici, enfermée dans cette cage dégueulasse, il ne me paraît pas délirant de supposer que Dieu n'est pas très fan de moi; et mes parents, soyons lucides, ne sont plus dans le coup, pas plus que mes profs préférés, mes coaches de nutrition et toutes les figures d'autorité, en fait, que j'ai cherché à satisfaire au cours des treize dernières années. Rien de surprenant à ce que j'aie transféré tout mon puéril besoin d'attention sur le seul adulte disponible pouvant faire office de figure parentale : Satan.
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Dans ce bar si vous posiez votre bouteille de bière sur la table, les cafards grimpaient sur l’étiquette et venaient s’y noyer.
A chaque fois, vous aviez un cafard mort dans votre goulée. Des strip-teaseuses philippines, entre deux spectacles, jouaient au billard américain en string. Pour cinq dollars, elles installaient une chaise en plastique dans l’obscurité entre les caisses de bière et elles dansaient à poil pour vous.
On avait l’habitude de faire un saut ici parce que c’était juste à côté du Good Samaritan Hospital.
Geoff et moi, on restait avec Alan jusqu’au moment où il s’endormait sous l’effet des médicaments antidouleur et puis on passait ici descendre quelques bières. Avec le cul de sa bouteille, Geoff écrasait les cafards qui couraient sur notre table.
On discutait avec les strip-teaseuses. Avec les autres consommateurs. On était jeunes, enfin assez jeunes, pas loin de la trentaine, et un soir une serveuse nous demanda : « Si vous venez déjà zieuter des danseuses nues dans un bouge de ce genre, qu’est-ce que vous fabriquerez quand vous serez de vieux croûtons ? »
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