Citations de Chuck Palahniuk (620)
Les lois qui nous maintiennent en toute sécurité, ces mêmes lois nous condamnent à l'ennui.
Le travail des enfants dans les mines ou les usines. L'esclavage. La drogue. Les arnaques en bourse. La destruction de la nature à coups de coupes claires, de pollution, de moissons jusqu'à épuisement. Les monopoles. La maladie. Toutes les fortunes tirent leur source de quelque chose de déplaisant.
La véritable nature de quiconque, c'est des conneries. Il n'existe pas d'âme chez les humains. L'émotion, c'est des conneries. [...] Nous vivons et nous mourons et tout le reste n'est que délire et illusion.
Ce dont j'ai besoin, c'est de foirer si fort et si méchamment que je ne pourrai plus me sauver moi-même, au-delà de toute délivrance.
Vous pourriez vous étouffer rien qu'avec le silence.
Ensuite, elle allume la télévision, un feuilleton à rallonge quelconque, vous savez, ces trucs où de vrais individus de la vraie vie prétendent être des individus bidons avec des problèmes fabriqués de toutes pièces sous les regards attentifs de vrais individus de la vraie vie qui essaient d'oublier leurs vrais problèmes de la vraie vie.
"Tu n'es pas un flocon de neige merveilleux et unique, tu es la merde de ce monde prête à servir à tout..."
Les gens n'aiment pas qu'on remette de l'ordre dans leur vie. Personne ne veut voir ses problèmes résolus. Ses drames, ses égarements, ses histoires réglés, sa vie débarrassée de ses merdes. Sinon, que resterait-il à tout un chacun ? Rien que l'inconnu, ce vaste inconnu qui fiche la trouille.
Une fois, explique l'actrice Juliette Lewis, j'ai voulu mieux connaître quelqu'un en lui posant des questions écrites... Et en fait celles-ci en disent davantage sur moi que ce que j'aurais pu noter dans un journal intime.
Je suis fatigué de prétendre que le monde a tort pour justifier mon propre comportement.
Parce que si vous ne pouvez pas contrôler votre vie, vous pouvez au moins maîtriser votre version.
Quand le futur a-t-il cessé d'être une promesse pour devenir une menace ?
Je prends une pilule.
La régisseuse s'arrête devant moi et me dit: "Vas-y, deviens aveugle, mais viens pas nous demander des dédommagements après."
Quoi ? je lui demande.
"Viagra, dit la jeunette, et avec son feutre elle tapote la main qui tient le flacon de pilules bleues. Ça fait bander, mais si tu en prends trop, bonjour la neuropathie ischémique antérieure non artéritique."
Si je pouvais m'éveiller en un lieu différent, à un moment différent, pourrais-je m'éveiller différent, comme individu?
Rien n'était résolu quand le combat était fini, mais plus rien n'avait d'importance.
Les indigènes du cru, tout ce qui est unique se fait envahir et éliminer de la carte.
« La seule biodiversité qui va nous rester, avertit-il, c'est Coca contre Pepsi. »
Il conclut : « Nous sommes en train de remodeler le paysage de la planète entière à coups d'erreurs stupides, une par une. »
Pour vendre telle marque de bière, les médias n’avaient besoin que de montrer des corps féminins idéalisés, et les acheteurs masculins mordaient à l’hameçon. Si cette tactique vieille comme le monde donnait l’impression d’exploiter les femmes et de flatter bassement les appétits masculins, des observateurs avisés avaient vu combien l’esprit des hommes intelligents – leurs idées, leur capacité de concentration, de compréhension – était constamment anéanti par la simple vue d’une poitrine attirante ou de cuisses fermes et lisses.
L'amour, c'est de la connerie. L'émotion, c'est de la connerie. Je suis un roc. Un taré. Je suis un sale trouduc qui se fout bien de tout, et qui en est fier. [...] S'il faut en arriver finalement à un choix entre ne pas être aimé et être vulnérable, sensible et émotionnel, alors, votre amour, vous pouvez vous le garder. p.304
Le syndrome de Stendhal, explique Angel, est un terme medical. C'est quand une peinture ou n'importe quelle oeuvre d'art est tellement belle que le spectateur s'en trouve anéanti. C'est une forme de choc. Lorsque Stendhal a visité l'église de Santa Croce à Florence, en 1817, il a rapporté qu'il avait failli s'evanouir de joie. Les gens ont le coeur qui palpite a toute vitesse. Ils ont des vertiges. Le fait de contempler de grandes oeuvresd'art te fait t'evanouir te fait oublier ton nom, te fait meme oublier où tu te trouves. Cela peut declancher une dépression et un épuissement physique. L'amnésie. La panique. Une attaque cardiaque. Un effrontement total.
Les choses qu'on possède finissent par nous posséder.