AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Bernard Blanc (Traducteur)
EAN : 9782070355648
608 pages
Gallimard (24/04/2008)
3.59/5   234 notes
Résumé :
En répondant à cette mystérieuse annonce, les vingt-trois protagonistes d'A l'estomac s'imaginaient couler des jours tranquilles dans un endroit de rêve. Oui, mais voilà, l'endroit en question, un théâtre délabré est... terrifiant. Isolés du monde, maltraités, privés petit à petit de toute ressource - chauffage, lumière et surtout nourriture -, nos écrivaillions s'affolent. Convaincus qu'ils sont l'objet d'une mise en scène propre à nourrir le best-seller de l'année... >Voir plus
Que lire après A l'estomacVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
3,59

sur 234 notes
5
5 avis
4
3 avis
3
9 avis
2
4 avis
1
1 avis
J'ai lu ce roman à sa sortie en poche, en 2008 et j'ai eu envie de le relire.

Assez souvent, malheureusement, je vais aimer un roman et quelques mois plus tard, ne plus me rappeler de l'histoire. Surtout lorsque parmi les romans lus pendant la même période, j'ai été profondément marquée par un qui sortait incontestablement du lot, laissant les autres douloureusement au second plan de ma mémoire.
****

Ce que je me souvenais de A l'Estomac : beaucoup de nausées, un groupe d'individus enfermés, un passage dans une piscine sauvage bouillante qui m'avait horrifiée, l'histoire d'un mec qui se met des trucs dans le fion, des orteils coupés, quelqu'un qui se fait bouffer les fesses (au sens strict du terme) et un couple qui veut se lancer dans le porno mais découvre qu'ils ont la grâce de deux bovins en rut.
Voilà.
****

Je relis ce roman 15 ans plus tard et je me suis rappelé certains passages des plus choquants, en occultant d'autres tout aussi affolants. J'avais complètement oublié la fin.
****

Une vingtaine de volontaires se retrouvent enfermés dans un théâtre délabré. le but est d'écrire pendant trois mois. Certains fuient la justice et d'autres une vie qu'ils n'aiment pas, donc ne laisseront aucune trace de leur départ. Très vite, ils dérapent et se poussent au pire des vices. Persuadés qu'ils vont devenir célèbres grâce à un confinement qu'ils transforment en séquestration, ils pètent tout ce qui leur aurait permis de tenir plusieurs mois : certains bloquent les serrures en cassant des fourchettes en plastique à l'intérieur pour être certains que personne ne puisse ouvrir les portes, ils éventrent les sacs de vivres et cassent la chaudière, puis bouchent les W.C et ensuite ils vont concourir à une potentielle célébrité avec l'histoire la plus glauque à raconter lorsqu'ils seront secourus. Parce que c'est bien connu, les médias aiment vendre des histoires horribles, ils aiment vendre de la peur. C'est le symbole d'une humanité qui ne peut pas vivre autrement que sous les projecteurs, qui veut un public : regardez-moi comme je souffre ! regardez-moi ! Et cette réunion regroupe la pire dépravation de cette humanité.

La réflexion de détresse est presque aussi nihiliste que son Fight Club (que j'ai lu plus récemment). Néanmoins, dans Fight Club, on est dans une volonté de destruction matérielle et de retour à une évidence humaine, glorifiant son être, supérieur à la possession. Alors que dans A l'Estomac, on est dans la destruction du soi-même. Par dégoût ? Ou pour la notoriété que cette société façonne ? Sombrer dans la souffrance la plus absolue, vivre dans la répulsion de soi-même et espérer les projecteurs sur cette douleur ? Ou alors tout détruire pour mieux recommencer, se suicider pour tendre vers un Paradis, un Paradis peut-être inventé pour justifier la souffrance ?… le monde n'avancerait-il qu'au travers du mal ? « Les gens tombent tellement amoureux de leur souffrance qu'ils ne parviennent pas à l'abandonner. » « Nous attendons d'être secourus tant que nous sommes des victimes. » Cela m'a fait penser aux différentes religions, qui espèrent tellement la vie Eternelle et le Paradis, qu'ils préfèrent transmettre les écrits au détriment des actions bénéfiques. Bref, cela rend tous les personnages absolument affreux. Toutes les histoires passées et présentes sont épouvantables. Je n'ai pas eu la nausée cette fois-ci, mais une sorte de profonde tristesse pour ce désespoir cathartique à outrance. Tout est excessif, dégoûtant (si vous voulez perdre du poids, c'est le moment de lire ce roman). On a envie de sauver personne, exceptée peut-être la pauvre Cora et madame Clark (et encore). Très peu d'espoir. Et ceux qui trouveraient éventuellement le goût de vivre sont dans le panier de crabe, on ne les laissera pas sortir. Ce n'est pas un roman à lire si vous souffrez de dépression. D'où cette magnifique citation : « sans les animaux, il reste des hommes et des femmes, mais pas d'humanité. » C'est tellement malsain qu'on se pose l'ironique question : suis-je aussi inhumaine qu'eux de ne pas espérer leur rédemption ?
****

Alors pourquoi aimer un roman qui te laisse le choix entre la sublimation de la souffrance ou le suicide ? Et bien probablement pour me rappeler que ma vie est moins pourrie que la leur. Dès lors je n'ai aucune raison de la fuir et m'enfermer avec un groupe d'inconnus pour écrire mes traumatismes. Ensuite, parce que Chuck Palahniuk fait beaucoup réfléchir et parfois au-delà de mes capacités (ai-je bien tout saisi le message du roman ?). Sa plume est ensorcelante malgré des situations digne du théâtre du Grand Guignol. Il nous pousse à l'extrême nous demandant ainsi, mais qu'est-ce que je fous sur Terre sérieux ?
****

Nous avons tous une histoire traumatisante à raconter. Voulons-nous devenir célèbre par le biais de ses souffrances du passé ? Un ami m'a dit un jour : « tu peux tout aussi bien l'écrire et le détruire par la suite. » La psychanalyse de soi ne passe pas par l'avis des autres, ni leurs regards. Ce qui est perturbant dans ce roman, c'est que les personnages ont tous une histoire atroce qui se suffit à elle-même. Ils n'ont pas besoin de s'enfoncer plus. Alors pourquoi le font-ils ? A cause de l'exigence de la société ou parce que l'horreur est devenue banale ?
Commenter  J’apprécie          6122
En commençant ce roman, je m'attendais à plonger dans une zone d'horreur sans nom. Un roman gore, sombre et sans-pitié. Malheureusement, j'avoue avoir été déçue. Je trouve que l'annonce était un poil trop avantageuse … L'intrigue est intéressante cela-dit. C'est même sacrément intéressant. le problème provient de ces nouvelles qui viennent couper le dynamisme (déjà qu'il n'y en a pas beaucoup) de l'histoire principale. J'ai trouvé la plupart d'entre elles absolument inintéressantes et assez mal écrites, pour tout dire. À de nombreuses reprises, j'ai survoler certains passages, frustrée de voir que la résolution de l'intrigue principale allait encore être retardée.
Côté personnage, disons qu'ils ne sont pas particulièrement attachants. Et c'est un problème ! Quand on ne s'attache pas aux personnages, on a du mal à habiter l'histoire. Celui et celle qui viennent, un peu, sauver l'honneur sont Mme. Clark et M. Whitthier. Pourquoi ? Parce qu'il y a réellement une quête derrière tout ça. Ils ne cherchent pas qu'à se cacher, ils cherchent des réponses. L'un veut savoir pourquoi son enfant est mort, et l'autre veut savoir si la vie éternelle existe réellement. Par contre, les autres personnages restent, pour moi, plus que secondaires. J'aurais même préféré que l'histoire se concentre davantage sur Mme. Clark et M. Whittier et qu'on oublie tous les autres.
Un peu lassée par le rythme très lent de cette oeuvre, je me suis mise à regarder Fight Club, l'interprétation cinématographique du roman de Chuck Palahniuk portant le même nom. Disons que découvrir que ce monsieur aime les univers un peu glauques et bizarres m'a encouragé à terminer ce roman. Et j'ai bien fait, car lorsqu'on comprend un peu mieux le style de l'auteur, on apprécie davantage ses oeuvres qui, j'en ai l'impression, dénoncent toutes les abus de la société et les moutons de la société qui sont prêts à tout accepter, à tout subir, pour faire parti du grand monde. Mais en réalité, qu'y-a-t-il de si grand dans ce grand monde de la réussite ? À la façon où Chuck Palahniuk nous le dessine, rien ne nous donne envie de l'intégrer. Pourtant, rien ne nous donne envie, non plus, de conserver une vie loin de ce grand monde ? L'homme est un éternel insatisfait ! Il déclenche les guerres, réclament la paix puis en déclenchent à nouveau … Comme le dit si bien l'auteur, heureusement que les animaux habitent ce monde afin d'apporter la notion d'humanité …
En somme, je dirais que ce roman est bien dessiné. Mais, je pense qu'il vaut mieux ne pas découvrir l'auteur par celui-ci. Sans connaître son univers de base et ses revendications, on peut avoir du mal à cerner le but de cette oeuvre. Par contre, s'il s'agit d'une seconde lecture, vous allez sûrement adoré parce que l'auteur reste fidèle à lui-même.
Pour ma part, j'ai adoré la finalité de l'histoire : L'homme aime tellement se plaindre de sa souffrance, qu'il s'y emmure de son propre gré. Ce qui est malheureusement vrai, en règle générale. Se plaindre et se faire plaindre est la chose la plus facile au monde et beaucoup de personnes se complaisent dans leurs malheurs pour pouvoir le faire, au lieu « d'avaler » le-dit problème et de le « digérer », avant de « l'expulser ». Conserver un problème, c'est se tuer à petit feu … Mais, comme les protagonistes de ce roman, l'Homme a besoin de raconter une histoire. Une histoire choquante, percutante, difficile … alarmante. Il n'y a pas à dire, nous les Hommes, sommes d'étranges créatures !
Commenter  J’apprécie          120
En répondant à cette mystérieuse annonce, les vingt-trois protagonistes d'A l'estomac s'imaginaient couler des jours tranquilles dans un endroit de rêve.
Oui mais voilà, l'endroit en question, un théâtre délabré, est …terrifiant.
Isolés du monde, maltraités, privés petit à petit de toute ressource - chauffage, lumière et surtout nourriture-, nos écrivaillons s'affolent.

Convaincus qu'ils sont l'objet d'une mise en scène propre à nourrir le best-seller de l'année ou le scénario d'un reality-show à succès, tous se lancent dans une compétition acharnée pour survivre. A mesure que se dégradent les conditions de vie, leur manigances pour sortir indemnes de ce lieu infernal se font plus cruelles, et leurs écrits, qui composent le livre, plus déviants.

Mon avis :

Voilà un auteur qui décidément se distingue par les émotions qu'il parvient à provoquer chez le lecteur à travers une écriture pour le moins sincère et efficace. Ce roman n'échappe pas à la règle, A l'estomac est un ovni littéraire , une lecture « à part » loin d'un best seller , travaillé jusque dans les moindre recoins il y règne une atmosphère choquante, surprenante, malveillante.

L'auteur nous livre une vision satyrique de notre société de consommation , une peinture amère de l'âme humaine, s'attaquant aux valeurs qui sont censées ériger et maintenir la morale.

Méfiez vous de la quatrième de couverture le texte en est piégé, à l'image des publicités qui inondent nos écrans, nos boîtes aux lettres, l'éditeur titille notre côté voyeur, notre lien avec l'écriture…Mais si vous vous décidez, attachez vos ceintures, veillez à avoir l'estomac vide pour rentrer dans ce théâtre avec ces curieux personnages ! Leurs noms loufoques, leurs allures atypiques cachent des abysses obscures.

La construction du roman est déroutante au départ. L'auteur va alterner trois types de proses. La narration de l'histoire faite à la première personne du pluriel qui rend anonyme le narrateur. Cela pourrait être n'importe lequel des protagonistes, cela pourrait être n'importe quel lecteur ; un poème qui introduit l'un des écrivains ; puis une nouvelle d'un des personnage. Ce schéma va rythmer le roman. Que dire de cette étrange conception ? Elle intrigue, elle peut lasser et rendre l'intrigue inintéressante, les poèmes sont sans saveur mais les nouvelles sont EXPLOSIVES pour la plupart.
Un roman sur un ton crash dénué de pudeur et de faux semblants propre à Chuck Palahniuk.
La toute première nouvelle est carrément écoeurante, c'est comme si l'auteur testait la résistance du lecteur au sordide. Si vous parvenez à passer cette étape vous serez prêts à découvrir cet univers particulier.

Un roman que l'on pourrait facilement abandonner au bout de trente pages, car il vous faut une bonne dose d'endurance et de persévérance pour atteindre le seuil fatidique qui vous permettra de vous immerger dans cet univers atypique.

Personnellement je suis passée du rire à l'écoeurement, parfois de l'étonnement à l'incompréhension sans vraiment savoir où je m'aventurais.

J'ai trouvé certaines des nouvelles excellentes sans toutefois apprécier le roman dans son ensemble. Mais je ne regrette pas une minute de cette lecture parfois écoeurante mais qui m'a forcément interpellée.

Le titre original est « Haunted « je trouve qu'A l'estomac est plus « adapté » !

Pour conclure, un roman à réserver à un public averti à l'estomac bien accroché !
Commenter  J’apprécie          80
L'horreur est humaine...

Je vois des notes sévères sur ce livre. Probablement parce que les attentes sont grandes...D'après moi, c'est un très bon livre. Peut-être pas LE meilleur, mais par définition il ne peut y avoir qu'un seul meilleur livre...Si ça n'est pas celui-ci, LE chef d'oeuvre (supposé ou attendu) de Palahniuk ne doit cependant pas occulter les qualités de ses autres livres.

"À l'estomac" est bien un roman, un tout, et pas un recueil de nouvelles (c'est la fausse impression que j'avais eue en le feuilletant rapidement en librairie). Pour moi, ce n'est pas un simple accolage d'histoires qui rivalisent d'horreurs (physiques ou mentales). Ce sont des histoires dans l'histoire, comme la vie. Il s'agit d'un vrai portrait de société, certes outrancier, mais peut-être pas tant que ça!
Rien que dans ma rue, où il n'y a ni prison ni hôpital psychiatrique, je pense que certaines personnes auraient été sélectionnées au "casting" de Palahniuk.
La situation décrite ici est paroxystique et les "spécimens humains" particulièrement gratinés.
Cependant, cet ouvrage soulève des questions intéressantes sur les comportements humains. En particulier sur ces comportements que nous qualifions d'inhumains (mais qui sont l'exclusivité de l'humain).
Comment rendre des comportements "déviants" socialement acceptables, voire rentables? Que faire des épreuves que nous traversons, et si la question se pose, comment continuer à vivre? Etc.

J'admets qu'une semaine après, j'avais déjà complètement oublié "le final" du livre, ou sa morale, s'il y en a une. Je pense que l'essentiel de ce livre est dans son parcours, pas dans sa conclusion.

Au jeu des comparaisons, j'amène ma très humble contribution; j'ai pensé à une variation, fin de 2ème millénaire, sur le thème des "10 petits nègres" d'Agatha Christie! Pour le huis clos, et pour d'autres raisons que vous découvrirez. Heureuse coïncidence, l'une des acceptions françaises du mot "nègre" n'est-elle pas "écrivain dans l'ombre"? Un écrivain souterrain, mais qui aspire secrètement à la reconnaissance ou la célébrité.
Car ce livre parle aussi d'écriture. Les 1ers livres d'écrivains sont souvent autobiographiques. Ils se nourrissent souvent d'épisodes traumatiques personnels. Quelles sont les motivations avouées, secrètes ou inconscientes du travail d'écriture? Dans une autobiographie, il y a ce qui est dit, ce qui n'est pas dit, ce qui est déformé. Tout compte.

Comment défendre ce livre sans trop en parler (pour ceux qui ne l'ont pas encore lu)? Je me contenterai de ce petit auto-questionnaire:
-Est-ce que ce livre m'est tombé des mains? Non.
-Est ce qu'il a tout de même un peu glissé parfois? Jamais. C'est captivant, et non fascinant (pour ça, voir la réponse suivante)
-Suis-je un psychopathe qui se repait, se délecte de la douleur des autres? Il ne me semble pas.
-Est-ce que je conseillerais ce livre à un ami? Sûrement.

Dernier avertissement: il n'est pas exclus que vous ressentiez un certain dégoût tout de même...
Commenter  J’apprécie          70
Livre inclassable et difficilement résumable, A l'Estomac m'a semblé relever davantage de l'exercice de style que d'une histoire racontée.

En 2 mots, il s'agit de raconter l'histoire de personnes qui fuient quelque chose, un secret de leur passé, et se retrouvent dans un lieu clos à penser à leur gloire médiatique future, une fois devenus écrivains. Et pour avoir quelque chose à raconter, ils vont commencer à se mutiler, à se tuer et à se manger mutuellement, tout en se racontant des histoires.

Ces histoires sont parfois vraies, ou teintées d'éléments du passé que le personnage fui, ou inventées purement et simplement.

Dès lors, personne ne révèle son vrai nom et les surnoms ont évidemment un rapport avec le passé et la nouvelle racontée.

Chemin faisant, on découvre que certains ne sont pas là par hasard et la fin se termine sur une non-fin, assez décevante pour moi, mais je n'en dis pas davantage.

La construction... est assez bluffante. le roman avance par 3... un chapitre sur le huis clos, un poème de présentation d'un personnage et une nouvelle que le personnage raconte. Et ainsi de suite. Ce qui est fascinant au départ devient répétitif et lassant, en ce qui me concerne.

Que l'on ne s'y trompe pas... certaines nouvelles sont de réels bijoux, je pense au foetus de Marylin Monroe ou à l'histoire sur les bains bouillants. C'est brillant.

Mais si on saute 2 chapitres sur 3 et qu'on lit d'une traite les chapitres qui racontent l'histoire proprement dite, on n'a pas grand-chose. OK, ce n'est pas une chose à faire...

Le style... du Chuck Pahlaniuk... Pur jus de chique. Si vous n'aimez pas qu'on nomme une bite... une bite ou qu'on vous décrive en détail la décomposition d'un cadavre... ce livre n'est pas pour vous. Oserais-je surnommer Chuck ... Par-l'anus... au lieu de Pahlaniuk...?

Reste le fait que je me suis ennuyé comme rarement. Franchement. J'ai abandonné puis repris le livre une quantité de fois. Pas du tout scotché par le récit. Par l'histoire. Finalement, on se moque de ces fuyards qui veulent devenir célèbres en mangeant leurs congénères.

J'ai lu que Pahlaniuk dénonçait la société hyper médiatique, notre mode de vie, les médias, le star system... j'ai surtout la conviction que Pahlaniuk cherche l'effet facile (il est bon écrivain, clairement) en alignant les images fortes, choquantes et dérangeantes. Cela fonctionne. le dégoût est au rendez-vous. La nausée est là, bien sûr. Mais l'émotion n'apparaît que rarement, pour moi.
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
Terry Fletcher a eu la révélation alors qu'il faisait la queue pour contempler La Joconde. Il avait beau s'approcher, le tableau ne grossissait pas. Dans ses livres d'art, on trouvait des reproductions bien plus grandes. Attends, il était devant le portrait le plus célèbre du monde, et il était plus petit que le coussin d'un canapé !
Commenter  J’apprécie          358
Dans son sac à main, il y a un carton de Chez Héloïse avec un morceau de daurade rose de la taille d'un poing.
" C'est vieux de quatre jours, ajoute Inky. Tu le secoues un peu et sa puanteur vaut un garde du corps pour tenir les gens à distance."
Commenter  J’apprécie          232
Dans un monde où les droits de l’homme sont plus développés qu’à n’importe quelle autre période de l’Histoire … Dans un monde où le niveau de vie général a atteint des sommets … Dans une culture où chacun est tenu pour responsable de son existence, les animaux deviennent rapidement les dernières véritables victimes. Les esclaves et les proies uniques. Les animaux sont l’aune de la définition de notre espèce. Sans eux, il n’y aurait pas d’humanité.
Commenter  J’apprécie          70
C'est simplement la façon dont fonctionnement les êtres humains - ils transforment les objets en personnes et les personnes en objets.
Commenter  J’apprécie          240
Sans les animaux, réplique le chaînon manquant, il y aura des hommes et des femmes, mais pas d'humanité.
Commenter  J’apprécie          300

Videos de Chuck Palahniuk (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Chuck Palahniuk

BooKalicious présente : Damnés de Chuck Palahniuk (#RL2014)
BooKalicious #RL2014! Chronique de "Damnés" de Chuck Palahniuk aux Editions Sonatine. Retrouvez toutes les vidéos ici : http://goo.gl/23DkUZ Quand Maddy Spencer, gosse de riches anciens...
autres livres classés : undergroundVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (549) Voir plus



Quiz Voir plus

Fight Club

« Fight Club » a été publié en...

1995
1999
1996
1997

12 questions
85 lecteurs ont répondu
Thème : Fight Club de Chuck PalahniukCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..