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Citations de Chuck Wendig (121)


La grande leçon à tirer de ce jeu est que, comme au flipper, on ne gagne jamais vraiment au Jenga. La tour finit toujours par tomber. Elle ne peut rester debout du fait de ce que sont les tours, le temps et l'intervention humaine; qu'elle ne tombe pas lorsque c'est à votre tour de jouer ne signifie pas qu'elle ne va pas tomber du tout. Parce que tout finit par tomber. Tout à une fin. Le mieux à faire est de la laisser s'écrouler, et puis de la reconstruire.
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Ses globes oculaires se mirent à tourner sur eux-mêmes comme des boules de loto puis fixèrent l'horizon.
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Parfois, il est trop tard pour dire qu’on est désolé. Trop tard pour changer le cours des choses, trop tard pour réparer les dégâts qu’on a commis.
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La première somnambule
marker's Pennsylvanie

Shana était en train de regarder le lit , vide, de sa sœur et la première chose qu'elle se dit fut : Nessie a encore fugué.
Elle l'appela plusieurs fois. Pour tout dire, Nessie ayant veillé très tard pour voir la comète dans le télescope tout pourri de Papa, Shana s'attendait à retrouver sa petite sœur encore couchée, en train de ronfler à en faire trembler les murs. Mais là, elle n'avait aucune idée de l'endroit où elle pouvait bien être fourrée...
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Son téléphone captait. Le débit était lent, mais il captait. ( A ce moment-là, une idée sombre coupa court à sa curiosité : Si l’humanité meurt, combien de temps le réseau se maintiendra-t-il ? Internet subsistera -t- il même si nous cessons de nous y promener ? Nos satellites vont-ils continuer à graviter là-haut ? La connexion aux réseaux restera -t-elle accessible à une population morte et en décomposition depuis bien longtemps ?)
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Mais tout le monde s'en fout. Les gens se foutent que la solution soit efficace. Au bout du compte, ce qu'ils veulent, c'est simplement que quelqu'un arrive avec une solution. Là, maintenant, tout de suite, c'est Creel qui a une solution, si brutale et impossible soit-elle. Hunt, elle, a l'air de ne pas en avoir : elle reste les bras croisés, c'est tout. Est-ce que c'est parce ce qu'elle fait de la politique ? Peut-être. Est-ce que c'est parce que la situation est compliquée et qu'elle nécessite une stratégie réfléchie ? Peut-être. Peut-être que c'est les deux. Est-ce que ça a une putain d'importance en ce moment ? Pas vraiment.
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Peut-être que nous sommes vraiment remplaçables.
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Pour certaines personnes, il n’y a pas de frontières entre… l’histoire que tu leur racontes et ce qu’ils en déduisent comme étant la vérité.
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Selon que l’on était optimiste ou pessimiste, l’humanité était ou bien une espèce de survivants particulièrement résistants, ou bien un essaim de cafards grouillant à l’intérieur d’un mur. Quel que soit le point de vue que l’on adoptait, cela signifiait que les hommes ne disparaissaient jamais vraiment.
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C’est pourtant comme ça que l’on pratique le mieux la science et la médecine et qu’on progresse : en commençant par admettre qu’on ne sait pas pour pouvoir éclairer ensuite les ténèbres de l’ignorance grâce à la lumière de ce que nous apprenons.
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Benji n'etait pas particulièrement fan de cinéma ni de séries télé mais il avait un petit faible pour les films de zombies et surtout ceux où l'apocalypse zombie était un phénomène d'origine biologique et non surnaturel. La biologie possède par essence une dimension horrifique profonde et singulière qui rend en comparaison tous les films de croquemitaine aussi effrayant que des histoires de jardin d'enfants. Seules les maladies contagieuses offrent des motifs de terreur tels que chacun y puise indéfiniment de quoi nourrir ses propres obsessions.
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Aujourd'hui encore, il se souvenait parfaitement du moment précis où tout était arrivé. Lui, debout, à sentir l'odeur de pisse, de merde et de maladie, l'urine en train de saumurer le foin sous ses pieds, les animaux agglutinés les uns contre les autres dans des box déjà trop petit pour un ou deux cochons et encore plus pour la dizaine qu'ils abritaient. Et puis les caissons de gestation où étaient installées les truies, les caissons de mise bas où les porcelets tétaient leur mère avant d'être emmenés et balancés au mileu de leurs frères et soeurs. Ce n'est pas seulement que les animaux étaient maltraités - Benji reconnaissait que l'on avait beau tuer un animal avec humanité, tuer c'est toujours tuer, et le faire pour répondre à la faim d'une civilisation énorme, carnivore, signifiait que cela devenait un massacre sans fin, inlassable. Mécanisé et sans âme. Ce qui était déjà suffisament mal en soi.
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- C'est le faucon millenium ?
- Vous êtes Han Solo ?
- Ce qu'il en reste.
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A long time ago in a galaxy far, far away...

Star Wars

Aftermath

The Second Death Star is destroyed. The Emperor and his powerful enforcer, Darth Vader, are rumored to be dead. The Galactic Empire is in chaos.

Across the galaxy, some systems celebrate, while in others Imperial factions tighten their grip. Optimism and fear reign side by side.

And while the Rebel Alliance engages the fractured forces of the Empire, a lone rebel scout uncovers a secret Imperial meeting...
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Toutes nos vies ne sont qu'une série d'événements minutieusement orchestrés pour atteindre ce summum instant. Chaque action. Tous les murmures amoureux et les gestes haineux - tout n'est qu'un minuscule rouage dans l'horloge prête à sonner l'alarme pour notre dernière heure.
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Car l'inexorable vérité était que, si ce n'était pas lui qui écrivait les textes, c'était bien lui qui les récitait. Ils n'étaient pas de sa plume, mais il était indéniable qu'il était celui qui les délivrait. Ce qui signifiait qu'il était lui aussi un vecteur de contagion. Pas d'un virus, ni d'une bactérie, ni d'un champignon. Non, la maladie qui propageait était une infection d'idées viciées.
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Benji avait toujours estimé que, tout comme les maladies avaient besoin de vecteurs robustes pour survivre, se développer et se propager, la force d’une société véritablement saine reposait sur de puissants vecteurs permettant aux bonnes informations de faire de même : survivre, se développer et se propager. Les sociétés malades étoufaient ceux qui disaient la vérité, dissimulaient des faits et coupaient court à tout débat (souvent de la pointe de l’épée ou du fusil). Comme disait l’autre, l’information veut être libre.
Une sociéte saine l’avait compris et faisait en sorte qu’il en soit ainsi.
Et les bibliothèques étaient le brillant et parfait exemple de cette contribution.
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L’avènement des bibliothèques modernes ne le dérangeait pas : l’introduction d’ordinateurs et autres « écrans » dans celles-ci ne faisait qu’accroître l’accès à l’information.
Cela faisait longtemps qu’il considérait que c’était là la condition indispensable à l’existence d’une société informée, une société inspirée à la fois par l’empathie et par l’esprit critique. La possibilité de savoir des choses qui étaient de l’ordre de la vérité ! – comptait pour lui parmi ce qu’il y avait de plus précieux au monde. Mieux encore, les bibliothécaires avait un rôle, dont ils s’acquittaient généralement à la perfection, qu’Internet était bien incapable d’assumer : ils étaient les videurs qui empêchaient la désinformation d’entrer. Ou, pour formuler les choses autrement, ils étaient les meilleurs vecteurs de transmission de la vérité.
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Pour lui, les bibliothèques étaient un moyen d’évasion : des endroits calmes, à défaut d’être totalement silencieux, et bien sûr, on y était entouré de livres.
Ces merveilleux, merveilleux livres.
Chaque livre était un coffre qui recelait un trésor de connaissances. L’avènement des bibliothèques modernes ne le dérangeait pas : l’introduction d’ordinateurs et autres « écrans » dans celles-ci ne faisait qu’accroître l’accès à l’information.
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Elle avait trouvé les pilules d’antibiotiques, et de la pénicilline, pour poissons, dans une animalerie. Elle avait également exploré les environs, en quête de nourriture pour les survivants. Comme elle était à vélo, elle n’avait pas pu en rapporter beaucoup, mais avait repéré plusieurs choses que l’on pourrait venir chercher plus tard en camion. Elle n’avait retrouvé aucun survivant. Apparemment, tout le monde avait décampé. Ça devait être dur pour elle, d’autant plus qu’elle avait perdu Bertie la nuit de l’attaque. Elle avait été abattue par un des hommes d’Ozark.
« Oui, comme vous voulez, dit Dove. Tant que j’ai pas des branchies qui poussent. » Il plissa les yeux. « Ça ne va pas me faire pousser des branchies, hein, doc ?
– Je crains bien que si. D’ici la fin de la semaine, vous vous serez totalement transformé en saumon.
– Merde. Nager à contre-courant. C’est du boulot.
– Oui, ça va vous demander beaucoup d’efforts.
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