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Citations de Clara Le Corre (26)


Une femme s’avance dans la cuisine d’une démarche de rhinocéros, ses grosses cuisses moulées dans un pantalon noir que la pluie a rendu scintillant. Au-dessus, s’ajoute une bedaine qui lui donne l’air de cacher un tonneau sous son pull. Le visage rougi par la fraîcheur du temps, ses traits n’en sont que plus grossiers: surmontant un nez en forme de pomme de terre, ses petits yeux noirs paraissent aussi nerveux que ceux d’un furet pris dans les phares d’une voiture.
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Mon cœur se serre. Maintenant que j’approche de ma destination, l’appréhension m’envahit et se traduit en une boule de plomb au fond de mon estomac.

Tu vas avoir ce stage, il est fait pour toi et pour personne d’autre ! Tu vas cartonner à l’entretien !

Je tourne à gauche et emprunte la route de terre qui redescend en pente légère. Les cailloux rebondissent contre ma carrosserie dans un petit fracas. Les arbres ont gagné en intensité et les ombres que je trouvais rigolotes sont maintenant floues, presque menaçantes.

La végétation est si dense qu’elle déborde sur la route. Enfin, la voie s’élargit et je vois apparaître les toits des premières maisons.

Voilà, je suis dans le village de Greyclaw.
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Très bien, dit-il. Mais est-ce que tu as une idée de comment on va apporter des réponses à toutes ces questions ? Parce que yen a pas mal, et ça va nous demander du tact, de la discrétion… en bref, toutes ces choses qu’on n’est pas doué pour faire, tu vois?
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Ce que certains savaient, c’est qu’elle était discrète, qu’elle ne se mêlait pas aux autres groupes et qu’elle vivait chez sa tante avec son jeune frère depuis la mort de leur mère. Mais ce que tout le monde savait, c’était que Dawne était présidente du club des Chasseurs de Mystères.
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Il se mit à agiter la main dans sa direction. Dawne lui saisit le bras.
- Arrête de gigoter comme un asticot ! Elle va nous prendre pour de crétins !
- Elle est habillée en vampire ? reprit Roman. Ça lui va très bien.
De loin, Leotta répondit au signe de Mortimer avec gentillesse et découvrit ses petits crocs dans un sourire. Dawne sentit sa gorge se serrer.
C’est vrai qu’elle ressemble à un vampire, poursuivit Mortimer, en laissant tomber sa main.
Avec son teint pâle et ses cheveux noirs, ses lèvres rouges et ses habits sombres, il n’y avait pas de doute. Son regard était plus profond et brillant que jamais grâce au trait d’eye-liner qui le soulignait.
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Vous êtes de mèche avec la sorcière ? Demanda prudemment Mortimer.
De mèche ? Moi ? S’emporta la voix d’Oscar von Hawk à travers la porte. Sachez, Monsieur que je ne suis de mèche avec personne ! On m’a agressé et réduit dans ce placard après que j’aie tenté de me défendre ! Vile cabosse ! Vieux chiffon ! Elle a brisé mon ami.
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Elle eut tout juste le temps de plonger pour éviter la boule de feu qui heurta la maison et l’embrasa dans une étincelle. Dawne se releva, le corps tremblant, ses mains pataugeant dans la poudreuse. La brulure de sa poitrine s’était faite plus déchirante, mais elle était bien trop occupée à chercher ses compagnons pour se soucier de ça maintenant.
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Clara Le Corre
Elle était une jeune fille de bientôt dix-sept ans, née pendant un mois rouge d’automne et tout chez elle rappelait le froid d’octobre: de sa peau pale aux petites taches de rousseur, jusqu’à ses cheveux d’un blond glacial, étalés sur sa tête et son front comme un paquet de feuilles mortes.
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Elle eut tout juste le temps de plonger pour éviter la boule de feu qui heurta la maison et l’embrasa dans une étincelle. Dawne se releva, le corps tremblant, ses mains pataugeant dans la poudreuse. La brulure de sa poitrine s’était faite plus déchirante, mais elle était bien trop occupée à chercher ses compagnons pour se soucier de ça maintenant.
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Qui je suis ? Qui je suis ? Bigre ! Sachez que je suis le grand maitre de ces lieux, Lord Oscar von Hawk, récemment condamné à habiter le placard de ma salle de musique. Vu que vous êtes déjà entrés chez moi sans permission, je juge qu’il est trop tard pour vous inviter. Et comme je suis enfermé ici, je ne peux pas non plus vous chasser à coups de pied aux fesses. Je me contenterai donc de réitérer ma demande, à savoir : Pouvez-vous m’ouvrir ?
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Clara Le Corre
Il s’assied en équilibre sur mon poste de travail sans me quitter des yeux. J’essaie d’avoir l’air le plus décontracté possible, comme si j’avais l’habitude que des garçons beaux comme des dieux m’abordent aussi spontanément. Mais mes mains tremblent et mon cœur cogne si fort que j’ai peur que ça se voie comme un frémissement sur ma veste.
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Clara Le Corre
Son commentaire est mal venu. Je n’ai même pas besoin de lever la tête pour savoir que Greyclaw l’assassine d’un coup d’œil.
– Bien, se retire-t-elle, je vais continuer ce que je faisais.
– C’est ça, oui, siffle le Chef en claquant une porte de frigo. C’est-à-dire, pas grand-chose.
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D’une oreille, j’écoute la conversation tout en continuant le nettoyage de mes couteaux. Greyclaw émet une sorte de sifflement.
– Comment ça « accro ? » relève-t-il d’un ton sans émotions.
– Vous êtes vraiment aveugle ! ricane Daisy qui semble beaucoup s’amuser. Elle vous regarde avec de grands yeux qui papillonnent, elle se déhanche devant vous...
– Régina ? s’exclame alors Greyclaw comme s’il venait de comprendre de qui il s’agissait. Mais je n’en voudrais même pas comme portemanteau !"
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Je réalise encore difficilement le tournant radical que prend ma vie, surtout après ces quelques mois passés à étudier l’Allemand à Berlin dans le cadre d’une année sabbatique.
Mais ma passion grandissante pour tous les aspects du secteur culinaire a renforcé ma détermination. Les grands projets ne se construisent pas du jour au lendemain. La mise en marche de nos ambitions prend parfois du temps. Mais, dans certains cas, on sait précisément quand ces projets sont sur les rails. C’est pourquoi j’ai subitement quitté l’Allemagne pour rejoindre mon Québec natal.
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Le monde est un manège, je suis le cheval qui tourne et tourne, prisonnier de son socle de bois. Je m’endors dans du coton, dans une sensation de fraîcheur. Je ne ressens plus le macadam, seulement la douleur qui m’enserre et me bouffe.
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Je pense à papa et comme il a souffert. Ça me rend triste. Il a bossé toute sa vie sur des chantiers, ça lui a cassé le dos. Il a rencontré maman, qui finissait ses études et voulait devenir biologiste marine. Un couple digne des meilleures romances de Noël. Ils sont tombés fous amoureux, je suis arrivée après des années d’efforts. Quand ils ne croyaient plus au bonheur. Papa m’a dit « tu as relancé notre mariage ». J’ai ouvert la famille. Maman a continué ses études quand j’étais bébé. Ensuite, elle a eu son diplôme, a trouvé un stage, est restée loin pendant des mois.
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- Faut que ce soit chaud dans l'assiette, c'est tout c'qui compte! a décrété ma grande-tante Bonnie en apprenant mon choix de carrière. Qu'y t'apprenne à faire du bon boudin, ton chef Machin, au lieu de pinailler autour de petits plats que t'avales en un coup de fourchette !
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"— Casser des choses, c'est la solution à tout pour Dawne, rétorqua Cacho, un fin sourire sur les babines.

— Parfois, les gens ont besoin qu'on leur tape une petite bise avec un morceau de parpaing."
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Jeune créature, je suis un revenant, l'interrompit le squelette en levant son doigt d'un air docte. J'ai été réanimé pour de tristes desseins contre mon gré. Oui, demoiselle, acquiesça-t-il quand Leotta porta ses mains à sa bouche. J'étais dans mon manoir avant que cette gueuse à crapaud ne s'y installe. C'est elle qui m'a ramené à la vie. Dépendeuse d'andouilles. Elle disait qu'elle avait besoin de moi. Or, j'ai refusé d'être esclave dans mon propre manoir. Je n'ai pas l'allure, ni la patience, ni la docilité d'une soubrette.
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"-J'aime penser qu'il n'y a pas d'histoires d'amour parfaites. On nous vend des romances à l'eau de rose qui ne sont ni roses ni éternelles. Ce n'est pas la réalité. On le voudrait, mais rien n'est aussi facile."
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