AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Clara Ysé (48)


Brûle et n'aie pas peur de brûler
La vie est longue
Courte aussi
Et les feux sont des alliés surla route
Contemple les hauteurs nouvelles
Écoute les sons inconnus et les lumières fantomatiques
Brûle la terre et le ciel et la nuit et le jour aussi Pour découvrir ce qui se cache sous les choses Brûle, ainme, et sois patiente mon ange
J'ai cousu des armes au revers de ta chemise
Des armes muettes qui agissent comme des capteurs de feu
L'amour au creux de ta paume
Déposé un jour de tempête
De grands trésors sont à même la tristesse
pour qui sait chercher
Embrasse la nuit et tu verras naître l'aube entre tes bras
L'azur
Et les premiers cris des oiseaux
Commenter  J’apprécie          10
Je ne sens plus que les vagues
Qui guettent la grève de mes pensées
Dans les chapelles au-dessus du monde je chante
Et la mer resplendit
Commenter  J’apprécie          10
Ses yeux s'embuèrent et les miens, immédiatement, répondirent à l'appel. Les larmes tombaient de ses paupières et dévalaient mon visage en écho.
Commenter  J’apprécie          20
Ce sont à mon sens les attentes les plus difficiles, celles dont on ne ve pas voir l'objet dévoilé car on sait trop bien qu’elles changeront le cap de nos vies. Mais on ne peut pas geler le temps, arrêter le cours des choses. On y va, on glisse inexoralblement sur cette piste qu'on n’a pas choisie.
Commenter  J’apprécie          10
Juchée sur ses talons hauts, elle enfila sa robe rose pleine de fermetures Ecair en argent, robe d'assez mauvais goût, mais qui, sur ma mère, comme toutes celles qu'elle enfilait, devenait la robe d'Alice pour se jeter à la poursuite du lapin et diner à la table de la reine de cœur. J'aimais ces fêtes.
Commenter  J’apprécie          00
Clara Ysé
J’ai accueilli un ami qui m’a pris dans ses bras
Et m’a murmuré tout bas
Regarde derrière les nuages
Il y a toujours le ciel bleu azur
Qui lui vient toujours en ami
Te rappeler tout bas
Que la joie est toujours à deux pas
Il m’a dit prends patience
Mon amie, prends patience
Commenter  J’apprécie          30
la magie opérait. J’inspirais, regardais ma mère danser et l'imitais. elle bougeait ses mains en arabesques autour de son visage. A la grâce étrange et sourde que ses mouvements contenaient, je devinais que, sous leur douceur, ils relevaient davantage des coups que des caresses.
Commenter  J’apprécie          60
De temps en temps, il s'asseyait devant la machine à laver pour la regarder tourner. ça durait des heures. Il réenclenchait le programme séchage. Le mouvement des drap s blancs projetés régulièrement sur le hublot incurvé, le ronronnement puis les tressautements de la machine l'hypnotisaient.
Commenter  J’apprécie          120
Avant les six ans, c’est le soleil.
Quelque chose de pur, de frais, de vivant.
Gaspard, l’Amazone, Nouchka et moi. Unis.
Jusqu’à l’incendie.
Commenter  J’apprécie          20
La peur a un vocabulaire physique qu’elle ne partage qu’avec l’amour. Et c’est peut-être pour cette raison que c’est toujours l’amour qui nous en sauve.
Commenter  J’apprécie          162
Ses yeux s’embuèrent et les miens, immédiatement, répondirent à l’appel. Les larmes tombaient de ses paupières et dévalaient mon visage en écho.
Commenter  J’apprécie          200
Ces lettres, je les restitue aujourd’hui. Elles portent les traces de ma mémoire, comme ces contes épiques appris par cœur, mot pour mot, puis transmis oralement dans les villages, et dont les légères transformations au fil des siècles sont un témoin de la façon dont l’inconscient collectif modifie ses propres mythes. C’est longtemps après que j’apprendrais que les orateurs, pour se souvenir intégralement des quelques milliers de pages de l’Iliade et l’Odyssée et pour les transmettre sur les places publiques, imaginaient entrer dans un lieu familier, leur maison d’enfance par exemple, et plaçaient une partie du texte dans chaque objet, inventant un parcours logique pour voyager dans la maison et récupérer les morceaux de leur histoire.
Commenter  J’apprécie          40
Mes yeux se posèrent sur Elio dont le regard, tendre, me pénétra comme une petite clé en or dans un tiroir secret situé sous ma cage thoracique. (…) Il sourit et je sentis la clef d’or déclencher le mécanisme intérieur, la boîte s’ouvrir, l’air entrer dans mes poumons.
Commenter  J’apprécie          152
Il était sensible à tout ce qui est fragile, ce qui déborde, ne trouve pas sa place, trébuche, bégaye, oublie, s’arrête et réessaye.
Commenter  J’apprécie          80
Nouchka sort en volant de la voiture et tournoie autour du chêne-liège devant lequel on est garés. On l’a recueillie oisillon, sur ce chemin, treize ans plus tôt, et voilà qu’elle retrouve sa terre.
(page 184)
Commenter  J’apprécie          190
Ma tête reposait sur l’épaule de Gaspard qui avait le torse enserré par les cuisses de Quentin, dont le front était logé sous le sein de Golnâr, sa joue à elle reposant sur l’épaule de Camille, qui souriait à Elio, étendu entre mes jambes écartées.
(page 154)
Commenter  J’apprécie          252
La peur a un vocabulaire physique qu’elle ne partage qu’avec l’amour. Et c’est peut-être pour cette raison que c’est toujours l’amour qui nous en sauve.
(pages 140-141)
Commenter  J’apprécie          230
Le visage d’Elio dansait devant mes yeux que j’essayais de garder ouverts. Je me glissai dans ses bras. J’enfouis ma tête sous sa veste, puis soulevai son T-shirt et me faufilai dessous. Mes cheveux disparaissaient sous ses vêtements. Nine en costume d’Elio. Il avait été décontenancé un moment, puis il m’avait enlacée, cachée que j’étais en lui. Ses bras étaient contractés autour de moi, son T-shirt déformé par ma silhouette, sa veste ondoyant autour de nous comme une cape d’invisibilité.
Commenter  J’apprécie          70
Le Lord pâlit. Il savait que la peur orchestrait nos rapports. Elle maintenait l’ordre au quotidien. Si elle cessait de nous régir, le pouvoir de notre oncle s’érodait.
(page 112)
Commenter  J’apprécie          190
La première fois que j’ai eu mes règles, j’ai pleuré. Le mois suivant, l’odeur me plut, elle me rappelait l’Amazone, je la trouvais âpre, presque carnassière, et il me semblait qu’elle me rapprochait un peu de la princesse Mononoké, l’héroïne de Miyazaki, avec ses lignes de sang séché tracées sur le visage pour faire peur aux hommes et signer son appartenance au royaume des loups.
(page 83)
Commenter  J’apprécie          290



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Clara Ysé (183)Voir plus

Quiz Voir plus

La Boîte à Merveilles

Quel est le vrai nom de l'auteur ?

Ahmad Safrioui
Sidi Mohamed
Mouhsine Raissouni
Ahmed Sefrioui

30 questions
584 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}