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Citations de Colette Vlérick (78)


Avoir les pieds au sec, cela représentait parfois tout le bonheur du monde.
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…dames en toilette de ville et messieurs à chapeaux hauts de forme qui amusaient beaucoup Blanche.
- Cela chauffe-t-il tellement sous leurs crânes pour qu’il leur faille un tuyau sur leur tête ? S’esclaffa Hervé Bergot, comme s’il avait suivi le cours des pensées de sa nièce.
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Étrange comme un évènement cruel peut se révéler libérateur si on le considère d’un autre point de vue…
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Comme sa mère, elle cherchait à comprendre les ressorts invisibles qui animaient les êtres, à démêler les liens subtils entre les plantes, les animaux et les gens. La nature demande du silence et de la patience pour se laisser approcher.
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"Anne-Marie consigna, en effet, les révélations de la journée dans son beau journal tout neuf, le ferma soigneusement et accrocha la clef à la chaîne de sa médaille de baptême. En s'endormant, elle eut la sensation de ne plus être tout à fait la même, d'avoir subitement vieilli, comme si partager le secret d'adultes - d'abord avec sa mère sur le vrai motif de ses trois jours d'absence scolaire et ensuite avec Arthur - la faisait entrer dans leur monde."
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Elle avait tant attendu ce moment que sa réalité s’était comme usée.
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Face à un chagrin pareil, que faire sinon parler de la vie normale comme pour composer une petite musique d’oubli.

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A l'exception d'un tout petit groupe qui s'habillait en giz ker, à la mode de la ville, les Pont-l'Abbistes portaient leurs habits traditionnels. Au regard de ceux-ci, les costumes de ville paraissaient très ternes, en particulier ceux des hommes. En effet, depuis quelques dizaines d'années, le vêtement bigouden n'en finissait pas de s'enrichir. Broderies par-ci, broderies par-là, sur le plastron des gilets, au bas des manches, au dos des vestes, broderies pour les hommes comme pour les femmes, dans des couleurs éclatantes, jaune d'or, orange fort et rouge vif, qui resplendissaient comme mille soleils sur les étoffes noires.
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Si une retenue de deux et demi pour cent était pratiquée sur les salaires, c'était pour alimenter une caisse de secours. L'ouvrier malade ou blessé voyait arriver chez lui le docteur Boscher, médecin de la manufacture, rémunéré par elle. La caisse de secours permettait de payer les médicaments et d'aider la famille à survivre. "Vaut mieux un accident de travail, avait expliqué le vieux Yann à Charles. Dans ce cas tu reçois ton salaire entier le temps de guérir. Si tu es seulement malade, tu as le tiers de ta paye. Et le jour où tu défuntes, ta veuve reçoit une aide. Tes gosses crèvent pas de faim tout de suite, si tu veux."
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Pour sa mère, il lui rendait les devoirs que l'on rend à une mère mais ne pouvait lui offrir qu'un respect de façade, sans aucun des sentiments qu'il éprouvait pour son père presque malgré lui. Le mépris de sa mère pour l'homme qu'elle avait épousé et qui l'avait sauvée d'un sort peu enviable, mariage désargenté, couvent ou place de parente pauvre dans une maison plus fortunée, ce mépris lui paraissait en lui-même la plus pitoyable des choses, la plus méprisable.
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«  Personne n’a jamais su précisément quand elle était venue pour la première fois.
Peut - être attendait-elle assise dans l’herbe près du lavoir depuis une minute ou une heure , ou même une journée ?
Personne ne l’avait remarquée avant qu’elle s’en aille.
C’était une toute petite fille de onze ans , une toute petite souris qui se faufilait partout , observait , entendait et enregistrait tout . »
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Et la mer que la ville semblait ouvrir comme la proue d’un bateau. Ou bien était-ce la mer qui enserrait la ville ?
(Saint- Malo)
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Sur un océan de rouge, bleu, vert, violet et noir, voguaient les coiffes blanches.
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Marier Eugénie devenait urgent. Si elle continuait son manège avec Théo, le mai prochain ne verrait pas des aubépines à sa porte mais une branche sèche avec des carottes, le cadeau pour les jeunes filles à la conduite discutable.
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J'oubliais l'indispensable qui a changé la vie des femmes : la machine à laver.
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A ce propos, savez-vous que le gouvernement soutient la contrebande de thé à destination de l’Angleterre ? Là-bas, on en consomme en grande quantité et l’introduction en contrebande représente un fort manque à gagner en impôts pour ce royaume qui nous veut tant de mal !
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Pour mon premier voyage, nous devions prendre une cargaison sur la côte de Guinée, la livrer aux îles et revenir à Nantes.
- Vous voulez dire…
- Oui, des esclaves. Je n’en suis pas fier, croyez-moi. Tout le monde juge ce commerce normal, parfois même louable ! Mais on ne peut pas l’avoir fait sans comprendre que nous commettons un crime. Que l’Église le bénisse ne change rien à l’affaire.
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Le meunier ne nous enverra certainement pas le baz valan.
Envoyer l’intermédiaire chargé de signifier que tel garçon voudrait bien épouser la fille de la famille !
Non, le meunier ne s’y risquerait pas, de crainte d’essuyer un refus gênant même si le bazhvalan agissait en toute discrétion comme il se devait.

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Les hommes n’attiraient pas moins le regard avec leurs vestes mauves ou bleu roi, et surtout ceux qui portaient encore le chigvi brun-rouge, où les férus d’exotisme tenaient à voir un bonnet phrygien. Les journalistes, tel celui qui avait assisté au mariage collectif de 1904 pour La Vie illustrée, voulaient voir à Plougastel une population descendant d’Espagnols ou d’Asiatiques…Mais ne prêtait-on pas, en même temps, des origines mongoles aux Bigoudens, dans le sud du département ?
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-Tante Annaïg ?
-Oui ?
Une autre question terriblement difficile à poser.
-Est-ce que papa et grand-père savaient qu'ils allaient mourir ?
-Bihan, petite, nous mourons tous. Mais on meurt encore plus sûrement quand on va en mer. C'est une ennemie, Leine, une ennemie sans pitié.
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