AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Colleen McCullough (445)


Selon une légende, il est un oiseau qui ne chante qu'une seule fois de toute sa vie, plus suavement que n'importe quelle autre créature qui soit sur terre. Dès l'instant où il quitte le nid, il part à la recherche d'un arbre aux rameaux épineux et ne connaît aucun repos avant de l'avoir trouvé. Puis, tout en chantant à travers les branches sauvages, il s'empale sur l'épine la plus longue, la plus acérée. Et, en mourant, il s'élève au-dessus de son agonie dans un chant qui surpasse celui de l'alouette et du rossignol. Un chant suprême dont la vie est le prix ! Le monde entier se fige pour l'entendre, et Dieu dans son ciel sourit. Car le meilleur n'est atteint qu'aux dépens d'une grande douleur... ou c'est du moins ce que dit la légende.
Commenter  J’apprécie          1281
Seigneur, si elle ne m'était pas si chère, mon fardeau serait moins pénible, mais parfois il m'arrive de penser que je lui porte infiniment plus d'amour qu'à vous, et cela fait partie de la punition que vous m'infligez. D'elle, je ne doute pas. Vous ? Un artifice, un fantôme, un symbole. Comment puis-je aimer un symbole ? Et pourtant, c'est le cas.
Commenter  J’apprécie          541
L’oiseau à la poitrine percée d’une épine suit une loi immuable ; il ne sait pas ce qui l’a poussé à s’embrocher et il meurt en chantant. A l’instant même où l’épine le pénètre, il n’a pas conscience de la mort à venir ; il se contente de chanter et de chanter encore jusqu’à ce qu’il n’ait plus de vie pour émettre une note de plus. Mais nous, quand nous nous enfonçons des épines dans la poitrine, nous savons. Nous comprenons. Et pourtant, nous le faisons. Nous le faisons.
Commenter  J’apprécie          311
Je ne t'oublierai jamais, Meggie, aussi longtemps que je vivrai. Et ce sera mon châtiment que de vivre longtemps, très longtemps.
Commenter  J’apprécie          300
Les yeux verts sont mystérieux. Dans la littérature romanesque, ils sont toujours « de la couleur des émeraudes » mais l'expérience m'a appris qu'ils évoquaient plutôt l'eau des marais, dont la nuance ne cesse de varier.
Commenter  J’apprécie          280
- Et à quoi ressemble l'odeur des fleurs?
Il sourit, pensant qu'elle plaisantait.
- Ma foi, elles sentent comme des fleurs, naturellement.
- Et mon visage ?
- Votre visage est beau comme celui de maman et Dawnie. Il ressemble à celui de sainte Thérèse sur mon image pieuse.
Commenter  J’apprécie          270
- Es-tu heureuse ? demanda Kitty à sa demi-sœur.
Le visage de porcelaine se tourna vers elle - de la surprise se peignait sur ses traits.
- Quelle question idiote, voyons.
- Je m'en suis rendu compte en la posant. Cela dit, tu ne m'as pas répondu.
.......
Edda partit d'un grand rire.
- c'est la vie même que tu viens de décrire; Kitty : une traversée douce-amère.
Commenter  J’apprécie          260
(...) les hommes et les femmes s'avèrent aussi dissemblables sur le plan mental que sur le plan physique. Je suis lasse des grandes généralisations égalitaristes. Tous les hommes ne sont pas égaux entre eux, les femmes pas davantage. C'est l'individualisme qu'on ferait mieux de prôner.
Commenter  J’apprécie          251
[...] elle était de ces femmes si imbues d'elle-mêmes qu'il ne leur vient pas à l'idée qu'on puisse les détester .
Commenter  J’apprécie          220
Meggie était recroquevillée en un petit tas, le pouce dans la bouche, les cheveux constellés de papillotes éparses autour d'elle. La seule fille. Fee ne lui jeta qu'un coup d'œil rapide avant de sortir ; pas de mystère chez Meggie, c'était une fille. Fee savait ce que serait le lot de la petite, et elle ne l'enviait pas plus qu'elle ne la prenait en pitié. Il en allait tout autrement pour les garçons ; des miracles, des mâles transmués hors de son corps de femelle. C'était dur de ne pas avoir d'aide à la maison, mais ça valait la peine. Face à ses pairs, l'existence même de ses fils conférait à Paddy sa qualité essentielle, le seul bien qu'il possédât. Qu'un homme engendrât des fils, et il était un vrai homme.
Commenter  J’apprécie          220
peu à peu, le souvenir du jeune homme s'estompa, comme il en va de tous les souvenirs, même ceux auxquels s'attache infiniment d'amour; il semble qu'un processus de cicatrisation s'opère dans notre cerveau et nous guérit en dépit de notre détermination farouche à vouloir ne rien oublier.
Commenter  J’apprécie          210
Les lapins n'étaient pas originaires d'Australie et leur importation sentimentale avait totalement bouleversé l'équilibre écologique du continent, contrairement aux moutons et aux bovins, ceux-ci ayant fait l'objet d'un élevage scientifique dès leur introduction dans le pays. Il n'existait aucun prédateur naturel pour contrôler le nombre de lapins, et les renards importés ne s'acclimataient pas. L'homme devait donc s'ériger en prédateur ; mais il y avait trop peu d'hommes et beaucoup trop de lapins.
Commenter  J’apprécie          210
Nous avons embarqué le 6 janvier de l'an dernier. De l'an dernier ! Quelle chose étrange à dire ! Je crois qu'ils sont morts parce qu'ils avaient dépassé un certain point au-delà duquel ils n'arrivaient plus à croire qu'ils pourraient un jour quitter ce maudit rafiot. Encore 150 miles, dites-vous ? Ce pourrait aussi bien être 1000. Si cette année écoulée nous a appris quelque chose, c'est que le bout du monde est bien loin. Bien loin de chez nous.
Commenter  J’apprécie          200
Quelquefois, la distance qui sépare les êtres n'est plus rien, pensa-t-elle ; quelquefois, elle se réduit à un court silence entre les battements d'un coeur.
Commenter  J’apprécie          190
- La perfection, dans quelque domaine que ce soit, est insupportable, d'une tristesse affligeante, remarqua-t-elle. Personnellement, je préfère, et de loin, une touche d'imperfection.
Commenter  J’apprécie          180
- La mort, c'est l'ultime séparation, Tim, la plus dure de toutes à supporter, parce que c'est une séparation pour toujours. Mais nous y allons tous, alors c'est quelque chose sur quoi on ne peut pas s'aveugler, et on ne peut pas faire comme si cela n'existait pas.
Commenter  J’apprécie          180
Le 25 Octobre 1930, les citoyens de la Nouvelle-galle du Sud s'étaient rendus aux urnes pour élire un nouveau gouvernement . Jack Lang sortit vainqueur du scrutin ...
Commenter  J’apprécie          172
« Je crois que Ralph de Bricassart était l’un des hommes les plus tourmentés qu’il m’ait jamais été donné de connaître. Dans la mort, il trouvera la paix qu’il a vainement cherchée sur terre. » (p. 369)
Commenter  J’apprécie          170
Comment se faisait-il que les gens n'arrivent pas à vivre selon les règles de la logique, de la raison et du bon sens ? Pourquoi fallait-il qu'ils s'éparpillent comme le duvet du chardon dans les tourbillons d'une chaude journée d'été ? Pourquoi les maris ne parvenaient ils pas à aimer leur femme, les femmes, leur mari, et les enfants, leurs deux parents ? Pourquoi les différences entre les individus prenaient elles toujours le pas sur ce qu'ils avaient en commun ? Pourquoi les corps devaient-ils vieillir plus vite que les esprits ? Pourquoi suis-je à la fois si entouré et tellement seul ? Pourquoi le feu brûle-t-il si fort lorsqu'il est sur le point de s'éteindre ?
Commenter  J’apprécie          160
(Royaume d'Angleterre 1776)
Le taux de criminalité s'était accru au-delà de tout ce qu'on aurait pu imaginer et, désormais, il se compliquait d'un nouveau problème, conséquence de cette guerre américaine si amère : il n'était plus possible d'expédier les condamnés ou les pauvres ne dépendant d'aucune paroisse vers les treize colonies pour les vendre comme travailleurs sous contrat. Avec le temps, cette pratique commode avait permis au gouvernement d'appliquer des mesures disciplinaires considérées comme les plus dures d'Europe tout en gardant une population carcérale relativement peu nombreuse. Pour un Français condamné à la pendaison, on en pendait dix en Angleterre, et, pour un Allemand, quinze. Il arrivait aussi qu'on pende des femmes. Mais, dans leur grande majorité, les déportés n'étaient ni voleurs de grand chemin, ni assassins, ni incendiaires et se voyaient condamnés pour des délits minimes.
Commenter  J’apprécie          150



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Colleen McCullough Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Péché de chair" de Colleen McCullough.

Quand a lieu la réception à Busquash Manor où est invité Delia ?

le 8 août
le 9 août
le 10 août

10 questions
2 lecteurs ont répondu
Thème : Péché de chair de Colleen McCulloughCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..