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Critiques de Conn Iggulden (96)
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L'épopée de Gengis Khan, tome 3 : La chevauchée v..

Un fin en apothéose.



Dernière campagne du grand Khan de l'empire mongol débutée en 1218 jusqu'à sa mort en 1227 (zut j'ai spoilé) : Le royaume de Khwarezm, une région historique située au sud de la mer d'Aral, entre les actuels Ouzbékistan, Turkménistan et Iran. (spécial thanks à wikipédia)



On démarre à fond, on accélère au milieu et on finit au sprint. Des descriptions de combats très enlevées. Des stratégies mises à mal, un Gengis impitoyable autant avec ses ennemis qu'avec ses amis ou même sa famille.



Au final, une trilogie exaltante, instructive, passionnante et extrêmement divertissante.
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L'épopée de Gengis Khan, tome 1 : Le loup des p..

Premier tome d'une trilogie qui s'annonce fort plaisante ou l'histoire romancée de Gengis Khan.



Temüdjin. 12 ans. A la mort de son père, pourtant khan des loups, il se fait bannir avec sa mère, ses frères et sa soeur encore nourrisson, par un féal avide de pouvoir. La survie. Survivre pour mieux revenir. Créer une nouvelle tribu avec les vagabonds et autres laissés pour compte. Se venger de ceux qui ont tué son père et reprendre sa place. Mieux, unir toutes les tribus mongoles. En avant vers son destin.



Après un démarrage un peu long sur la jeunesse presque insouciante de notre jeune héros, le récit s'emballe et ne s'arrêtera plus.

Les jours sont des semaines, les semaines des mois, habitué que nous sommes à voyager à l'autre bout du monde en quelques heures, mais malgré cela, l'auteur nous livre un récit très rythmé, plein de fureur et de sang. On ressent la vie rude et sans concession des tribus nomades, où chaque homme peut être un soldat, où chaque homme doit être prêt à tout pour survivre, mais où l'honneur et le rang doivent être respectés.

Des conditions de vie extrêmes, un mode de vie que l'on pourrait avoir du mal à concevoir.

Tout est fort bien restitué dans ce roman qui reste collé à ce que l'on sait de la réalité du personnage. (Les quelques entorses à la vérité ou omission sont de plus signalées par l'auteur en postface - par rapport à l'ouvrage de référence : Histoire secrète des mongols).

La lecture est très fluide, un style simple et agréable, loin de toute idée didactique d'un livre d'histoire.

Ce n'est pas un livre d'histoire sur Gengis Khan, mais l'histoire de Gengis Khan et ce meneur d'homme nous entraîne avec lui, avec frénésie parfois, dans ses combats, dans sa quête, dans son rêve.



Excellente entrée en matière et en route immédiatement pour le seigneur des steppes.
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L'épopée de Gengis Khan, tome 2 : Le seigneur d..

Second tome de la trilogie consacrée à l'un des plus puissants guerriers de ce monde.



Gengis khan a désormais uni toutes les tribus mongoles et s'apprête à déferler sur la dynastie Jin, pour assouvir sa vengeance. Au passage il abattra un petit royaume annexe, les Xixia.



Nous avons fait un saut dans le futur de 7 ans. Ce n'est en rien rédhibitoire puisque on tenait presque pour acquis à la fin du tome 1 cette réunification qui est désormais effective.

On pourra néanmoins regretter un saut de 2 ou 3 ans entre les campagnes de Xixia et Jin où Gengis va se familiariser avec les engins de siège. Quelques chapitres auraient pu nous montrer cette intégration de nouvelles techniques bien étrangères aux tactiques des Mongols.

En dehors de cette petite critique, rien à redire. Une histoire menée tambour battant, sans ennui.

Des récits de batailles enlevés, des personnages bien travaillés, y compris les secondaires qui donnent au roman son côté plus aventures que livre d'histoire.



S'instruire sur la vie et l’œuvre de Gengis khan tout en se distrayant par une lecture passionnante. Que demander de mieux ?
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L'épopée de Gengis Khan, tome 1 : Le loup des p..

Époustouflant, captivant, passionnant !



Je remercie chaleureusement mon frère de m'avoir mis entre les mains cette saga historique retraçant le destin du célèbre chef mongol, Gengis Khan.



Quel souffle, quelles chevauchées à travers la steppe !



Nous sommes à la fin du XIIème siècle et nous suivons avec un intérêt croissant et irrésistible le parcours de Temüdjin, fils cadet du khan Yesügei. Encore loin d'imaginer qu'il est destiné à devenir le fondateur de l'Empire mongol, il est pour l'heure en butte aux affres de l'existence rude, féroce et impitoyable des tribus nomades où la vie tient davantage de la survie. Face aux épreuves et pour protéger les siens, le jeune Temüdjin développera un insatiable appétit pour la vengeance et prendra dans le même temps conscience que seule l'union fait la force.



Ce premier tome se lit avec avidité et nous offre la biographie romancée d'un des plus grands leaders de l'époque médiévale. Le style de Conn Iggulden est très agréable, sa documentation excellente, sa narration franche, virile et enlevée, et ses libertés avec l'Histoire très limitées (j'ai d'ailleurs apprécié qu'il s'en explique à la fin du roman). Grâce à sa connaissance de l'ancienne et de l'actuelle Mongolie, l'auteur nous ouvre les portes d'un monde méconnu, berceau d'une mosaïque de peuples liés par leurs croyances et traditions ancestrales, et guidés par un solide instinct de conservation.



Je n'avais pas pris autant de plaisir à une lecture aventurière et guerrière depuis le colossal "Trône de Fer" de G. R. R. Martin. Je me plonge immédiatement dans le tome 2.





Challenge de lecture 2015 - Une trilogie (tome 1)

Challenge PAVES 2014 - 2015

Challenge ABC 2014 - 2015
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Dunstan

La ligne de fuite est fixée dès les premières lignes : on sait qu'on ne va point s'ennuyer !!



Conn Iggulden ferre le lecteur dès les premières pages et ne le lâche plus, le promenant dans l'Angleterre du 10ème siècle dans un mélange de Game of Thrones et Vikings, dans un fascinant registre de fiction historique.

Des descriptions très visuelles nous font gravir les herses des châteaux royaux sur les trousses de Dunstan de Canterrbury et de son destin exceptionnel. L'adrénaline qu'on ressent lors des descriptions des batailles est contagieuse grâce à une écriture efficace et bien documentée.



L'auteur anglais déroule les chapitres comme autant de tableaux bien vivants d'un monde enfoui mais qui conserve sa part maudite.

Dans un pays où la folie rôde, entraînée par le pouvoir de l'église et les rêves de conquête, les esprits s'enflamment.



Passion, ambition, loyauté, désir, Dunstan regorge de victimes et de bourreaux, de bruit et de fureur, de souffrance et de douleur



On est enchanté par les dialogues efficaces et les scènes brûlantes, l'aventure flirte avec l'Histoire, la vraie !

Nous, lecteurs mais aussi amants de fantasy historique grâce aux séries télévisées dernière génération, ne nous sentons naturellement pas dépaysés 





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L'épopée de Gengis Khan, tome 2 : Le seigneur d..

Quel seigneur et quelles steppes ! Je ne sais pas si c'est la personnalité sauvage et solaire de Gengis Khan ou juste l'air raréfié de ses montagnes, en tout cas j'ai été grisée par ma lecture !



Magnifique récit d'aventures, d'épreuves et de batailles, ce tome 2 débute quand Gengis a unifié les tribus mongoles et décide de combattre leur ennemi de toujours, l'empire Jin. Se succèdent alors des combats, des grandes marches, des conquêtes, des missions de reconnaissance, des complots et des moments ordinaires sous la yourte.



Rien d'exceptionnel en apparence pour un roman historique, mais Conn Iggulden parvient à rendre tout cela passionnant en donnant du souffle et du corps à son histoire. Cela passe d'abord par des descriptions très vivantes des coutumes ou de la cuisine mongoles, mais aussi de la meilleure façon de battre un ennemi (par la ruse plutôt qu'à la loyale) ou d'élever des enfants (en les faisant se baigner tout nus dans une rivière glacée) et même de la vie dans la Chine médiévale des villes fortifiées, des bains et des érudits pleutres...



Cela passe aussi, et surtout, par des personnages très réussis : de Gengis le barbare magnifique au chamane ambitieux qui trafique ses sortilèges, en passant par l'idiot intrépide ou le faible corrompu par le pouvoir. Ajoutez à cela que la vie privée du seigneur ne ressemble pas à la petite yourte dans la prairie, entre ses deux femmes qui sont en guerre et ses enfants qu'il n'arrive pas à aimer.



En un mot, l'histoire, le cadre et les héros m'ont plu... et j'ai hâte de chevaucher vers l'empire dans le tome 3 !



Challenge Variétés
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Les prodiges de l'empire, tome 3 : Le saint..

ROMAN FANTASY. Une trilogie qui donc se lit bien sans pour autant laisser un souvenir impérissable ? On utilise tous les éléments, tous les ingrédients et tous les gimmicks du maître anglais de l’heroic fantasy David Gemmell. Et pourquoi ça marche toujours là où des auteurs autrefois plus talentueux ne dépassent pas voire n’atteignent pas le plafond de verre de la SFFF ? Parce qu’au lieu de se perdre en soap nobiliaires qui n’ont d’intérêt que pour « ceux qui sont tout » David Gemmell comme Conn Iggulden se passionnent eux pour « ceux qui ne sont rien ». Comme le disait le camarade BazaR ces personnages sont très en empathie les uns avec les autres. Beaucoup de discussions, de secrets de l'âme dévoilés à demi-mot, de compréhension, de générosité. C’est donc tout naturellement qu’on vibre avec eux pour haïr avec eux la parfaite incarnation de la crevardise !
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Les prodiges de l'Empire, tome 2 : Shiang

Autant annoncer la couleur tout de suite même s’il se lit facilement et rapidement, et avec plaisir grâce à ses moments de joie et de peine, ses moments épiques et ses moments tragiques, ce tome 2 intitulé "Shiang" m’a quand même déçu. La fin du tome 1 était tellement ouverte avec toutes les promesses qu’elle laissait entrevoir que les choix opérés par l’auteur sont loin d’être les meilleurs... Le grain sable du tome 1 qui était le déséquilibre des POVs devient ici un véritable rocher : Arthur est juste un nom, Vic Deeds est juste une péripétie, et Elias comme Nancy ont complètement disparu du récit (comme c’est commode pour le scénario que ceux qui auraient pu neutraliser les vilains of the week ne soient pas là pour les combattre)…



Pour le reste, ce n’est un secret pour personne que Conn Iggulden est un fanboy de David Gemmell : Légende est son meilleur souvenir de lecteur et c’est ce livre qui lui a donné envie d’écrire. David Gemmell est passé de la Fantasy à l’Histoire, Conn Iggulden est passé de l’Histoire à la Fantasy : les auteurs auraient pu et auraient dû se croiser IRL, cela ne s’est pas fait et celui qui est encore en vie regrette amèrement de n’avoir pas remercié de vive voix celui qui est déjà mort… Ici nous retrouvons donc un multivers, des pierres de pouvoir, les limbes de la plaine grise, les good guys qui n’aspirent qu’à vivre sereinement leurs propres vie et les bad guys qui veulent, contrôler, pourrir et détruire la vie des autres (choisissez entre les homines crevarices et les reagano-thatchéro-macroniens, même si les deux groupes se recoupent). Mais face aux forces obscures de la crevardise nous retrouvons aussi l’amour, l’amitié, l’honneur, le courage et la rédemption !





1ère partie :

Tout commence par une longue mise en place qui se déroule dans l’Empire Shiang, équivalent oriental de l’occidental Empire Darien. Nous sommes quelque part entre la Chine et le Japon, et l’Empereur missionne ses quatre meilleurs guerriers pour éliminer son oncle traître à sa patrie et à sa dynastie ainsi que tous ceux à qui il aurait divulgué les techniques secrètes des Pas de Mazer : Hondo le vieillissant Saint des Lames, le jovial colosse Bosin, et les jumeaux taciturne Hi et Jè (que des archétypes gemmelliens, je vous l’avais dit). L’artiste martial Taeshin fait partie de l’assistance, et atteint par une grave maladie il s’effondre devant l’Empereur. Chance ou malchance son cas attire l’attire du Seigneur Ran qui se pique de nécromancie et qui rêve de devenir le Docteur Frankenstein oriental. En utilisant la Sipstrassi du Clan Aeris il ramène à la vie quatre de ses cobayes, sauf qu’il s’aperçoit très vite qu’il a ouvert une porte vers l’Au-delà et qu’il a libéré quatre êtres d’outre-monde : Gabriel, Thomas, Sanjin et l’Idiot ont échappé à la Plaine Grise où privés de leurs âmes ils participaient depuis une éternité à une guerre sans fin entre deux rois maudits par le destin...



2ème partie : ATTENTION SPOILERS







3ème partie : ATTENTION SPOILERS EVERYWHERE







Défauts ou qualités, de bout en bout on aura été dans l’existentialisme à la Michael Moorcock repris de A à Z par David Gemmell : la Team Gabriel qui après une éternité d’enfer a eu droit à une deuxième chance s’empresse de s’engouffrer dans le suprématisme, l’hypercapitalisme et l’ultralibéralisme reagano-thatchéro-macronien au lieu de profiter des joies simples certes mais infinies qu’offrent la vie. Elle retourne dans l’enfer d’où elle vient, tandis que ceux que se contentent des joies simples certes mais infinies qu’offrent la vie se voient elles octroyer à l’échelle de la vie humaine un bonheur sans limite. Sic semper tyrannis / macronis !
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Les prodiges de l'Empire, tome 1 : Darien

Conn Iggulden s’est mis à l’écriture après avoir lu le "Légende" de David Gemmell, le maître anglais de l’heroic fantasy. Et c’est après un belle carrière dans le roman historique qu’il se lance dans l’heroic fantasy : la boucle est-elle bouclée ? L’illustration de couverture simple et efficace de Julien Delval est à la fois élégante et original, mais qu’en est-il du contenu...



En rencontrant le pistolero Vic Deeds le chasseur Elias Post dévoile le pouvoir qu’il voulait cacher et le premier comprend comment l’exploiter. Et c’est ainsi que de fil en aiguille Vic et Elias sont missionnés pour tuer le roi par le général Justan Aldan Aeris qui se présente comme un patriote mais qu’il n’est qu’un carriériste. En rencontrant l’artiste martial Tellius l’orphelin Arthur Quick dévoile le pouvoir qu’il voulait cacher et le premier comprend comment l’exploiter. Et c’est ainsi que de fil en aiguille Tellius et Arthur sont missionnés pour protéger le roi par le capitaine d’Estaing qui se présente comme un loyaliste mais qui n’est qu’un opportuniste. En découvrant que Nancy peut absorber la magie, Daw Threefold entraîne cette dernière dans le pillage d’un tombeau magiquement scellé depuis des milliers d’années, mais quand Nancy découvre qu’elle peut restituer la magie absorbée pour créer mais surtout pour détruire il est entraînée par cette dernière dans son Grand Soir personnelle…

L’agent du chaos s’invite violemment dans l’agenda des uns et des autres et en quelques heures l’assassinat devient un coup d’État, et le coup d’État devient une guerre civile ! Le roi n’étant qu’une marionnette, les masquent tombent : le Grand Capital représenté par les douze grandes famille de Darien affrontent la Bête Immonde représenté par le général Justan Aldan Aeris qui se pose bien en apprenti maître du monde. La soldatesque entre dans la ville alors que la ploutocratie sonne le ban et l’arrière ban de leurs partisans. Coincée entre le marteau et l’enclume, la population qui assiste à énième un choc des titans de leurs dirigeants est sommée de choisir entre la peste et le choléra, et au cœur de la folie nos personnages ont le plus grand mal à faire le premier pas vers une troisième voie et faire un fuck au TINA reagano-thatchéro-macronien… Sommes-nous dans le Final Countdown ? Il est trop tôt pour le dire, mais nous sommes dans un game of thrones vu et raconté par le prolétariat donc j’imagine que les choses ne vont pas en rester là !



Osons le dire : en multipliant les POVs pour se faire plaisir GRR Martin a fini par raconter son histoire de plein de manières différentes (presque toujours indirectes et carrément toujours aristocratiques mais ceci est une autre histoire), avant de se perdre puis de s’emmêler les pinceaux au point de ne plus savoir comment terminer un récit qui risque fort de finir en eau de boudin... Comme dans "Havrefer" de Richard Ford, Conn Iggulden reprend la structure en POVs de GRR Martin mais en se recentrant sur les unités de lieu, de temps et d’action : ce qu’on perd en ambition on le gagne très largement en concision et le résultat s’avère d’une grande coolitude (d’autant plus qu’on abandonne les us et coutumes du soap nobiliaire pour prendre le parti des « sans dents » à la fois spectateurs, narrateurs et acteurs du récit) !

Le fait d’écrire en un seul tome ce que beaucoup trop d’auteurs auraient déliter en trilogie voire en machinlogie est tout à l’honneur de l’auteur, mais ça va un peu vite quand même et ça nuit sans doute à l’homogénéité de l’ensemble car des trois duos on voit bien qu’il y en a un qui marche moins bien que les autres… Autres soucis, le worldbuilding et le magicbuilding :

- l’univers dans lequel se déroule le récit est très flou… On évoque voire on nomme l’Égypte, Rome, Carthage, la Perse et la Chine : comme dans "La Cité" de Stella Gemmell cela donne l’impression que Darien est à la fois Rome, Constantinople et Londres (car Darien est le pire de tous régimes à l’exception de tous les autres)

- on parle d’un empire magique qui aurait régné sur tout ou partie du monde (l’Empire de Sel), avant que la magie ne se perde et ne soit réservée à un moindre degré à quelques privilégiés… j’ai beau en tant qu’aficionados de fantasy avoir été très attentif à la question, là aussi on reste quand même assez largement dan le flou !







PS : contrairement à d’autres je ne m’abaisserais pas à écrire des conneries éculées dans le style « qui ne révolutionne pas le genre » (sous-entendu tout nouveau livre doit absolument révolutionner son genre) ou « qui se lit bien sur la plage » (sous-entendu tout ce qui se lit hors de la plage vaut mieux que ce qui se lit sur la plage)… je ne résiste pas à la tentation d’écrire « suivez monde regard »…
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L'épopée de Gengis Khan, tome 3 : La chevauchée v..

Troisième et dernier volet de L'épopée de Gengis Khan, La chevauchée vers l'empire retrace la conquête du Moyen-Orient par les Mongols, mais aussi l'éducation brutale des fils de Gengis, ses tentatives pour organiser son empire et les relations conflictuelles ou chaleureuses au sein de son camp de yourtes...



Pas de redites des tomes précédents, donc, et pourtant ce n'était pas gagné pour l'auteur qui a écrit plus de 1500 pages, certes pour couvrir des dizaines d'années et des milliers de kilomètres, mais avant tout pour raconter des batailles à l'arc et au sabre, des chevauchées dans la steppe ou les montagnes et des discussions sous la yourte.



Rien de répétitif non plus au sein même de ce tome, au point que j'ai adoré sa première moitié et été désespérée par sa seconde. Au début, on suit la formation des trois premiers fils de Gengis par ses généraux de confiance et on voit leur personnalité se dessiner : le courageux Djötchi, le sombre Djaghataï et le joyeux Ögödei. Par la même occasion, on côtoie les généraux, notamment le brillant Sübotei, et on s'y attache, surtout au brillant Sübotei. Plus violente, plus guerrière, pleine de sang et de larmes, la suite raconte les conquêtes et la personnalité impitoyable et inflexible du Khan, qui place sa fierté, sa vengeance ou son pouvoir au-dessus des vies humaines, même celles de femmes ou d'enfants... Je dois avouer que cette partie m'a profondément dérangée et m'a même arraché quelques larmes.



L'épopée est passionnante de par la personnalité de ses héros, mais aussi de par le contexte historique remarquablement décrit : les camps nomades, la secte des Assassins, les villes du shah... tout y passe, dans le roman lui-même mais aussi dans la note historique qui le suit. Et on comprend avec étonnement que cet empire gigantesque n'en est en fait pas un, puisque les Mongols asservissent ou détruisent les villes, avant de partir simplement pour une autre conquête, sans organiser le pouvoir dans les territoires annexés ! Tout était donc à recommencer quelques mois ou quelques années après, quand les vaincus se relevaient...



Challenge Pavés 9/xx et challenge Variétés
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L'épopée de Gengis Khan, tome 1 : Le loup des p..

J'aimerais bien pousser le cri de guerre des fils de Yesugei ou des Olkhunuts pour exprimer le plaisir immense que j'ai eu ce week-end à chevaucher, me battre et boire de l'arkhi avec eux !



Je ne sais pas si cela vient du sujet, l'enfance et l'adolescence du futur Gengis Khan, du cadre, l'âpre et impitoyable Mongolie des tribus, ou du talent romanesque de l'auteur, un jeune Britannique bien documenté et pas mongol pour 2 sous, mais le résultat est une épopée magistrale.



On y suit Temüdjin, second fils du khan des Loups, depuis sa naissance et jusqu'à ses 18 ans. Et il peut s'en passer des choses, en 18 ans, dans les steppes : des rencontres avec de belles captives, des festins de mouton ou de marmotte, des moments fraternels de chasse ou de combat, mais aussi des trahisons, des épreuves, la faim, la douleur, l'humiliation, le deuil, la guerre...



L'auteur semble avoir été relativement fidèle à la réalité historique, au-delà de quelques aménagements dont il s'explique dans la postface, et il a réussi à donner vie à son héros. Il ne s'agit pas d'un documentaire érudit, mais bien d'un récit ardent, impitoyable, terrible et enthousiasmant.



La saga a apparemment eu un grand succès dans les pays anglo-saxons, moins en France, comme l'attestent les seulement 8 critiques présentes ici. Un grand merci donc à Gwen qui me l'a fait découvrir... en espérant à mon tour donner envie à d'autres lecteurs.



Challenge Variétés
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L'épopée de Gengis Khan, tome 1 : Le loup des p..

Gengis Khan, vous connaissez ? L’envahisseur sanguinaire qui a conquis l’Asie jusqu’aux portes de l’Europe ? Mais qui connaît-on vraiment de son histoire ?



La trilogie de Conn Iggulden remédie à cette lacune. Dans ce premier tome, c’est l’enfance et la jeunesse du futur grand khan, alors qu’il s’appelait encore Temüdjin, le fils du vaillant chef d’un petit clan de nomades de Mongolie et d’une mère courageuse qui l’obligera à survivre lorsqu’ils seront abandonnés dans la steppe.



C’est le début d’une grande épopée, avec des chevauchées, de grandes émotions, des serments de vengeance et des enfants qui apprennent à demeurer stoïques dans une nature hostile.



La trame des personnages est bien un tantinet simpliste : y a les bons et les méchants, ceux qui sont beaux, braves et généreux bien qu’impitoyables, et les autres, les fourbes, qui sont laids et qui ne respectent pas la parole donnée.



Bien sûr, c’est un roman, on n’est pas du tout sûr que ça c’est vraiment passé comme ça, mais l’auteur ajoute une postface pour donner des précisions sur les faits historiques et les départager des inventions romanesques.



Une lecture palpitante : enfourchez vos petits chevaux mongols pour la grande aventure !



(Merci à Gwen dont la critique a ajouté ce livre sur ma PAL)

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Les prodiges de l'Empire, tome 1 : Darien

Ce premier tome est très plaisant à lire, avec une narration efficace et immersive et une multitude de personnages auxquels on s'attache. Des personnages qui ne sont pas manichéens, ce qui est bien mais dont on a parfois du mal à cerner la personnalité. Peut-être aussi parce les événements s’enchaînent et que l'on arrive finalement plutôt vite à cette fin à laquelle tous les personnages participent, dans la ville de Darien. Une ville en proie à un coup d'Etat, défendue par les familles régnantes, son peuple et la magie ! C'est un aspect que j'ai apprécié, la magie des personnages et des objets , qui peut faire retourner des situations à priori sans issues. C'est un récit riche et bien exploité , je découvrirai le tome 2 avec plaisir .

Challenge Mauvais genres 2020

Challenge séries 2020

LC avec Phoenicia
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L'épopée de Gengis Khan, tome 3 : La chevauchée v..

Bien que ce troisième tome de "L'épopée de Gengis Khan" soit essentiellement guerrier - et donc riche en récits de bataille -, je l'ai beaucoup apprécié. D'une part la narration est toujours aussi agréable à suivre, et d'autre part, je ne me lasse pas de découvrir le peuple mongol de cette période, si rude et violent fut-il.



Gengis ayant étendu sa puissance à l'est en écrasant l'empire jin (la Chine), c'est désormais vers l'ouest que se porte le galop de son petit cheval increvable. A l'ouest se trouve notre moyen-orient actuel et ses grandes cités musulmanes auxquelles Saladin a donné un rayonnement phénoménal. Pour les conquérants mongols, la distance n'est rien. Infatigables cavaliers, ces guerriers nomades se déplacent par dizaines de milliers, traînant dans leur sillage femmes, enfants, troupeaux et yourtes. La confrontation entre l'armée de Gengis et celle du shah Mohammed sera d'une violence inimaginable mais, comme bien souvent, le pire à craindre ne viendra pas de l'extérieur mais bien de l'intérieur. Les luttes intestines et les conflits d'intérêt s'entendent à saper la puissance d'un empereur aussi bien qu'une suite ininterrompue de guerres.



Ce troisième volet m'a permis de mieux comprendre quel sorte d'empire Gengis Khan avait érigé. Un empire bien fragile en vérité - et qui ne pouvait être qu'éphémère - car contrairement à d'autres, comme l'empire romain par exemple, il ne s'agit pas d'un empire d'occupation, structuré et "bâtisseur". Cartes, là où passa Gengis Khan, le sang coula, le peuple fut assujetti, les rois tombèrent mais nulle ville ne sortit de terre, nulle institution n'étaya la civilisation dominatrice et, au final, Gengis Khan fut davantage un razzieur qu'un empereur. Les lois tribales de son peuple n'auront jamais suffisamment organisé la société mongole, en proie aux plus élémentaires querelles de succession, capables à elles-seules de disloquer un empire.





Challenge de lecture 2015 - Une trilogie (tome 3)

Challenge PAVES 2015 - 2016

Challenge ABC 2015 - 2016
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L'épopée de Gengis Khan, tome 3 : La chevauchée v..

Dernier volet de l’épopée de Gengis Khan, à lire si vous aimez les grandes chevauchées et les batailles sanglantes, mais j’avoue personnellement que j’avais hâte que ça finisse. Le premier tome m’avait beaucoup pourtant plu, le deuxième un peu moins, mais je gardais espoir que ça finisse en beauté.



Ce que j’aime dans les romans historiques, c’est d’en apprendre davantage sur l’histoire et il me semble important que l’auteur respecte les éléments historiques, l’aspect du roman étant d’y ajouter des paroles, des émotions et des relations humaines pour compléter. Ce n’est pas tout à fait ce que j’ai trouvé dans cette trilogie. Par exemple, dans d’autres textes, on apprend que Bekhter, celui que Gengis Khan a assassiné, n’était pas son frère mais son demi-frère. Ça n’aurait pas beaucoup d’importance, mais par la suite sa mère lui en veut beaucoup et cela change leurs relations. De même, et Iggulden le mentionne lui-même dans les notices historiques à la fin du premier tome, sa femme Borte n’aurait pas été enlevée pendant trois jours, mais plutôt plusieurs mois, ça fait toute une différence sur la paternité douteuse de son enfant.



D’autre part, même s’il y a beaucoup de différentes batailles, il n’y a pas grand-chose de neuf sur la personnalité des protagonistes déjà connus, pas vraiment d’approfondissement ou d’évolution. J’aurais également aimé aussi en apprendre davantage sur les pays qu’ils envahissent. Il y a bien une carte au début, mais j’ignore toujours à quoi ça correspond les Kwarezm (à part un mot payant au scrabble). Et sur cette même carte, on voit que l’empire s’étend jusqu’en Europe, mais je n’en sais pas plus.



Bon, il y a de l’action dans ce roman et je dirais que c’est une trilogie guerrière pour les fervents de sabres et de chevaux, mais pas vraiment une œuvre pour les amateurs de fresques historiques.

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L'épopée de Gengis Khan, tome 2 : Le seigneur d..

Le second tome de cette saga, mettant à l'honneur le conquérant mongol Gengis Khan, est avant tout guerrier, donc pour ceux que les récits de bataille rebutent, il y a de fortes chances pour qu'ils se lassent assez vite.



Personnellement, si j'ai été moins emportée par ce volet que par le précédent, je le juge tout de même comme étant un très bon cru, trouvant son équilibre entre conquête militaire et stratégie. Le personnage principal, Gengis Khan, a fatalement évolué avec l'âge et l'autorité acquise. Il faut dire que ce n'est pas rien que d'unifier en une seule nation une multitude de tribus nomades indépendantes qui n'ont jamais connu ni chef, ni gouvernement, ni structure hiérarchique. L'auteur, pour éviter de tomber dans l'essai biographique, donne davantage d'ampleur à ses personnages secondaires, notamment aux frères de Gengis Khan, qui constituent l'un de ses plus sûrs atouts pour mener à terme ses ambitions visionnaires.



Grâce à Conn Iggulden, le lecteur a la chance de toucher du doigt une Histoire mise à sa portée. La complexité de l'échiquier politique de l'Asie centrale et de l'Empire Jin (la Chine) est telle à cette époque que suivre la horde de Gengis Khan dans ses conquêtes est non seulement une excellente façon d'en apprendre plus sur le mode de vie mongol, sur leur "art" de la guerre et sur leur mentalité mais aussi une clé de lecture fascinante pour découvrir la civilisation chinoise dans ses us ancestraux et du haut de son hégémonie.



J'ai hâte de passer à la suite ; je ne me suis pas encore lassée de l'odeur du ragoût de mouton, qui constitue l'ordinaire de tout Mongol qui se respecte !





Challenge de lecture 2015 - Une trilogie (tome 2)

Challenge PAVES 2014 - 2015
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L'épopée de Gengis Khan, tome 2 : Le seigneur d..

Gengis Khan continue ses exploits dans ce deuxième volet de la trilogie historique de Conn Iggulden. Le défi du Mongol dans ce livre, s’attaquer à l’empire Jin, ces ennemis séculaires qui ont dressé les tribus les unes contre les autres, ces dégénérés qui prennent des bains et vivent dans la soie…



On sait que grand khan vaincra, mais le suspens demeure, comment la meute des Loups mongols arrivera-t-elle à franchir les murailles défensives que les peuples de l’Est ont dressées dans les montagnes et autour de leurs villes ?



J’avais beaucoup aimé le jeune garçon du premier tome, malmené par la vie, mais qui réussissait à unir autour de lui les tribus dispersées. Au-delà de ses habiletés physiques et de sa volonté implacable, on ne peut se demander quels sont les ingrédients d’un tel leadership, pourquoi tant de gens acceptent de mourir pour lui.



J’ai apprécié aussi son humilité d’apprentissage, sa capacité d’intégrer les connaissances des autres peuples… mais malheureusement, dans le domaine des engins de guerre seulement. Il adopte les armures et les catapultes, mais n’a aucun respect pour le raffinement, l’art ou la littérature.



Malgré son côté impitoyable, j’ai admiré son Intelligence stratégique pour trouver les tactiques qui lui permettent de vaincre des ennemis supérieurs en nombre. Mais, je me suis lassée des massacres qui se poursuivent, des têtes qui tombent, des femmes qui ne sont que du butin et des villes où on meurt de faim. Pourquoi mettre un continent à feu et à sang ? Pourquoi ne pas aspirer à établir une paix durable plutôt que d’alimenter la ronde infernale des vengeances ?



Malgré quelques entorses historiques, l’écriture de Conn Iggulden est captivante et ce n’est pas de sa faute si je n’apprécie pas la logique guerrière du conquérant.

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L'épopée de Gengis Khan, tome 1 : Le loup des p..

Avant de devenir un guerrier légendaire, Gengis Khan était Temüdjin, le fils du khan des Loups, un enfant qui n'était pas destiné à devenir un grand chef. Ce premier tome d'une trilogie raconte l'ascension de celui qui deviendra un des plus grand conquérant de l'Empire Mongol.



Cette biographie romancée de Gengis Khan est passionnante. J'ai adoré parcourir la steppe avec lui. J'ai eu beau savoir qu'il allait s'en sortir, il y a certains passages où j'ai douté de la survie de Temüdjin. Le roman va de rebondissements en rebondissements et rien ne semble jamais acquis pour lui. Mais le futur khan des Loups a une force de caractère et une abnégation à toute épreuve. Vérité ou caractère romancé? Mystère. Mais je serais curieuse de lire une vraie biographie du personnage pour voir se qu'en dise les historiens. En tout cas, j'espère bien pouvoir poursuivre la lecture de la vie de cet incroyable conquérant au milieu de cette steppe hostile, tant au niveau du climat que des gens.
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Les prodiges de l'empire, tome 3 : Le saint..

Une fin tout à fait à la hauteur, qui réunit les personnages des deux premiers tomes pour un final intense ! La force de cette trilogie ce sont ses personnages, qui portent haut de belles valeurs, notamment celles de l'entraide, du courage, du pardon et j'en passe ! J'ai juste trouvé, comme dans le tome précèdent d'ailleurs, la fin assez abrupte. C'est vrai qu'on sait déjà ce que vont devenir dans l'ensemble les personnages principaux mais ils sont attachants et j'aurai donc bien voulu quelques lignes sur eux en conclusion.

J'ai passé un très bon moment avec cette trilogie, j'ai adoré le système de magie, ses personnages, ce monde ... De nouvelles aventures sont largement possibles en tout cas ;) Que devient Shiang ?

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Les prodiges de l'Empire, tome 2 : Shiang

Je n'avais que très peu de souvenirs du tome un en le commençant donc j'ai presque pris ce roman pour un one-shot. Je suis peut-être passée à côté de certaines références mais je pense que ce n'était pas gênant pour la lecture. Je me suis souvenue en tout cas à quel point j'appréciais le système de magie des douze familles de Darien ! Ce combat final, qui n'en finissait plus, était impressionnant ! On commence cette fois dans le royaume de Shiang, où une expérience avec une pierre va mal tourner et réveiller d'ancestraux guerriers. Ces hommes, qui semblent invincibles, vont se tourner vers Darien....

Honnêtement j'étais totalement dedans, dés le début, la plume et le rythme font que c'est un tome difficile à lâcher ! Et ce qui est appréciable aussi c'est que les personnages ne sont pas vraiment manichéens, je pouvais comprendre Gabriel et Thomas, soumis à la pression des pierres.....Par contre la fin est un peu soudaine, hop on ferme le rideau sans avoir un petit aperçu de la suite après un tel bouleversement pour les deux cités. Du coup je suis curieuse de lire la suite !

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