Citations de D.J. Molles (20)
Ou est la frontière entre détermination et stupidité ?
Trois personnes ne peuvent garder un secret que si deux d'entre elles sont mortes.
Le besoin d'être avec d'autres gens était toujours plus grand que celui de les connaître vraiment.
Hé, vous avez atteint le Rêve Américain !
Votre prix ?
Un plan d'épargne-retraite défaillant qui vous prend bien la tête et un montagne de dettes qui vous pousse à envisager le suicide.
Les trois composantes principales d'une équipe efficace : fait ton boulot, communique avec les autres, n'essaie pas d'être un héros.
Ils avaient donc entrepris de recruter des guerriers ; ceux qui continueraient à se battre juste parce qu'il y un combat à mener. Ceux qui ne renonceraient jamais. Ceux qui étaient trop entêtés pour admettre qu'ils étaient vaincus. Car un guerrier ne se mesurait pas au fait que son plan se déroule sans anicroche, mais à sa réaction quand ce plan échouait immanquablement. Le vrai plan pour la victoire n'était pas couché sur le papier ; il était dans le cœur de l'homme engagé au combat.
Aucune formation, aucune expérience ne rendent la mort moins effrayante.
Si l'on ressentait le moindre élancement, on prenait un ibuprofène. Si l'on était endormi, on prenait de la caféine. Après quoi, si l'on arrivait plus à dormir, on pouvait prendre des somnifères. Dans l'intervalle, si l'on ne faisait pas son caca du matin bien dans les temps, on prenait un laxatif, mais s'il ne sortait pas proprement, on pouvait prendre un antidiarhéique. Si l'on restait trop longtemps assis sur le trône à lire le Wall Street Journal, on risquait de choper des hémorroïdes, auquel cas on pouvait se fourrer dans le cul un suppositoire à la glycérine. Si l'on passait une sale journée, on prenait la pilule blanche. Mais si l'on était trop heureux, on prenait la pilule rose pour calmer sa joie. Des pilules, des pilules, des pilules jusqu'à ce que tout le monde soit le même mâle blanc homogène, robotique, souriant (mais pas trop), de la classe moyenne supérieure, possédant une maison de 180 mètres carrés, deux Volvo assorties, 2.5 enfants, une femme pom-pom girl et un golden retriever nommé Sunny.
La loyauté, la franchise, l'honneur et la moralité étaient des idéaux excellents à épouser en temps de paix. En revanche, quand c'est la merde, il n'y a plus de combat loyal. Il n'y a que des gagnants et des perdants, et la seule façon de gagner est d'être plus rapide, plus agressif, plus psychotique que l'ennemi. D'agir avec une détermination brutale et d'en finir le plus vite possible.
La seule façon de briser une idée, c'est de tuer quiconque croit en elle.
Le seul bon jour, c'était hier.
(phrase préférée des coordinateurs)
Lee s'interrogea sur la stabilité mentale de cet homme. Il appréciait la compagnie d'un autre militaire, surtout ayant la tête froide comme Jack le semblait. Mais son attitude genre « le diable n'a qu'à bien se tenir » lui faisait craindre que Jack ne soit légèrement à côté de la plaque. Ou peut-être qu'il avait juste des couilles en acier. Seul le temps le dirait.
Ces enculés ont vécu aux dépens de gars comme toi et moi pendant des siècles. Ils aiment leur sécurité et leur tranquillité, mais n'arrêtent jamais de râler sur la manière dont on l'assure.
Les gens n'étaient qu'un autre espèce animale, et à l'instar de tout animal, des plus grands prédateurs aux plus petits charognards, la plupart des êtres humains n'avaient qu'à être un peu bousculés pour sortir de leurs gonds.
Ses perceptions devenaient confuses.
C'était ça le combat. On provoquait le chaos, tout en tentant de ne pas s'y impliquer ni d'en être affecté. C'était un mélange d'impulsions ardentes et de logique de sang-froid. C'était se battre avec émotion, mais réfléchir avec sa tête, presque comme si l'esprit était le maître et le corps la bête, tous deux étant en désaccord et pourtant bizarrement semblables. Et quand ces deux forces s'alignaient l'une sur l'autre, c'était écœurant et exaltant à la fois.
Le paillasson était trempé de sang. La vue de grandes quantités de sang avait toujours retourné l'estomac de Lee. Il y avait là-dedans quelque chose de tellement... peu Hollywood. Le sang artificiel faisait joli, artistique. Les éclaboussures étaient parfaites, les taches d'une couleur homogène. Un coloriage gore par numéros. En réalité, le résultat d'une blessure traumatique était chaotique et répugnant. Il y avait toujours des morceaux d'anatomie bizarres mélangés au sang qui faisaient se pencher plus près et se demander : « qu'est-ce que c'est que ça ? »
On n'imagine pas à quel point les chaises peuvent nous manquer tant qu'on n'a pas dû s'en passer pendant un mois. Quelle merveilleuse invention !
Avec un soudain hurlement de rage, un autre infecté de la carrure d'un linebaker saisit dans ses bras un monceau de débris et de mobilier et l'arracha du passage. Malgré sa taille, il ne fallut pourtant qu'une balle de 3.5 grammes pour l'abattre, mais le mal était fait.
Vous savez, ils ont fait un étude un jour. Ils ont fixé des moniteurs cardiaques sur deux soldats des Forces Spéciales sur le point de faire un saut tactique. L'un des soldats était un bleu, tout juste sorti de sa formation. L'autre était un vétéran, six ans d'expérience. Alors qu'ils approchaient du point de parachutage, la jeune recrue faisait les cent pas, vérifiait et revérifiait son équipement. Il était nerveux, ne tenait pas en place. Pendant ce temps, le vétéran restait juste assis les yeux fermés comme s'il dormait. Comme si rien ne l'ennuyait.
Après la mission, ils ont découvert qu'il n'y avait pratiquement aucune différence entre les rythmes cardiaques du bleu et du vétéran. Tous deux avaient peur. La seule différence, c'était que le vétéran avait l'habitude d'avoir peur, donc ça ne se voyait pas tant que ça.
Avec sa carrure sèche et ses traits maigres, elle ne devait pas attirer beaucoup d'hommes, mais elle avait des yeux qui recelaient une intelligence et une profondeur de vue oubliées depuis longtemps dans l'ancien monde de beauté insipide. Ils n'incitaient pas tant au désir qu'au respect.