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Citations de Daphné Du Maurier (1119)


C’était une chose toute naturelle quand on se mariait, et il serait amusant
d’avoir un bébé à soigner et à habiller.
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Comme un garçon elle avait poussé, grande et droite, avec des mains robustes, des yeux sans peur et l’amour de la mer dans le sang. De la femme, elle avait, toutefois, la tendresse pour les animaux et les êtres sans défense, le goût de la toilette, des fleurs que l’on pique au corsage et des boucles relevées sur le front.
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La voix priait, gémissait, pleurait ; elle se lamentait, puis se réjouissait ; elle s'élevait en tremblant vers l'infini, pareille à un oiseau qui bat des ailes pour s'enfuir ; elle montait plus haut que le soleil, se heurtait aux étoiles, violente ou faible tour à tour. C'était un chant de beauté et de souffrance, de douleur, de joie et de détresse, c'était le cri de ceux qui cherchent les cieux et tendent les mains vers les nuages.
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Jules, à demi endormi sur les genoux de sa mère, regardait le musicien, si pâle et si étrange, à la lueur de la chandelle et il lui semblait que le visage de son père se confondait peu à peu avec le chant. La musique entrait en lui, l'endormait pour le transporter en un pays de rêve et il goûtait un enchantement qu'il croyait connu seulement de son père et de lui-même.
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Je revois ses croissants luisants de beurre, le bord croustillant des toasts et les scones brûlants. Il y avait des sandwiches aux mystérieuses saveurs et un pain d’épice extraordinaire, un cake à l’angélique qui fondait dans la bouche, et un autre plus épais aux amandes et aux raisins.
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Elle se dirigeait vers sa table habituelle, dans le coin du restaurant, près de la fenêtre, puis, levant son face-à-main à la hauteur de ses petits yeux porcins, se mettait à observer ce qui se passait à sa droite et à sa gauche ; après quoi elle le laissait retomber de toute la longueur de son ruban noir avec un petit soupir dégoûté : « Pas une personne connue. Je demanderai à la direction de me diminuer ma note. Pour quoi donc s’imaginent-ils que je viens ici ? Pour regarder les grooms ? »
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Je le regardai et compris qu’il disait vrai. Il avait l’air moins réservé qu’auparavant, plus moderne, plus humain, il n’était plus environné d’ombres.
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C’était une pièce féminine, gracieuse, délicate, le décor d’un être qui avait choisi chaque objet avec un grand soin afin que le moindre siège, le moindre vase, le plus minuscule bibelot, s’harmonisât avec l’ensemble et avec sa propre personne. L’être qui avait arrangé cette pièce devait avoir dit : « Je veux ceci, et ceci, et cela », choisissant un à un, parmi les trésors de Manderley, les objets qui lui plaisaient, posant toujours la main avec un infaillible instinct sur les choses de qualité. Le résultat était étrangement parfait, sans rien de la froide solennité du salon, mais vivant, avec une espèce d’éclat qui rappelait celui des rhododendrons massés sous la fenêtre. Et je m’aperçus alors que ceux-ci, non contents de former leur théâtre sur la petite pelouse, avaient leur entrée dans la pièce elle-même. Leurs grands visages chaleureux me regardaient du haut de la cheminée, flottaient dans une coupe sur la petite table près du divan, se dressaient sur le bureau entre les candélabres de vermeil.
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Ses pas résonnaient dans le corridor, son parfum traînait dans l'escalier. Les domestiques continuaient à suivre ses ordres, les plats que nous mangions étaient les plats qu'elle aimait. Ses fleurs préférées remplissaient les chambres. Rebecca était toujours maîtresse de Manderley. Rebecca était toujours Mme de Winter.
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« Branwell, enfant, était l’orgueil et l’espoir de son père et de ses sœurs, mais lorsqu’il fut adulte, il n’en fut plus de même. »
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« Frustration à l’idée qu’à vingt ans il était incapable de gagner sa vie; que cette éducation reçue à la maison, et dont son père se montrait si fier, ne l’avait préparé à rien. »
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« et de quelles couleurs plus vives que les siennes il peignait les scènes de son monde infernal !«
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Quand une femme travaille pour quelqu'un, elle est satisfaite et en repos, mais c'est autre chose quand on travaille pour soi. Le coeur n'y est pas.
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