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Citations de Daryl Delight (52)


L'écriture est la meilleure des thérapies.
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Mais elle est dans un rêve, et dans un rêve, on devient impuissant. Alors elle hurle de toutes ses forces.
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Qui est-elle pour prétendre écrire des romans ? Elle n'est personne !
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Elle monte les escaliers deux par deux et se réfugie dans la chambre. La porte se referme violemment après son passage. Elle tourne la clé. Le cliquetis de la serrure la rassure à peine. Elle se jette sur la table de chevet et en ouvre le tiroir.
Son revolver est toujours armé, six balles dans le barillet. Elle virevolte et le pointe droit devant.
Elle s'attend à ce que le chambranle de la porte explose, que l'intrus se précipité à l'intérieur de la pièce et lui saute dessus.
Rien ne se passe. Silence complet. Pour l'instant...
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Tout a commencé comme dans tous les films d’horreur. Quatre adolescents étaient partis pour le week-end dans une maison éloignée dans les bois. Sur le chemin la route était déserte, une route entourée d’une forêt noire et lugubre.
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Il passe à côté d elle, manquant de lui écraser le nez avec sa semelle. Puis il lui marche sur le bras blessé toujours enveloppé du drap blanc devenu rouge sang. La blessure s ouvre un peu plus et Amalia à l impression qu on lui écarte la peau.
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Toute la colère que l'on garde en nous finit par ressortir un jour ou l'autre.
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Une personne qui veut en finir trouvera une façon de se suicider coûte que coûte.
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À quoi sert de vouloir faire semblant d'être bon si ce sont toujours les mauvais qui gagnent ?
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Parfois, ce n'est qu'en affrontant le diable que nos démons osent se révéler.
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Je me ferai plaisir de vous accueillir à nouveau pour vous les conter. A moins que ce soit vous qui passiez sur ma table. Dans quel cas, c est votre cadavre qui me racontera une histoire.
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J'ai vu passer une bonne vingtaine de macchabées avec des récits délirants au cours de la semaine, mais je vous ai gardé les meilleurs pour vous les narrer ce soir
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Dans la vie, tous les coups que tu donneras te seront rendus au centuple. Bats-toi avec ton cerveau, pas avec tes mains.
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Est-ce qu'une partie de nous-mêmes s'envole dans un lieu céleste ? Ou n'y a-t-il que le néant ? Je n'ai toujours pas la réponse à cette question. Et je crois que personne ne peut vraiment affirmer la connaître.
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- Dans mon métier, on entend des tonnes d'histoires effrayantes. Le taux de morts naturelles est au plus bas dans notre société. Si vous saviez les dangers qui rôdent à chaque coin de rue, pas sûr que vous dormiez encore sur vos deux oreilles. J'ai vu passer une bonne vingtaine de macchabées avec des récits délirants au cours de la semaine, mais je vous ai gardé les meilleurs pour vous les narrer ce soir.
Jasper lève le bras du cadavre qui reste droit comme un I pointé vers le ciel.
- Il est bien raide celui-là.
[...]
Jasper attrape un crochet fin et pointu qu'il inspecte quelques secondes.
- À force de travailler avec les morts, on apprend à les écouter. On me rapporte ce qu'il leur est arrivé, bien sûr, mais un corps cicatrisé donne plus de détails pour peu que l'on comprenne son langage. Celui-ci a un histoire qui me plaît assez.
Il se penche au-dessus de la table et examine le cadavre avec précision.
- Voyons voir. Il était une fois...
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Amalia détourne le regard, elle a presque le vertige de le voir trifouiller cette chose enfouie au fond de son cerveau. Lui qui est tellement douillet, qui refuse les prises de sang et pleurniche à la moindre écharde qui se plante dans son épiderme. Comment peut-il supporter une chose pareille ? Il y a quelques mois à peine, il avait fait tout un cinéma pour avoir cogné son petit orteil dans la table basse. Et maintenant il s'amuse à faire des cercles au fond de sa cervelle.
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Bruce venait fréquemment dans la chambre de sa sœur, depuis qu'il était rentré au lycée et que Lisa était restée coincée au collège. Elle avait eu peur que leur relation en soit affectée. Bruce lui avait promis qu'il ferait ce qu'il faut pour que ça n'arrive pas. Le temps qu'il perdait à ne plus se voir la journée était rattrapé le soir.
Peu importe les règles strictes des parents, même s'il risquait la punition en sortant de son lit, il s'en fichait. Il y allait trois ou quatre soirs par semaine. Le lien que Lisa ne voulait pas perdre avec son frère s'était fortifié avec ce rituel. Ils ne semblaient avoir aucun secret l'un envers l'autre.
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La voleuse se mit à tousser violemment. Une toux si grasse qu’on aurait
pu croire au démon venu prendre possession de son corps. Elle ne put retenir
les postillons de sang qui volèrent au visage de sa voisine. Elle fit un bond
faisant tomber sa chaise, puis vomit une mare de sang qui se répandit dans
son assiette.
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Alors quand le rideau de douche s’est ouvert, pendant que d’autres
spectateurs se cachaient les yeux sous les coups de couteau ensanglantés,
Bruce, lui, les avait grands ouverts.
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Le professeur racontait comment les traîtres se faisaient flageller pendant
la Rome antique. La tête penchée sur son manuel, Bruce observait la
représentation de Romains en toges blanches utilisant leur fouet sur un
homme au dos ensanglanté. C’était les parties des cours qu’il préférait le plus, celles où la nature humaine se révélait par un passé violent. Bruce regrettait seulement que le professeur ne s’attarde pas sur la partie sexuelle. Il se passait énormément de choses de ce côté-là, mais l’étudier au collège semblait tabou.
Il aimerait tellement en connaître plus sur le sujet. Bruce avait depuis quelque temps des pulsions qui se traduisaient par une érection soudaine. Il savait comment se soulager, mais il fallait attendre d’être seul, le soir dans son lit.
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