David Moitet

Ma citation préférée: p18
Je sens des regards inquisiteurs se poser brièvement sur moi. Pourquoi cette gamine n'est pas au collège ? Semblent-ils demander. Heureusement pour moi, la sollicitude des gens est aussi fugace que le battement d'ailes d'un papillon. Dans la jungle urbaine, chacun a appris à se mêler de ses affaires . C'est assez triste, quand on y pense, mais à cet instant précis, cette indifférence m'arrange.

― Quelle que soit la noirceur de la nuit, une simple flamme permettra toujours de trouver son chemin… dis-je à voix haute. Mon père me répétait ça souvent, quand j’étais triste.
Saul me sourit.
― Je crois qu’il avait raison. Tu as été cette flamme…

Un traqueur se doit de rester dans l'ombre. Toujours.

Le cœur de la galaxie, un immense trou noir, se tenait fièrement au centre, tandis que plusieurs bras chargés de près de quatre-cent milliards d’étoiles partaient en spirale tout autour. Le tout formait un gigantesque disque de quatre-vingt mille années-lumières. Sur l’un de ces bras, trois points indiquaient le positionnement des planètes mères des trois races : la Terre, Taurus et Régalia. Elles étaient reliées par un triangle avec, en son centre, Utopia : la planète commune, symbole d’une paix obtenue après deux-cents ans d’une guerre acharnée.

"Le facteur humain... Imprévisible, volatil, plus pertinent que n'importe quel moteur de recherche."

"Frôler la mort c'est comme perdre une partie de soi-même."

"Il y a une semaine encore, je ne jurais que par le virtuel. Je viens de me rendre compte que la vraie vie n'étais pas là..."

"Dans dix ans, j'aurais fondé une société si puissante que l'entreprise Alice aura l'air d'une fourmi à côté. Je ne te demande qu'une seule chose: ne te mets pas en travers de mon chemin. "

« Face aux deux types qui le dominaient de vingt centimètre,il n'avait aucune chance. Et pourtant,il se défendait comme un beau diable. »

- Vous oubliez un détail. Je ne suis pas à votre service, et j'ai de nombreuses obligations. Les patients m'attendent...
- Ne m'obligez pas à contacter le directeur de l'hôpital pour vous forcer la main, docteur...
Nerebi regarde des doigts meurtris.
- Ce n'était qu'une façon de parler, bien sûr, ajouté Duncan en souriant.
- Je ne trouve pas ça drôle.

Haribox : boîte de bonbons révolutionnaire inventée en 2540. La haribox permet de choisir le goût de chaque friandise qui sort du paquet.
Encyclopédie galactique de l'Alliance

Un chuintement régulier attira son attention. Il stoppa, et tendit l'oreille. Le bruissement se faisait plus proche. Lorsqu'il comprit enfin, il était déjà trop tard!

Connaître et appliquer des procédures d’urgence était une chose, se retrouver dans une situation si critique que même les simulateurs les plus retors n’auraient pu l’envisager en était une autre. L’accumulation incompréhensible de pannes des systèmes électroniques rendait tout son entraînement inefficace. Depuis des années, elle n’aspirait qu’à voir le temps passer plus vite pour enfin devenir adulte et vivre de folles aventures, loin de la routine. Mais à ce moment précis, elle n’était plus l’adolescente de seize ans surdouée, à la maturité hors normes, que tous voyaient en elle.

Sarah repousse ces interrogations angoissantes. Une phrase régulièrement prononcée par son père lui revient à l'esprit. « La vie, c'est comme la randonnée, il suffit de mettre un pied devant l'autre et on finit toujours par atteindre le sommet.»

Elle consacre chaque seconde qu'il lui reste à observer ses deux enfants. Ses bébés...
Elle glisse peu a peu dans une nuit sans lendemain.

-Sam tu sais où j'ai mis ma brosse?
-Deuxième tiroir colonne de droite.
-Ah, ok merci, petite soeur.
Je m'apprête à entrer mon mot de passe de ma messagerie quand Iris revient à la charge.
-Et mon vernis? tu sais où est mon vernis?
Je soupire .
-Sur l'étagère,dérrière le shampoing.
-Ouais t'as raison, c'est cool d'avoir une frangine qui a une mémoire photographique.
-On ne doit pas avoir la même définition du mot cool...

Léontine et Bérénice LLKbooks

Frôler la mort, c'est comme perdre une partie de soi-même...

Des nuages menaçants se bousculent au-dessus de leurs têtes. Se pourrait-il qu'un orage éclate ? Oliver a l'impression de se trouver devant un de ces tableaux impressionnistes qu'il aimait tant regarder dans les livres d'art stockés dans l'abri. Il se demande soudain si Monet aurait eu envie de peindre l'étonnant garage de Sylvie, sa décharge aux multiples teintes de rouille et ses couleurs passées, mise en valeur par ce ciel aux reflets de chaos.

Des larmes qu’elle ne sentait même plus couler avaient tracé leur sillon sur ses joues poussiéreuses. Pourtant, ses prunelles bleues étaient animées d’un éclat que rien ne pouvait ternir : celui de l’espoir. L’espoir indicible qui gonflait dans son cœur à chaque mètre parcouru en direction de la vallée. Si elle n’avait pas eu si mal, elle aurait pu se croire en plein rêve.

Une idée stupide arrache un sourire au jeune homme : vaut-il mieux mourir en quelques jours des suites d’un terrible virus, ou se consumer de l’intérieur en acceptant la vie morne et grise qu’on leur promet ? Une vie sans perspective, sans saveur, sans couleurs ?

Sur le marché, elle avait entendu des femmes parler d'autres mœurs, qui existaient dans les grandes villes comme Kali ou Tharanis, la capitale... On racontait que certaines femmes pouvaient choisir leur mari. Une folie aurait dit son père. Pourtant, Tulia ne trouvait pas cela si stupide, et aurait donné cher pour être née loin d'Hammergat, dans une contrée plus civilisée...

Soit tu apprends à contrôler tes pouvoirs, soit ce sont tes pouvoirs qui te contrôleront.

Par le passé, elle avait envié à de nombreuses reprises la liberté des paysans, qui pouvaient aller et venir à leur guise sans devoir supporter la présence constante d’une nounou ou d’un garde du corps. Elle avait rêvé de cette liberté, l’avait idéalisée. Elle se rendait maintenant compte qu’elle était toute relative, et que les dures conditions de vie des petites gens étaient épuisantes.