Citations de David Moitet (181)
Il m'a demandé de vous dire qu'il ne vous en veut pas. Et aussi qu'il vous aime haut comme la tour Eiffel.
~ Lucie
Lorsque l'issue d'un affrontement est la mort, il n'y a plus aucune règle, juste une vérité crue, violente, implacable. Il faut frapper avant l'ennemi, sans hésiter. Tel est le prix de la survie.
[p212]
- Par le livre de la Lune ! s'exclame Plank. Vous ne mettez pas longtemps à rebondir ! On vient tout juste d'échapper à la mort et vous foncez à nouveau au-devant des problèmes ! Jamais vu quelqu'un d'aussi têtu et inconscient !
- C'est marrant, c'est ce que mon père me disait tout le temps, quand j'étais petite, mais je ne suis pas d'accord. Je ne suis pas têtue, je suis déterminée. Et je ne suis pas inconsciente, mais courageuse.
[p52]
Au détour d’un sentier, une biche et son faon traversent à quelques mètres de nous. J’ai à peine tourné la qu’ils ont disparu . Comment peut-on courir aussi vite dans cet amas de broussailles ?
- Vous avez vu ? Je demande aux autres.
- Ouais , c'était dément ! Fait Arnaud. C’est la première folique je vois un animal sauvage !
Rausart nous laisse commenter à loisir cette rencontre imprévue, et nous conduit jusqu’à un petit lac.
-Une petite collation? Demande-t-il en sortant plusieurs paquets de gâteaux et une bouteille d’eau de son sac.
-Avec plaisir, je fais .
Adriana LLKbooks
Il y a une semaine encore, je ne jurais que par le virtuel. Je viens de me rendre compte que la vraie vie n'était pas là...
Ce qui importe vraiment dans la vie, ce sont ces moments de magie volés à la rudesse du monde, les petites parenthèses de bonheur que tu peux saisir entre deux averses.
L'impression étrange que je ressentais en regardant Alice, l'organisation millimétrée de l'institut, la perfection des repas... tout s'explique : Alice n'est pas humaine. C' est une IA, une Intelligence Artificielle
Tel un guerrier farouche refusant de lâcher prise face à un ennemi nettement plus puissant, le fleuve mythique résistait depuis des millénaires à l'avidité destructrice du désert.
"la vie est assez dure comme ça pour ne pas en rajouter"! Papi Jean à sa petite fille, Lilas.
L'EXTINCTION DE L'ESPECE HUMAINE...LA NATURE A MIS DES MILLIONS D'ANNEES A CONSTRUIRE UN EQUILIBRE. CHAQUE ETRE HUMAIN QUI OUVRE LES YEUS MENACE UN PEU PLUS CET EQUILIBRE.EN QUELQUES SIECLES,VOUS AVEZ MIS CET PLANETE A GENOUX.LE TEMPS EST VENU POUR UN NOUVEAU CYCLE.UN CYCLE DANS LEQUEL LA PERFECTION POURRA DE NOUVEAU TROUVER SA PLACE...
Gardez votre liberté et votre intimité. Débranchez!Débranchez vous !
Page 9 :
-Mademoiselle?Je peux vous aider
-Je…Euh…
-Vous venez pour passer les épreuves d’admission de l’institut ? Demande-t-il en souriant.
-Oui,c’est ça.
-Quelle est votre nom,mademoiselle ?
- Samantha O’Donnel
L’homme fait courir ses long doigts fins sur l’écran de sa tablette
Alice projette vers Arnaud un éclair bleu qui le frappe en pleine poitrine, et le fait décoller du sol. Il est inconscient.
Page 145.
« Il nous faudra répondre à notre véritable vocation, qui n’est pas de produire et de consommer jusqu’à la fin de nos vies, mais d’aimer, d’admirer et de prendre soin de la vie sous toutes ses formes.
Pierre Rahbi
" Impossible commandant procédure 12-24"
Se superposant aux sons des éboulements de roches provoqués par sa fuite désespérée, une autre mélodie, caractéristique, mit fin à ses derniers doutes : le bruit régulier d’une respiration saccadée.
On la poursuivait…
Ou plutôt, il la poursuivait.
— Au secours ! hurla-t-elle. Aidez-moi !
Un autre craquement retentit. Plus proche. Dangereusement proche.
Elle se releva et se mit à courir aussi vite qu’elle le pouvait.
Soudain, un craquement dans les buissons la tira de ses réflexions. Elle se tourna vivement vers le bosquet, une lueur de terreur au fond des yeux. Mais elle ne vit rien.
Elle plissa les paupières, cherchant désespérément à percer l’obscurité pour se repérer au cœur de ces montagnes sauvages. Mais la lune, avare, n’offrait qu’un mince croissant fantomatique, et la jeune femme ne distinguait qu’une lueur lointaine en provenance du fond de la vallée. Plusieurs kilomètres, à n’en pas douter.
Pour la centième fois, son pied glissa sur une pierre tranchante. Elle étouffa un cri tout en grimaçant, mais s’interdit de ralentir. Une traînée sanglante s’étirait dans le sillage de ses pieds nus, le long du sentier rocailleux sur lequel elle avait fini par aboutir…