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Critiques de David Prudhomme (256)
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Cases départs

Belle surprise que cet ouvrage collectif, projet de la « Maison de l’Environnement de l’Aéroport Roissy / Charles de Gaulle ». Très honnêtement, sur le papier, tout était réuni pour me déplaire, je m’attendais à un n-ième recueil médiocre pour une grande entreprise, orienté et promotionnel, sans vie, sans fièvre, sans tripes, où les noms ronflants déçoivent, et pour lequel l’on sent que chaque artiste à envoyé sa « commande » proprette et sans implication, juste histoire de figurer au générique.



Mais pas du tout !



Pour la bonne et simple raison que l’ensemble est chapeauté par un seul et unique artiste, Olivier KA, véritable metteur en scène qui signe autant les scénarii que les dialogues avec brio, et confère une identité remarquable à cet ouvrage. Tantôt drôle, tantôt poétique ou absurde, sans s’envoler non plus vers les sommets, ce recueil est une réussite honorable, qui mérite vraiment le détour. Servi par une palanquée de dessinateurs truculents (dont certains chouchous comme Nicolas Dumontheuil, Pascal Rabaté, Alfred, Guillaume Bouzard), l’ensemble est tout à fait abouti et appréciable. Du bel ouvrage…
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Du bruit dans le ciel

Le trait de Prudhomme est remarquable, et les natifs de Chateauroux et de la région vont certainement encore davantage apprécier les pages de cet ouvrage, dont la vocation de dresser un portrait graphique de la région sous toutes ses coutures peut parfois lasser.
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Du bruit dans le ciel

La première partie a été pour moi un très bon moment. La nostalgie y prenait beaucoup de place mais le rire aussi.



La deuxième partie, plus largement consacrée à la genèse de l'œuvre et à l'évolution de la ville est un peu plus laborieuse.



C'est cependant une belle découverte que cette œuvre commune à nulle autre, avec cette étrange impression d'avoir passé du temps en compagnie de la famille de l'auteur et d'avoir aussi connu cette résidence au cœur de Berry.
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Du bruit dans le ciel

2021, David Prudhomme prend la route pour aller chez ses parents. Il raconte son enfance à son fils, ses parents avaient investi dans un terrain au milieu de nulle part pour reconstruire leur pavillon.



J'ai croisé ce livre à la bibliothèque, son sticker sélection d'Angoulême 2022, m'a tout de suite attiré. En le feuilletant, j'ai aperçu des articles de journaux et des photos, bref tout pour me plaire.

Je fais connaissance avec des personnages sympathiques, malheureusement la promenade en voiture ne m'a pas plue, je me suis ennuyée...

Mais bonne promenade à vous.
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Du bruit dans le ciel

Le dessinateur raconte son enfance et la France périphérique dans un album bucolique et tendre.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..
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Du bruit dans le ciel

Encore une fois, une bd que j’ai prise sur les étagères de la bibliothèque juste à cause de la couverture. La simplicité apparente du dessin, et puis l’antagonisme entre ce même dessin et le titre… Comme il n’y avait pas de résumé sur la quatrième de couverture, il me fallait lire le livre pour comprendre. Ce que je me suis empressée de faire…

Une bd qui retrace l’enfance de l’auteur, à Grangeroux, une petite cité dortoir située à côté d’une ancienne base militaire de l’OTAN, près de Châteauroux. Rien d’exceptionnel, juste un regard sur une enfance dans un coin de France un peu paumé, avec les évolutions de l’époque, le développement des zones pavillonnaires les changements que ces décennies apportent et la cohabitation de plusieurs époques.

Puis vient une deuxième partie, dans laquelle le ton et le propos changent. David Prudhomme est maintenant adulte et ne vient plus qu’épisodiquement à Grangeroux. Mais au fil de ses visites, il note les changements et les tentatives d’évolution. Il parle de cette France périphérique touchée par la désindustrialisation et le désamour, une France qui n’attire ni le touriste ni l’investisseur et qui cherche envers et contre tout à s’écrire un avenir. Les projets se succèdent, reflets de enjeux mondiaux, mais finalement, après la fermeture de la base militaire, rien n’aboutit véritablement et l’on a l’impression de rester coincé entre un passé qui s’efface inexorablement et un futur qui ne se dessine pas.

Avec ce qui serait presque un non sujet, David Prudhomme arrive à donner un consistance à ce témoignage d’un bout de France qui ne fait jamais la une que des journaux locaux, mais qui est pourtant le quotidien de beaucoup. Un bel exercice littéraire, et une lecture intéressante, servie par des dessins d’une très belle facture mais aussi d’une très grande tendresse.
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Du bruit dans le ciel

Du bruit pour pas grand chose...Bienvenus à Grangeroux en périphérie de Châteauroux dans l' Indre et surtout dans la diagonale du vide....David Prudhomme y évoque" non sans tendresse, ses souvenirs, depuis sa jeunesse dans une zone pavillonnaire sortie de nul part avec des rues ayant pour noms celui de chanteurs morts...tout est mort d'ailleurs là bas.. caserne américaine abandonnée, projet chinois tombant à l'eau... David Prudhomme évoque ces lieux dits "oubliés" "loin de paris" chers à Sers Gauvin....j'ai l'impression qu'une partie de la révolte des gilets jeunes vient de ce genre de bled paumé.. donc pour le coté sociologique cette bande dessinée peut être intéressante...(la ligne est trop claire pour moi, le propos l'es beaucoup moins....
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Du bruit dans le ciel

Du bruit dans le ciel est un joli roman graphique qui a la grande qualité de montrer l'évolution d'un territoire  (Grangeroux dans le Berry) au gré des années, marqué par les décisions politiques d'occupation des sols et les concomitances socioéconomiques. L'auteur, David Prudhomme, a décidé de rendre hommage à sa terre d'enfance, sa terre de vie d'adolescence et de jeune adulte, celle que ses parents ont choisie pour accéder à la propriété et profiter d'un espace suffisamment grand pour héberger des chevaux. 





Mobilisant un trait de crayon précis, efficace et très agréable, sous fond noir et blanc (usant à bon escient toute la subtilité des nuances), David Prudhomme présente un scénario qui tient la route, montre les personnages qui ont compté. Il y a beaucoup de bienveillance, de la tendresse et de respect qui se dégagent de cette œuvre, une forme de reconnaissance aussi d'avoir vécu un début de sa vie dans un tel cadre, avec tout ce qu'il faut d'ennui, de solitude d'un jeune entouré d'adultes, de temps passé à dessiner en évitant d'autres tâches fermières, à vivre dans un grand espace. À son tour, David Prudhomme transmet. 





Toutefois résumer Du bruit dans le ciel à l'existence de son auteur serait réducteur : David Prudhomme montre en effet l'impact des décisions économiques (liées à des projet des pharaoniques qui se révèlent souvent être de châteaux de sable), avec des ravages sur les paysages (des champs transformés en pistes d'aéroport, une voie rapide qui ne sera empruntée que par quelques voitures au plus fort de sa fréquentation...) L'auteur aussi illustre par ses dessins mais également par des extraits de journaux ou des photographies, en quoi l'activité humaine fait vivre tout un microcosme local et apporte parfois une culture étrangère, en quoi Châteauroux a vécu et a été marquée militairement et ce pendant des décennies. 





À  sa façon, Du bruit dans le ciel raconte un bout de la France pendant une grosse période de crise de l'emploi et où malgré tout tout a été possible et envisagé ! Vraiment intéressant. 

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Du bruit dans le ciel

J'ai trouvé cette lecture plutôt longue au premier abord. Cela aurait gagné en profondeur si cela avait été un peu plus court. Mais bon, il faut comprendre que l'auteur David Prud'homme aime bien prendre son temps pour décrire sa région natale qui fleure bon la France rurale.



Un certain Gérard Depardieu serait l'enfant chéri du pays en laissant derrière lui de nombreuses anecdotes. Par ailleurs, une grande base américaine de l'OTAN a fait le bonheur de ce patelin perdu entre 1951 et 1967 avant d'être convoité par les chinois de nos jours. Il y a également un parfum de nostalgie qui rend cette œuvre à la fois tendre et bucolique.



C'est cette France-là qui est souvent oublié par les politiques. Pour autant, je m'aperçois à cette lecture que cette région du Berry ne manque pas d'atouts.



Le trait graphique reste dans la monochromie. C'est simple mais efficace pour la lecture.



Ce récit autobiographique vaut surtout par la découverte de cette région située près de Châteauroux. C'est un portrait tout à fait sincère et généreux qui joue à la fois sur l'intime et le géopolitique.
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Du bruit dans le ciel

Ce roman graphique est très apaisant. Les dessins, très purs y participent grandement…. Même en noir et blanc j’ai voyagé et me suis senti complètement dépaysé. Les illustrations sont vraiment très précises. le crayonnage ressort vraiment bien. Après c’est sûr que l’action est assez lente et faut apprécier rentrer dans l’intimité de l’auteur qui du coup nous parle pas forcément automatiquement.

Les extraits de journaux et les photos agrémentent cette histoire personnelle et régionale. J’aime beaucoup cette ambiance très relaxante mais aussi instructive…

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Du bruit dans le ciel

En 1981, le jeune David Prudhomme et sa famille s’installent à Grangeroux, à 7 minutes de Châteauroux en pleine campagne. Sa vie va changer, de la même manière que son environnement. Grangeroux passe d’un petit village qui compte une poignée d’habitants et une ancienne caserne américaine à une zone de campagne périurbaine où les lotissements poussent comme des champignons. Comme beaucoup de ces zones périurbaines, les décennies voient passer les projets ambitieux de développement économique qui ne voient jamais le jour.



C’est ce cadre qui permet à David Prudhomme de faire un récit autobiographique sur son parcours personnel et son parcours de dessinateur, d’auteur de BD. C’est aussi le portrait d’un territoire de province sur 40 ans qui s’urbanise par soubresauts, aux prises avec l’évolution du monde.



À la fois chronique sociale et familiale, Du bruit dans le ciel est un livre très personnel que l’on peut tout à fait apprécier sans connaitre le travail de David Prudhomme. On y plonge dès les premières pages et on ne le lâche pas avant la dernière planche. Son trait souple et léger, tout en nuances de gris, sait passer d’une silhouette à l’expressivité des visages qui ont marqué sa vie. Son sens de la perspective donne toute sa dimension aux grandes étendues de campagne dont le visage change au gré des projets d’urbanisme avortés.



La narration très personnelle de David Prudhomme est pleine de justesse. C’est un récit fort, attachant, sincère, parfois drôle parfois plus tendre. L’auteur conjugue avec brio la chronique sociale de l’évolution d’un territoire de province périurbain sur 40 années et le portrait de son existence, de celles et ceux qui en ont fait partie.



Une très belle découverte de cette rentrée littéraire qui est décidément pleine de surprises, à plus forte raison du côté de la bande dessinée.

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Du bruit dans le ciel

La vie est un long fleuve tranquille dans l’Indre...

Vous devez lire cette BD si :

- vous habitez la région Centre-Val de Loire ou plus loin...

- vous aimez les tranches de vie qui ne sont pas si banales

- vous avez envie de passer un bon moment de petits bonheurs partagés

- vous en avez marre de votre vie de citadin

- vous aimez les dessins aux traits simples mais évocateurs de beaux sentiments

- vous vous demandez comment on vit près de Châteauroux

Vous ne devez pas la lire si :

- vous aimez les bandes dessinées avec de l’action

- vous ne supportez pas la campagne

- vous n’aimez pas la « banalité du quotidien »



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Du bruit dans le ciel

Des avions qui passent dans le ciel, un caserne qui avec la fin du service militaire devra se trouver un nouveau destin, un hameau sans vie, un rond-point, une rocade, deux chevaux, quelques vaches, quelques chèvres…Je ne vais pas faire plaisir aux berrichons, mais ça ne fait vraiment pas envie.

David Prudhomme tente de nous dévoiler son pays, ses souvenirs d’enfance dans la campagne castelroussine. Le dessin est modeste, réaliste, en crayonnés bruts, il reste un peu plat, comme ce pays, comme cette ambiance. On a l’air de se faire sacrément ch… dans ce pays, et malheureusement, la lecture n’est pas bien plus passionnante. Ça parle sûrement aux berrichons, mais vu de ma Bretagne, je n’ai senti ni sympathie, ni empathie, ni émotions, juste de la déprime et de l’ennui. Ce qu’a voulu faire passer David Prudhomme n’est pas arrivé jusqu’à moi.

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Du bruit dans le ciel

À la manière d’un géographe de la ruralité, David Prudhomme décrit, fait des bilans, des cartes aériennes, reflétant la réalité telle qu’il la perçoit, la vit, transcrivant une réalité, celle d’un territoire vécu. (...) Cette approche sensible du sol résonne harmonieusement avec le travail récent de son collègue Étienne Davodeau, Le Droit du sol, deux BD éminemment humaines, sensibles et, de ce fait, profondément politiques.
Lien : http://www.bodoi.info/du-bru..
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

Le Japon vu par 8 auteurs francophones et 8 auteurs vivant au Japon. Contraintes : histoire courte en noir et blanc ; 10 à 16 pages. J'ai aimé Les nouveaux Dieux de Nicolas de Crécy. Le narrateur est un être flou, pas totalement fini qui se cherche une identité.
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

De jolies petites histoires aussi variées dans leur style que dans leur signification et leur angle de vue. Parfois fascinant, déroutant, charmant, magique, onirique, une découverte intéressante qui fait découvrir des auteurs de BD !
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

Cette rencontre avec le livre est curieuse : je l'ai pris à la médiathèque, me réjouissant de lire ces récits séparés sur un de mes thèmes de prédilection, le Japon. Or, quand j'ai replongé les yeux sur les planches, une déception m'a prise - j'avais déjà lu ou feuilleté ce livre et il ne m'avait pas plu. Embêtée, j'ai retenté l'essai : il est vrai que certains styles de dessins m'avaient alors rebutée ; en BD ou manga, je suis assez difficile, je n'aime que certains types de dessin et j'ai du mal à aller au-delà.



Sur les 16 histoires, j'en ai vraiment aimé 5, dessin et scénario confondus. Toutefois, même celles que j'appréciais moins ont éveillé ma curiosité, m'ont dévoilé un pan du Japon que je ne connaissais pas, ou que j'étais contente de trouver. Les lieux sont variés, une carte présente la géographie de chaque histoire, les personnages et donc les points de vue sont variés, cela donne une vue d'ensemble du mode de vie japonais - si ce n'est qu'il revient toujours une chose : les Japonaises sont belles ! (et elles apprécient les Français)



Nous voyons se déployer sous nos yeux aussi bien le mode de vie urbain, l'agitation, le rythme de la grande ville, que les sentiers de campagne, les temples, les parcs, la forêt... Souvent les auteurs européens racontent une excursion, des monuments, nous exposent une topographie picturale de leur expérience de la ville, de l'architecture. Les auteurs japonais nous font découvrir des souvenirs, des émotions, des relations, des éléments de leur culture. Il est assez souvent question de l'Alliance française ou de l'Institut franco-japonais (il faut rendre à César... c'est par eux que ce projet de Frédéric Boilet s'est développé).



Certaines de ces histoires s'aventurent sur des territoire plus singuliers : la science-fiction avec le remarquable duo Schuiten-Peeters, la recherche du "Japon gay", avec Fabrice Neaud, ou encore l'histoire sans paroles Le Tournesol de Little Fish. On peut aussi y croiser le grand Jirô Taniguchi, ou même lire un texte accompagné de dessins comme des gravures, par Emmanuel Guibert. On peut dire en tout cas que ces BD s'appuient sur des textes solides, je n'ai eu aucun mal à en tirer des citations.



Pour ce voyage immobile, je vote apprécié, 4/5, et suis contente d'avoir repris et redécouvert cet ouvrage.
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

Dois-je rajouter quelque chose à la couverture ?

Voilà l'occasion de découvrir le Japon par des mini-nouvelles en BD.

17 auteurs, 16 scénettes représentant le pays du soleil levant.

A l'initiative de Frédéric Boilet, auteur francophone vivant au Japon, il s'agit de mélanger les cultures, de provoquer des rencontres entre des dessinateurs français et japonais.



Pas plus d'une histoire par soir (de 3 à 15 pages), avant de me coucher ; ce recueil, je veux le savourer, l'explorer. Et je partagerai un peu de son âme, un peu de son art avec vous.



Quelques noms connus, mais vu mon manque de culture en la matière, les 3/4 ne me disent rien. C'est aussi l'occasion pour moi de découvrir ces auteurs et dessinateurs.



Donc au programme et dans le désordre :

Frédéric Boilet, Fabrice Neaud, Daisuke Igarashi, Kazuichi Hanawa, Etienne Davodeau, Mayoko Anno, Little Fish, Joann Sfar, Tayo Matsumoto, Nicolas de Crécy, Emmanuel Guibert, Schuiten & Peeters, Aurélia Aurita, David Prudhomme, Kan Takahama et Jirô Taniguchi.



Autre précision : chaque auteur organisera sa nouvelle autour d'une ville ou d'une région bien précise du Japon, afin d'avoir un inventaire très exhaustif de la culture nippone et de voyager à travers toutes ses iles et contrées.
Lien : http://leranchsansnom.free.fr/
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Japon : Le Japon vu par 17 auteurs

A l’invitation des instituts et alliances françaises du Japon, Frédéric Boilet invite 17 de ses pairs à raconter et dessiner leur Japon sous la forme de fiction ou d’autobiographie, autour de villes choisies entre l’extrême pointe de l’archipel et les neiges de Sapporo.

Comme souvent, le résultat de ce type d’entreprise est inégal d’autant que les styles graphiques et les modes de narrations sont variés. Parmi mes préférés, on retrouve évidement Jitö Taniguchi pour la beauté du dessin et la poésie du propos, Etienne Davodeau et Frédéric Boilet pour la douceur du regard sur les hommes et la vie quotidienne, le duo Schuiten et Peeters qui réussissent une fois encore à allier la rigueur du trait à une incroyable créativité, Sfar et de Crécy pour leur humour (mais pas leur dessin). Enfin, ce genre de recueil est aussi l’occasion de découvrir de nouveaux artistes. Pour ma part, ce sera surtout les planches d’Aurélia Aurita, Little Fish et Moyoko Anno. En conclusion, un chouette voyage en noir et blanc.

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L'oisiveraie

Le "Cowboy" est retraité et coule des jours paisibles entre son poulailler, ses tomates, ses visites au bistrot et surtout, ses amis pensionnés ou chômeurs.

La mission du jour est de retapisser la cuisine. Mais avant ça, un petit verre, un petit gueuleton et une sieste...



 Encore une histoire de vieux ! Moins vindicatifs et fous que les Vieux Fourneaux. Ca respire la France profonde, le temps qui s'écoule lentement, au rythme de la vie douce (et fort alcoolisée). Et puis au milieu de tout ça, on glisse quand même la visite d'un petit garçon, histoire d'apporter un peu de fraicheur.

Ca se laisse lire. Les scènes de café sont bruyantes comme dans un vrai troquet. Le dessin, en noir et blanc, est fait de fins traits qui croquent les vieux sans complaisance.
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