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Critiques de David Servan-Schreiber (84)
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On peut se dire au revoir plusieurs fois

Ce livre court est un condensé d'émotion, d'empathie et d'une sincérité qui nous touche au plus profond de nous-mêmes. Il nous témoigne de son long combat contre le cancer, mais aussi de sa transformation intérieure face à cette maladie.



Après avoir accompagné des malades en fin de vie, ce soignant se trouve à son tour confronté face à sa propre mort, à la douleur, la peur et le courage dont il faut faire preuve, mais aussi l'espoir et la force de vivre qui l'animent et se surprend à découvrir à quel point cette expérience l'a fait grandir.



Avec lucidité, et de façon lumineuse, cette touchante confidence nous fait prendre conscience de la fragilité de la vie et de l'importance d'adopter un mode de vie respectueux face à tout ce qui nous entoure.

«Si on évite tout ce qui abîme la vie et favorise au contraire tout ce qui la nourrit, on pourra développer les merveilleuses ressources cachées au fond de soi.»
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Notre corps aime la vérité : Chroniques 1999 - ..

David Servan-Schreiber était un type brillant, pétri de qualités, de rigueur et de curiosité. On retrouve ici tout un tas d'exemples sous la forme de chroniques illustrant la première phrase de ma critique.

Si vous n'avez rien lu de lui, ce livre-ci est une excellente porte d'entrée. Si vous avez lu d'autres choses, vous y retrouverez en condensé les mêmes éléments et peut-être une série d'autres.

L'ironie du sort veut qu'il soit mort d'un cancer, assez jeune. Malgré tout. C'est étrange cette vie, à se demander à quel âge il serait mort sans toutes les méthodes, préceptes, régimes, techniques qu'il a expérimentées, et s'en être fait le porte-voix au plus grand monde ?

Bref, livre qui a encore tout son intérêt bien que l'auteur ait déjà réussi son rôle d'(in-)formateur, de passeur de connaissance.s.
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Guérir le stress, l'anxiété et la dépression sans..

Cet essai de David Servan-Schreiber est celui d'un médecin qui a une formation classique mais avec un esprit ouvert qui lui a permis de découvrir d'autres pratiques médicales que la médecine "tout chimie" largement répandue (et avec excès) en occident.



Je pense qu'il montre le sens dans lequel doit évoluer notre médecine (et donc la formation des médecins qui se fait encore, selon moi, essentiellement sur la mémoire et la rigueur, plus que sur la raison, l'ouverture d'esprit et l'humanité).



Des pistes sont donc explorées pour apporter de sérieux points de progrès aux soins français, concernant notamment l'anxiété et la dépression (mais pas seulement):

- développer la cohérence cardiaque (qui se rapproche de la méditation de pleine conscience)

- développer l'EMDR (soigner les blessures mentales par le mouvement des yeux)

- régler l'horloge biologique (luminothérapie)

- l'acupuncture

- améliorer la nutrition (en augmentant le rapport oméga 3 /omega 6)

- pratiquer un sport régulier

- améliorer notre communication (émotionnel) et nos liens avec les autres (animaux y compris).



TOUTES ces pistes s'appuient sur des découvertes scientifiques sérieuses, même si elle ne sont pas encouragées par l'industrie pharmaceutique ou la rigidité du milieu médical occidental.



Seul bémol à ce livre, comme pour beaucoup d'écrit de ce genre, on est convaincu du contenu mais le passage à l'acte (dans sa propre vie) reste difficile...
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Anticancer : prévenir et lutter grâce à nos défense..

C'était écrit depuis Hippocrate : le lien entre notre santé et notre nourriture, notre mode de vie, etc.



Nous avons oublié les enseignements des anciens. Heureusement, ils reviennent à la mode ou, plus exactement, heureusement que des auteurs à la mode nous les rappellent.
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Guérir le stress, l'anxiété et la dépression sans..

Adieu le stress ! explication scientifique pour les profanes du mcanisme du stress et comment essayer de s'en sortir... Bon en attendant je suis toujours malade... et stressée !
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Anticancer : Les gestes quotidiens pour la ..

Un livre très intéressant qui propose des actions concrètes pour agir contre le cancer, que l'on ait été un jour atteint ou non, le tout sans moralisme ni culpabilisation. Fort de sa double expérience de psychiatre et de malade, le regretté David Servan-Shreiber fait appel à des exemples concrets, tirés de sa patientèle et de la littérature scientifique pour démontrer ce qu'il avance. Certains esprits chagrins diront que l'on ne soigne pas le cancer avec du thé et des baies, toujours est-il que ce qu'il préconise est simplement du bon sens.
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Anticancer : prévenir et lutter grâce à nos défense..

Intéressant, bien écrit et à la portée de tous. Beaucoup de bon conseils, de démonstrations appuyées d'études scientifiques. Vraiment utile pour mieux vivre dans notre société actuelle.
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Anticancer : prévenir et lutter grâce à nos défense..

Très bien fait. Bonne structure: environnement, alimentation, mental, sport qui est entremêlée avec la propre histoire de l’auteur et autres histories variés, ce qui lui donne plus de poids.



Beaucoup de références à de nombreuses études qui montrent le travail de fonds effectué.



A lire même si vous n’avez pas de cancer

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On peut se dire au revoir plusieurs fois

David Servan-Schreiber raconte dans son livre On peut se dire au revoir plusieurs fois publié chez Robert Laffont comment son cancer à nouveau très actif depuis juin 2010 le conduit à réfléchir sur le régime anticancer qu’il a défendu dans un livre qui a trouvé un très large public et dont il rappelle tout l'intérêt en complément des traitements chirurgicaux, des chimiothérapies, de protocoles plus ciblés faisant appel à l'immunothérapie. Mais il insiste aussi sur le fait qu’il a cru qu’il pouvait se dispenser de vivre dans un calme intérieur, persuadé qu’il y avait dans son cas un bénéfice à tirer d'un « stress positif ». Il a passé beaucoup de temps dans les avions pour aller à la rencontre des autres et son système immunitaire en a probablement été affaibli. Mais il ne regrette rien. Il s’interroge sur la fin de sa traversée et il le fait avec beaucoup de pudeur. Il dit à la fois ses craintes, ses peurs, ses espoirs, et son amour de la vie plus fort que tout. Le livre est d’une rare beauté par le regard humain, tissé de relations qu’il porte sur ce qu’il vit.

Devenir témoin de sa propre vie alors qu’on est en train de la perdre suppose un effort admirable qui suscite le respect. Lorsqu'un être humain est confronté à sa propre fin, et qu'il en a encore le temps, il ne peut que s'interroger sur le sens de sa vie, sur l’éternité qui est devant lui. David Servan-Schreiber dit simplement l’essentiel, l’amour, la joie d’être, la caresse du vent sur un visage, l’espérance d’être aimé jusqu’à la fin et même bien au-delà. Dans des pages lumineuses (pp. 135-138) il raconte sa découverte du sens de l'amour, ces effets sur sa relation avec ses patients et son étonnement lorsqu'il fait l'expérience d'un état de grâce en apprenant qu'il est atteint d'une tumeur au cerveau.

« L’esprit d’égalité au sein du couple s’est étendu bizarrement à ma relation avec mes patients. J’ai commencé à avoir avec eux, si ce n’est un lien amoureux, en tout cas un lien affectif et fondé sur le respect. Quelle extraordinaire découverte pour le jeune médecin assez arrogant que j’étais ! Je n’avais plus besoin de me contraindre à une posture de contrôle ou de domination. La relation pouvait être à double sens, et je pouvais m’enrichir de toute l’humanité de mes patients...

Cette transmutation s’est produite parallèlement aux épreuves bouleversantes que j’ai traversées lorsque ma tumeur a été diagnostiquée. Me découvrir fragile, mortel, souffrant, effrayé, m’a ouvert les yeux sur l’infini trésor de la vie et de l’amour. Toutes mes priorités en ont été bouleversées, jusqu’à la tonalité émotionnelle de mon existence. Le fait est que je me suis senti beaucoup plus heureux après qu’avant, ce qui est tout de même inattendu.

J’ai senti également une sorte de naissance spirituelle. Moi qui étais le scientifique type, rationaliste et athée, je me suis trouvé en quelque sorte “en état de grâce”. L’épreuve m’avait rapproché de Dieu, et c’était devenu tellement crucial pour moi que quand je faisais mes exercices de méditation, je me surprenais à essayer de parler à Dieu, de communiquer avec lui. Je lui demandais de me maintenir dans cet état extraordinaire de bonheur et d’ouverture. Je le remerciais de la grâce que m’avait apportée la maladie. Et je lui promettais que je me servirais de cette lumière pour aider les autres dans la mesure de mes moyens.

Cette vie devenue incandescente, je l’ai vécue puis, inexplicablement, je l’ai perdue. Plus tard, des mystiques avec qui j’en discutais m’ont révélé que c’était un phénomène assez courant : on trouve “la grâce” et on la perd. Certains consacrent le reste de leur vie à tenter de la retrouver...

Je suis heureux d’avoir connu pareille merveille, même brièvement. Quand je pense à la façon dont ma vie en a été transfigurée, je souhaite que tout le monde puisse un jour connaître cette expérience - de préférence sans opération au cerveau. »

Il ne faudrait pas croire que ce livre est d’une telle gravité qu’on s’y abîme dans la tristesse. Non, même si le combat est très difficile, il est aussi joyeux, et on y découvre la force de la vie qui donne à cet être humain le désir d’aller jusqu’au bout de son chemin. Merci pour cette leçon de vie et le chrétien que je suis voit dans ce qu’a écrit David Servan-Schreiber une manifestation directe de l’Esprit dans sa vie. Son oui à sa maladie lui est inspiré. Il reçoit en fait une consolation comme dit Saint Ignace de Loyola dans ses Exercices Spirituels. C’est toujours ainsi que procède Dieu, à l’occasion d’un événement, la personne voit sa vie sous un angle qui lui échappait jusque-là. Elle est transformée. C’est de l’intérieur que la vie est désormais vécue, alors que la maladie est toujours perçue de l’extérieur comme un moins, dans le réel du malade, c’est un plus, une expérience qui conduit à recevoir autrement le don de vie. Si l'auteur croit qu'il a perdu la grâce, en réalité le don de Dieu est toujours là, même si on ne le ressent plus sous la forme d’une effusion, car l’Esprit souffle comme il veut, et on ne peut le précéder. L’obéissance à l’Esprit est la forme que prend pour l’âme la volonté du Père. Dans la grave maladie qui frappe David, il est probable que le choix intelligent des protocoles de soins a toujours été associé à un courage et une énergie vitale qui ne viennent pas de lui seulement. Si tout être humain est relation, la grâce du Oui à la maladie pour vivre autrement, mais pas moins, a toujours été là. Lorsque le oui est donné à Dieu, il n’est jamais repris. Il engage l’âme même si le coeur ne sent plus la présence de l’Esprit.

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Guérir le stress, l'anxiété et la dépression sans..

J’ai toujours de la peine à lire autre chose que des romans. Je me suis plongée dans ce livre qui traitait d’un sujet qui m’interrogeait mais aussi parce que l’on m’en avait parlé. Ce livre est déconcertant de sagesse, d’humilité, de simplicité, de bon sens et nous donne de nombreuses clés pour mieux comprendre et agir pour plus de sérénité et de bien-être. Merci David pour ce beau cadeau que vous nous avez fait là.
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Guérir le stress, l'anxiété et la dépression sans..

Adidas ou proxac, ce livre m'a fait réfléchir. Et j'ai effectivement découvert mon petit cerveau (coeur) plus en adéquation avec mon grand cerveau. J'ai trouvé des alternatives aux médicaments, avec beaucoup de volonté, de lecture et de sport.
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On peut se dire au revoir plusieurs fois

Ce livre est appréciable pour sa simplicité et par le fait qu'il n'évite rien, aucun des sujets risquant la polémique, et avec le souci ultime d'être en paix. David Servan Schreiber est un homme chanceux et courageux, chanceux car il a vécu pleinement, de façon riche et forte, entouré ; courageux parce qu'il n'a pas évité les difficultés.

J'ai déjà lu de nombreux livres de cet ordre, mais celui-ci est réussi car il touchera, par sa simplicité d'écriture, par ses thèmes, tout lecteur. Il y a bien parfois des facilités, et le petit critique dans ma tête les relève et fige un petit sourire en coin, mais il ne fait pas le poids face à l'ensemble qui reste assez emballant, donne envie de réfléchir à son propre parcours, à définir pas mal de choses, à mettre de l'ordre, à faire place nette... en vue de notre sort commun à tous...

Merci Monsieur, pour votre (im-)parfaite vie et pour ce(t im-)parfait dernier opus.

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On peut se dire au revoir plusieurs fois

Le grand psychiatre et chercheur en neurosciences, auteur notamment de l'essai intitulé Anticancer, dans lequel il avait élaboré une approche holiste à la thérapie du cancer, est lui-même victime d'une récidive de son cancer au cerveau, après un sursis de dix-neuf ans.

Dans ce court ouvrage, il relate surtout son ressenti lors de la découverte de cette rechute ainsi que dans les mois successifs, période de sa fin de vie où, accompagné par ses proches, il subit des interventions chirurgicales et des traitements, jusqu'au seuil de son décès.

Ce récit personnel lui permet aussi - notamment dans la deuxième partie de l'ouvrage - de prendre de la hauteur sur sa théorie développée précédemment, sur le degré de sa propre application de celle-ci, et plus généralement sur le cancer et ses thérapies et enfin sur la perspective de la mort avec son lot d'angoisses ; le ton demeure surtout celui du "bilan de sa vie" (mais je n'ai pas pensé inscrire cet ouvrage dans la catégorie autobiographique).



Le cancer, qui bouleverse notre représentation habituelle de la maladie dans sa succession de phases : symptômes - thérapie - guérison, se prête aussi à une multiplicité de métaphores plus générales et plus abstraites sur la condition existentielle, sur la vie conçue comme réseau d'interactions entre le vivant (à l'intérieur et à l'extérieur du corps), voire même sur l'écologie du monde.

Je ne peux m'empêcher de comparer cet ouvrage avec le monumental essai de Tiziano Terzani, Un altro giro di giostra, qu'aucun éditeur français n'a jamais voulu faire traduire et publier (à mon grand regret). [Ma note doit sans doute être encore visible dans l'Agora]. De cette comparaison, le livre de Servan-Schreiber ne sort pas victorieux : ni par la richesse de l'observation, ni par l'ouverture d'esprit. Mais S-S était un médecin, pas un grand reporteur qui avait parcouru le monde pendant plus d'un demi-siècle : leur âge au moment fatal n'était pas non plus le même.



PS: Je me corrige.

Désormais, après une bonne décennie, le livre de Terzani est traduit en français sous le titre Un autre tour de manège, par Gwenaëlle de Bonviller, chez Intervalles. Parution de le 17 mars 2015.
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Anticancer : prévenir et lutter grâce à nos défense..

Ce livre se lit comme un roman, il est très bien documenté et chaque affirmation est étayée par des études sérieuses réalisées sur le sujet . On en apprend aussi sur l auteur David Servan Schreber , son combat contre le cancer qu il décrit afin que son expertise serve au plus grand nombre. A lire absolument
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On peut se dire au revoir plusieurs fois

Bouleversant, touchant et avec une touche d’espoir en la vie.
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Anticancer : prévenir et lutter grâce à nos défense..

Médecin et chercheur en neurosciences cognitives, David Servan-Schreiber a concilié pratique clinique et recherche, notamment sur la neurobiologie des émotions. Il a contribué à fonder puis à diriger le centre de médecine complémentaire de l'université de Pittsburgh.



Fortifier nos défenses naturelles contre les maladies en général – et le cancer en particulier – c'est possible, comme le prouvent de nombreuses études.

Précurseur dans ce domaine, David Servan-Schreiber retrace dans cet ouvrage les aventures scientifiques qui ont mené à cette nouvelle approche. Avec humanité et justesse, il propose une pratique de prévention et d'accompagnement des traitements classiques – avec des résultats constatés par la recherche de pointe – pour se construire une biologie anticancer.
Lien : https://www.amazon.fr/Antica..
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Guérir le stress, l'anxiété et la dépression sans..

Pas mal. Il y a des idées intéressantes, mais le style américain-miracle-extraordinaire m'a refroidie. Ex: "L'apocalypse de la communication", "un des aspect les plus fascinants de la simulation de l'aube est sans doute le fait que cela peut être bénéfique pour chacun de nous..."... il y a beaucoup de mots très puissants "apocalypse", "fascinant", "complétement", "indispensable", "tellement"... "Au début Caroline était tellement préoccupée par sa douleur que c'est à peine si elle s'est aperçue des trois fines aiguilles que Thomas a introduites pendant 45 minutes dans sa main, son tibia et son abdomen. Toutefois, dès le lendemain, elle n'utilisait presque plus la morphine" et pour moi ça décrédibilise son message.
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On peut se dire au revoir plusieurs fois

Un livre témoignage, un livre testament écrit par David Servan-Schreiber à la veille de sa mort, et c'est une magnifique leçon de courage, emplie de lucidité face à la vie et la mort, à l'amour et aux priorités de cette vie terrestre pour qui nous nous demandons si souvent à quoi elle sert.

Un livre à ne pas manquer.
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On peut se dire au revoir plusieurs fois

C'est la première fois que je lis un livre de David Servan-Schreiber. Ca n'était pas du tout prévu, j'ai dû en lire quelques lignes quand la bibliothèque où je suis bénévole l'a acheté, pour savoir où le classer dans le Dewey, et je me suis complètement laissée prendre par la sincérité brute de décoffrage du propos !



En 1992, David Servan-Schreiber, qui est au départ psychiatre et passionné de neurosciences, était atteint d'un cancer du cerveau, une forme gravissime. Il y a survécu, et a écrit par la suite Guérir et Anticancer, dans lesquels il fait la part belle aux techniques naturelles, expérimentales, et avant tout holistiques (globales) ; ouvrages qui ont eu beaucoup de succès.

Et puis en 2010, un peu avant ses 50 ans, rechute, énorme rechute. C'est cette partie-là de sa vie qui sert de base à ce livre.



Cette rechute remet-elle en cause ce qu'il prônait dans Anticancer ? Avec une grande sérénité apparente, beaucoup de lucidité et une franchise délicieuse, il retrace l'année écoulée, analyse en quoi il a un peu perdu de vue certains préceptes fondamentaux d'Anticancer (en particulier celui touchant au calme, à la diminution du stress et à l'importance du contact avec la nature) l'année précédant la rechute. Il parle aussi de la mort, en général (qu'il connaît bien puisqu'il a eu pour métier d'accompagner des mourants) et la sienne propre, et fait une sorte de bilan qu'il espère n'être pas le dernier.

Bref, il mêle des aspects purement individuels et personnels à des considérations et réflexions plus globales, des sentiments et impressions à des argumentations et pensées (quasi)philosophiques, le tout dans une ambiance chaleureuse, pleine d'espoir, combattive et positive étonnante.



Un livre passionnant, contre toute attente très apaisant, rafraîchissant de sincérité et de sérénité lucide, qui rend son auteur terriblement attachant, et me donne, pour ma part, une envie furieuse de lire ses autres livres !
Lien : http://ploufetreplouf.over-b..
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On peut se dire au revoir plusieurs fois

Un touchant témoignage.
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