Citations de Debbie Drechsler (14)
Je me demandais comment ça ferait de se laisser aller à être bizarre sans chercher à le cacher. Même si je savais que j’étais très bizarre intérieurement, je ne l’aurais jamais montré parce que les gens se seraient moqués de moi et ça m’aurait tué.
- Ecoute, tu dois te méfier avec garçon, parce que d’ordinaire, ils ont juste une seule chose dans la tête. C’est tout.
- Eh bien Danny n’est pas comme ça.
- Ben, s’il est pas comme ça, c’est que c’est un pédé. Ca doit être ça.
- Hé, m’man, ça va ?
- Oh bien sûr ! Ca va très bien. J’adore déménager. C’est si excitant ! Oh oui, tout va vraiment comme sur des roulettes.
- Oh la la, m’man, parfois j’aimerais juste pouvoir te rendre heureuse.
- Ouais, moi aussi. J’aimerais que tu puisses. Je l’ai espéré des millions de fois.
Tu vois, je ne sais vraiment pas quoi écrire ces jours-çi. Il fait beau, je crois.
- Devine quoi ?
- Quoi ?
- Phil Wade m’a demandé si j’allais à la boum.
- Et ?
- Ben, idiote ! Ca veut dire que peut-être il m’aime bien !
- Mais je t’aime bien, moi !
- Ne sois pas si bête ! C’est différent Pearl ! Tu es ma meilleure amie dans le monde entier, ok ? Mais tu es une fille ! Alors laisse tomber, ok ? Ou bien tu vas tout foutre en l’air !
Qui ça peut bien être ? Peu importe, je vais les espionner, ça sera toujours mieux que de rester sans rien faire !
Je n’avais jamais cru aux miracles. Jamais jusqu’à ce que Steve Farley décide que je lui plaisais pour de vrai, même si je n’étais qu’en 3e. Si ça, ce n’était pas un miracle, alors je ne sais pas ce qu’il faut.
- Eh, tu vas où ?
- Chez Kim.
- Beurk !
- Tu préfères laver les toilettes ?
- Va te faire, sale peste !
Et si je vivais ici ? Comme une indienne par exemple ? Je me nourrirais de noix, de baies, des trucs comme ça. Et les oiseaux voleraient vers moi et feraient de moi leur amie ! »
Dès que j’ai vu notre nouvelle maison, j’ai su que c’était un endroit à la con. Elle ressemblait comme deux gouttes d’eau aux autres maisons moches de la rue. Juste en pire, selon moi.
Soudain, la pensée de ce spectacle m’a semblé si drôle ! J’ai dû devenir folle l’espace d’un moment !
- Pourquoi est-ce que tu ris, bordel ?
Son machin est devenu tout mou et ça m’a fait rire encore plus fort, même si je ne l’avais jamais vu aussi furieux. Il me tapa mais je m’en fichais. J’avais fini par trouver quelque chose pour surmonter ça. Il ne pourrait plus jamais me faire de mal.
- Pute sans cœur ! Tu finiras juste comme ta mère ! Frigide !
Certains de mes amis prient Dieu pour les aider quand ils se sentent mal. C’est supposé vous faire aller mieux. Ma question est : quelle sorte de Dieu permettrait à mon père de me traiter comme il le fait ?
Il a dit qu’ils ont dû rater quelque chose avec moi, pour être devenue une telle salope. Il a dit qu’il savait que j’aimerais ça à ma façon d’agir, à comment je le regardais.
- Tu sais, il n’y a qu’une pute qui pourrait s’offrir comme ça à propre père. N’est-ce pas, Lil ?