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Critiques de Dennis Wheatley (7)
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Les vierges de satan

Le Duc de de Richleau, riche aventurier d'origine française évoluant dans la haute société britannique et l'américain Rex van Ryn doivent tirer leur ami Simon Aron des griffes d'un mage sataniste...



Ce roman d'aventures fantastique de 1934 a les défauts et les qualités des romans de genre de son temps.

Quand on lit un livre de cette époque, il convient donc de le recontextualiser.



Les défauts, sont un certain manichéisme et des personnages stéréotypés, les qualités, de l'action et des rebondissements en cascade.



Ce roman avait déjà était publié dans cette traduction de François Truchaud en 2 tomes chez Néo (N°s 120 & 121, 1984)



Il a également fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 1968, un film réalisé par Terence Fisher et scénarisé par Richard Matheson, avec Christopher Lee dans le rôle de de Richleau.



La version française du film est à l'origine, je présume, du titre français, un brin racoleur et moins parlant que le titre original : "The Devil rides out".



Livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique, merci à Terre de brume et à Babelio.

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Les vierges de Satan, tome 1

Londres, dans les années 30. Rex Van Ryn, un Américain de passage, pense passer une soirée avec ses amis, le duc de Richleau, et Simon Aron, comme à son habitude. Mais Simon est absent, prétextant la fatigue. Après le diner, au cours duquel il apprend par le Duc que Simon s'est éloigné depuis quelques mois de ses anciens amis, les deux compères décident de lui rendre visite dans la nouvelle maison qu'il vient d'acquérir. Simon est fort surpris et assez gêné de leur présence parmi l'assemblée qu'il a invitée ce soir, composée de gens troubles et étranges, dont le seul lien semble être une passion immodérée pour l'occultisme. Lorsque de Richleau trouve deux coqs dans la tour d’astronomie (ou d’astrologie ?) de la nouvelle demeure de Simon, l'un noir et l'autre blanc, sans doute réunis pour célébrer un baptême satanique, il décide, avec l'appui de Rex, de kidnapper Simon pour l'éloigner de l'influence néfaste de ses "nouveaux amis". C'est ainsi que commence la lutte entre la faction de de Richleau et celle de Mocata, sorcier, sataniste, hypnotiseur..., héros de la Lumière et des Ténèbres, dont l'enjeu est le libre arbitre de l'homme dans un premier temps, avant que ne se déchainent sur le monde les puissances de l'Apocalypse.



Il y a des livres que l’on dévore, d’autres que l’on déguste. Celui-ci, à mon avis, nécessite, pour révéler tout son arôme, des lectures multiples.

D’abord parce que l’intrigue est prenante, et que pour en savoir plus, on lit rapidement : on est vite envoûté (au sens figuré, je précise) par l’envie d’aller plus loin dans l’histoire.

Ensuite, j'ai lu ce livre (prêté par un collègue) sans en savoir grand-chose a priori, excepté qu’il était dans le registre « SF ». J’ai été surprise, voire décontenancée, par le style de l’auteur, classique, descriptif, factuel, travaillé sans pour autant être lourd, que je n’associe pas à ce genre de littérature.

J’ai également été prise à contrepied par la façon dont sont décrits l’irrationnel, l’occulte : on sent que Wheatley s’est beaucoup documenté et a étudié la question. Il en ressort des dialogues concernant le domaine du spirituel au sens large qui s’inscrivent dans le réalisme, le pragmatisme, mais jamais dans le sensationnel. Si Wheatley nous fait visiter quasiment tout le registre de l’occulte, il ne nous propose pas pour autant un livre d’épouvante, loin de là, et ce sont le suspense et l’action qui nous tiennent en haleine, pas la terreur.

Mais après coup, je me dis que l’auteur a sacrément bien construit son développement narratif, maitrisé de bout en bout, qui lui permet de nous amener sans réticence du monde de tous les jours aux manifestations les plus incroyables de l’occulte, jusqu’au final, qui n’est pas exempt, pour mon plus grand plaisir, d’espoir et de mystère. Une deuxième lecture permettrait à mon sens de mieux comprendre comment les différentes pièces de ce livre s’emboitent les unes avec les autres, et de réfléchir aux symboles sous-jacents du contenu manifeste de l’ouvrage.



La lecture du livre est plaisante : les personnages sont creusés, et restent cohérents tout au long du livre, et j’ai trouvé délicieux le décalage entre la description des objets de tous les jours et celle des manifestations les plus « blasphématoires » du « Mal » (quelle idée de parler d’une marque de voiture en présence du « Bouc de Mendès », n’est-ce pas ?). D’ailleurs, il y a chez l’auteur un brin (voire plus) de complaisance envers ses personnages tellement hors du commun, un soupçon d’élitisme, voire un éloge du snobisme. Si Wheatley témoigne des occupations d’une certaine catégorie de personnes privilégiées au début des années 30, son texte évoque également en pointillés la montée du nazisme dans l’Europe, et surtout met en évidence le capital sympathie de l’auteur envers la population juive, au travers de son personnage de Simon Aron, position qui devait à ce moment-là être plutôt délicate à afficher (le livre a été publié en 1934).

Ce qui m’a frappée le plus, lors de cette première lecture, c’est l’éloge de la liberté individuelle, la façon dont Wheatley pose l’âme humaine comme enjeu de la lutte du bien contre le mal, sa sauvegarde, son autonomie, son « salut » dans le vocabulaire religieux, et bien sur sa perversion, sa damnation éternelle. Wheatley nous fait part d’une réflexion philosophique sur les forces qui agitent le monde, et au lieu de tomber dans les clichés séculaires du combat du bien contre le mal, il en fait quelque chose de factuel, de rationnel, et de moderne, quelque chose qui n’aurait pas été renié par les psychanalystes de toute obédience.

Les vierges de Satan constitue un ouvrage de référence sur le domaine de l’occultisme, et un joli tour de force littéraire, auquel, finalement, ne m’a manqué qu’une petite touche d’humour.
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Les vierges de satan

Salut les Babelionautes

Curieux roman que j'ai reçus en Masse Critique, c'est plus du fantastique que de là fantasy, car ce sont des adeptes de Satan qui vont affronter les forces des croyant qui devront s'unir pour triompher des ténèbres .

Cela ne sera pas sans beaucoup de difficultées, et après de nombreuses péripéties.

Les personnages sont un peu caricaturaux, mais écrit et publié en 1934 pour sa première éditions, il ne faut pas trop en attendre.

J'ai quand même eu du mal à le terminer et la scène finale m'a semblée un peu trop facile.

Merci à Babelio et aux éditions Terre De Brume

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Territoire interdit

Prolifique auteur anglais mais qui fut peu traduit en français, Dennis Wheatley a produit des romans d'aventures, d'espionnage et de fantastique très populaires. L'un de cette dernière catégorie, dont on dit beaucoup de bien, a retenu mon attention. Les protagonistes sont les héros d'une série dite ''Saga du duc de Richleau'', et ''Territoire interdit'' en est le premier volet. Comme celui-ci m'était accessible, j'ai opté pour faire la connaissance des personnages dans leur première aventure.



Cette lecture m'a fait penser aux films d'aventure/action des années 80 et 90. Les héros, 4 amis de la haute société, sont hardis, ont beaucoup de moyens, sont un peu roués aussi et commettent quelques actes blâmables au fil de leurs pérégrinations, mais peu importe, ce sont les gentils. L'un d'eux est prisonnier en Russie soviétique après avoir fait l'indiscret. Les autres accourent à la rescousse, mais les difficultés sont grandes, le communisme étant ce qu'il était... Les péripéties et revirements donnent un bon show, on nous offre une belle balade, bref c'était plaisant.



Prochaine étape, le duc de Richleau et ses amis face à l'occulte !
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Meurtre à Miami

Un grand ancêtre du roman policier "à jouer". Très étonnant.



Publié en 1936 (et réédité presque à l'identique en 1979), le premier des quatre "dossiers de crime" de Dennis Wheatley constitua à l'époque une énorme curiosité et un succès commercial inattendu. Présenté sous forme d'un dossier papier composé de rapports de police tapés à la machine, d'"authentiques" coupures de journaux et de cartons rassemblant des indices physiques (mégots de cigarettes, bouts de tissus, mèches de cheveux,...), ce livre, intermédiaire entre un roman policier le plus brut de décoffrage possible et un jeu "dont vous êtes le héros", bien avant la lettre, donnant au lecteur tous les éléments rassemblés par les enquêteurs policiers, lui demande de résoudre le meurtre d'un homme d'affaires sur son yacht, au large de Miami. La solution est donnée dans une enveloppe scellée, jointe.



Très étonnant, joliment suranné, et pour tout dire plutôt très sympathique.

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Herewith the Clues

Le quatrième et dernier "dossier de crime" de Wheatley. Etonnant aussi.



Publié en 1939 (et réédité quasiment à l'identique en 1982), le quatrième et dernier "dossier de crime" de Dennis Wheatley, sur le même principe que les précédents (fac-similés de rapports et de courriers échangés entre policiers, plans de lieux, photos, indices matériels recueillis sur place, le tout sous forme de dossiers et d'enveloppes), proposait au lecteur de résoudre un assassinat au sein d'un club londonien utilisé comme base arrière par l'IRA.



D'après denniswheatley.info, ce quatrième tome fut un échec commercial à l'époque, mais fut aussi curieusement le plus acclamé en 1982 à la réédition...



Moins bon à mon avis que "Murder Off Miami", il reste un drôle de témoignage d'une certaine vision "réaliste" du travail de police (et de l'IRA) avant la seconde guerre mondiale. Et les photos réalisées par Dennis Wheatley avec certain(e)s de ses ami(e)s pour représenter le groupe de "terroristes" feront certainement bien sourire...

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Les vierges de satan

Si vous cherchez un bon roman fantastique qui parle du satanisme ? Passez votre chemin.

Je remercie cependant Babelio et les éditions Terre de Brume pour l'envoi.



Ce roman dont la 4ème de couverture paraît pourtant prometteuse, nous aguiche avec des thématiques prometteuses. Satanisme, rites païens, possessions, rites orgiaques.

Mais il n'en est rien. Personnages caricaturaux, le duc, par exemple, figure de savoir, expert en la matière, assène des verités plus ou moins approximatives, se justifie grâce à un catalogue de mythes empruntés à différentes cultures. Un beau mélange qui fait soupirer et lever les yeux au ciel.



Beaucoup trop de longueurs, de descriptions inutiles. De trop courts moments d'action, qui mériteraient, eux de gagner en détails. A aucun moment, on ne s'attache aux protagonistes.



La résolution finale se conclut en deux chapitres, trop facilement baclée, comme si l'auteur lui même était essoufflé d'avoir accouché d'un tel pavé. Il m'arrive très rarement d'aligner un livre de cette façon, mais quand on voit ce dont sont capables des Lovecraft, des Poe, on sait qu'il est possible de frissonner, d'angoisser de ressentir la peur, la vraie et la terreur.



Pour finir, il faut parler du contenant. Un format très peu pratique, malgré une image de couverture bien choisie. Cependant, de nombreuses coquilles gênent la lecture, ainsi qu'une impression du texte peu soignée. En espérant que les autres titres de la collection ne soient pas du même niveau.



Ne perdez pas votre temps, donc.
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