Diego Arrabal est universitaire à Nancy, auteur sous sa véritable identité de plusieurs ouvrages en sciences humaines. Animateur radiophonique passionné par le théâtre, la musique et le roman, il voue une tendresse toute particulière au genre policier. L’énigme de la rue des Brice est son troisième roman policier.
Un humain a tué deux animaux dans une mise en scène qui accrédite la thèse de la bête monstrueuse. Ce qui signifie que le mobile dépasse la simple vengeance, on vise à créer un climat de peur. (p.171)
- Elle était une sorte de rebouteuse, ajouté Uranie d'un air de conspiratrice. Son surnom était "Passetout".
- Je n'ai jamais imaginé cela.
- Oh, tu étais trop petite pour te rendre compte, conclut Léon avec un large sourire. (p.92)
- ça m'a toute retournée qu'elle ne soit plus là, sur le seuil de la porte, pour m'accueillir, et j'ai besoin de temps pour dire adieu à mon enfance. Plus rien ne sera comme avant. (p.14)
La mort de sa grand-mère n'avait fait que révéler un mal-être latent, qu'aujourd'hui elle découvrait plus profond et lointain qu'elle n'osait se l'avouer. (p.15)