AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Diego Arrabal (Autre)
EAN : 9782350689265
336 pages
Cairn (18/01/2021)
3.75/5   10 notes
Résumé :
Pour régler la succession de sa grand-mère qui vient de décéder, Alice revient dans le hameau des Pyrénées où, petite, elle passait toutes ses vacances. Une fois sur place, prise de nostalgie et en proie à une profonde remise en question, elle décide de s'installer dans la propriété familiale plutôt que de la vendre. Commence alors une série d'événements étranges, de plus en plus graves, dont certains voisins lui attribuent l'origine, sous-entendant qu'elle serait u... >Voir plus
Que lire après Alice doit mourirVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Alice doit mourir est un Polar de terroir, fidèle à sa maison d'édition "Du Noir au Sud" qui se consacre aux intrigues qui se déroulent dans le Sud. Je les remercie bien sûr, pour l'envoie de cet ouvrage dans le cadre de la dernière Masse critique. le scénario commence de façon peu originale par la présentation d'Alice jeune cadre banquaire qui, après le décès de sa grand mère balaie tout ce qui constituait son quotidien : travail, conjoint et ville pour s'installer dans la maison de sa grand mère dans les Pyrénées. le roman prend cependant de la dimension à travers l'accumulation d'événements étranges qui vont devenir de plus en plus graves et engendrer un climat de peur et de défiance parmi les habitants du hameau. S'opposent les esprits " modernes" qui cherchent une explication sensée à ces crimes et les vieilles croyances et superstitions qui voient là la main de Satan, incarnée par Alice. L'intrigue permet une jolie intrusion dans un village des Pyrénées et un rappel des peurs ancestrales. Si la lecture est agréable, Je n'ai cependant pas été totalement charmée par cette histoire. Les personnages manquent de profondeur ce qui les rend trop caricaturaux à mon goût.
Commenter  J’apprécie          220

Il règne sur « Alice doit mourir » de Diego Arrabal comme un air de nostalgie. Pourtant le passé va être bien malmené dès les premiers chapitres. Ceux-ci mettent en scène Alice, qui revient dans le village de son enfance. L'histoire semble assez classique et il faut attendre encore un peu pour découvrir davantage la jeune femme.

« Elle ressentait la solitude de la vieille femme qui s'exprimait à travers cette invitation à s'installer en ce lieu. Sans que cela soit dit, Alice comprenait que sa grand-mère lui déconseillait de vendre. Pourquoi cet attachement à cette maison ? À ces terrains et forêts? Pourquoi vouloir qu'elle, sa petite fille, conserve tout cela ? »

J'ai eu un peu de difficultés à me laisser envoûter par cette histoire qui tourne pourtant autour de la sorcellerie. Mais dès qu'Alice découvre ce que lui a laissé sa grand-mère qui vient de mourir, j'ai apprécié l'écriture de Diego Arrabal. Son style prend toute son épaisseur lors des descriptions d'une nature foisonnante. Ainsi la sensualité est très présente au fil des pages, les odeurs, les couleurs et le textures de la flore sont magnifiées. L'écriture est de grande qualité mais je déplore que Diego Arrabal ne laisse pas une plus grande place à la fantaisie ou à l'humour. Évidemment cela n'engage que moi d'autant plus que les dialogues sont très réussis.

« Fermant les yeux, elle percevait des sensations oubliées depuis son enfance. Sans les voir, elle reconnaissait les textures différentes de la terre de bruyère sous les conifères ou du compost de feuilles sous les hêtres centenaires »

« Alice doit mourir » relève bien sûr du polar rural mais pas que… L'auteur sait bien montrer le poids du passé et l'importance de la transmission. L'intrigue opposant les esprits cartésiens et les croyances ancestrales aboutit à une fin assez surprenante aussi trouble que les élixirs de la grand-mère d'Alice.


Ce polar fait planer le doute tout en jouant avec les non-dits et la magie des éléments naturels. Pas de folles poursuites et même quelques longueurs (ou langueur pour les amoureux de la montagne) mais un suspense qui sait être efficace notamment dans les dernières pages.


Commenter  J’apprécie          50
plaisant d'abord parce que j'ai eu le plaisir d'acheter le livre directement à l'auteur et d'en avoir parlé avec lui ce qui est pour un lecteur toujours réjouissant. ....plaisant aussi parce que cela se passe dans les Hautes Pyrénées dans la vallée de Bagneres de Bigorre qui ne se trouve pas très loin de chez moi ( Sud Gers) ....mais bon , pas plus que cela; l'écriture est propre, parfois un peu lourde... l'histoire peu crédible et les personnages ,pour certains d'entre eux , assez caricaturaux . Un moment pas déplaisant de lecture, pas le livre de l'année
Commenter  J’apprécie          90
J'ai beaucoup aimé ce thriller "régional" découvert grâce aux éditions Cairn dans le cadre de la dernière Masse Critique.
Alice, femme d'affaire (dans une banque) citadine active, est revenue dans le village où elle a passé ses vacances d'enfant pour l'enterrement de sa grand-mère qui lui lègue sa maison. Mais au lieu de régler les formalités administratives pour la vendre, rattrapée par l'atmosphère nostalgique et les bons souvenirs associés à cette aïeule bien-aimée, elle décide de s'établir dans la région... et de rompre avec son compagnon puisque leur relation battait de l'aile.
C'est un début de récit que j'avais déjà rencontré dans d'autres romans... mais le thriller s'annonce assez rapidement puisque l'arrivée d'Alice, accusée de sorcellerie - comme sa grand-mère - s'accompagne d'incendies aux causes inexpliquées et d'actes cruels et anonymes...
A vrai dire, j'ai préféré l'enquête et la description des événements que la résolution de l'intrigue (et je n'ai pas compris la toute fin). J'ai aimé les personnages : Alice, le berger, les enquêteurs et l'exorciste et surtout les interactions entre eux. J'ai aimé me demander avec Alice qui était vraiment sa grand-mère quand elle a découvert son héritage et ses cahiers. Une très bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          50
Les Hautes Pyrénées sont un département particulier ou le temps semble s'être arrêté et ou les habitants préservent leur environnement jalousement.
Le climat y est rude et si la marche n'est pas une pratique courante autant passer son chemin, l'auteur retranscris à merveille ces villages, les montagnes, les rancoeurs, les cadavres dans le placard et cet amour pour des paysages qui s'enracinent chez ceux qui y ont passé un peu plus que quelques jours.
On lui pardonne quelques formules surannées qui ont heurté la féministe que je suis car finalement son personnage a des qualités qui ne sont pas celles du genre.
Alice est une jeune femme qui ne lâche rien et qui en découvrant l'histoire de sa grand-mère se rapproche de la sienne.
Un livre vite lu et tout à fait agréable à lire au creux d'un de ces superbes villages pyrénéens.
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Un humain a tué deux animaux dans une mise en scène qui accrédite la thèse de la bête monstrueuse. Ce qui signifie que le mobile dépasse la simple vengeance, on vise à créer un climat de peur. (p.171)
Commenter  J’apprécie          50
- Elle était une sorte de rebouteuse, ajouté Uranie d'un air de conspiratrice. Son surnom était "Passetout".
- Je n'ai jamais imaginé cela.
- Oh, tu étais trop petite pour te rendre compte, conclut Léon avec un large sourire. (p.92)
Commenter  J’apprécie          00
- ça m'a toute retournée qu'elle ne soit plus là, sur le seuil de la porte, pour m'accueillir, et j'ai besoin de temps pour dire adieu à mon enfance. Plus rien ne sera comme avant. (p.14)
Commenter  J’apprécie          00
La mort de sa grand-mère n'avait fait que révéler un mal-être latent, qu'aujourd'hui elle découvrait plus profond et lointain qu'elle n'osait se l'avouer. (p.15)
Commenter  J’apprécie          00
- Et puis ça veut dire quoi s'intégrer ? Se sentir chez soi et à sa place ? Ou, plaire aux voisins ? (p.69)
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : herbierVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (17) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..