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Critiques de Dimitri Balzan (24)
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Rêver jusqu'à l'aurore

Un roman bien étrange...

Ça ressemble à un livre moderne, avec une intrigue moderne, mais c'est écrit dans une langue très soutenue, parfois trop, et du coup on peut avoir du mal avec "l'effet de réel" recherché par l'auteur (à moins qu'il ne le recherche pas...) La "première partie" est étrange car on se demande un peu où on va, c'est bizarre de lire que les choses se passent bien pour tout le monde ! Et puis au milieu du livre arrive le moment où tout bascule et on comprend que l'auteur a encore une fois voulu nous proposer un roman psychologique très tourmenté.
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Rêver jusqu'à l'aurore

[Critique publiée sur Bookelis]

Magnifique !

Quand le moment est venu, le rêve se dévoile comme tel et c'est en le regardant, derrière nous, qu'il nous apparaît comme un piège...

Qu'on vient de déjouer.

C'est beau et juste !
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Hautes sphères

Berlin, Bercy et Babylone

Trois « villes » en B dans lesquelles Dimitri Balzan a installé ses trois nouvelles pièces de théâtre, c’est très différent de ce que j’ai pu lire du même auteur avant, on dirait que c’est plus posé, ça parle de religion et/ou de mythologie du coup ça peut parfois partir dans des directions bien étranges (la pièce n° 3 en est la preuve), mais pas désagréable pour autant !

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Wahnsinn im Palast

Inquiétante préface…

Dès les premières pages Dimitri Balzan nous informe que ce roman n’est pas glauque du tout, et bien évidemment le premier chapitre démontre tout le contraire ! Mais est-ce repoussoir pour autant eh bien pas sûr ! Personnellement je me suis davantage attachée à la poétisation du corps masculin plutôt qu’aux dérives qu’elle peut engendrer et j’ai eu beaucoup de facilité à me représenter les beaux jeunes hommes qui sont les héros de ce thriller.

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Pure ambition

Être ou ne pas être… un bon prof ?

Dans ce roman on suit les aventures d’une jeune prof de français dans un lycée de province et on comprend très vite que la pauvre ne va pas s’en sortir indemne ! Dimitri Balzan fait varier les points de vue et nous présente des personnages auxquels il est facile de s’identifier. Un angle très singulier sur la fameuse « génération Z » dont on parle tant !
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Rêver jusqu'à l'aurore

Je suis un peu partagé avec ce roman, neuvième livre de Dimitri Balzan. Je ne saurais pas dire si je l'ai aimé.



Le côté épistolaire le rend un peu lourd et peu dynamique, surtout dans la première moitié, où on a l'impression qu'il ne se passe pas grand-chose, à moins d'être friand de considérations psy sur la famille, le passage à l'âge adulte et l'amitié féminine.



Néanmoins, je resterai longtemps marqué par les retournements de situation qui arrivent très brutalement au milieu, puis à la fin du livre. Je pensais avoir pris l'habitude de l'auteur mais il a encore réussi à me retourner le cerveau !



Les moments de dialogues, les plus jouissifs à mon sens, sont de vraies pépites qui m'ont parfois fait rire mais dans le bon sens du terme.



Enfin, le fait que certains personnages ne soient pas fichus de faire autrement que s'adresser aux autres par lettres, on se dit que finalement ces lettres ne valent pas mieux que les smartphones : on échange beaucoup mais sans jamais vraiment se parler.
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Arctophilia

Don’t fuck with Nounours !

Comme c’est le premier livre de Dimitri Balzan que j’ai lu, je n’ai pas compris tout de suite que Zaynab Kamal était son pseudonyme (et encore moins l’héroïne d’un autre livre !), mais passée cette drôle d’impression j’ai découvert un roman très singulier autour d’une passion que je ne connaissais pas (la collection d’ours en peluche) et qui m’a surprise à plusieurs reprises. Pour sûr je ne regarde plus les nounours de la même manière après ça !

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Konets

Un drôle de cauchemar !

Pas du tout le genre de livre dont j’ai l’habitude, je me suis laissée tenter par curiosité après avoir découvert l’auteur avec Arctophilia, et c’était vraiment une expérience étrange ! La première scène est très dure, très violente dans tous les sens du terme et on peut être tenté.s de refermer le livre tout de suite ! Heureusement, Dimitri Balzan ne fait pas du gore pour le plaisir, il y a des messages derrière tout ça, il faut oser aller regarder au-delà de la violence !

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Wahnsinn im Palast

[Critique publiée sur Bookelis]



Un roman inclassable ! Zaynab Kamal (Dimitri Balzan) nous plonge dans une inquiétante étrangeté qui brouille les frontières entre fantasme et réalité et qui suppose un certain recul. Un style efficace et sans cliché. RENVERSANT !
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Les Framboises et autres varia

[Critique publiée sur Bookelis]



L'auteur nous livre son projet sans doute le plus soigné et le plus poétique au niveau de la langue. Dommage qu'il faille le connaître personnellement ("Les Framboises", "A ta place") ou avoir lu ses livres précédents ("Innamoramento", "Résilience") pour en comprendre tous les mécanismes…

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Arctophilia

[Critique publiée sur Bookelis]

Un roman sur les ours en peluche… il y avait de quoi tomber dans les clichés. Mais ceux-ci ont été soigneusement évités, et le mélange douceur/noirceur est très bien dosé. Zaynab Kamal (Dimitri Balzan) a su donner autant d'épaisseur à Nounours qu'à ses héros et héroïnes.
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Hautes sphères

J’ai terminé très récemment Hautes Sphères, le dernier livre de Dimitri Balzan à ce jour (et aussi le dernier à faire figurer « Zaynab Kamal » en co-pseudonyme) et il m’a particulièrement interpellé.

Dans ce recueil, proche de Les Framboises et autres varia par son intention, on découvre trois pièces de théâtre où il est plus ou moins question de « divinités » (féminines, obviously, vous lisez du Balzan) qui viennent interagir avec des humains et évoquer, justement, ce que c’est d’être une divinité à l’heure de la mondialisation et des connexions en tous genres.

Ce qui m’a le plus marqué dans ce livre, c’est l’abondance de références à la musique pop et électronique (on savait déjà que Dimitri Balzan était un grand fan, mais là, c’est clairement assumé et on adore !) dans chacune des pièces mais surtout dans la deuxième, « Au bal de la clarté », qui établit un parallèle très clair avec des concerts de Lady Gaga ou Ariana Grande.

Dommage toutefois que l’auteur ait voulu inscrire ce projet dans le contexte de la pandémie : par deux fois, dans des espèces de « postfaces », il est question du COVID-19 et des restrictions, c’est dommage, ça vient un peu gâcher le côté spirit zen, et surtout, j’espère qu’on lira encore ce livre quand tout ça sera fini !
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Les battements terminaux

Les Battements terminaux, le quatrième livre de Dimitri Balzan, est selon moi le plus intense, le plus inspiré, le plus magistral, and you all slept on it !

Dans cette pièce de théâtre, une étudiante prénommée Zhanar s’interroge sur sa propre identité sexuelle ainsi que sur quels combats mener pour être authentique ; elle va croiser la route d’Avisa, une association parisienne (inspirée entre autres par Act-Up) où elle va tenter de se faire une place, mais cela semble bien difficile quand on souffre comme elle souffre.

Avec les nombreux sujets complexes qu’elle aborde, du cancer du pancréas à l’asexualité féminine en passant par la solitude urbaine, cette pièce qui alterne dialogues riches en symboles et mises en scène grandioses (quoiqu’un peu déroutantes parfois) a vraiment tout pour emporter l’adhésion.

Je ne comprends pas pourquoi l’auteur affirme (dans ses livres suivants) que c’est son projet « le plus mal accueilli », alors que ça transpire la sincérité ; probablement une question d’accessibilité, car non, ce n’est pas commercial, ce n’est pas « facile », mais ça vaut le coup.

Sans en dévoiler davantage, les personnes qui ont lu (et apprécié) au moins le premier volume de Konets devraient enchaîner avec Les Battements terminaux…
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Pure ambition

Le troisième livre de Dimitri Balzan, son premier roman, est sans doute, avec le recul, celui que j’ai le moins apprécié, bien qu’il ait des qualités.

Dans ce roman réaliste moderne, nous faisons la connaissance de Zaynab, une jeune professeure de Français qui va se heurter à bien des (dures) réalités du métier, la principale résidant dans la différence d’âge quasi-inexistante entre elle et ses élèves – élèves dont elle n’hésite pas à se rapprocher par des moyens plutôt limites, et qui peuvent laisser croire qu’elle a un problème.

Une jeune femme torturée donc, parfois immature, mais qui, selon moi, peine à émouvoir tant elle se montre hautaine et sur la défensive (on dirait par exemple qu’elle voit du racisme un peu partout alors qu’il n’y a que dalle !) avec les humains qui l’entourent.

Certes, ce roman se lit facilement, l’écriture est fluide, plusieurs personnages sont attachants, « l’ambiance lycée » est bien rendue, mais il n’est pas toujours facile de comprendre où l’auteur a voulu en venir, ce qu’il veut dénoncer ou ne pas dénoncer.

Selon moi, le vrai point fort de ce livre est le personnage de Jamal, c’est un vrai héros avec de grandes qualités, et également le plus « crédible » au niveau psychologique, raison pour laquelle Dimitri Balzan ne lui a pas consacré que ce Pure Ambition…
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Konets, tome 2 : Blast

Ayant acheté Blast en même temps que Konets, j’ai eu la possibilité de comparer la suite à la pièce originale, et, sans surprise, comme c’est souvent le cas dans les sagas littéraires, j’ai été un peu déçu dans mes attentes.

On reprend les mêmes (ou presque) et on recommence, avec un nouveau décor (l’Albanie après le Kazakhstan, on reste avec les aigles quoi !) et des questions déjà soulevées dans le premier volume mais pas vraiment creusées, comme « Est-il légitime que des personnes luttant pour une même cause se battent entre elles ? »

Dimitri Balzan réussit, dans un premier temps, à innover : de nouveaux personnages hauts en couleur, des mises à mort toujours aussi originales, un peu de poésie dans les dialogues, et même un bébé qui va faire basculer l’intrigue, à sa manière.

En revanche, on sent que la « patte Konets » s’essouffle un petit peu, avec quelques longueurs dans les scènes centrales, moins de gore (comme si l’auteur cherchait parfois à « s’excuser » pour le premier volume !) et des références culturelles moins claires, jusqu’au brouillage délibéré sans doute ?

Quand on a réussi à apprécier la Reine Kazakhe, héroïne de Konets, comme ça a été mon cas, on a aussi un peu de mal à cerner le personnage de Selim, le petit nouveau, qui peine à convaincre.
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Konets

J’ai découvert Konets, le premier livre de Dimitri Balzan, l’année de sa sortie, en 2016, et j’en garde aujourd’hui un souvenir très net et… plutôt amusé.

Car certes, c’est une pièce de théâtre très violente, sans concession, qui fait la part belle à une certaine radicalité, notamment sur la question de la peine de mort et de la torture comme réponses à des « crimes » pas toujours si condamnables que ça, mais ça reste un projet très « second degré », qu’il faut lire en restant distancié, sinon, forcément, on risque de vomir, selon sa sensibilité.

De l’humour (noir) donc, du grotesque comme du sublime (l’auteur aime Shakespeare et ça se sent), mais aussi et surtout beaucoup de symboles, autant dans la mise en scène proposée que dans les dialogues : une lecture « passive » ne suffit pas à tous les saisir.

Je peux comprendre qu’on soit réticent à relire une pièce aussi trash, ce n’est pas du « tout public » évidemment mais ça donne une vision sans fard de bien des brutalités humaines.

Le personnage principal, la fameuse Reine Kazakhe, n’a rien à envier selon moi à une Phèdre ou à une Médée, c’est une héroïne tragique faite de (beaucoup de) contradictions, mais à qui on peut s’attacher si on arrive à dépasser notre « première impression », forcément négative.
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Les battements terminaux

[Critique publiée sur Bookelis]



Ancrée dans les problématiques LGBT, cette nouvelle pièce de théâtre traduit la difficulté de faire accepter la différence dans un monde où domine le schéma de la famille traditionnelle.

Ce texte, empreint de révolte, de douleur et de solitude, mais aussi d’espoir d’évolution, exprime les combats internes, au sein d’une association LGBT, pour trouver un nouveau président, une nouvelle voix destinée à incarner une voie novatrice d’expression de la différence, entre révolte et combat pacifique, violence et bienveillance.

Le texte introductif et la conclusion éclairent le lecteur sur le contexte de la création de cette pièce de théâtre et évoquent les liens avec les livres précédents de l’auteur.
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L'Aire du Chacal

Dans ce livre-interview qui a tout d'un testament, Dimitri Balzan écrit en fait une espèce de méga-postface à ses neuf premiers ouvrages. Du coup, il est nécessaire de les avoir lus pour tout comprendre, mais ça peut aussi être un bon moyen de redécouvrir certains d'entre eux sous des aspects qu'on n'avait pas envisagés au départ.
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Wahnsinn im Palast

Bon, alors là, c’est vraiment délicat, parce que c’est le livre « préféré » de l’auteur et que j’ai pas intérêt à en parler n’importe comment sous peine de finir comme certains personnages du roman en question.

Wahnsinn im Palast, « la folie dans le palais » chez nous, c’est quoi ? eh ben c’est l’histoire d’un mec (Dimitri Balzan lui-même, oui oui, en tant que personnage, déjà t’as compris le délire) et d’une nana qui gèrent un réseau de vidéos sexy, sauf qu’ils habitent avec les mecs qui font les vidéos, le truc bien malsain déjà, c’est limite du proxénétisme.

Il faut évidemment être à l’aise avec cet univers pour pouvoir apprécier pleinement, mais une fois qu’on est dedans, on comprend que l’auteur a vraiment tout mis en œuvre pour servir un roman hyper soigné, avec suspense, tension, dialogues magistraux et grosses références ciné plutôt récentes (coucou Julia Ducournau, t’avais pas encore ta Palme d’or que Balzan écrivait déjà un hommage à tes films !)

Plus le roman progresse, plus on entre dans l’intimité des personnages principaux et plus le côté « porno » disparaît pour aller vers autre chose… mais je n’en dirai pas plus !

Bien sûr, comme l’auteur en a désormais l’habitude, ce livre-là est connecté à ses prédécesseurs et faire des recoupements peut être assez amusant !
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Les Framboises et autres varia

Avec Les Framboises et autres varia, Dimitri Balzan rend compliquée toute tentative d’écrire une critique objective car ce n’est pas « un seul livre » mais plutôt « quatre mini livres en un » qui ne se ressemblent en aucun point, du moins sur la forme.

Des poèmes, une nouvelle, des lettres anonymes et une pièce de théâtre composent ce recueil dit « de varia » et censé tourner autour du thème de la mémoire et de son extrême fragilité (d’où le petit éléphant rose sur la première de couv, tout le monde l’aura remarqué pas vrai ?)

D’une part, j’ai été assez conquis par ce projet qui aborde d’une manière très subtile la maladie d’Alzheimer dans son premier quart : on est vraiment au cœur des réflexions et des émotions de cette vieille dame qui sent sa conscience lui échapper peu à peu, on est touché et facilement bouleversé.

Par contre, sans spoiler quoi que ce soit, la suite de ce recueil n’a d’intérêt que pour qui aurait lu les précédents livres de l’auteur, on sent qu’il a voulu se taper un délire « réservé aux VIP » et du coup, ça devient très intime, trop intime, et c’est dommage car c’est très bien exécuté au fond.

Le pseudonyme « Zaynab Kamal », utilisé depuis quelques livres déjà, commence à gagner en cohérence : quelque chose s’est-il « féminisé » dans l’écriture de Dimitri Balzan ?
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