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Critiques de Dominique Drouin (47)
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De mères en filles, tome 1 : Alice

Le roman commence en Provence avec Jeanne Martin, 16 ans, fille d'un riche banquier.

Jeanne est enceinte de son beau-frère, Maurice Achard, mari de sa sœur.

Pour l'instant, elle se cache et accouche d'une petite fille ,Alice, une enfant qui connaîtra beaucoup de séparations avec ses mères de remplacement et reviendra pour finir dans l'entourage de sa vraie mère.

Alice est une excellente pianiste et bien que mariée et mère d'une petite fille, elle tombe amoureuse d'un chanteur d'opéra qu'elle suit au Canada.

"De mères en filles" est une belle romance qui se situe au début du vingtième siècle où deux classes sociales se montrent à nous : les très riches et les très pauvres, trop besogneux. La plupart du temps, on évolue plutôt parmi les nantis.

L'auteure nous annonce habilement plusieurs fois l'évènement qui va arriver. Cela crée une effet tout à fait spécial.

C'est une histoire agréable à lire quand on a envie d'un roman simple, avec de vrais sentiments, dans une époque différente de la nôtre.
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De mères en filles, tome 2 : Ariane

Un deuxième tome encore meilleur que le premier, voilà qui n'est pas banal.



J'avais aimé découvrir Alice et ses filles, dans le premier tome de la saga.

Mais les dernières années relatées m'avaient laissé l'impression d'un survol, avec Alice débordée par ses filles, en demandant toujours plus à Ariane, étant souvent injuste avec elle ...



Je comprenais qu'Alice et Ariane n'avaient pas une relation très étroite ni très simple, mais le personnage d'Ariane était plutôt esquissé ... alors qu'Agathe la pianiste de talent, exauçait les vœux de sa mère, qui avait dû mettre sa carrière au second plan, une fois maman d'une famille nombreuse. On se demandait aussi ce qu'avait bien pu devenir Annabelle, la "vraie" fille aînée d'Alice, qu'elle avait dû laisser derrière elle en attendant Ariane et en épousant Claudio.



Ce deuxième tome, bien loin de seulement nous apporter des réponses rapides, va nous faire découvrir Ariane, femme sensible, complexe, débrouillarde et féministe. J'ai beaucoup aimé la découvrir plus, la voir évoluer au fil des années, consciente des enjeux géopolitiques en Europe, alors que sa mère Alice semblait toujours planer loin de ces questions, loin des questions d'argent aussi. Alice avait certes été élevée par un banquier et mariée d'abord à un banquier ... Mais pour une mère de famille nombreuse de l'époque, elle présentait un détachement étonnant par rapport à ces questions. Cependant, Alice et Claudio formaient un couple passionné, passionné par les arts surtout.



Nous découvrons un peu plus, par la vision d'Ariane, à quel point le retour en France et le long séjour à Paris ont été difficile pour ce clan de filles. Combien Ariane a toujours soutenu ses parents, au détriment parfois de ses propres études et de son don pour la peinture aussi. Un personnage vraiment touchant, qu'on n'oublie pas de sitôt.
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De mères en filles, tome 1 : Alice

Une saga familiale, qui commence avec un rythme lent, puis qui s'accélère.

Alice est ballottée de famille en famille, elle la fille illégitime, et va finalement être adoptée par Marianne qui ne pourra jamais mener une grossesse à terme. Marianne qui est si maternelle avec Alice, Marianne qui adore sa jeune sœur Jeanne, mais ignore qu'Alice est sa fille, et celle de son mari aussi ! Alice, renfermée, ne trouvera le bonheur que dans le piano, la musique.

Parallèlement, nous découvrons le destin de Claudio, un jeune Italien, qui au début de l'histoire travaille sur des chantiers. Pauvre, issu d'une famille sans grand espoir, il va quand même être fasciné par les chanteurs et musiciens de l'opéra, et sa vie va prendre un tour inattendu.

Il va travailler d'arrache-pied pour sortir de la misère et vivre de son art, inspiré par le grand Caruso.

Un jour, Alice et Claudio se rencontrent et c'est le coup de foudre. Mais quel avenir peut avoir ce couple, alors qu'Alice est mariée et déjà mère d'une petite Annabelle ?

Une lecture plaisante et romanesque, qui donne envie de lire la suite.
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De mères en filles, tome 2 : Ariane

Ce deuxième tome de la saga De mères en filles est consacré à l'histoire d'Ariane, la fille ainée de Alice. On découvre rapidement une femme forte, de caractère, qui va faire le choix de sa vie, conciliant sa vie de mère et d'épouse avec sa vie professionnelle.

Dans une période tourmentée, la crise de 1929 puis la seconde guerre mondiale, on voit émergée la radio, à la fois moyen d'information et moyen de divertissement.

Les arts occupent toujours une place importante de cette histoire.
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De mères en filles, tome 1 : Alice

Plus qu'un roman sentimental ou une saga familiale, ce premier tome de "de mères en filles" est la photographie de la perception de la femme à la fin du 19éme et au début du 20éme siècle dans un milieu bourgeois. Alice, élevée dans le secret honteux de sa naissance, va se battre pour pouvoir faire accepter ses choix dans un monde où les femmes doivent se soumettre à leur famille, avant de dépendre entièrement de leur mari et où on doit rester entre soi.

Claudio, lui est un immigré italien, maçon et second fils d'un maçon, il se découvre une passion pour le chant lyrique. Il devra aussi se battre pour sortir de sa condition et réussir dans sa voie.

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De mères en filles, tome 3 : Anaïs

Anaïs est le troisième tome d'une saga qui retrace l'histoire d'une famille d'origine française et italienne installée au Québec.

Agathe, la mère d'Anaïs, a fait promettre à sa sœur, avant de mourir, que sa fille ne choisirait jamais une carrière artistique. Malheureusement, la fillette est très attirée par la comédie.

A l'image de ses ainées, Anaïs est un personnage féminin fort et déterminé, sure d'elle et de la direction quelle veut donner à son existence. Elle cache toutefois un drame personnel.

Nous voyons à travers son parcours l'évolution de la société dans cette période entre 1950 et 1975.

L'histoire familiale semble se répéter avec de nouveaux secrets et des non-dits.

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Le club des dames d'argent, tome 1 : Avant

Le commentaire de Lynda : ♥Coup de coeur ♥

Quelle lecture et quel gros coup de cœur pour le premier tome de cette nouvelle série de Dominique Drouin.

Nous allons suivre ces femmes qui entrent dans la soixantaine. Chacune a ses propres défis, ses problèmes, ses désirs.

Joanne, qui vit avec un homme qui n’a jamais voulu l’épouser, et qui se retrouve avec plus rien quand elle le trompe, et qui se retrouve presque dans la misère et dans l’alcool.

Françoise, la comédienne laissée de côté et qui se laisse affecter par son âge et son vieillisement.

Micheline, qui elle se retrouve complètement désemparée quand elle perd son conjoint et qu’elle se retrouve avec son fils trisomique.

Chantal, homosexuelle, mais sa relation s’en va nulle part.

Lise, qui ne vit que pour le bonheur de sa petite-fille et ses arrière-petits-fils, petite-fille prise dans une relation toxique.

Claire, ouf... Veuve et mère de trois enfants adultes, qui n’ont pas de place dans leurs vies pour leur mère.

Marie, un peu solitaire et pas toujours d’accord avec les autres femmes.

Mais voilà, l’une d’elle décide de faire revivre le club de lecture qu’elles formaient quelques années auparavant, à tour de rôle, l’une d’elle sera l’hôtesse et elles discuteront d’une lecture commune, telle que le Why Café, Le Petit Prince, Le complexe de Cendrillon, Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as rien qu’une...Et plusieurs autres, pratiquement tous des livres que j’ai lu et que j’ai adoré.

Elles discutent des bienfaits, des réflexions, des constatations et des changements que le livre les poussent à faire.

Et puis l’une divorce, l’autre se fait mettre à la porte, et puis l’une d’elle veut faire une coupure avec ses enfants, etc. C'est alors que l’une d’elle propose un projet commun, soit s’acheter un immeuble de 8 logements et de vivre en co-propriété toutes ensembles dans le même immeuble.

Bon je ne vais pas tout vous raconter, je peux, pas contre, vous dire qu’à chaque fois que j’ai lu une série de Dominique Drouin, ce fut un coup de cœur massif et ce premier tome ne fait pas exception.

J’ai adoré chacune de ces femmes, les situations qu’elles vivent et auxquelles elles doivent faire face sont diversifiées, mais ce sont des situations que vous et moi, avons probablement vécu un jour ou l’autre.

De plus, ces femmes, qui entrent dans la soixantaine, viennent mettre le doigt sur plusieurs petits bobos du vieillissement de la femme, qu’on le veuille ou non.

Des émotions très fortes à plusieurs reprises, les larmes ont coulées, l’auteure nous parle de tout, séparation, divorce, maladie, homosexualité, handicap, vieillesse, autonomie, mais avant tout AMITIÉ sous toutes ses formes, quand l’une est là pour l’autre et bien sûr, la lecture qui est leur trait d'union.

Je termine ce premier tome, avec une grosse boule dans la gorge, je ne voulais tellement pas les quitter, je me suis sentie comme faisant partie de cette bande de femmes, qui veulent tout simplement continuer à vivre et surtout être heureuse.

Un gros coup de cœur que je vous recommande vraiment, et prendre note que le deuxième tome est prévu pour le mois de septembre, et je ne me possède plus de retrouver toutes ces femmes que je considère maintenant comme des amies.
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De mères en filles, tome 2 : Ariane

J'ai apprécié ce tome 2 de cette saga. En effet, si le tome 1 m'avait paru convenu et assez insipide, en revanche le tome 2 m'a beaucoup plus entraîné au travers de la vie d'Ariane, qui connait les joies comme les turpitudes d'une vie. Une vie qu'elle n'avait pas imaginé ainsi et qui lui amène un épanouissement professionnel auquel elle ne s'attendait pas, tout comme elle n'avait pas imaginé qu'une vie est courte et longue à la fois et permet de faire plusieurs expériences.

La maturité aidant, Ariane accepte de porter un nouveau regard sur les relations entretenues avec sa soeur Agathe et sa mère.

Je serai donc volontaire pour continuer la découverte de la saga par le tome 3. Toutefois, j'ai besoin de lire un autre style et je reprendrais après la suite de cette saga qui devient très agréable.
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De mères en filles, tome 4 : Ava

Il m’aura fallu un moment pour venir à bout de ce livre, et pourtant je l’ai bien plus apprécié que les deux derniers tomes. Ayant suivi Alice, puis Ariane et enfin Anaïs, j’étais vraiment curieuse de découvrir cette fois Ava, dernière femme de la famille Calvino à se dévoiler. J’avais surtout envie de découvrir cet ultime tome qui referme ainsi tout un pan de cette famille que l’on a suivie sur près d’un siècle, au fur et à mesure des générations.



Ava est la fille biologique d’Anaïs, mais elle a été adoptée et a donc grandi dans une autre famille, les Gauthier, à l’opposé de celle des Calvino. Pourtant, avec Ava, j’ai eu un peu cette impression de voir la boucle bouclée. En effet, cette dernière repart un peu sur les traces de son arrière-grand-mère et effectue ainsi une sorte de retour aux sources, permettant de revenir là où tout avait commencé.



J’ai vraiment apprécié cet aspect là du livre. Même en ayant été adoptée par une autre famille, Ava essaie tout de même d’instaurer un lien entre elle et la famille Calvino. J’ai été très touchée par cette thématique là du récit qui a véritablement su me parler. Et j’ai ainsi facilement pu comprendre cette envie qu’avait Ava de retrouver ses racines malgré le fait qu’elle n’ait pas vraiment eu à se plaindre de sa famille adoptive. Car difficile de savoir qui on est quand on ne sait pas vraiment d’où l’on vient, et c’est cette mise en avant qui m’a à chaque fois poussée à lire la suite.



Mais à côté de cela, j’ai eu, une fois encore, beaucoup de mal avec l’héroïne. A croire que depuis Alice, aucune ne trouve grâce à mes yeux. Et ici, Ava confirme une nouvelle fois cette règle. Je me suis pourtant bien plus attachée à elle qu’à Anaïs ou encore Ariane, mais au bout de quatre tomes, j’ai surtout l’impression de Christine Drouin en faisait beaucoup, beaucoup trop avec ses héroïnes. A force, je me suis complètement détachée d’elles, à un tel point qu’il n’y a plus ce carcan de réalité qui les entourent et qui faisait la particularité de la saga. A vrai dire, je n’arrive plus à me dire que leurs histoires sont plausibles alors que c’était vraiment la force du premier tome.



Ici, encore une fois, il arrive tellement de choses à Ava que cela a produit l’effet inverse ; au lieu de m’attacher à elle, je suis restée complètement spectatrice. Alors, oui, l’histoire qui l’entoure reste belle malgré les épreuves, mais je n’ai pas réussi à pénétrer complètement dans le récit, et je suis restée en périphérie du texte, le lisant sans parvenir à y rentrer.



Pour conclure : Ce qui faisait l’originalité du premier tome devient ici quelque peu redondant, et l’auteur ne réussit plus vraiment à me surprendre. Je trouve dommage qu’elle ait garder exactement les mêmes lignes directrices pour ces quatre filles/femmes, sans trop d’évolution, et je ne suis donc pas parvenue à croire dans une quelconque véracité de ce qu’elle relatait, alors même que c’était ce réalisme qui m’avait plu dans le premier opus. Malgré tout, j’ai bien plus apprécié l’histoire d’Ava que celle de sa mère ou de sa grand-mère, et j’ai beaucoup aimé cette façon qu’a eue Dominique Drouin d’effectuer un véritable retour aux sources. Une conclusion bien trouvée qui m’aura quand même fait passer un bon moment malgré mon avis mitigé.
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De mères en filles, tome 4 : Ava

La fin d’une grande fresque familiale.
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De mères en filles, tome 3 : Anaïs

Roman léger et romantique et relativement passionnant, bien que pour ma part je n’ai pas réussi à bien comprendre l’héroïne, pourtant fort attachante, en effet, ANAÏS, dont nous suivons le destin, ne semble pas se conformer à l’idée que l’on se fait d’une femme indépendante et déterminée, tout ceci ajoute du piment à la suite de cette saga et j’ai hâte de découvrir le destin d’Ava …
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De mères en filles, tome 2 : Ariane

J'avais beaucoup aimé découvrir cette saga familiale avec le premier tome, Alice, paru en début d'année. Alice m'avait totalement séduite, et Ariane, sa fille, laissait déjà transparaitre un fort caractère qui me donnait encore plus envie d'en découvrir la suite.



J'ai pourtant connu bien plus de difficultés à rentrer dans ce tome, comparé au premier. Peut-être y avait-il le goût de la découverte en moins, mais dans tous les cas j'ai eu beaucoup de mal à apprécier complètement Ariane. Très libre, très féministe (bien trop par moment d'ailleurs), elle sait ce qu'elle veut et fait tout pour l'obtenir, parfois en dépit du bon sens.



Ariane vit à cette période, en 1933, où les femmes commencent à vouloir s'émanciper de cette société patriarcale. Émergence du féminisme, indépendance de la femme, Ariane est à fond dans ces principes. C'est une passionnée, une battante, elle se donne à cent pour cent dans tout ce qu'elle entreprend, quitte à se mettre de nombreuses personnes à dos, y compris sa famille. Et c'est ce que j'ai eu le plus de mal à apprécier chez elle. Je n'ai pas réussi à la comprendre, et je me suis même parfois complètement détachée d'elle.



Pour autant, elle ne m'a pas totalement laissée de marbre. Les difficultés qu'elle va rencontrer sont très dures, mais très touchantes, et j'ai eu énormément de compassion pour cette femme. La vie ne lui offre que peu de répit, et sans les buts qu'elle se fixe continuellement, elle aurait pu décrocher totalement. On espère ardemment qu'elle s'en sorte, et c'est bien cela qui m'a fait poursuivre l'histoire.



En dehors d'Ariane, Dominique Drouin a encore une fois su me subjuguer. La façon qu'elle possède de dépeindre cette période est vraiment remarquable ; ce sont de véritables tableaux qu'elle nous livre, et j'ai véritablement aimé découvrir cette époque à travers ses yeux.



En définitive, j'ai été moins enjouée par Ariane que par Alice ; en fait je me suis sentis moins proche d'elle que de sa mère. Pour autant, elle m'a énervée comme elle m'a énormément touchée, j'ai aimé son évolution petit à petit, mais je n'ai que peu apprécié son caractère trop téméraire, trop indépendant qui faisait bien trop "guerrière amazone". Heureusement, Dominique Drouin nous ravit de ses descriptions, et c'est bien ce qui m'aura le plus marquée dans ce tome.
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Le club des dames d'argent, tome 1 : Avant

Huit amies dans la soixantaine décident de recréer un club de lecture et choisissent de vivre toutes ensembles dans un immeuble. On découvre ici les personnages, leur histoire et leur recherche d’appartements.

J’ai été un peu agacée par certains personnages et leurs réactions qui manquent parfois d’empathie. Tous les autres personnages sont plutôt désagréables: les enfants absents ou profiteurs, les ex-conjoints déloyaux …, tout ça sur un fond de livres qui vantent l’accomplissement personnel, style coach de vie.

Mais au final, on s’attache aux personnages et j’ai envie d’en savoir plus sur nos sexagénaires.
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Le club des dames d'argent, tome 2 : Pendant

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥

J’avais eu un coup de cœur pour le premier tome de cette série, et bien croyez-le ou non, mon coup de coeur fût encore plus gros pour ce deuxième tome.

Bien sûr on retrouver nos soixantenaires, mais nous sommes présentement en pleine pandémie. Et chacune d’elles a un petit quelque chose à régler ou presque.

Pour l’une, c’est la boisson, pour l’autre, c’est son fils handicapé qui lui donne de la misère, et encore plus depuis que son mari est décédé. Le jeune homme, en perdant son père a perdu ses repères, et son comportement en est très affecté.

Et puis c’est le télétravail pour une autre, pendant que l’une ne semble pas plus affectée qu’il le faut avec la Covid, une autre est presque paranoïaque, elle essaie de diriger la cohabitation en protégeant et surtout en surveillant tout le monde.

Et puis les amours ne sont pas en reste, avec l’inconnu croisé au supermarché, ou encore avec un ex que l’on n’avait surtout décidé de laisser partir.

Les pensées de chacune d’elles, nous ramènent au tout début de cette pandémie, qui a tellement changé nos vies.

À quelques reprises, mon cœur était gonflé d’émotions, à d’autres moments, un petit sourire est apparut, et même une petite boule dans la gorge.

J’adore la plume de Dominique Drouin, je ne m’en lasse pas, elle a ce talent de nous faire sentir très près de ses personnages. On plonge, et même qu’à certains moments, on se croirait amie avec ces femmes. D’ailleurs, vous allez vous identifier facilement à l’une ou à l’autre. L’auteure a mis en mots beaucoup de mes sentiments et des émotions vécues, à travers ces 2 grosses années de pandémie, la peur, l’incompréhension, la peine et la tristesse. Mais ces femmes ont su montrer une solidarité et une complicité, c’est tellement beau à voir. Les points forts de chacune d’elles sont devenus les outils pour traverser cette dure épreuve. Et tout ça, avec en arrière-plan leur club de lecture qui continue!



Et puis, il ne faut pas oublier que ces femmes sont des soixantenaires, alors très près de plusieurs d’entre nous.

En bref, j’ai adoré tout ce que l’auteure m’a fait vivre à travers sa plume... Je ne peux qu’avoir hâte de lire la suite avec le troisième tome.

Gros coup de cœur que je vous recommande à 100 %.
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De mères en filles, tome 1 : Alice

Ce roman est accrocheur, porteur d’histoire. Sincèrement j’ai beaucoup aimé le récit de Jeanne et de sa fille, Alice. Ce livre se compose en plusieurs temps : celui de la naissance d’Alice, celui de son enfance, de son adolescence et finalement le temps d’être mère à son tour. On ne raconte pas seulement une romance, c’est surtout une synopsis familiale, sur l’époque 1890 - 1930, en quarante années nous voyions les évolutions, les guerres, l’économie mondiale. Au final, on apprend beaucoup de cette œuvre ; autant d’émotion que de faits réels. On rentre dans la vie des personnages sans restrictions, malgré que le texte ne soit pas à la première personne. Je me suis attachée à la vie d’Alice, à son amour pour ce baryton, à ses filles différentes les unes des autres, à sa tante et à sa bienveillante fée marraine, Clara. On passe un beau moment, doux et violent, seulement la fin me laisse un goût amer ; de pas assez.



Alice est une enfant solitaire, ne parlant jamais. Au moment de sa rencontre avec la musique, cet instrument magnifié ; le piano, une passionnée naît. Commence alors notre périple à ses côtés. Intelligente, elle perçoit chacun de ses ballotements, ne trouvant aucun vrai refuge. De la Provence française à la Capitale, de celle-ci à l’Angleterre, revenant à Paris pour découvrir par la suite la Suisse. De là, la France redevient son foyer jusqu’à former sa famille en Suisse, tout ne se termine pas, elle part une nouvelle fois en France pour partir derrière l’Atlantique, Boston. De retour en France, de nouveau en Suisse, et encore en France ; jusqu’au moment où elle prend le bateau pour aller sur les terres du Canada et bien des années plus tard, elle recommence en France. Tant de voyage, tant de mouvement pour une si belle âme. Elle ne se sent pas réellement à sa place, pourtant aimée de tous ; de son père, de sa tante, de sa nourrice, de son coup de foudre et de ses filles. Seul, le manque de sa mère est présent quand elle découvre la vérité sur ses origines. Je me suis prise d’attachement pour cette petite fille, pour cette jeune femme perdue, pour cette femme mère huit fois ; admirable, libre et enflammée de piano.



Claudio, jeune homme italien de quinze ans, en France il travaille comme maçon avec ses frères et son père. En construisant le Conservatoire de Lille, il renoue avec la musique et il s’entraîne dès que possible. Quand quelqu’un le remarque enfin, sa vie change du tout au tout ; une aide lui est venue. C’est un personnage qu’on apprécie au fil des pages, sa passion pour le chant est de plus en plus présente. Mais c’est au moment où il vient consoler cette jeune fille qu’il rentre dans notre cœur. Un homme droit, sincère, parfois un peu trop raisonnable sur les bords, les pieds sur terre.



Cette histoire d’amour est très intéressante, mais surtout très touchante sur le point des problèmes d’argent ou sur le fait d’avoir le mal du pays. Entre Alice et Claudio, un lien passionnel se crée. Bien au-delà des conventions sociales, des différences et des secrets. Ainsi, nous apprenons qu’il n’y a pas de liberté en ce temps-là ; ou alors ça tombe dans les mailles du filet et on perd ce qu’on a de plus cher au monde. L’histoire d’Alice est triste, tout en étant pleine de surprise et de joie, d’amour. C’est un beau roman, différent, historique. Ici, le mystère est présent sans toutefois l’être ; on sait déjà qui est la mère d’Alice, mais nous attendons la rencontre entre Claudio et elle, c’est là qu’est la surprise. Pour moi, cette romance est originale ; c’est un mélange de faits passés et de contemporain. Les thèmes, la musique, les liens familiaux et amicaux, les voyages ; tout est rempli d’émotion malgré une narration à la 3ème personne du singulier.



Dominique Drouin est une auteur qui se détache vraiment, avec un style propre à elle. Je suis étonnée et plus que satisfaite de ma lecture, grâce en partie à la plume. La fluidité expose une grande douceur, des phrases simples et pourtant magnifiques, avec un vocabulaire à la fois classique et moderne.



« Alice » est le premier volume de la saga « De mères en filles » et je ne suis aucunement déçue par cette découverte. Les protagonistes m’ont marqué du début à la fin, que ce soit l’héroïne et son histoire, tout comme Claudio que j’ai apprécié à sa juste valeur. Un récit vrai, authentique et envoûtant ; contenant autant de sentiment que de faits historiques. De plus, c’est un bonheur de lire ce genre de plume avec une synopsis presque hors du commun. Le tout se déroule sous plusieurs années, évidemment cela donne une grande évolution et des informations passionnantes.
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De mères en filles, tome 1 : Alice

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De mères en filles, tome 4 : Ava

On découvre la vie d'Ava abandonnée par sa mère Anaïs (héroïne du troisième tome). C'est un personnage qui a de la volonté et du courage. Tout comme sa mère, elle ne fera pas les bons choix, mais vue sa situation, elle n'aurait pas pu faire autrement.



Ava n'est pas heureuse dans sa vie et l'auteure nous raconte ses aventures pour réussir à atteindre le bonheur. C'est une très belle romance, même si j'ai eu un peu de mal à comprendre le personnage. Mais, c'est une histoire qui est très bien écrit et très bien détaillée. J'ai également apprécié d'en savoir davantage sur les anciens personnages.



En conclusion, c'est une belle histoire romantique et qui est agréable à lire. L'auteure nous montre que ce n'est pas toujours facile de trouver son bonheur.

Comme je l'ai dit plus haut, j'ai eu un peu de mal à comprendre le personnage, mais elle reste attachante.



http://liliandtheworldofbooks.blogspot.com/2015/12/de-meres-en-filles-tome-4-ava.html
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De mères en filles, tome 3 : Anaïs

La saga familiale De mères en filles est une série qui m’avait attirée dès le premier tome. En effet, Alice avait été une très belle surprise, et j’avais été prise de passion pour l’histoire de cette jeune femme s’étalant sur plusieurs dizaine d’années. Le second tome m’avait laissée plus mitigée, puisque je n’avais pas réussi à accrocher avec le personnage d’Ariane, fille d’Alice. J’ai quand même décidé de retenter l’expérience avec Anaïs, en espérant retrouver ce qui m’avait tant plus dans le premier tome.



Il faut le dire, la plume de Dominique Drouin est diablement efficace. Elle arrive avec une facilité et une fluidité déconcertantes à faire parfaitement se chevaucher faits historiques et faits romancés. Tant et si bien que ses histoires collent parfaitement avec le cadre de l’époque. Ainsi, le contexte est véritablement respecté, et c’est la grande force de toute cette saga familiale. Ici, on va plonger au coeur du milieu de l’art et du spectacle de l’époque. Une période que j’apprécie énormément, et c’est donc avec un vrai plaisir que j’ai entamé cette lecture.



Mais, encore une fois, je n’ai pas vraiment réussi à accrocher avec l’héroïne. Pourtant, tout est fait pour que l’on s’attache à elle. Car, comme sa mère et sa grand-mère, Anaïs est une jeune femme forte, déterminée, qui sait ce qu’elle veut mais que la vie ne va pas épargner, loin de là. Le tout servi par un réalisme époustouflant, certes, dans les épreuves qu’elle va traverser à son tour. Mais l’auteur en parle avec une façon tellement détachée que je n’ai pas ressenti la moindre empathie pour elle. J’ai eu l’impression que ce tome était une succession d’évènements, sans que l’on ne parvienne vraiment à approfondir plus en détail le passage rencontré. L’auteur narre les faits, puis passe à un nouveau point, et j’ai été une nouvelle fois dérangée par le manque de promiscuité entre le lecteur et l’héroïne.



Malgré cela, l’histoire reste une nouvelle fois très agréable à lire et à découvrir. Comme je le disais, Anaïs possède la force et le courage des femmes de sa famille, et c’est avec un vrai plaisir que je me suis replongée au coeur d’une nouvelle histoire de la tribu Calvino. Rien ne lui est épargné, et Dominique Drouin ne fait pas dans la dentelle. Ainsi, une grande partie du récit est assez sombre, et souvent empreinte du désespoir. Et puis petit à petit Anaïs refait surface, et en même temps l’espoir revient, tout doucement, avant de s’installer avec délice.



Pour conclure : je me suis une nouvelle fois régalée avec la plume de Dominique Drouin et la facilité qu’elle possède de me plonger au coeur d’une époque qui m’est pourtant inconnue. Mais à côté de cela, c’est de cette même plume que viendra m’ont reproche principal, puisqu’elle ne parvient pas à nous rapprocher véritablement de son héroïne. J’ai aimé l’histoire, mais je ne me suis pas tellement sentie concernée ou touchée par les épreuves qu’Anaïs traversent. Si j’apprécie toujours autant la famille Calvino, malheureusement je n’arrive pas à retrouver toutes ses émotions qui m’avaient frappée dans le premier tome. Malgré tout, si vous aimez les grandes sagas familiales, je vous recommande chaudement De mères en filles. Car, historiquement parlant, cette série est superbe !
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De mères en filles, tome 1 : Alice

Un roman en deux parties: -une première partie à deux voix, on suit Alice d'une part et Claudio de l'autre.

-une deuxième partie où tous les deux se sont rencontrés et on suit leur histoire.



Un roman, premier tome d'une saga familiale, décrivant la vie d'Alice : une vie tourmentée, son enfance ballottée d'une nourrice à une mère adoptive puis à une belle-mère; puis l'âge adulte où Alice a du mal à rester en place, à s'attacher.

Elle s'épanouit dans son amour pou Claudio mais le secret de ses origines la hante.

Sa vie est faite de déménagement , de changement, de déracinements: une vie sans racine. Alice vogue sans jamais s'amarrer.



Le roman est à l'image de la phrase précédente mais aussi à l'image d'un opéra tel que Claudio les interprète . La vie d'Alice est tel un opéra fait de drames, de joie, de drames, de joie ,d'éloignements , de rapprochements .

Seul la musique permet à Alice de s'épanouir à travers son piano comme Claudio à travers le chant.



Un récit de vie très beau, qui malgré quelques petites longueurs parfois, se lit très vite. La quête des origines d'Alice, son manque d'apathie enfant, son trouble adulte de ne pas savoir qui elle est vraiment, nous touche.



Je suis très curieuse de lire le prochain tome qui sera consacré à Ariane (fille d'Alice) qui montre déjà dans ce tome des traits de caractères qui m'intriguent et son histoire devrait être différente de celle d'Alice.
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Le club des dames d'argent, tome 3 : Après

Suite et fin de cette trilogie



On suit nos sexagénaires attachantes dans leurs réussites et leurs combats au quotidien. Le personnage qui me touche le plus est cette mère et son amour inconditionnel pour ses enfants totalement ingrats, on espère qu’elle parviendra à se choisir!



Une série très sympathique et empreinte de bienveillance.
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Incestueux
Pieds enflés

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