Bande annonce de Frédéric : Instants de grâce
Comme en suspension à l'intérieur de l'eau, se déplaçant verticalement, en ondulant lentement sa queue avec grâce, douceur, et une allure majestueuse, il évoque la quiétude, le calme, la sérénité. Sa silhouette est pleine de charme, de fantaisie, de légèreté. Et quand ils sont deux, c'est magique. Comment mieux découvrir l'amour, la fusion, qu'avec leurs queues entremêlées ? Ils sont liés, mais libres de bouger, l'un entraînant l'autre, en douceur, sans contrainte, dans une vraie danse amoureuse, ensemble enlacés.
Nous parlons à deux voix. Nous jouons à quatre mains. Harmonie des sons, mêlés aux voix qui disent, aux mots qui expriment. Les notes qui ondoient sous tes doigts, sur ces touches que nous partageons, sont le reflet de nos instants de grâce. Nous disons ensemble aussi, par cœur, le regard loin devant, l’avenir...
Je fais, moi aussi, partie de ceux-là, de ces chercheurs de dupes, de naïfs, pour quelques sous gagnés à chaque message sur le site. Y a-t-il des gens qui font ce travail d'"animation" à plein temps, qui passent leur temps à mentir à d'autres ? Pour certains clients, je n'ai pas de scrupules. Pour d'autres si… pour ces femmes qui me témoignent tant de confiance, qui souhaitent mieux me connaître, me rencontrer (et plus si affinités) et que je ne verrai jamais.
Valet de pieds ?à la fois Abasourdi et interloqué , il se répétait mentalement ces trois mots qui ne lui semblaient pas du tout pouvoir aller ensemble et encore moins signifier une sorte … d’état? De situation ? De profession ?!
Je crois bien que de ma vie je n’ai connu un bonheur aussi absolu, celui avec toi de pouvoir entrer là où tout était absolument fermé, inaccessible, interdit. J’en retire un plaisir infini, dans mon corps, dans ma bouche, en même temps qu’une immense fierté parce petit à petit, patiemment, doucement, amoureusement, je suis parvenu à apprivoiser l’endroit qu’on t’avait tant meurtri.
Sur ta hanche , ma main serre ta main qui serre la mienne , dans une immense communion de tendresse. Je reviens me glisser le long de ton dos pour approcher mon visage du tien. Tu te retournes vers moi. Nous nous tenons toujours la main, contre ta poitrine maintenant. Tu me dis merci et du plus profond de mon corps et de mon esprit, c'est moi qui veut te dire merci !
— Tu sais, il y a des moments où je suis fou. Il faut que tu te le dises. Je ne m'adresse pas à toi. Je crie ma souffrance. Elle ne s'adresse à personne. Surtout pas à toi. Ce sont des instants fous, des désirs fous qui passent. Qui me passent vite.
À la vie, à la mort ! On marchera maintenant main dans la main.
Nous allons nous apprendre, ensemble, la douceur, apprendre à nouveau ce qu'on nous a volé.
Maxime Terrier, dit P'tite Tête, jeune et fringant apprenti dans l'art de la cambriole, venait de franchir sans encombre la porte cochère dont il détenait le code d'accès sur un morceau de papier minuscule.