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3.6/5 (sur 86 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Sedan , le 17/07/1962
Biographie :

Dominique Méda est une haute-fonctionnaire, philosophe et sociologue française.

Ancienne élève de l'École normale supérieure (Sèvres puis Ulm après la fusion de 1985) et de l’École nationale d'administration, agrégée de philosophie, elle est membre de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) depuis 1989 et inspectrice générale des affaires sociales.

Elle est responsable de la Mission animation de la recherche à la Direction de l'Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques (DARES) de 1995 à 2005 puis directrice de recherches au Centre d'études de l'emploi et du travail. Elle obtient une habilitation universitaire en sociologie en 2009, à l'université Toulouse-Jean-Jaurès.

Depuis 2011, Dominique Méda est professeure de sociologie à l'Université Paris-Dauphine, directrice de l'Institut de recherches interdisciplinaires en sciences sociales (IRISSO).

Depuis 1993, date de son premier ouvrage collectif, "Politiques sociales", elle mène une réflexion philosophique et sociologique sur la place du travail dans nos sociétés, les rapports entre économie et politique, les instruments avec lesquels nous mesurons la richesse d'une société, la place des femmes dans l'emploi, le modèle social français et, depuis 2010, sur la transition écologique.

Depuis le 9 novembre 2020, elle est la présidente de l'Institut Veblen pour les réformes économiques.
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Source : Wikipédia
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Limites planétaires #3 : Comment vivre dans un monde fini ? Conférence enregistrée en public pour la sortie du livre "Dernières limites" (Rue de l’échiquier, 2023) de la journaliste Audrey Boehly. Avec la participation de l’océanographe Philippe Cury, de l’agronome Marc Dufumier, et de la sociologue Dominique Méda.

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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Dominique Méda
Soudainement, les titulaires des métiers les mieux payés nous apparaissent bien inutiles et leur rémunération exorbitante.
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On voit mieux par là que la véritable ligne de partage passe en réalité entre ceux pour qui le droit au travail est encore l'équivalent d'un droit à la survie, et ceux pour qui ce droit est un droit au travail épanouissant.
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Comment parviendrons-nous à définir ce qui, conçu comme un enrichissement du point de vue "privé", constitue en réalité un appauvrissement pour l'ensemble de la société, si nous ne disposons pas d'un inventaire de la richesse sociale ? Autrement dit, si nous n'avons inscrit nulle part que l'air pur, la beauté, un haut niveau d'éducation, une harmonieuse répartition des individus sur le territoire, la paix, la cohésion sociale, la qualité des relations sociales sont des richesses, nous ne pourrons jamais mettre en évidence que notre richesse sociale peut diminuer alors que nos indicateurs mettent en évidence son augmentation.
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Alors même que nous croyons savoir de quoi nous parlons lorsque nous disons "travail", les images qui accompagnent ce mot sont nombreuses et contradictoires.
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Dans une société régie par le travail, où celui-ci est non seulement le moyen d'acquérir un revenu, mais constitue également l'occupation de la majeure partie du temps socialisé, il est évident que les individus qui en sont tenus à l'écart en souffrent.
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Si nous sommes aujourd'hui obnubilés par la croissance, si les hommes politiques et la majorité des citoyens croient que seul le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) importe, c'est parce que nous ne disposons comme indicateur de richesse que le seul PIB. Nous croyons que la croissance du produit intérieur brut, c'est-à-dire de l'ensemble des biens et services échangés entre des unités comptables qui sont des "regroupements artificiels" d'individus, désigne l'augmentation de notre richesse. Autrement dit, que la richesse d'une société est uniquement constituée des échanges marchands et para-marchands entre les individus. Cela est faux et dangereux.
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Parce que le travail est évidemment bien plus que le moyen dont dispose chaque individu pour gagner sa vie et la société pour satisfaire ses besoins.
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Dominique Méda
Les appels à ce que l’on tire les leçons de la crise sanitaire, sociale et économique sans précédent que nous traversons se sont multipliés depuis deux mois. Mais désormais, un manifeste fera date. Il a en effet été ratifié par plus de 3.000 chercheuses et chercheurs (3.114 au dernier décompte) issus de 600 universités du monde entier. Son titre : « Travail : Démocratiser. Démarchandiser. Dépolluer ». Le Soir le publie, avec 30 journaux de 23 pays.
Un article intéressant à lire https://www.lesoir.be/301158/article/2020-05-15/plus-de-3000-academiques-signent-pour-un-autre-monde
L’initiative émane de trois « académiques », Isabelle Ferreras (professeure de sociologie à l’université de Louvain), Julie Battilana (professeure d’administration des affaires à la Harvard Business School) et Dominique Méda (professeure de sociologie à l’université Paris-Dauphine). On l’a dit, une masse critique de « pointures », venues de tous horizons, s’y est ralliée.
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Le paradoxe actuel de nos sociétés modernes - qu'il soit aujourd'hui possible de desserrer la contrainte qu'exerce sur nous le travail, mais que nous ne parvenions pas à nous y résoudre, ou encore que que nous ayons inventé de toutes pièces et conservé une catégorie spécifique, celle du chômage, qui ne signifie rien d'autre sinon que le travail est la norme et l'ordre de nos sociétés- a constitué la première source d'étonnement et le point de départ de ce livre. Il montre que le travail représente pour nos sociétés bien plus qu'un rapport social, bien plus qu'un moyen de distribuer les richesses et d'atteindre une hypothétique abondance. Il est en effet chargé de toutes les énergies utopiques qui se sont fixées sur lui au long des 2 siècles passés. Il est "enchanté", au sens où il exerce un charme dont nous sommes aujourd'hui prisonniers.
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L'État social ou l'État-providence n'est donc lui-même que la forme moderne qu'a prise l'impératif d'abondance et de production. Désormais, l'État est le médiateur, c'est par son intermédiaire que les individus sont liés. En distribuant toujours plus de revenus aux consommateurs, l'État-providence a gagné tout le monde au système et chacun est obligé de faire sien l'objectif d'augmentation de la production, qui permettra la satisfaction de toujours plus de besoins, qui donnera toujours plus d'emplois...jusqu'à la fin des temps. On obtient là une forme d'ordre social très efficace, à condition que peuvent être inventés des besoins en nombre suffisant. Du coup, l'ensemble de la société ne travaille plus que pour un seul but: nourrir ce feu de la consommation.
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