Voici un petit livre totalement délirant à l’humour absurde et jouissif, qui tranche avec la très sérieuse et rigoureuse littérature de montagne, les Frisons-Roche et au-delà, les mémoires des Rébuffat, Terray et de tous nos illustres alpinistes !
De passage à Chamonix entre deux courses le narrateur, au hasard de ses pas, découvre un curieux bistrot au nom peu banal : le Port de la Mer de Glace. A l’intérieure, une décoration de troquet de bord de plage, et un patron grognon. Un vieux lourd de mer surgit, et lui raconte comment il a fait naufrage avec son bateau en voguant sur la Mer de Glace…
Le ton est donné. L’histoire est absurde, n’a ni queue ni tête, et joue en bonne partie sur ce nom de « mer » que porte le plus grand glacier de la vallée de l’Arve. Le narrateur s’attachera au bistrot, et y fera la connaissance d’une galerie de personnages haut en couleur, dont un curieux individu dont les croyances personnelles lui interdisent de ne jamais tourner à gauche, sauf le premier dimanche de chaque mois où il a interdiction de tourner à droite. Ce qui n’est pas sans poser de problème quand il s’avise de prendre le volant… Le dernier tiers du livre est le théâtre d’une originale et peu orthodoxe ascension des Drus, avec notamment fondue savoyarde dans des hamacs d’escalade, accrochés au beau milieu d’une paroi.
Il faut aimer le comique de l’absurde, le bon vin et la bonne nourriture. Et, accessoirement, la montagne. Si toutes ces conditions sont réunies, vous devriez bien rire.
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Le Port de la Mer de Glace compte désormais 5 opus, 5 épisodes des aventures des affreux jojo de Val-Misère ! La drôle d'aventure dans les Drus s'est transformée en odyssée mondiale et interplanétaire.
Au passage on a perdu un peu de la fougue et de la nouveauté des débuts, évidemment ; le style ne se renouvelle pas trop et les ficelles commencent à s'user, mais on retrouve avec plaisir nos écluseurs d'océan et de bouteilles qui se font scaphandrier à l'occasion !
C'est donc une lecture réjouissante, mais très légère et rapide que nous offre Dominique Potard avec cette Sirène ! Mais jusqu'où ira-t-il ?
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J'ai trouvé ce livre lourd. Oui, comme chez Rabelais on y boit sec et on ne crache pas sur une blague de mauvais goût. Mais pour le reste : que d'humour beauf et macho, que d'invraisemblance dans le récit d'ascension (il se passe en montagne des choses incroyables, mais là je n'ai pas accroché un instant).
Si j'ajoute que le lecteur est laissé sans indice, à part le délire d'un personnage, pour justifier le passage du bistrot à la face nord des Drus, je ne comprends pas l'intérêt de ce livre.
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Ce quatrième volet du Port de la Mer de Glace est un peu en dessous des autres. Il fallait s'y attendre, toute série chute un peu d'opus en opus, la surprise n'opérant plus, et le charme des débuts disparaissant.
Dominique Potard a dû être un poil moins inspiré lorsqu'il a écrit les dernières (bien que la suite soit déjà prévue) aventures de nos héros terribles, Fernando, Gérard, Clint, et les autres... Point de montagne cette fois-ci, même si on va bien plus haut (surprise !), plutôt la mer, l'océan, et tous les alcool qui vont avec !
Moins bon certes, mais toujours drôle, puissamment alcoolisé et bourré de situations cocasses et loufoques !
Là, c'est sûr, on est bien loin du récit de montagne héroïque avec lequel Potard a voulu trancher dès ses débuts ! Pas de doute !
Il n'y a d'ailleurs pas d'exploit sportif à la clef de cette aventure, et le fil rouge est tenu...
C'est un peu ce que je reprocherai d'ailleurs à ce tome 4, un manque de construction, un manque de temps, tout va trop vite, en trop peu de pages et de mots, les situations et les scènes se succèdent, sans approfondissement réel, c'est un peu sketch sur sketch. C'est drôle, mais pas suivi, dommage !
On verra bien ce que dis la suite (la Sirène des Bermudes), quand elle sortira !
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Premier livre de Dominique Potard chez Guérin (je crois ?), mais dernier que je lis après les 3 coqs sur la banquise, Titanesque, le Retour de Clint Eastwood entre autres, ce Compagnons de Bordée est une joyeuse fresque bien dans le ton de l'auteur.
Potache, burlesque, comique, toujours bon enfant, gentiment moqueur et lutin.
On s'amuse, on sourit, on repense à des anecdotes personnelles, des histoires qui nous sont arrivées, on imagine les scènes.
C'est gouleyant, chatoyant, intéressant.
Un ton en dessous des autres livres du même auteur, mais tout de même très bien, à lire pour passer un court bon moment !
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Troisième opus du Port de la Mer de Glace, roman loufoque et jubilatoire de Dominique Potard, ce retour de Clint est plutôt une recherche de Clint Eastwood !
Les quatre frapadingues qui avaient dans le tome précédent affronter le pôle nord se retrouve ici à devoir plonger sous a mer de glace où semble avoir disparu leur ami !
On retrouve le style, la verve, l'humour qui font le succés de cette "série". Cela marche toujours aussi bien, avec peut être une petite baisse de régime à noter, mais c'est bien normal après trois volumes.
L'équipe est détonante, les grands crus coulent à flot et on va de rebondissement délirant en surprise folle !
Lecture rapide, souple, efficace, plaisante, je recommande chaudement.
Seul défaut, ça donne envie de s'enquiller des ballons !
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Haute gastronomie et marine s'invitent grâce à Dominique Potard dans la face nord des Drus (rien que ça), par un itinéraire loin d'être classique. Folie douce, grand cru et humour marin se marient à merveille dans ce récit très bien mené qui ravira les passionnés de montagne mais aussi les amateurs de Rabelais dont les appétits littéraires sont en cette période de vache maigre littéraires bien limités.
Classique littéraire je ne sais pas, mais pour le moins un excellent moyen de se détendre, de rire tout en imaginant la fabuleuse Mer de Glace, ou le zinc du port qui lui est rattaché !
A déguster un (à la fois) verre à la main bien sur !
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Petit livre qui se lit très vite. Drôle, très drôle. Loufoque, très loufoque ! L'histoire de grands soiffards qui partent faire l'ascension des Drus avec des bouteilles de grands crus, foie gras, choucroute dans le sac ... Délire complet !
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Un récit complètement délirant mais fort bien écrit, qui se lit rapidement et qui est bien cadencé. J'ai beaucoup aimé le parallèle avec le monde de la mer et les marins, les petites réflexions philosophiques associées ainsi que l'esprit poétique associé aux éléments (l'eau avec la mer, l'air avec la montagne). Et bien-sûr, le livre débute par un extrait des Fleurs du Mal... j'étais conquise dès le début! Néanmoins petit bémol pour la lourdeur (grossièretés) de certains propos notamment au début du livre... Ça campe les personnages, mais ça aurait peut-être pu être fait d'une manière un peu plus élégante.
Si vous cherchez un bouquin d'alpinisme vous serez déçu, mais si vous cherchez à vous changer les idées pendant 2h et à être embarqué dans une histoire rocambolesque sur fond de face nord des Drus (tant qu'à faire!), je vous le conseille!
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genial facile drolatique
quand la montagne se met enfin a rigoler et a arrêter d'être un milieu sérieux et grave on se dit que c'est pas mal comme endroit
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Un livre gé-nial ! Je recommande ! Toutes les personnes à qui je l'ai fait lire ont approuvé, l'ont lu et relu, bref, un incontournable à se tordre de rire.
Un grand bravo à l'auteur, pour cette belle prouesse de faire rire en parlant d'alpinisme, chose rare dans les récits de montagne… Et pour cette belle dose d'autodérision, encore plus rare ! Chapeau bas. J'espère que d'autres suivront du même acabit.
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Dans la même collection que la biographie d'Edlinger. Un beau livre rouge, avec de belles photos.
Là, c'est l'histoire de Patrick Berhault, un alpiniste grimpeur, que j'ai connu en lisant la biographie de son pote Edlinger. Là encore, un sur-homme pour moi, qui va au bout de ses rêves, des fous de sport, un dépassement de soi qui me laisse pantoise ! Il va inventer un style, plus de bivouac, il va vite, il est léger, il explose les temps d'ascension dans le massif du Mont-Blanc en 1979. A ses débuts, il grimpe en pat d'eph avec des chaussures de montagne, il n'a pas d'argent pour des chaussons !!
Comment grimper avec une telle aisance, supporter de pareilles conditions de vie, de survie en haute montagne ? La passion surement ! Une histoire qui scotche ! Bien que je ne connaisse rien au domaine de l'alpinisme, le récit de son parcours est très prenant. C'est écrit avec des pointes d'humour (les repas pris 3 fois après une course !), des rappels de l'histoire de l'alpinisme. Mais l'auteur reste très discret sur la vie privée de Berhault, certainement pour rester fidèle à son copain, secret mais libre. Il meurt « bêtement » (car dans un passage très facile pour un alpiniste de son niveau, il n'est pas encordé pour aller plus vite mais il est certainement épuisé) dans l'enchaînement des 82 sommets de plus de 4 000 m des Alpes, voyage au cours duquel il fait une chute mortelle sur l'arête du Täschhorn au Dom des Mischabel le 28 avril, après avoir réussi le 64e sommet.
Berhault avait-il cédé aux sirènes de la médiatisation ? Il avait changé, la notion de temps était entré en compte (82 sommets en 82 jours), plus de pression, moins de liberté, de plaisir ? Il avait 47 ans.
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Cette biographie de Patrick Berhault, alpiniste d'exception est très complète. J'ignorais pas mal de choses de ses débuts, ses premières saisons exceptionnelles dans le massif du mont blanc et les écrins. On découvre quelqu'un que l'on supposait très fort, mais pas aussi sage et dénué d'intérêt pour les choses matérielles. L'iconographie est superbe mais parfois un peu petite Un dvd accompagne cette édition que je n'ai pas encore regardé.
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Un livre que j'avais envie d'aimer, mais qui m'a déçu sur tous les plans. On aura beau tourner autour du pot, il faut dire une chose simple : ce livre est mal écrit. L'intrigue est mal ficelée, l'humour mal distillé, lourdingue et répétitif, la peinture des personnages est inconsistante et caricaturale. Le tout construit une fable invraisemblable de laquelle émerge à peine quelques accès lyriques bien sentis, et la tirade finale d'un Amiral remarquablement en colère. La fin est d'ailleurs à l'image du reste de ce petit ouvrage, plein de bonnes intentions mais vraiment ratée.
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Moi qui me suis toujours rêvé grimpant la face nord des Drus, me voilà servi. Et de quelle manière ! Truculente, dionysiaque.
Pittoresque en diable le quiproquo de départ: chaque mer a au moins un port, c'est un minimum. Et dans chaque port un rade où vient s'échouer une foule de personnages construits à la diable. Ils te ripolinent le monde à la peinture de leur brève de comptoir métaphoriques et joyeuses. Imparables, ils vous embarquent dans leurs traversées bachiques les plus folles. Emporté par ce flux de nectars oniriques on s'y laisse couler avec délice
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20 ans après, les héros imbibés du « Port de la mer de glace » reviennent dans « Trois coqs sur la banquise » ! Dominique Potard nous offre ici des dialogues savoureux, servis par des situations cocasses. Classé tantôt en littérature, tantôt dans les récits de voyage, il semble que l’ouvrage tienne davantage de la fiction tant l’histoire est rocambolesque. Une chose est sûre, quelque soit son genre, on ne cesse de sourire voire de rire une fois le livre ouvert !
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On retrouve nos bretons du fond de la vallée de Cham et ils vont aller affronter la vraie mer, de la Bretagne au Groenland. Que vont-ils y découvrir de loufoque? Des parties de pétanque, un surveillant de baignade venu de Marseille et j'en passe.
Encore un bon moment de loufoquerie qui fait du bien.
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Ce livre, paru il y a quelques années est à recommander à tout amoureux de la montagne et du Mont Blanc, plus spécialement.
Comme son titre l'indique, c'est un livre à travers lequel nous faisons des rencontres de montagnards pas comme les autres comme des bretons égarés à Cham.
Il m'a beaucoup amusé.
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Ce livre au demeurant très bien est déjà paru aux éditions Guerin en 1998. Il ne fait donc pas à mon avis parti de la rentrée littéraire 2017
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