Critiques de Dorothy L. Sayers (53)
Ce second roman policier de la série « Lord Peter Wimsey », initialement paru en 1926, que j’ai lu très vite après le premier, est tout aussi réjouissant.
Ici on est pourtant plus proche d’une enquête type « Cluedo », ce qui pourrait, blasés que nous sommes, paraître un poil convenu. S’il n’en est rien c’est que Dorothy L. Sayers sait multiplier les points de vue, introduit dans sa narration des articles de journaux ou des comptes-rendus judiciaires… Et surtout contrevient à une règle essentielle des romans policiers à énigme. Je ne dis pas laquelle car cela reviendrait à dévoiler la fin !
En quelques mots l’intrigue fait suite à la découverte du cadavre du fiancé de la sœur de Lord Peter. C’est leur frère le duc de Denver qui sera accusé du meurtre car il a trouvé le cadavre et que l’arme utilisée lui appartenait. Beaucoup d’autres invités étaient présents cette nuit-là dans cette vaste demeure.
Avec humour, mais aussi un je ne sais quoi de plus substantiel, Lord Peter tâchera de découvrir la vérité grâce à une accumulation d’indices qui laissent supposer que le coupable n’est pas celui qu’on croit. Il se démènera comme un beau diable pour sauver la mise à son frère, qui franchement n’y met pas beaucoup du sien pour se mettre hors de cause alors qu’il le pourrait.
En 1926 Agatha Christie en était aussi au début de sa carrière. Elle avait publié cette même année 1926 son quatrième Hercule Poirot, « Le meurtre de Roger Acroyd ». Franchement ce roman de Dorothy L. Sayers me semble largement aussi réussi.
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« – Bunter, dit lord Peter, je souhaite qu’à l’avenir vous me dissuadiez de courir deux lièvres à la fois. Ces affaires sont en train de me ruiner la santé. Un des lièvres n’a pas de point de départ, et l’autre pas de point d’arrivée. Cela relève du delirium tremens mental, Bunter. Quand tout sera fini, je cultiverai mon jardin, j’abjurerai les faits divers et je suivrai une cure lénifiante de romans champêtres signés Charles Garvice. »
Lord Peter Wimsey est un détective amateur créé par Dorothy L. Sayers au début des années 1920. Une dizaine de volumes suivront cette toute première enquête, ou plutôt double enquête.
Y-aurait-il un rapport entre d'une part la disparition d'un homme d'affaires prospère et d'autre part l'apparition tout à fait surprenante d'un cadavre dans la salle de bains d'un appartement pourtant fermé à clef ?
Lord Wimsey est dans les bonnes grâces de Scotland Yard. Dans ce roman il travaille de concert avec l'inspecteur Parker. En fait ils « échangent » leurs enquêtes. Si Lord Peter est d'abord concerné par le cas de ce cadavre qui vient de nulle part, il sera vite associé à celui du riche disparu.
Je découvre cette série, et cette autrice, avec ce roman. Je l'ai trouvé très réussi et pas vieilli. L'humour est très présent, par petites touches ironiques, mais il y a également un fond de gravité. Lord Peter a fait la guerre de 14-18, et Bunter, son majordome, était son sergent. Il souffre encore parfois des séquelles psychologiques de cet enfer.
Bref, un plaisir de lecture. Qui aura sûrement une suite en ce qui me concerne.
Pour la petite histoire, je me suis penché sur le cas de Charles Garvice, cité dans mon extrait. Je n'en avais jamais entendu parler. Auteur de romances, c'était un Barbara Cartland avant son temps. Auteur à grand succès, très prolifique (150 romans publiés) il est totalement oublié aujourd'hui !
Sic transit gloria mundi.
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Une anthologie intéressante voire très intéressante du point de vue de la littérature policière mais décevante dans son ensemble comme anthologie de noël. Elle comporte toutefois des perles. Le détail. "De retour de noël" de John Collier est une nouvelle à chute assez réussie dans son genre. Toutefois comme j'avais vu l'adaptation d'Hitchcock dans la série "Alfred Hitchcock présente" j'étais spoliée et n'ai pas vraiment goûté de plaisir à ma lecture. C'était intéressant de lire une source d'inspiration hitchkokienne mais à mon sens ce texte n'a pas sa place dans une anthologie de noël. "Colin maillard de mort" de John Dickson Carr est une excellente nouvelle à la fois ghost story et histoire policière, imprégnée d'ambiance gothique, d'éléments festifs et d'esprit de noël. Une vraie histoire de noël qui fait frissonner délicieusement. Ma préférée. "Voeux de noël" de Cyril Hare est un bon cru. Une histoire d'une cruauté réjouissante qui incorpore habilement des éléments de noël à son intrigue. "Morte la veille de noël" de Stanley Ellin ne m'a pas plu. C'est une histoire dépourvue de suspense et de caractère noëlique. Son seul intérêt est l’ambiguïté temporelle. Moyen. "L'escarboucle bleue" de Sir Arthur Conan Doyle que j'avais déjà lu dans "Crimes et fantômes de noël est un classique, une excellente histoire policière de noël. "Un horrible petit chapeau vert" d'Alain Demouzon est une histoire sordide où noël joue un rôle pour ainsi dire inexistant. Je n'ai pas aimé même si en soi cette variante sur le pouvoir de suggestion des prédictions n'est pas inintéressante. "Markheim" de Robert Louis Stevenson que j'avais déjà lu est une histoire à la Jekyll et dr Hyde qui m'a moyennement plu. "Le buste de Beethoven" de Boileau-Narcejac est une bonne histoire, un chef d’œuvre de concision qui raconte comment un simple geste bouleverse la vie d'un homme. Pleine d'un cynisme jubilatoire, elle a une chute géniale. Rien de vraiment noëlique en revanche. "Le club des pères noëls" de Julian Symmons est une nouvelle policière de facture classique, honnête mais peu accrocheuse à mon goût. Elle permet de découvrir l'univers de l'écrivain. "Le noël du petit Vincent Vincent" de Gaston Leroux que j'avais déjà lu dans "Crimes et fantômes de noël" est une très bonne histoire de noël à caractère tragique. "Le collier de perles" de Dorothy Sayers est une excellente nouvelle policière de noël à facture classique. Indissociable de la fête de la nativité, elle fait découvrir le détective de la grande romancière. "Joyeux noël pour la police" de Edward D Hoch est aussi un très bon cru. Une bonne histoire policière qui incorpore astucieusement atmosphère festive et éléments noëliques. J'ai beaucoup aimé. Je n'ai pas réussi à finir "Le sang innocent" de Léo Malet à cause de l'écriture en argot qui m'a rebutée. "Par un matin de noël" de Margery Alingham est une très jolie histoire de noël très réussie et émouvante. Ma deuxième préférée. "Une vengeance impitoyable" de Guy Boothby m'a déçue. Je n'ai pas trouvé l'histoire accrocheuse et elle manque d'atmosphère. Qui plus est elle n'est pas noëlique. "Un drôle de père noël" de Dan et Charlotte Ross est une excellente histoire à chute et ça fonctionne comme histoire de noël. J'ai vraiment bien aimé. "La poupée du dauphin" d'Ellery Queen est une nouvelle très bien conçue dont le suspense est centré sur le comment. Très réussi. En revanche je n'ai pas aimé "Un très joyeux noël" d'Ed McBain beaucoup trop sombre à mon goût. "La légende de la cloche" de Barry Perowne m'a vraiment bien plu. Une belle histoire qui joue avec une vieille légende pour rappeler qu'il faut faire attention si on ne veut pas avoir de regrets. Une vraie histoire de noël."Meurtre à l'étalage" de Peter Lovesey est une excellente nouvelle de ce grand nouvelliste. Concise, elle nous fait douter et se termine sur une chute assez géniale. "Les étoiles filantes" de Chesterton est une histoire très originale qui baigne dans l'esprit de noël. Je ne l'ai pas trouvée très fluide mais elle vaut le détour et fait découvrir le père Brown. "Un cadeau de noël" de Robert Arthur est une nouvelle policière habile à la chute étincelante mais qui m'a moyennement plu en raison de mon absence de sympathie pour les personnages. "Plus de place à l'auberge" de Bill Pronzini m'a déçue malgré son esprit de noël. Je crois que je n'accroche pas trop aux histoires type western. "La nuit avant noël" de Robert Bloch est une histoire horrible. Beaucoup trop noire à mon goût. "Le meurtre du père noël" de Tage La Cour est un pastiche d'Hercule Poirot. Comme je suis peu sensible à ce genre je n'ai pas trop aimé. En résumé un recueil d'un intérêt littéraire et policier certain mais excepté quelques textes ne vous attendez pas à des histoires très noëliques.
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Dommage que ce soit trop long : 688 pages, parce qu’elle belle écriture anglaise ! quel charme ! Ce roman a été écrit en 1934 et est publié pour la première fois en France.
Le plaisir d’avoir une héroïne caustique, libre, volontaire car les femmes se sont bien émancipées après la première guerre mondiale. Harriet Vane est de celles-ci, elle écrit des romans policiers et revient pour intervention à Oxford qui avait enfin ouvert aux femmes. Mais une personne malintentionnée joue au corbeau et vandalise les locaux, semant l’inquiétude parmi le Collège. Et puis il y a le charmant Peter qui demande en mariage Harriet tous les ans, Harriet qui refuse, ne voulant pas perdre cette liberté si durement acquise par les femmes, de vivre sans dépendre des hommes. Alors peu importe l’intrigue, les personnages sont délicieux, finement esquissés, tellement so british ! un régal. Mais j’avoue au ¾ de la lecture, avoir eu envie que l’action s’accélère. Mais peu importe, j’ai tellement aimé plonger dans cette atmosphère unique d’un roman anglais du 19 ou 20 ième siècle.
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J'ai l'impression qu'après avoir lu plus que la moitié du livre, l'histoire n'avance pas vraiment. Je trouve ça vraiment dommage puisque l'histoire débutait si bien. Il y a tellement de personnages et de noms qu'on s'y perd facilement. Je vous jure que j'ai lu plus que la moitié du livre et rien n'a avancé dans l'histoire...Peut-être que d'autres personnes ont trouvé ce livre intéressant et c'est tout à fait compréhensible, mais moi personnellement il ne m'a pas vraiment plus. Par contre, Hariett Vane et Lord Peter sont des personnages très intéressants.
Peut-être qu'un jour je donnerai une autre chance à ce livre et je changerai d'avis
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Contrairement à Agatha Christie, Dorothy Sayers ne triche pas. Naturellement, les fausses pistes ne trompent guère le lecteur, qui attend le fait nouveau ou la nouvelle découverte de l'enquêteur pour comprendre ce qu'il s'est passé. L'intrigue est bien construite, mais non sans lourdeur, et les personnages sont assez caricaturaux.
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Un petit recueil de nouvelles policières offert par les éditions du masque.
Ces nouvelles sont de qualité inégalée, certaines sont sympa, d’autres moins.
Ce petit opus se lit vite , j’ai pu ainsi découvrir certains auteurs (chaque nouvelle est précédée d’une biographie succincte de l’auteur).
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« La prévenue est également romancière et il est très important de se souvenir qu’elle écrit des romans dits ‘policiers’… »
Alors qu’Harriet Vane attend le résultat de son procès pour avoir empoisonné son amant, Philip Boyes, lord Peter se lance dans la bataille pour prouver son innocence et pouvoir …l’épouser. Elle ne le connait pas et va vite être fixée.
Rien que pour le chapitre relatant la demande en mariage faite par lord Peter, l'enquêteur attitré des romans de Dorothy Sayers, ce roman doit être lu. C'est très drôle et étonnant. Contemporaine d'Agatha Christie, les livres de Dorothy Sayers sont également des romans policiers à énigme mais avec beaucoup plus d’humour et un enquêteur bien plus hardi que Poirot, d’une gaité libre, presque grivoise. Je sens que cette autrice devait avoir un sacré tempérament. Manifestement elle savait s'assoir sur les conventions de l'époque à n'en pas douter, elle tacle sans vergogne tout en enrobant son propos de cet humour anglais si plaisant.
« Je ne pense pas que les auteurs d’histoires policières avaient tellement de flair dans la vie réelle, n’est-ce pas ? A l’exception d’Edgar Wallace, naturellement, qui semble toujours être partout, et de ce cher Conan Doyle er de ce Noir dont j’ai oublié le nom, et de ce Slater, quel scandale ! Il est vrai que c’était en Ecosse où ils ont des lois très bizarres sur tout et en particulier sur le mariage. Enfin, je suppose que nous saurons bientôt, sinon la vérité, du moins ce que le jury aura conclu. »
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Un policier un peu désuet avec de nombreux rebondissements parfois improbables mais qui se lit néanmoins avec plaisir.
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Un thriller épistolaire presque centenaire ! C'est effectivement en 1930 que Dorothy Sayers a publié son "Documents in the Case", qui fut produit en version française, "Les pièces du dossier", après la 2ème guerre mondiale, à Paris en 1947, comme Livre de Poche Policier.
Dorothy L(eigh) Sayers (1893-1957), de 3 ans la benjamine de la célèbre Agatha Christie, a, comme sa compatriote écrit toute une série d'oeuvres à suspense. Peut-être une production au total moins nombreuse et variée que sa contemporaine, mais avec une pointe d'humour caustique qui fait probablement défaut à la grande Christie.
La petite Dorothy était une gamine douée : son père lui apprenait le Latin à partir de ses 7 ans et une gouvernante lui donnait simultanément des cours de Français. En 1915, elle sera une des premières femmes diplômées à Oxford (en arts et lettres). Cinq ans plus tard, elle aura un doctorat en littérature médiévale.
Les pièces du dossier sont pour la plupart des lettres échangées entre différents personnages vivant et circulant près de l'épicentre du drame, espacées sur une période d'à peu près 2 ans (entre le 9 septembre 1928 et 18 mars 1930).
Cette méthode peu banale permet à l'auteure de présenter progressivement les protagonistes et le contexte du drame annoncé.
Tout à fait au centre, il y a le quinquagénaire George Harrison, intelligent mais exceptionnellement rasoir, dépourvu d'imagination et un tantinet despotique pour sa 2ème épouse, la jeune et belle Margaret, considérée par certains comme une "beauté de banlieue" pas excessivement éclairée. Dans l'appartement d'en haut de leur maison viennent s'installer 2 jeunes artistes : le peintre Harwood Lathom et l'écrivain John Munting. Autour de ces 4 personnages virevoltent quelques autres : l'étrange Agatha Milsom, une intrigante qui réside chez les Harrison ; Elizabeth "Lisette" Drake, la fiancée de Munting et Paul Harrison, fils d'un premier mariage de George.
C'est ce dernier qui fabrique le fameux dossier destiné à Sir Gilbert Pugh, directeur des poursuites judiciaires de Londres, après que son père est retrouvé mort dans sa cabane isolée près de Manaton dans le Devon. Soit dit en passant l'endroit de prédilection de l'auteur John Galsworthy (1867-1933) de "La dynastie des Forsyte", qui y a passé maintes vacances d'été. Apparemment son père est mort empoisonné par des champignons. Hypothèse peu convaincante, puisque George Harrison était un mycologue amateur talentueux !
Et puis, il y a cette romance entre la jolie Margaret et le sympathique Lathom ! Et puis, quel est au juste le rôle du jeune écrivain "en herbe" John Munting ? Et puis..... et puis !?!
La forme épistolaire est très rare dans la catégorie de thrillers littéraires et celui-ci en est sans doute le tout premier.
Dans ce petit livre de 250 pages, Dorothy Sayers se montre une excellente observatrice des moeurs de son temps et de son milieu, très attentive à la place et au statut de la femme dans cette société, ce qui en assure une plus-value significative.
Petite anecdote littéraire : la traductrice de l'ouvrage s'appelle Yvonne Paraf (1902-1981), qui a été la grande amie de Jean Bruller, alias Vercors (1902-1991), auteur de la nouvelle magistrale "Le silence de la mer" de 1942, et a ainsi été impliquée et associée à la Résistance et à la création des Éditions de Minuit de Bruller/Vercors, qui avait tout juste 6 jours de moins qu'elle.
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Rien à voir avec Jane Austen, même si cela se passe en Angleterre... Visiblement, cette dame, Dorothy Leigh Sayers, était très connue dans l'entre deux guerres pour ses romans policiers mettant en scène Peter Winsey.
C'est un bon pavé de plus de 600 pages avec une très instructive introduction. Ce roman semble marquer une époque où les éléments se mettent en place sur une longue période, mais cela se fait sans longueurs inutiles et surtout, un véritable approfondissement de la psychologie de chaque personnage, c'est vraiment très riche.
Nous suivons principalement Harriet, elle même romancière policière, elle retourne sur les lieux de ses études, à Oxford, dans une université imaginée par l'auteure, exclusivement féminine, pour participer à une cérémonie. C'est là que commence ce qui va devenir une véritable affaire de corbeau, de menaces qui vont peser sur ce "college". De messages de menace en événements étranges qui se déroulent la nuit, Harriet va mener l'enquête puisque l'on compte sur elle, mais va aussi devoir, finalement, avoir recours à une aide extérieure en la personne de Peter. On y aborde le féminisme, les idées nauséabondes des nazis, le rôle de la femme dans la société selon différents points de vue. C'est aussi ici que le titre prend tout son sens : faut-il aimer (le cœur) un homme et s'y consacrer entièrement en niant ses propres ambitions ou ne vivre que pour la recherche (la raison) et dans le célibat ? Y a-t-il une voix possible entre les deux ? Ce qui semble si simple (ou plus simple) à notre époque actuelle représentait un véritable défi alors, de quoi se tourmenter, ce que ne cesse de faire Harriet tout au long du roman. Il y a encore cet écart des classes qui reste très prégnant. Et puis, on déambule dans Oxford ♥, on fait connaissance avec des jeunes gens plein d'enthousiasme et d'insouciance. Il y a pas mal d'humour également, énormément de références littéraires (on se sent un peu ignorant d'ailleurs à la lecture de tout ceci, très peu de références m'étaient vraiment connues) et plus on avance dans la lecture, et plus on la trouve captivante.
Il faut bien reconnaître qu'il faut vraiment du temps pour que l'intrigue s'installe, mais c'est un vrai régal de lecture, un bel exercice de littérature, un pur plaisir ! Et je pense que c'est un livre idéal à lire avant de se rendre à Oxford (je m'y suis retrouvée rétrospectivement...)
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Très bon moment de polar avec ce premier tome (et malheureusement dernier) des œuvres de Dorothy Sayers. J'ai juste moins apprécié "arrêt du cœur", où l'on sait dès le début qu'il y a meurtre et, du coup, le roman traîne un peu en longueur jusqu'aux derniers chapitres où l'assassin se démène pour s'en sortir.
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