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Critiques de Dorothy L. Sayers (52)
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Lord Peter et l'inconnu

La première aventure de Lord Peter, que je lis pour la première fois.



Le style est... particulier ? Personnellement je l'aime beaucoup, mais c'est très anglais et très "début du XXème siècle", je ne pense pas que tout le monde apprécie.



Mon avis est fortement biaisé par le fait que j'ai lu ce livre après d'autres de cette série. Objectivement ce serait plutôt un 3, voire moins. Mais pour moi qui connais déjà les personnages, les découvrir plus jeunes est un plaisir.



Pour les personnes qui débutent Dorothy Sayers, je recommande davantage les romans plus tardifs, mieux écrits.



En particulier "Le mort de la falaise" et les romans suivant, car l'arrivée d'Harriet Vane dans la série créé un dynamisme bien plus intéressant que celui, plus classique, de Lord Peter et Bunter.
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Noces de crime

Je poursuis ma découverte des enquêtes de Lord Peter Wimsey, un personnage de lord anglais extravagant, flegmatique, drôle et qui aime fourrer son nez dans les affaires de meurtres…



Après avoir découvert le personnage et la plume de Dorothy L. Sayers (l’auteur) à travers plusieurs romans (« Lord Peter et l’inconnu », « Trop de témoins pour Lord Peter », « Le Bellona Club », « Lord Peter et l’autre »…), voilà que je me penche sur un roman plus tardif (paru 14 ans après le premier), « Noces de crime ».

Lord Peter Wimsey vient de se marier avec la belle Harriet Vane, auteur de romans policiers.



Lord Peter achète la propriété de Talboys, dans le village où Harriet a grandi.



Malheureusement, l’ancien propriétaire, qui devait les recevoir et leur donner les clefs n’est pas trouvable… et pour cause, on le retrouve peu après, mort dans la cave… Accident ? Meurtre ? C’est un mystère que Lord Peter va vouloir résoudre à tout prix, même celui de sa conscience.



Alors, que dire de ce roman ?



Déjà, qu’il débute par plusieurs dizaines de pages d’échanges télégraphiques pour expliquer que Lord Peter s’est marié.



C’est rébarbatif à souhait et si je ne savais pas à quoi m’attendre par la suite (c’est-à-dire de l’humour et un personnage attachant), j’aurai probablement refermé ce bouquin très rapidement.



Mais bref, j’ai poursuivi et retrouvé Lord Peter, un Lord Peter amoureux, ce qui le rend encore plus extravagant ?



C’est d’ailleurs sur la relation entre Lord Peter et Harriet, entre le couple et les différents voisins, que Dorothy L. Sayers va s’étendre, l’intrigue policière (qui avait déjà débuté très tardivement) passant au second plan voire troisième ou quatrième.



Alors, on prend tout de même plaisir à suivre les aventures de Lord Peter, mais le mystère manque un peu.



D’ailleurs, Lord Peter résout brutalement le crime et découvre l’identité de l’assassin après avoir soupçonné plusieurs protagonistes.



Mais, même une fois l’enquête résolue, le coupable arrêté, Dorothy L. Sayers n’achève pas là son roman et le lecteur doit également passer par les états d’âme de Lord Peter, la visite de la demeure familiale…



Bref, au final, un roman qui, s’il est plaisant à lire grâce à Lord Peter Wimsey, pêche par un manque d’intrigue, un manque d’enquête, et une abondance de détails sur la relation du couple. 



Pas le meilleur roman de la série, donc, d’autant qu’il débute par un chapitre indigeste et se termine par un autre sans grand intérêt…
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Lord Peter et l'inconnu

Après avoir découvert le plaisir de lecture avec les aventures de Sherlock Holmes de Conan Doyle, j’ai fini par me concentrer sur les récits policiers écrits en langue française pour ne pas avoir à être confronté à des problèmes de traduction.



Cette contrainte me gênait d’autant moins qu’il y a tellement d’auteurs écrivant ou ayant écrit en langue française que, même en passant mes journées à lire, je n’en ferai jamais le tour.



Pourtant, très récemment, je me suis replongé, pour des raisons professionnelles, dans la littérature anglophone.



Du coup, cela m’a donné envie de découvrir d’autres auteurs américains ou anglais, à partir de traductions datant de l’époque où ils furent publiés en France (souvent bien après leur succès original).



En me renseignant un peu sur les femmes de la littérature policière, après avoir lu et moyennement apprécié un roman d’Agatha Christie, je fus attiré par la production de Dorothy L. Sayers (1893-1957), très intrigué par sa série autour du personnage de Lord Peter Wimsey, dont la plupart des titres eurent les honneurs d’une traduction française et, pour certains, d’une publication dans la mythique collection « Le Masque ».



Et, comme il n’y a rien de mieux que de débuter une série par son premier épisode, je me suis plongé dans « Whose Body? » publié à Londres en 1923 et en France en 1939 sous le titre « Lord Peter et l’Inconnu »…



Lord Peter, un fantasque noble aimant jouer au détective, apprend par sa mère qu’un cadavre seulement orné d’un pince-nez en or a été retrouvé dans la baignoire de M. Thipps, un ami de la famille sur qui pèsent les soupçons.



D’un autre côté, l’inspecteur Parker, ami de Lord Peter, enquête sur la disparition d’un banquier influent.



Si Lord Peter s’amuse d’avoir à s’occuper d’un corps sans nom quand son ami, lui, a un nom, mais pas le corps qui va avec, il ne tarde pas à penser que les deux affaires sont liées. Mais de quelle manière ???



Lire m’aide à m’endormir. C’est à tel point que je ne peux pas m’endormir sans avoir au préalable lu au moins une petite demi-heure.



Cette coutume a l’avantage de me faire lire tous les jours, mais pour défaut de me faire lire, parfois (souvent) alors que je me trouve dans un état de fatigue avancé.



Du coup, je me force parfois à lire même quand mes yeux papillonnent et l’on ne peut pas dire que ce soit la meilleure façon d’apprécier un ouvrage.



Et ce fut malheureusement le cas avec « Lort Peter et l’Inconnu »…



Pourtant, je dois bien reconnaître que, malgré les défauts inhérents à cette façon de lire, j’ai bien apprécié dès les premières lignes ce roman.



Déjà, parce que Lord Peter est un personnage original et attachant, de par sa fantaisie et sa relation avec son majordome.



Ensuite, parce que l’intrigue est loin d’être simpliste et qu’elle est même fort intéressante.



Enfin, parce que Dorothy L. Sayers maîtrise à la fois sa plume, sa narration, ses personnages, mais également l’humour.



Et c’est cet humour qui fait toute la différence, car il se reflète principalement par la relation entre Bunter et Lord Peter, deux personnages à que tout oppose (le statut, la hiérarchie, le caractère), mais qui sont étroitement liés et complémentaires.



Le fantasque Lord Peter est quelque peu cadré par la rigidité et le sérieux de Bunter et ce n’est pas sans raison que le premier s’appuie sur le second.



Mais l’humour n’est jamais là pour cacher des manques (comme cela peut souvent être le cas) et Dorothy L. Sayers n’oublie jamais qu’elle est d’abord là pour livrer un roman policier.



Aussi, l’intrigue est-elle travaillée et l’enquête menée parallèlement par Lord Peter et l’inspecteur Parker tient la route du début jusqu’à la fin.



Et c’est d’ailleurs à la fin, quand l’intrigue est résumée, que l’identité de l’assassin est dévoilée, que l’on appréhende réellement la teneur de l’ensemble.



Au final, un très bon roman policier, à la fois très sérieux et très drôle, qui pourra rebuter certains à cause des « Votre Seigneurie » et autres qualificatifs qui fleurent bon (ou mauvais) un autre temps, mais qui s’avère maîtrisé de bout en bout, à la fois dans la plume, l’intrigue, les personnages (surtout Lord Peter et Bunter) et l’humour.
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Lord Peter et le Bellona Club

Je poursuis ma découverte des enquêtes de Lord Peter avec « Lord Peter et le Bellona Club ».



Pour rappel, Lord Peter est un lord anglais fantasque qui aime jouer au détective. Il aide souvent son ami l’inspecteur Parker de Scotland Yard et est parfois secondé par son domestique Bunter.



Lord Peter est né de la plume de Dorothy L. Sayers (1893-1957) une romancière britannique dont une bonne partie de la production a été consacrée à ce personnage (au moins 12 romans et 23 nouvelles).



Lord Peter a l’habitude de fréquenter le Bellona Club où il y retrouve parfois son ami George Fentiman.



Mais il ne s’attendait probablement pas à y retrouver mort, dans un fauteuil, le grand-père de son ami.



Pas de chance dans la famille puisque la sœur du grand-père est morte quasiment en même temps, ce qui pose un sacré problème à Fentiman, car celle-ci a légué sa fortune à son frère au cas où elle mourait avant lui, mais l’argent irait à une de ses protégées si son frère venait à mourir avant elle.



Pour savoir à qui la fortune ira, à la protégée de la sœur ou au fils et aux petits-fils du frère, encore faut-il déterminer l’heure du décès du grand-père Fentiman, ce que Lord Peter va tâcher de faire.



Je retrouve donc Lord Peter pour la 3e fois, même si, je crois, cet épisode est le 4e et, autant le dire tout de suite, la rencontre est tout aussi plaisante que les précédentes.



Si l’intrigue est moins échevelée que dans les autres épisodes lus, elle n’en est pas moins plaisante, aidée en cela par un texte un peu plus concis.



On constate que le traducteur a probablement changé, puisque les termes de noblesse usités ne sont plus les mêmes. Mais je ne vais pas revenir sur ma marotte du « Traduttore, traditore » que j’ai déjà abordée de nombreuses fois.



On retrouve l’humour de Dorothy L. Sayers, son désir d’égratigner la noblesse anglaise, le côté fantasque de son héros, même si on peut regretter la moindre présence de Bunter, qui par son caractère opposé à celui de son maître apporte une touche d’humour supplémentaire.



L’intrigue est à la fois simple et compliquée puisque Lord Peter va devoir faire avec plusieurs suspects, certains non-dits et rebondissement avant de trouver la solution de l’énigme.



Que dire de plus sur ce roman si ce n’est que Lord Peter est vraiment un personnage à redécouvrir et que les récits le mettant en scène sont toujours savoureux ? Rien, donc…



Au final, un roman très agréable à lire, comme les épisodes précédents.



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Trop de témoins pour Lord Peter

J’ai découvert très récemment la plume de Dorothy L. Sayers (1893-1957), une femme de lettre anglaise principalement connue pour sa production policière et encore plus spécifiquement pour son personnage récurrent de Lord Peter, un lord fantasque aimant jouer au détective.



Comme j’ai beaucoup apprécié le premier titre de la série, « Lord Peter et l’inconnu », je me suis immédiatement plongé dans le second opus, « Trop de témoins pour Lord Peter » publié en 1926 (3 ans après le premier).



Pour rappel, Dorothy L. Sayers, est une femme de la bourgeoisie anglaise ayant séjourné en France où elle lut les aventures d’Arsène Lupin, ce qui lui donna envie d’écrire des romans policiers.



Lord Peter apparaîtra dans une douzaine de romans et une vingtaine de nouvelles…

Son futur beau-frère assassiné, son frère soupçonné du meurtre, il n’y avait rien de tel pour inciter Lord Peter à fourrer son nez dans une nouvelle affaire policière, toujours avec la même fougue et le même humour et, aussi, son ami l’inspecteur Parker et son fidèle serviteur Bunter.



On retrouve donc les mêmes personnages que dans le premier opus, c’est-à-dire Lord Peter, son domestique Bunter et son ami l’inspecteur Parker.



On fait un peu plus connaissance, cette fois-ci, avec la famille du héros, même si on avait déjà entraperçu la mère dans le premier épisode.



On rencontre donc la sœur et le frère de Lord Peter et on se rend vite compte qu’il est né dans une famille dysfonctionnelle, ce qui explique peut-être son comportement fantasque.



Dorothy Sayers, même s’il semble évident qu’elle apprécie railler les travers de la noblesse anglaise, et si elle sait faire preuve d’humour, n’en oublie pas pour autant qu’elle doit proposer une véritable enquête et elle va donc s’évertuer à perdre le lecteur et son héros à travers des mensonges, des non-dits, mais également à faire vivre à Lord Peter de véritables aventures rocambolesques, notamment quand il s’agit de récupérer la preuve de l’innocence de son frère.



On appréciera (ou pas) les alternances de systèmes narratifs, avec, notamment, des moments de procès (un peu rébarbatifs à mon sens) ainsi que des genres avec, donc, les moments de pure enquête et ceux d’aventures.



Toujours est-il, qu'au final, ce roman se lit avec tout autant de plaisir, ce qui incite à plonger immédiatement dans un épisode suivant, ce que je vais faire de ce pas...
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Lord Peter et l'autre

Pour commencer, le personnage de Lord Peter Wimsey est vraiment sympathique. Il ne se prend pas vraiment au sérieux, à un humour taquin et des méthodes bien à lui.

Dorothy Sayers ayant travaillé dans une agence de pub, c'est donc dans immersion réaliste que nous sommes plongés, dans cette agence où un employé est mort assez mystérieusement.

Le mystère, justement, fait parfaitement le taf aujourd'hui encore. Les possibilités sont nombreuses et les suspects plus encore. Certes, il y a pas mal de personnages à retenir, mais ce n'est pas insurmontable. La direction que prend l'enquête ajoute en dangerosité et en suspens. Tout est bien dosé et, surtout, bien rythmé.



En bref, bien que ce roman ait très légèrement vieilli, il donne encore de bonnes leçons aux polars d'aujourd'hui.
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Les Neuf tailleurs

« Il est amer et doux, pendant les nuits d’hiver,

D’écouter, près du feu qui palpite et qui fume,

Les souvenirs lointains lentement s’élever

Au bruit des carillons qui chantent dans la brume »



Ces vers de Baudelaire ont peut-être inspiré Dorothy Sayers, cette autrice de romans policiers du début du vingtième siècle. Ecouter l’envolée d’un angélus ou d’un glas une soirée d’hiver, après s’être tapé la cloche le soir du réveillon, rien de tel pour ranimer des sentiments qui résonnent en nous.

A moins que ce soit cette citation de Victor Hugo dans L’homme qui rit :



« Un glas de cloche ressemble à un râle d'homme. Annonce d'agonie ».



La sonne-rie qui engendre des pleurs, voilà une dissonance mortuaire à vous perforer les tympans. Et ne plus pouvoir écouter sa raison qui suggère une solution à l’énigme.

A moins que le titre annonce : rien de neuf, la vérité est ailleurs.

Car, que comprendre dans la comparaison des cloches à des tailleurs ?



Ce petit roman noir à la couverture jaune d’or se reposait tranquillement à côté de ses collègues de la collection du Masque sur un minuscule rayon consacré à la littérature policière dans une boutique sortie d’un autre âge, celui de son époque, les années cinquante, lorsqu’il a été publié en langue française.

Une devanture démodée au charme désuet, surmontée de l’inscription « Librairie-Papeterie », à quelques pas de la librairie actuelle, qui rutile dans la rue utile, celle des commerces aguichants de la semaine de Noël.

Cette boutique à l’ancienne ne brille pas de mille feus, mais son attrait vient de la multitude de produits qui composent ses étalages, de tous âges, une véritable braderie dans un condensé de quelques mètres carrés, ou plutôt un labyrinthe inextricable d’où l’on ne s’extrait qu’avec des objets uniques, car désormais introuvables ailleurs, des cadeaux insolites qui ne figurent pas au catalogue des grands magasins aux produits identiques et calibrés, qui ne font plus rêver.

Celui-ci m’a attiré au premier regard, la couleur, le titre, et la première page qui indiquait :



« Il était plus de quatre heures de l’après-midi, le 31 décembre, et les flocons, très drus, n’avaient pas cessé de tomber toute la journée ».



Ce livre sera le cadeau de dernière minute des étrennes, celui qu’on offre à l’être aimé qui saura apprécier, le bouquin sans égal qui régale à toute « fin » utile.

Ironie du sort, je l’ai lu alors que les flocons tombaient, en ce début janvier, car bien sûr, il était déjà disponible, lu en quelques heures par l’heureuse élue qui me le prêta sans aucun reproche, je ne me fis pas sonner les cloches.

Le bon moment, un temps similaire, le froid mordant, y’a d’la brume bas dans l’air, l’ambiance s’y prête à merveille, plus qu’à entrer dans l’univers de madame Sayers.

C’est une personnalité hors du commun, qui apprend le latin à 7 ans, le français auprès de sa gouvernante et devient l’une des premières femmes diplômées de la prestigieuse université d’Oxford. Son parcours ne l’est pas moins : après avoir découvert et apprécié la série des romans d’Arsène Lupin (écrit par Maurice Leblanc) en France, elle retourne en Angleterre pour devenir rédactrice dans une agence de publicité de Londres.

Ses apports au polar sont nombreux comme son influence sur le genre pendant trois décennies (des années 1920 à sa mort en 1957), et ne se limitent pas à son héros d’aristocrate dilettante, Lord Peter Winley : ton humoristique qui n’hésite pas à se moquer des conventions du polar, critique de la société corsetée de son époque, vie sentimentale de son héros (rare pour les premières figures du polar).

C’est l’une des premières à remettre en question le prédominant roman policier sous forme de « whodunit » (lecteur et narrateur cherchant le coupable au cours de la narration), à peindre de manière réaliste les tensions sociales et s’attacher au « comment » plutôt qu’au « qui » et au « pourquoi », ouvrant le polar au champ des possibles. En principe, le lecteur doit disposer des mêmes indices que l'enquêteur et donc des mêmes chances que lui de résoudre l'énigme, l'intérêt principal de ce genre de romans étant de pouvoir y parvenir avant le héros de l'histoire.



Les Neuf Tailleurs, publié en 1934, a été décrit comme sa plus belle réalisation littéraire. En 1996, la British Crime Writers' Association a décerné à l’histoire un prix Rusty Dagger pour le meilleur roman policier des années 1930, un prix conçu et organisé pour l’Association par l’écrivain noir, Russell James.

Écrivant dans le New York Times à propos de la première publication du livre, Isaac Anderson a déclaré: « Il se peut que vous, comme ce critique, ne connaissiez pas la différence entre un kent triple bob majeur et un grand-père triple, mais même ainsi, vous apprécierez probablement ce que Dorothy Sayers a à dire à leur sujet et à propos d’autres choses concernées par l’art ancien de la sonnerie du changement, puisque sa thèse est tissée dans un conte mystérieux des plus fascinants.... C’est, avec la plus grande insistance, Dorothy Sayers à son meilleur ».

A l’époque, elle était davantage connue qu’une certaine… Agatha Christie, un bien bel éloge.



Lord Peter a un accident de voiture qui l’arrête le soir du jour de l'an dans une petite ville anglaise. Accueilli par le pasteur et sa femme, il se joint à la bande de carillonneurs (compensant le défaut d’un membre malade de l’association) qui, ce soir, décide de battre un record en sonnant toute la nuit les fameuses cloches de l’église.

Les neuf tailleurs, ce sont ces fameuses cloches. Le mystère commence quelques mois plus tard quand, dans une tombe fraîchement creusée, on trouve un cadavre qui ne devrait pas y être. Lord Peter va revenir dans le coin, y passer quelques jours et faire émerger une histoire de vol de bijoux ayant eu lieu vingt ans auparavant. L’histoire est complexe, les pierres précieuses (celui qui « les aime rôde » dans le secteur), un retour en arrière sur la première guerre mondiale, des personnages attachants, et la méthode de mise à mort assez étonnante, voire détonante.

Beaucoup de dialogues entre les différents protagonistes, enquêteurs et habitants du lieu, des petites touches de récit pour éclairer l’intrigue, c’est vivant et bien ficelé, sans temps mort, ce n’est pas comme dans l’histoire, où le cadavre ne suscite pas d’assassin à sa hauteur, bien qu’en haut du clocher…



Je me suis régalé d’un scenario original qui délivre une chute sonnante et trébuchante.

Quand sonne l’heure, il y a plus d’un sonneur en pantalon qu’a l’son long.

Et dans l’église, il y a toujours quelque chose qui cloche.

























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Lord Peter et l'inconnu

Je comprends que ça été écrit il y a 100 ans mais il y a tout de même un choc au début avec l étalage d’une outrageuse Aristocratie rédigé dans un français enrichi qui rime parfaitement avec les personnages et l’ambiance. Bonne intrigue mais la fin m a semblé précipité et plutôt litigieuse. 3.5
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Au crépuscule de l'Empire

Ce livre n’est pas tout frais dans ma mémoire mais je me souviens de l’impression qu’il m’a laissée.



L’enquête en elle-même était assez intéressante mais pas aussi captivante que les personnages.



Les Wimsey sont des enquêteurs pleins de mystères, mais si bien assortis. Ils sont objet de curiosités.



Harriet est bonne avec ses amies et sa gentillesse trahit les mauvaises langues. Lord Wimsey, quant à lui, bénéficie de l’aura que lui confère son statut.



La distance et les questionnements sur la nature profonde des personnages nous tient en haleine tout le long du livre.
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Le coeur et la raison

Il y a beaucoup de sujets traités dans ce livre (classé 4e dans la liste des 100 meilleurs romans policiers de tous les temps) qui est à la fois un roman à suspense, la suite des aventures de Lord Peter Wimsey mais surtout un roman social sur la place de la femme dans la société des années 30.

L'histoire construite par Dorothy L. Sayers est à la recherche permanente d'un équilibre entre le coeur et la raison. Peut-on mener une vie de femme, d'épouse, de mère tout en ayant une carrière professionnelle ? Cette interrogation, Harriet Vane, l'héroïne de cette histoire, l'a en permanence alors qu'elle fait face aux multiples demandes en mariage de Lord Peter et croit que l'épouser, c'est renoncer à son indépendance intellectuelle. Mais c'est le cas aussi de toutes ces femmes universitaires, professeures à Oxford, qui ont, en majorité, renoncé à une vie de famille.

Ce débat intérieur est donc le fil rouge du roman et l'auteure a réussi à tisser son intrigue autour. Dans ce collège d'Oxford dédié aux femmes, les hommes ne sont que de passage et pour la première fois dans la série des Lord Peter, l'histoire est centrée sur Harriet Vane. Lord Peter n'apparait qu'aux 2/3 du livre.

Pour donner quelques éléments de contexte, nous l'avions laissé fou amoureux de Harriet alors qu'il lui avait évité la potence dans "Poison violent" et avait enquêté avec elle dans "Lord Peter et le mort du 18 juin". Harriet est ici invitée à une réception à Oxford et c'est l'occasion pour elle de retrouver ses anciennes camarades. Mais sa réputation la précède, elle a défrayé la chronique en étant accusée du meurtre de son ancien amant. On ne peut pas dire qu'elle y aille de manière très sereine... Mais rapidement la doyenne la sollicite sur un sujet épineux. Des évènements troublants ont eu lieu, des lettres de menaces, des actes de vandalisme. Et tout laisse penser que l'une des étudiantes ou professeures est possédée par un démon ou un sombre esprit de vengeance 😲...

Malgré quelques longeurs (680 pages en tout quand même !), il faut reconnaitre le tour de force que constitue ce roman.
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Noces de crime

Nous retrouvons Lord Peter, jeune marié après qu'il ait épousé Harriet Vane au bout de 6 ans de cour acharnée (le concept de harcèlement n'existait pas apparemment...). Ceux-ci décident de passer leur lune de miel à la campagne dans une maison que Harriet a connu enfant. Sur place, l'ancien propriétaire des lieux (ils ont acheté la maison) doit les accueillir et leur donner les clés. Mais personne n'est au rdv et il se trouve que l'ancien propriétaire gît au fond de la cave, mort depuis plusieurs jours. Tout cela est bien intriguant vu que la maison était fermée de l'intérieur. Alors qui de la nièce, du jardinier, du vicaire ou de la cuisinière a fait le coup ? Les jeunes tourtereaux ne vont pas tarder à le découvrir !

"Noces de crime" est encore une réussite et Dorothy Sayers parvient comme dans le tome précédent, "Le coeur et la raison", à mêler intrigue policière et roman de moeurs.

Une réussite 💜💜💜.
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Poison violent

Poison violent de Dorothy Sayers ( J'ai lu N°1718 - 255 Pages)



Pas de violence dans ce polar et une enquête effectuée par un lord pour sauver une jeune femme d'une condamnation à mort.



Tout accuse Harriet Vane . Elle aurait empoisonné son ex- amant, Philipp Boyes à l'arsenic. Le jury n'arrive pas à se mettre d'accord pour rendre son verdict.



Lord Peter Wimsey ayant assisté au procès décide de mener l'enquête pour prouver son innocence.



Serait- il amoureux ?



Un mois avant le nouveau procès, c'est court !



Tout va être mis à l'oeuvre. Peter est aidé par une véritable équipe pour rechercher la vérité. Parfois il faudra franchir les limites de la légalité pour sauver une vie innocente.



Qui a tué et pourquoi ?



Intriguant du début jusqu'à la fin. J'avais l'impression de lire un Agatha Christie.



Mireine
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Les Neuf tailleurs

1920 : un gros village dans la campagne anglaise avec son manoir, son église, son lord, son vicaire...

lLord Peter, deuxième fils du duc de Denver est bien connu pour se distraire en enquêtant sur des affaires difficiles.

Il se rendait chez un ami pour passer le réveillon mais la nuit tombée très tôt, une violente averse de neige, un virage serré à la descente d'un pont : voila sa voiture dans le fossé et incapable d'en sortir toute seule.

Heureusement on entend le son d'une cloche : la civilisation n'est pas loin.

Effectivement le vicaire est tout prêt à accueillir lord Peter et son valet le temps que le forgeron puisse faire quelque chose pour la voiture.

Mais...Lord Peter sait il carillonner ? Parce que le village voulait battre un record de durée de carillon et une méchante grippe sévit dans la région : l'un des participants est trop malade pour participer.

Et voila lord Peter passant un curieux réveillon, dans le clocher avec les 8 Tailleurs, les plus petites cloches et Tailleur Paul, la plus grosse, le vicaire et toute son équipe de carillonneurs...

Au matin tout le monde est content, le record est battu !

Mais c'est moins gai qu'on retourne à l'église dans les jours qui suivent pour sonner le glas qui annonce la mort de lady Thorpe. On savait son mari très malade, mais c'est elle que la grippe a choisi d'emporter...

Et le vicaire de raconter à son hôte le fait divers qui a rendu le village célèbre : pour le mariage de lord et lady Thorpe, une cousine était venue avec toutes ses émeraudes et les bijoux lui avaient été volés. Par qui ? Et bien les accusés étaient d'accord pour dire qu'il avait bien été question de voler et de partager les pierres, mais c'était l"autre" qui avait tout emporté...Et depuis bien sûr, on les cherchait sans les trouver...

Quelques mois plus tard lord Thorpe meurt à son tour : et, en creusant pour l'installer aux cotés de sa femme, on trouve un cadavre enterré là.

Qui est cet homme ? De quoi est-il mort ? Depuis quand est-il là ? La police locale semble dépassée, alors le vicaire écrit à lord Peter pour qu'il vienne aider...

Et le voila vite aux prises avec une vieille histoire qui l'oblige à revisiter la guerre pour trouver la solution du problème qu'on lui propose.

Dorothy Sayers aimait bien que l'on ait aussi à chercher comment la victime avait été tuée : et bien je crois que ce livre est le seul où on peut trouver un tueur de ce type...

Et... toujours la petite touche de féminisme : la fille du seigneur local se moque bien d'entrer sans fortune sur le marché du mariage : elle veut étudier à Oxford et gagner sa vie ! Ce que son tuteur n'apprécie pas vraiment, on s'en doute...

Les anglais on classé ce livre dix-huitième sur la liste des mailleurs polars de tous les temps ( 5 livres de l'auteure sont sur cette liste !)



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Lord Peter et le Bellona Club

A ces clubs pour gentlemen ! Ces messieurs peuvent y être tranquilles loin de regard ou des bavardages de leurs épouses ! Ils peuvent y déjeuner, y dîner, y passer la nuit, s'ils y ont une chambre...Y faire la sieste, tranquillement cachés derrière leur journal...Regardez le général Fentiman, incrusté dans son fauteuil ! Mais non, il ne dort pas, il est mort !

Il va falloir prévenir sa famille : pour son petit fils, le capitaine Fentiman, c'est facile, il vit au club. Mais il faut aussi prévenir sa soeur, lady Dormer.

Quelle extraordinaire coïncidence : elle vient de mourir, elle aussi !

Lady Dormer, un personnage ! Jeune fille, ses parents avaient énormément dépensé pour établir son frère dans l'armée, alors ils n'avaient plus vraiment de quoi lui fournir une dot. Plutôt que d'attendre qu'ils lui trouvent un prétendant pas trop exigeant, elle avait préféré s'enfuir et se marier avec un jeune homme de son choix ! Le jeune homme avait fait fortune, été anobli par la Reine ; veuve et sans enfants, elle était maintenant à la tête d'une immense fortune.

Sentant ses forces faiblir, elle avait souhaité revoir son frère pour qu'ils se réconcilient avant sa mort. ils avaient parlé de mille choses mais aussi d'argent et de testament...Lady Dormer, léguait ses biens aux petits fils du général, s'il lui survivait. Dans le cas contraire, tout allait à sa dame de compagnie.

Mais quand donc est mort le général ? C'était un homme d'usages et de rituels, mais très ému par cette entrevue avec sa soeur, il avait changé toutes ses habitudes. Et c'était le jour de l'armistice, alors le personnel du Club avait été distrait.

Il faut demander à lord Peter Winsey, également membre du club, de trouver la réponse. C'est compliqué ! D'autant que le gentleman détective a remarqué quelque chose d'étrange, demandé des recherches... Et voila, le général a été assassiné !

Mais par qui ? La demoiselle de compagnie, pour qu'il meurt avant lady Dormer ? L'un de ses petits fils, pour hériter plus rapidement ?

Enquête compliquée et qui va bien déranger les malheureux membres du club qui ne cherchent que la tranquillité !

Comme toujours avec cette auteur, beaucoup d'humour, une pointe de féminisme et dans ce cas en ce jour de célébration de l'Armistice, les souvenirs de la guerre toujours présents chez ces jeunes hommes qui sont pourtant d'anciens combattants...On ne parlait pas de stress post traumatique, mais il était bien présents chez la plupart d'entre eux avec les blessures physiques et les conséquences de l'utilisation des gaz de combat.
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Lord Peter et l'inconnu

Le premier livre de Dorothy Sayers où apparait celui qui va devenir son héros, lord Peter, un gentleman détective inspiré, de loin, semble-t-il par sa découverte d'Arsène Lupin.

Mr Tipps, un architecte qui travaille, entre autres, à la restauration de la chapelle du château de Denver, a mal commencé la journée.

En entrant dans sa salle de bains, il y a trouvé, un inconnu, tout nu mais muni de son lorgnon installé dans la baignoire et tout à fait mort...

La même nuit a disparu à Londres un financier bien connu. il a quitté sa maison tout nu mais sans son lorgnon.

Tout lecteur de roman policier pourrait dire que celui qui a disparu là ne peut pas être celui qui est apparu ici, parce que l'histoire serait terminée avant même d'avoir commencé !

Mais l'inspecteur Sugg, de Scotland Yard ne le sait pas, lui.

Alors il veut absolument arrêter le propriétaire de la baignoire pour l'assassinat de sir Ruben Lévy et pour faire bonne mesure de sa bonne pour complicité.

L'architecte panique : accusé de meurtre ! Et que va devenir sa vieille mère toute seule dans l'appartement !

Il appelle immédiatement au téléphone la duchesse douairière de Denver qui lui envoie son fils cadet, lord Peter.

Justement c'est un ami de Lord Peter, l'inspecteur Parker qui est chargé de l'enquête sur la disparition du financier.

Si nous échangions nos affaires, lui propose-t-il ? C'est toujours plus amusant de s'occuper de ce qui ne nous regarde pas que de faire son propre travail ?

En fait il vont travailler ensemble sur les deux affaires pour découvrir la sinistre solution.

Déjà très drôle, pas encore de petite touche féministe mais un bon début pour cette auteure..

Et pas de rapport avec Agatha Christie : Poirot lui, se prend très au sérieux !
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Lord Peter et l'inconnu

J’ai dû m’accrocher pour finir le livre et je n’aurais pas dû ! C’est un polar assez vieillot, assez peu prenant. Alors que je partais avec une image très positive du livre, dans le genre de Sherlock Holmes ou des quelques bons Agatha Christie, je me suis souvent ennuyé, les personnages sont caricaturaux, l’intrigue est plutôt tarabiscotée et l’humour constamment recherché tombe un peu à plat.



Signe de manque d’inspiration et d’aisance dans la façon d’écrire, le dénouement est dévoilé par une longue confession écrite du criminel à croire que l’auteur avait vraiment peur qu’on se perde ou qu’on dise à la fin, “c’est nul, on ne comprend rien à l’intrigue et au mobile du crime”...



Pour couronner le tout, le traducteur, L. Servicen, maîtrise bien mal le choix des auxiliaires au passé composé et il n’a vraiment pas de chance, car une “tablette”, en français, non, ce n’est pas un comprimé (“tablet” en anglais). Exemple parmi d’autres.

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Noces de crime

Dorothy Sayers a été une des premières femmes diplômées d'Oxford, a traduit Dante et a eu mille et une autres activités mais elle est surtout connue pour avoir créé Lord Peter, ce noble passionné de livres anciens qui s'occupe en menant des enquêtes sur des affaires difficiles.

Dans ce livre, elle le marie et ce sera une de ses dernières apparitions.

Oui, Lord Peter se marie ! Qui épouse-t-il donc ? Une jeune fille de bonne famille ? Non, il épouse enfin Harriet Vane, la célèbre auteure de romans policiers qui était dans le box des accusés de l'Old Bailey il y a quelques années. On lui reprochait d'avoir tué son amant et il avait fallu toute la perspicacité du futur marié pour la disculper.

La presse people est en émoi et même le pauvre Bunter ( Super Majordome) est suivi partout par les journalistes. Pour être tranquille, il faudra être discret. Pas de cérémonie dans l'église des quartiers chics de Londres, pas de lune de miel sur la côte d'Azur... Justement Lord Peter souhaitait acheter une maison dans la région où Harriet vivait enfant et le vendeur est d'accord pour ne pas trop parler de la vente.

Il en parle si peu que, quand les jeunes mariés se présentent à la maison, il n'est pas là pour les recevoir et qu'il est très difficile à la nièce qui a un double des clefs d'admettre qu'elle doit les leur donner.

Le lendemain, tout le village, ou presque est là. Il y a ceux qui viennent voir la tête des nouveaux occupants de la maison et ceux qui cherchent le vieux Noakes, l'ancien propriétaire qu'on ne trouve nulle part.

Eh bien si ! On le trouve ! Mort dans la cave ! Assassiné ! Mais comment et par qui puisque Lord Peter et sa femme ont trouvé la maison fermée !

William Noakes était un monsieur bien désagréable qui avait fait des sales coups à à peu près tout le monde. Les candidats meurtriers ne manquent pas .

Quelle drôle de lune de miel pour ces jeunes gens : mais il n'est pas possible qu'ils quittent une scène de crime qu'ils ont saccagée en s'installant et à eux deux ils en connaissent bien plus sur les enquêtes que la police locale qui a déjà du mal avec les vols de poules...

Dorothy Sayers considérait que chercher seulement le coupable et ses mobiles n'était plus suffisant : elle aimait bien qu'on cherche aussi comment le meurtrier avait procédé.

Quand Raymond Chandler (qui écrivait des romans "deuxième génération") se moque gentiment des romans policiers "ancienne génération", c'est justement la mort du vieux Noakes qu'il décrit. Ce texte L'Art d'Assassiner ou la Moindre des Choses a été publié en postface du livre de nouvelles La Rousse Rafle Tout.

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Trop de témoins pour Lord Peter

Lord Peter revient de vacances en Corse. Il s'est arrêté à Paris où il pense rester plusieurs jours : mais Bunter, le fidèle valet qui a lu Le Times avant lui est déjà en train de refaire les valises . Le duc de Denver, le frère de lord Peter vient d'être accusé de meurtre ! Accusé de meurtre, Gérald, le plus terne et le moins imaginatif des hommes ...

Comme tous les ans, le duc a loué une maison dans le Yorkshire pour la saison de la chasse et y a invité quelques amis. Sa soeur lady Mary est présente avec son fiancé. Et voila qu'en pleine nuit Lord Denver et sa soeur ont retrouvé le jeune homme tué d'une balle de revolver.

Que faisaient-ils à la porte de la serre à trois heures du matin ? Lady Mary est prise de malaises quand on insiste trop pour lui poser la question et le duc, qui s'était querellé avec le fiancé la veille au soir se contente d'affirmer qu'il était sorti se promener. En pleine nuit, par une pluie battante ? Qui va croire çà ? Et les témoins ? Ils ont entendu, ou pas, le coup de feu qui a tué le jeune homme.

Dur travail pour lord Peter. Les Lords sont déjà en train de chercher leur pourpre et leur hermine pour juger solennellement leur pair.

Etude de la scène de crime, voyage à Paris où le fiancé vivait et même un véritable exploit sportif ; parti pour les Etats Unis pour chercher la dernière pièce qui permet d'innocenter son frère, Lord Peter en revient en avion pour être là à temps pour le procès ! le livre a été écrit en 1926 !

Toujours beaucoup d'humour dans ce livre où les sacro saintes règles du roman policier ne sont pas tout à fait appliquées (mais Dorothy Sayers a toujours fait preuve de beaucoup de liberté à leur égard )
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Le coeur et la raison

Je poursuis ma quête parmi les plats anglais. Le cœur et la raison a intégré ma PAL il y a un ou deux mois à peine, je-ne-sais-comment. Et chance, je suis tombé dessus à la bibliothèque. Au départ, j’ai apprécié me plonger dans le petit monde d’Oxford. Toutefois mon intérêt s’est émoussé au fil de la lecture et je l’ai terminé sans regret.
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Le mort de la falaise

Les romans de Dorothy L. Sayers diffèrent vraiment du whodunit classique car contrairement à un Agatha Christie, l'essentiel n'est pas de déterminer qui mais comment. Et une fois encore l'auteure nous en met plein les yeux malgré quelques longueurs. J'avais laissé Lord Peter Wimsey amoureux de Harriet Vane, cette écrivaine accusée injustement d'avoir tué son ex-amant. Les choses n'ont pas beaucoup avancé dans ce tome 7 (et je n'ai pas le tome 6, introuvable...) puisque Lord Peter s'évertue à demander Harriet en mariage qui continue de refuser... Elle part se promener sur la côte et se retrouve nez à nez avec un homme tout juste mort la gorge tranchée. Le corps se trouve sur un gros rocher découvert uniquement à marée basse. Alors évidemment arrive ce qui devait arriver, le temps d'aller chercher des secours, le corps disparait 😲. Cela n'empêche pas la police ni Lord Peter et Harriet d'enquêter.



Comment un homme a-t-il pu être tué alors qu'il n'y avait aucune trace de pas dans le sable ni aucun autre moyen de se rendre au rocher ? Ou est-ce un suicide ? Car les principaux suspects ont tous un alibi indéboulonnable. Comment est-ce possible ?



Dorothy Sayers imagine une intrigue aux allures de casse-tête chinois mais heureusement aucun cheminement du raisonnement de Lord Peter n'est tu. Car contrairement aux petites cellules grises d'un Hercule Poirot, on sait tout des théories envisagées.
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