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Citations de Dorothy Macardle (50)


La mémoire des hommes n'est pas un miroir fidèle. L'amitié, les partis pris, la charité ou la jalousie influencent souvent leurs jugements.
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Que ce pays était beau !
Les immenses espaces verdoyants étaient, dans le lointain, balayés par les averses et assombris, ici et là, par les ombres mouvantes de nuages violets ; plus près, une petite colline s’élevait comme une vague. J’éprouvai un sentiment de possession triomphant et irraisonné : puisque j’avais choisi le Devon pour y vivre, il m’appartenait, c’était ma propriété.

Chapitre 7
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Oh ! Roddy, la maison est hantée ! La maison est pleine d’une sorte de malheur qui ne peut pas mourir. Que pouvons-nous faire ?

Chapitre 5
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Le fantastique s’accorde mal avec les époques de guerre : le genre semble futile lorsque tous les aspects de la vie sont gouvernés par l’amère nécessité. Mais il est une sorte de fantastique qui fait brillamment exception à la règle : c’est celle, consolante, qui implique la présence des morts.

Préface
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— Je n’ai pas voulu t’inquiéter, je pensais que cela ne se reproduirait plus ; je me suis trompée. Roddy, il se passe quelque chose ici, la nuit. (...)
— Il se peut, lui dis-je en parlant lentement, que la chose s’explique par la suggestion. Toutes ces histoires… et tu les avais toujours présentes à l’esprit.

Chapitre 4
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— Est-ce leur faute, monsieur, dit-il, me prenant à témoin, si on les a forcés à payer un an de loyer d’avance, pour habiter dans une maison maudite où des chrétiens n’auraient jamais dû habiter ? (...)
La cuisinière me disait toujours que c’était pas une maison pour des chrétiens. Savez-vous, monsieur, ce qui est arrivé à cette pauvre femme ? Une nuit, elle s’est trouvée mal quand elle a vu la figure blanche d’un revenant dans l’escalier. C’était pas étonnant quand on pense à Mme Meredith morte dans cette maison-là, si triste ! dit-il en soupirant.

Chapitre 3
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On n’avait acheté aucun meuble pour cette pièce, et la vue de toutes nos vieilles choses me troubla un peu, comme si le passé et l’avenir s’étaient heurtés ici, comme si l’avenir était devenu le présent. Sur la cheminée, d’énormes roses laissaient retomber leurs lourdes corolles sur un côté du vase, et dans la serre délabrée une splendide azalée brillait comme une flamme, revendiquant pour notre salon fleurs, couleurs rares, draperies de soie et gracieux mobilier.

Chapitre 3
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Je quittai, en voiture et sans regret, les faubourgs brûlants de Londres, après une journée étouffante, pour jouir de la fraîcheur d’un long crépuscule. Aucun regret non plus quand je m’éveillai au matin dans ma chambre d’auberge d’où j’entendais le murmure de l’eau et le chant des oiseaux, au bord des dunes de Malborough.

Chapitre 3
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Étrange enfant ! Avec sa pâleur nacrée, elle faisait penser à un narcisse à peine sorti de son calice.

Chapitre 3
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La maison était splendide, là, dressée dans son austère solidité, dans la solitude et la liberté de la lande et de la mer.

Chapitre 2
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— Je vous ai dit que la maison a été habitée, il y a six ans, pendant quelques mois. Je dois vous dire que les locataires l’ont quittée. Ils ont entendu certains bruits là-haut.

Chapitre 2
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Il m’arrive, quand je suis nerveuse, d’inventer des mensonges, quelquefois même très astucieux. C’est affreux et tout à fait incompréhensible, car maman disait toujours la vérité, elle avait une âme transparente comme du cristal, elle n’a jamais dit un mensonge de sa vie.

Chapitre 8
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— Je vous en prie, n’y pensez plus, mais écoutez bien ceci, car c’est important et personne à Biddlecombe ne doit le savoir : il s’est passé des choses étranges à Cliff End, et nous croyons qu’il y a dans la maison une atmosphère psychique, bien qu’il n’y ait sans doute aucun fantôme.

Chapitre 8
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(...) elle prétendait qu’une religieuse, habillée de blanc, montait et descendait l’escalier en se tordant les mains, que votre bonne en la voyant s’était évanouie et que vous l’aviez trouvée par terre sans connaissance. (...)
— Je puis vous certifier que personne n’a vu de religieuse habillée de blanc.

Chapitre 8
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Souvenez-vous que, pour apaiser les âmes inquiètes, l’Église a derrière elle des siècles d’expérience.

Chapitre 7
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J’étais déprimé. La maison était-elle imprégnée de l’angoisse et du chagrin d’une femme qui se savait trahie ? Dans ce cas, que restait-il à faire ?

Chapitre 7
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— Dans une grande ville, une si grande partie de votre vie est vécue par d’autres, à votre place ; l’espace qui vous est réservé est si étroit ! Mais ici, l’esprit peut se développer dans un espace bien plus vaste, et c’est bien mieux, si l’esprit est riche et fort.

Chapitre 7
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(...) nous savons une chose, une chose essentielle, nous savons par qui la maison est hantée ; mais il s’agit d’en connaître la raison et si nous pouvons la découvrir, tout s’arrangera, j’en suis fermement persuadée.

Chapitre 7
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— Je ne crois guère à tout cela, dis-je à Pamela. C’est le cliché habituel : la dame blanche aux longs cheveux, etc., etc. Lizzie mourait d’envie de voir un revenant. Seule ici, la nuit, si elle n’avait rien vu de suspect, elle aurait perdu son prestige dans le village. Il fallait qu’elle en voie un. (...)
Je ne suis pas aussi sceptique que tu le crois ; il y a ici quelque chose d’anormal, de psychique, mais qui ne se manifeste que si l’esprit se trouve en état de réceptivité. Si on s’attend à une intervention surnaturelle, on y pense, on s’y prépare et cela devient une obsession. Il faut fermer son esprit à toutes ces suggestions dangereuses.

Chapitre 7
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— Roddy, dit Pamela, Lizzie a vu un revenant. Cette fois-ci, ce ne sont plus des cancans, pensai-je. Lizzie n’était plus la même : affaissée, les coudes sur la table, des plaques rouges sur la figure, les yeux ternes, elle paraissait troublée, malade. Elle me regarda avec une expression de détresse. (...)
— Chère Lizzie, dit Pamela, essayez de nous expliquer clairement ce que vous avez vu.
— Je ne suis pas près de l’oublier, cela va rester dans ma mémoire jusqu’à mon dernier jour. J’étais dans l’entrée en train de fermer la porte. (...)
C’était une dame. J’ai crié, mademoiselle Pamela, crié comme une folle, j’ai eu tellement peur ! surtout que je pensais que j’étais toute seule dans la maison. Mais la dame avait l’air vivante, en chair et en os, comme vous et moi. Elle restait dans l’escalier, debout, penchée sur la rampe, et elle regardait en bas. Tout en blanc qu’elle était, avec de longs cheveux blonds. Mais, par tous les saints, l’expression terrible qu’elle avait dans ses yeux ! (...) Elle avait les yeux bleus et un air terrible, comme si elle regardait droit dans l’enfer. Son regard m’a traversé le corps comme une épée de glace, puis, en un clin d’œil, elle a disparu. Je suis presque tombée et je me suis quasiment évanouie, mon cœur battait si fort que j’ai vu le moment où il allait sortir de ma poitrine. J’ai bien cru que je ne pourrais jamais arriver jusqu’à ma chambre. (...) elle a dit que c’était la dame qui a été tuée sur la falaise.

Chapitre 7
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