AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Douglas Stuart (33)


Chaque jour elle ressortait de sa tombe, maquillée et coiffée, et redressait la tête. Quand elle s'était ridiculisée la veille,elle se relevait, mettait son plus beau manteau, et faisait face au monde. Quand elle avait le ventre vide et que ses mômes avaient faim, elle se coiffait et faisait croire au monde entier qu'il n'en était rien.
Commenter  J’apprécie          10
Des bruits de pas dans le couloir, le crissement familier des lourdes chaussures en cuir, puis plus rien. La fine porte heurta le moraillon. Shuggie attrapa son manteau militaire et y glissa son corps humide.

Seul l’un des locataires avait réellement remarqué son arrivée chez Mme Bakhsh. L’homme rosé et l’autre aux dents jaunes avaient été trop aveugles ou trop cuits pour s’en soucier. Mais ce premier soir, alors que Shuggie mangeait une entame de pain de mie beurrée sur son lit, on avait frappé à sa porte. Le garçon était resté silencieux un bon moment avant de se décider à ouvrir. L’homme qui se tenait sur le seuil était grand, costaud et sentait le savon au pin. Il avait à la main un sac plastique rempli de douze canettes de blonde qui tintaient les unes contre les autres comme les cloches d’une église lointaine. Il tendit une grosse patte calleuse, dit qu’il s’appelait Joseph Darling puis offrit le sac au garçon en souriant. Shuggie essaya de dire Non merci poliment comme on le lui avait appris mais quelque chose chez cet homme l’intimidait alors il l’avait laissé entrer.
Commenter  J’apprécie          10
Elle était dans un dangereux entre-deux. Avait assez bu pour se sentir combative mais pas assez pour être déraisonnable. Encore quelques gorgées et elle deviendrait destructrice, mauvaise, hargneuse. 
Commenter  J’apprécie          10
- Toujours aussi charmante, Mme Flanningan ", dit Shug en se curant un ongle avec sa clé. De toutes les femmes à baiser, ce ne serait jamais elle. Il avait des principes.
" C'est bien gentil, répondit Nan avec un sourire pincé. Hésite pas à t'enfoncer les bras dans le cul pour te faire un gros câlin de ma part."
Commenter  J’apprécie          10
L'époque de l'industrie était révolue, et les ossements des chantiers navals de Clyde et de Springburn se trouvaient autour de la ville comme des dinosaures pourris. Les métiers et le travail de leurs pères n'avaient plus d'avenir. Les hommes perdaient leur masculinité même
Commenter  J’apprécie          10
Douglas Stuart
Il était si tard qu'il commençais à être tôt.
Commenter  J’apprécie          00
Ma mère dit que ça ne coûte rien de tirer fierté de son apparence.
Commenter  J’apprécie          00
Lizzie prit une profonde inspiration et la retint le plus longtemps possible avant de parler. « Quoi qu’il en coûte, Agnes, accroche-toi, même si tu ne le fais pas pour toi, même si c’est juste pour eux. Accroche-toi. C’est ce que font les mamans ». (page 251.)
Commenter  J’apprécie          00
– Mais comment elle guérira alors ? » Leek arrêta de ranger ses affaires. Il s’agenouilla et leva les yeux vers Shuggie. Ses lèvres remuaient sans bruit, comme s’il ne savait pas vraiment par où commencer. « Ne fais pas la même connerie que moi. Elle ne guérira jamais. Le moment venu, il faudra que tu te casses. La seule chose que tu peux sauver, c’est toi. » 
Commenter  J’apprécie          00
Les mineurs arrêtèrent de parler et plissèrent les yeux pour mieux voir. Ils portaient tous la même grosse veste noire, avaient de grandes pintes ambrées à la main et tiraient sur des mégots. Ils avaient des visages décrassés et des mains roses privées de travail. Ç’avait quelque chose d’anormal, que ces hommes soient la seule chose propre à des kilomètres à la ronde. Ils s’écartèrent de mauvaise grâce pour laisser passer le taxi. Leek les regarda le regarder. Son cœur se serra. Ils avaient tous les yeux de sa mère. 
Commenter  J’apprécie          00
Les maux de la ville étaient censés disparaître
Commenter  J’apprécie          00
Mais le gouvernement conservateur au pouvoir ne se souciait pas des honnêtes travailleurs pauvres. Ils se sont mis à privatiser la plupart des industries manufacturières, supprimant tout soutien aux travailleurs nationalisés. Ce faisant, Margaret Thatcher a décimé les travailleurs. Ses politiques ont balayé toute l'industrie lourde de la côte ouest de l'Écosse. Les hommes n'avaient nulle part où aller et se retrouvaient au chômage chronique, émasculés et envoyés par une femme (rien de moins) pour pourrir leur vie dans des logements locatifs
Commenter  J’apprécie          00
Les ouvriers qui m'entouraient tordaient de l'acier pour gagner leur vie, construisaient de beaux bateaux ou parcouraient des kilomètres sous terre pour entamer les fronts de charbon. Nous, nous étions fiers, nous avons été utiles, nous avons faits des apprentissages ou nous avons appris des métiers, nous étions fiers, nous avons été utiles
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Douglas Stuart (738)Voir plus

Quiz Voir plus

Bilbo le Hobbit

On l'appelle Bilbon Sacquet dans la version Française mais comment s'appelle t-il en version originale ?

Bilbo Bag-End
Bilbo Baggens
Bilbo Baggins
Bilbon Bag-End

12 questions
680 lecteurs ont répondu
Thème : Bilbo le Hobbit de J.R.R. TolkienCréer un quiz sur cet auteur

{* *}