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EAN : 9782383610007
496 pages
Globe (18/08/2021)
4.02/5   372 notes
Résumé :
Glasgow, années 1980, sous le règne de fer de Margaret Thatcher.
Agnes Bain rêvait d’une belle maison bien à elle, d’un jardin et d’un homme qui l’aime. À la place, son dernier mari la lâche dans un quartier délabré de la ville où règnent le chômage et la pauvreté. Pour fuir l’avenir bouché, les factures qui s’empilent, la vie quotidienne en vrac, Agnes va chercher du réconfort dans l’alcool, et, l’un après l’autre, parents, amants, grands enfants, tous les ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (80) Voir plus Ajouter une critique
4,02

sur 372 notes
Le Man Booker Prize 2020, "Shuggie Bain " est un bouquin déprimant qui raconte la misère anglaise du nord de l'Angleterre dans les années 80, à l'époque de Maggie Tatcher. Une débandade économique et sociale qui débute avec la grève des mineurs en réaction contre le projet de fermeture de vingt mines de charbon et la suppression de 21 000 emplois, une politique économique et fiscale qui laissera des plaies béantes. Non que les choses ont beaucoup changé depuis. On est dans la version littéraire d'un film de Ken Loach, un cinéaste que j'aime pourtant beaucoup.

Dans la grisaille de Glasgow, une des villes les plus laides au monde, Agnès, une femme de 39 ans, avec un premier mariage et deux enfants quitte le mari pour un second mariage avec un chauffeur de taxi. Un troisième enfant Shuggie, naît, le nouveau mari batifole à droite à gauche, tandis qu'elle, boit et met le feu chez ses parents où ils logent à cinq. Voilà pour le happy début, de quoi vous mettre en boule par ces temps moroses. Et ce n'est que le début, le pire est en route..... s'y ajoutant l'anglais du nord de l'Angleterre pénible à lire. Vu le prix littéraire, je n'abandonne pas.
Ici aussi le bazar du protestant et du catholique. le premier mari était catholique, sa mère dit à Agnès , "tu aurais dû rester marié à ce catholique " , alors que le second, le papillon est protestant. Hommes , femmes , tout le monde noie son mal être dans l'alcool, et si l'âge le permet , dans le sexe. Reste les enfants face à cette débandade, et Shuggie Bain est l'un d'eux. Un garçon souffre douleur qui m'a beaucoup dérangée.

Une histoire lue sans plaisir, qui ne m'a rien apportée à part de l'ennui et de l'amertume . Les hommes sont violents, les femmes abusées, les enfants désemparés, rien de plus déprimant . L'alcoolisme en toile de fond avec la bière qui coule à flot , pas de fric mais " le stout "partout, ont finit d'achever ce tableau noir . À quoi bon par ces temps-ci cette histoire sordide où il n'y a pas une once d'amour ni de tendresse et que l'amour-propre, le respect de soi sont inexistants ? Quelques passages de rédemption mais pas suffisants pour relever la lectrice épuisée que je suis. J'aimerais savoir pourquoi ce prix prestigieux pour ce livre partiellement autobiographique, sans intérêt et pénible à lire du début à la fin.....
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Voici un roman qui ne peut pas laisser de marbre .On y passe par des tonnes de sentiments contradictoires et , comme de nombreux lecteurs et lectrices , je crois , j'ai parfois eu envie de "jeter l'éponge ".
Le contexte , c'est Glasgow , ville pas forcément "glamour ", dans les années Thatcher , franchement pas " glamour " non plus .Un cadre de vie qui ne fait pas rêver mais ....qui a existé . Bienvenue chez Agnès .Comme tout un chacun , je crois , elle n'a qu'une envie , vivre heureuse et donner leur part de bonheur à ses enfants ...Comme vous , comme moi . Assez banal en somme , nous en conviendrons tous . Oui , mais voilà , ce souhait se dérobe parfois : une séparation et tout " fout le camp " et l'ami hypocrite et destructeur surgit :l'alcool et la descente aux enfers commence.Voilà la destinée d'Agnès et de ses enfants .
Le théme n'est hélas pas rare ; de nombreux écrivains on fait, à juste titre , de l'alcool , " l'être malfaisant ", c'est le cas dans ce roman .
Ce n'est pas Zola sur le plan littéraire , j'en suis bien conscient et je partage cet avis , non , c'est pire , sur le plan social ,puisque nous sommes dans les années 1980 , années qu'on aurait pu espérer meilleures .Ici , chers amies et amis , vous allez plonger dans la misère ,dans la souffrance , dans la désespérance , dans la haine , dans le désamour ...Pas de soleil , que du mauvais temps .
Un roman sombre , mais trés pudique et jamais moralisateur , avec des personnages qui évitent de livrer leurs sentiments , trop avides de survivre ou de fuir , par tous les moyens ...
Si vous êtes dans une période un peu perturbée de votre vie , passez votre chemin .Par contre , si tout va bien ( je vous le souhaite ) laissez vous entrainer .On trouve dans ce texte nombre de raisons de" plonger" mais aussi des raisons d'espérer , tout dépend .
Les personnages sont loin de laisser indifférents et sous les non dits , on peut retrouver...ce qu'on veut mais...familles , je vous "Hai...me ".Oui , ça fait mal .
Je vous l'ai dit honnêtement, j'aurais pu quitter cette histoire .Je ne l'ai pas fait et j'en suis simplement content. Pourquoi ? ça , j'en sais rien et je ne chercherai pas.
Ce roman m'avait attiré par sa couverture .Restons en là.
Je me dis qu'en 1980, j'étais loin de tout ça et que j'en étais bien heureux . Je ne pensais pas qu'à cette èpoque , en Ecosse ....ça interpelle .
Shuggie Brain , un sacré personnage jusque dans la scène finale. Un héros ? Oh non , bien mieux que ça mais ... à vous de voir .Les avis sont trés différents et ça , c'est la vraie richesse de Babelio.
A bientôt , les amies et amis.
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Lire Shuggie Bain n'est pas une partie de plaisir, et cela n'a rien d'étonnant vu son sujet, son climat social, ses personnages. Mais c'est un livre attachant, plein d'humanité et de-déchirante-tendresse, derrière la dureté de son propos.

Shuggie est un jeune garçon, sensible, qui sent obscurément qu'il est différent des autres et est souvent l'objet de leurs moqueries ou de leur mépris.

Il aime d'un amour inconditionnel sa mère, Agnes, une femme fracassée par la misère, les abandons de ses compagnons successifs, et surtout sa folle envie d'être cette autre qu'elle sent en elle et dont les circonstances n'ont pas permis l'éclosion : une Agnes forte, choyée, maîtresse de ses choix et de sa vie.

Les années Thatcher et leur cruel déterminisme social en ont décidé autrement.

Shuggie le tendre et Leeks le grand frère, plus réaliste et endurci ( leur soeur a très vite quitté le navire) assistent impuissants au naufrage de leur mère dans un désespoir qui a pris la forme de l'alcoolisme.

Comme la chute d'un être aimé est lente et douloureuse quand on la regarde avec empathie et tendresse ! Qu'elle est cruelle quand on a tant d'admiration pour celle qui tombe que même l'ombre d'elle-même dans son vieux manteau chic a encore de la gueule et pourrait laisser penser que quelqu'un qui a une telle aspiration vers la beauté ne saurait se réduire à cette silhouette titubante et hoquetante dont chacun se détourne, dégoûté.

Si Agnes est bien le sujet de ce livre tragique, Shuggie en est le filtre et le regard.

Un regard d'amour pur, rédempteur et obstiné. Un filtre de douceur qui, sans rien omettre de la réalité sociale effrayante qu'il décrit , en gomme pourtant le caractère avilissant et exonère le personnage de la mère de toute condamnation morale.

Même si la leçon finale est amère-on n'est jamais si bien sauvé que par soi-même- j'ai aimé le tendre regard de Shuggie sur Agnes. Il m'a beaucoup touchée.
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Dans son manteau en mohair Agnès marche dans Pithead une cité minière à l'abandon non loin de Glasgow. Sa vague ressemblance avec Elisabeth Taylor fait tourner les têtes des anciens mineurs. Elle pourrait prendre un taxi, mais outre ses moyens financiers elle en a soupé des chauffeurs de taxi. Mais où va-t-elle Agnès?
Une fois de plus ses allocations ont servi à payer son alcool. Agnès boit pour oublier l'homme qui l'a oublié, elle boit pour échapper à sa vie misérable. Mère de trois enfants seul le petit dernier Shuggie " le pas net " va porter à bout de bras cette maman qu'il aime par-dessus-tout.
Quel soulagement d'avoir fini ce voyage pénible. "L'assommoir " de Zola C'est Gervaise chez les bisounours. La seule lumière, la seule chaleur c'est Shuggie qui l'apporte avec son amour, pourtant rien ne lui est épargné. Dans son roman " Shuggie Bain" Douglas Stuart nous relate des vies éclatées dans une Ecosse des années quatre-vingt. Un roman feel-bad où il est question de survie.
On ne ressort pas indemne de ce roman. D'après la post-face cette histoire pourrait être ce qu'a vécu Douglas Stuart et rendons lui hommage pour son courage. Un livre dérangeant qui malmène le lecteur et nous ouvre les yeux sur la vie de celles et ceux qui vivent ce drame de l'alcoolisme.
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Il lui faudra une bonne capacité de résilience pour s'en relever, de ce départ : souffre-douleur préféré de ses pairs, fils d'un salaud qui les abandonnera très tôt, mère désespérément alcoolique, pauvreté dans le Thatchérisme des 80's. Dans le registre du malheur, aucun doute possible pour Shuggie Bain, c'est un cumulard. On fait sa connaissance en 1992, adolescent déjà, lycéen et employé d'une rôtisserie, logé dans une sordide chambre avec pour voisins de palier des adultes inquiétants. On fait sa connaissance dans ce contexte glauque, sans savoir encore qu'il est en pleine naissance. le pire est en effet peut-être passé pour Shuggie Bain, dans une enfance irrémédiablement plombée, à la courbe désespérément plate dans les bas-fonds miséreux de Glasgow, malgré quelques rares soubresauts souvent étouffés dans la vase engluante.
Une enfance que l'on découvrira dans la suite du roman, une enfance inextricable de l'alcoolisme maternel. On y croira pourtant avec lui, on espèrera, on pensera qu'elle pourrait s'en sortir, on attendra patiemment la première lueur ou la première velléité d'abstinence, sans penser que ça pourrait tout aussi bien être un coup du sort d'autant plus cruel qui attendra Shuggie au tournant. Mais s'il devait y avoir une raison pour le lecteur de rester par ici, ça serait sûrement l'amour. Celui de Shuggie pour sa mère Agnès, de chair et de sang lié, indéfectible et obstiné.

La tendance actuelle pour les scénarios les plus noirs se dessine plutôt dans les contours vaporeux d'un avenir anxiogène et collapso. On est presque surpris de se tourner vers les années 80 pour des histoires désespérantes et flirtant avec le misérabilisme social, quand pourtant la planète tournait encore sans qu'on se doute qu'elle se réchauffait. On peut penser à Ken Loach, mais un Ken Loach pour le décorum seulement, sans son engagement révolté et la solidarité sociale qui réchauffe les âmes. Ici la misère semble résignée, seul un amour insensé et isolé résiste. Ici, c'est un peu comme si le réalisateur avait abdiqué.
Mais malgré toute sa noirceur et sa longueur, « Shuggie Bain » est un livre difficile à lâcher. S'il devait rester une autre raison pour le lecteur, nul doute que l'écriture y serait pour beaucoup. Pas de fantaisie littéraire par ici, nul besoin de fioritures ni de haute voltige, l'histoire se suffit à elle-même. Elle se construit dans un style sobre, efficace et addictif, basée essentiellement sur les faits et gestes des personnages, dispensés avec habileté par Douglas Stuart, entre courtes ellipses et rythme constant, tel un marionnettiste sûr de son fait. Il fallait bien un talent de la sorte pour nous faire engloutir les 500 pages, pour nous faire encaisser les petites horreurs de ce contexte oppressant de réalisme. Shuggie Bain est un premier roman de Douglas Stuart, à la résonance autobiographique et peut-être thérapeutique. C'est un livre qui plombe mais qui se démarque aussi, sûrement grâce à ses qualités littéraires indéniables.


« Shuggie décapitait les joncs en se demandant si la tristesse la gagnerait aujourd'hui. Les joncs gelés étaient secs comme des os, et quand il leur tapotait la tête leurs graines s'envolaient comme de petits parachutistes. Elles flottaient jusqu'au coron telle une parade de mini fantômes. Il jouait à dire aux fantômes qu'il l'aimait avant de les envoyer vers elle d'une pichenette. »

Merci à Babélio et les éditions du Globe pour l'envoi de ce roman dans le cadre de masse critique !
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critiques presse (5)
LaPresse
09 janvier 2022
Ce premier roman récompensé du Booker Prize est notre coup de cœur de l’année. L’histoire d’un garçon qui grandit dans l’ombre d’une mère alcoolique, dans les quartiers pauvres du Glasgow des années 1980, nous a rappelé le grand roman de Romain Gary, La vie devant soi, dans sa façon d’adopter le point de vue d’un enfant qui est témoin de la déchéance des adultes qui l’entourent. Bouleversant et inoubliable.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LeDevoir
09 janvier 2022
Chronique d’une enfance accidentée, sur le qui-vive, beaucoup trop courte, histoire d’un sauvetage impossible et d’émancipation, Shuggie Bain est aussi un déchirant roman de l’amour inconditionnel d’un fils pour sa mère. Crève-cœur.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
FocusLeVif
22 septembre 2021
Premier roman infusé à l'autobiographie, Shuggie Bain (à raison récompensé par le Booker Prize en 2020) vous prend à la gorge dès les premières scènes.
Lire la critique sur le site : FocusLeVif
Bibliobs
22 septembre 2021
Dans ce roman en partie autobiographique, lauréat du Booker Prize 2020, le romancier écossais décrit fabuleusement le destin tragique d’une femme alcoolique.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LesInrocks
06 septembre 2021
Lyrisme délicat, descriptions politico-sociales implacables. Du Dickens mâtiné de Ken Loach.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
La sirène de la houillère ne retentissait plus mais, poussés par la mémoire musculaire d’une routine perdue, ils rentraient tout de même à la maison à l’heure de la débauche sans avoir rien accompli ni gagné autre chose qu’un ventre plein de bière et un dos courbé par l’inquiétude.
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« Est-ce que les gamins de l’école te cognent toujours ? » […]
« Je les ai dénoncés au père Barry. Je lui ai demandé qu’ils arrêtent. 

Mais il m’a juste fait rester après la cloche pour me faire lire des trucs sur les saints persécutés. »

(Globe, p.181)
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Chaque jour à cinq heures et quart tu dévalais la rue pour venir à ma rencontre, propre comme un sou neuf. Je demandais à ta maman que tu sois impeccable. Elle me disait, "Wullie, c'est bien utile tous ces salamalecs ?" Mais c'est bien la seule chose que j'y aie jamais demandé de faire. Un homme doit être fier de sa famille. Mais les gens, ils s'en foutent de ça, aujourd'hui, pas vrai ?" Les doigts tatoués de Wullie étaient enchevêtrés pour tenter de contrôler sa colère. Ça me faisait tant de joie de pouvoir être fier de toi. Je voyais bien qu'ils étaient jaloux, à leurs fenêtres, avec leurs tronches d'enterrement. Des hommes et des femmes, adultes, jaloux d'un petit bout de vie si brillant. Moi, je rigolais quand ils me disaient que ça allait te gâter.
- Tu as bien agi, papa. J'étais heureuse.
- Ah ouais ? Alors quelles raisons t'as d'être si malheureuse maintenant ?
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Le Glasgow dans lequel j'ai grandi était en proie à la boisson, aux drogues et à la violence des gangs. Margaret Thatcher et son gouvernement conservateur éloigné ont fermé toute l'industrie lourde de la ville en une génération; les navires, l'acier, le charbon - tout a disparu. . -sur tous les emplois, et les familles de travailleurs n’ont nulle part d’autre vers quoi se tourner; les pères et les fils ont tous été mis au chômage, sans espoir, et cela a déclenché certaines des pires crises de toxicomanie et de santé en Europe occidentale
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Des bruits de pas dans le couloir, le crissement familier des lourdes chaussures en cuir, puis plus rien. La fine porte heurta le moraillon. Shuggie attrapa son manteau militaire et y glissa son corps humide.

Seul l’un des locataires avait réellement remarqué son arrivée chez Mme Bakhsh. L’homme rosé et l’autre aux dents jaunes avaient été trop aveugles ou trop cuits pour s’en soucier. Mais ce premier soir, alors que Shuggie mangeait une entame de pain de mie beurrée sur son lit, on avait frappé à sa porte. Le garçon était resté silencieux un bon moment avant de se décider à ouvrir. L’homme qui se tenait sur le seuil était grand, costaud et sentait le savon au pin. Il avait à la main un sac plastique rempli de douze canettes de blonde qui tintaient les unes contre les autres comme les cloches d’une église lointaine. Il tendit une grosse patte calleuse, dit qu’il s’appelait Joseph Darling puis offrit le sac au garçon en souriant. Shuggie essaya de dire Non merci poliment comme on le lui avait appris mais quelque chose chez cet homme l’intimidait alors il l’avait laissé entrer.
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Douglas Stuart nous parle de son nouveau roman « Mungo »
James est catholique, et Mungo est protestant. Dans le Glasgow des années 1990, marqué par les guerres de gangs, les deux garçons devraient se haïr – pourtant, ils sont tombés amoureux. Au coeur de ce monde hyperviolent, Mungo doit travailler dur pour cacher son amour interdit; en particulier à son frère aîné, Hamish, chef de gang brutal, prêt à tout pour défendre l'honneur de sa famille. Lorsque la mère de Mungo découvre la vérité, elle décide de l'envoyer pour une partie de pêche au bord d'un lac, en compagnie de deux hommes au passé trouble, qui ont promis de faire de lui un homme, un vrai. Là, dans la solitude des forêts de l'Écosse profonde, Mungo va devoir apprendre à se battre pour survivre et gagner sa liberté.
Après le succès phénoménal de Shuggie Bain (plus de 1million d'exemplaires vendus dans le monde), Douglas Stuart nous offre un roman social somptueux et déchirant: le portrait d'un jeune homme solaire, épris d'amour et de liberté, dans un monde empoisonné par la haine et l'intolérance.
Traduit de l'anglais (Écosse) par Charles Bonnot
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