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Critiques de E. L. James (2246)
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Cinquante nuances de Grey

Truffé de répétitions, nombreux copiés-collés, vocabulaire pauvre, histoire somme toute très minimaliste, personnages fades et no-crédibles, voici un best-seller qui doit tout à une campagne de pub extravagante ! Ce n'est pas vraiment un roman, ni de la littérature de poulettes, c'est ce qui se rapproche le plus d'un livre porno où les scènes chaudes sont décrites d'une façon clinique, complètement dépourvues d'érotisme, de poésie et de « nuances ». Clairement pas un livre dans lequel je me reconnais et, rien que d'imaginer que ce genre d'histoire peut correspondre aux fantasmes des femmes me fait froid dans le dos. Autant lire un SAS dans lequel le fond est toujours bien documenté et où les passages « hots » donnent quelques frissons dans le ventre. Très contente de l'avoir emprunté!
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Cinquante nuances de Grey

Premier tome de la trilogie Fifty Shades, cet opus est sensé nous mettre dans le bain et nous initié. Ayant lu mon dernier « Harlequin » il y a trente ans, je me suis dit que j’étais prête pour un roman érotique et/ou pornographique populaire, destiné aux femmes d’âge mûr. Mettons les points sur les i, ce roman peut être lu par tous, hommes ou femmes, de plus de 15 ans, cherchant à se distraire et peu regardant sur la qualité d’écriture. On peut sauter des pages entières sans perdre le fil de l’histoire d’Anastasia et de Christian, les lecteurs romantiques passeront les scènes pornographiques tandis que les autres (pervers …) se focaliseront sur celles-ci. J’ai tout lu et … je me suis ennuyée, amusée, j’ai même ri, j’ai soupiré à la énième répétition tant le vocabulaire est pauvre et restreint, j’ai aimé l’humour des échanges de mails, j’ai apprécié les détails de pratiques SM (que je ne connaissais pas), je me suis lassée des inepties d’Ana pourtant étudiante en littérature, j’ai pesté contre l’irréalisme des situations, j’ai trouvé que Christian avait vraiment l’esprit tordu mais était d’une patience d’ange. Seule bonne idée dans ce roman, faire intervenir la « bonne conscience » d’Ana sous forme d’une bibliothécaire binoclarde et « sa déesse intérieure » en pin-up sportive qui se rappellent régulièrement à son esprit. En bref, lisez ce livre pour vous faire un petit plaisir, une récréation ou vous donnez des idées (au cas où), repassez-le à un/une copain/copine sans regret, n’attendez pas qu’il vous bouleverse ou vous surprenne. La lecture de ce livre m’a fait penser à une soirée pyjama entre copines : superficielle, rigolote, déjantée, musicale, rose bonbon et excitée.
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Cinquante nuances de Grey

Coup de coeur !

Où plutôt un coup dans le derrière !



AVERTISSEMENT :



Attention, cette critique va être crue ! Pour ceux qui n'adhèrent pas à l'érotisme, à la sexualité ou à la pornographie/BDSM, ne lisez pas cette critique !



CRITIQUE INTERDITE AUX MOINS DE 18 ANS !!!



Waouh, alors là, j'ai adoré lire Cinquante Nuances de Grey, c'est dingue ! Je n'ai jamais lu un livre aussi d'une traite et aussi cru que celui-ci, c'est le cas de le dire, ahah ! Je l'ai lu en 6 jours !



Alors oui, certains vont me demander pourquoi Matthieu lit de l'érotisme et du contenu BDSM/pornographique. Écoutez, sans vous cacher, j'ai déjà regardé ça malheureusement dans ma jeunesse ! Mais lire livre érotique ne fait de mal à personne, et puis c'est divin !



Je ne sais pas où me situer entre Christian et Anastasia, ces deux personnages aux allures bien différentes mais deux personnalités qui m'intéressent. Anastasia est une fille intéressée par la littérature, qui n'a jamais eu de rapport sexuel avec un homme, c'est la même chose pour moi avec les femmes ! Mais qui a un sens mature pour son âge, elle est parfois insolente malgré les réticences de Monsieur Grey...



Christian Grey, lui, me correspond aussi, plutôt seul et n'ayant pas eu des conquêtes vraiment amoureuses dans sa vie, et ayant souffert dans sa jeunesse, ça me parle. En fin de compte, on comprend les déclinaisons des personnes.



Ce livre parle certes de dominance et de soumission, mais il y a quand même beaucoup de romantisme, je trouve ! Ne faites pas genre ! Après, chacun son truc ! J'ai adoré l'écriture du livre et les chapitres qui se suivent à la longue.



J'étais aussi captivé de voir le monde de l'érotisme en livre, m'en voulez pas...



Mais pardonnez-moi, mais oui, je compte lire la suite, dont la deuxième partie est commandée !



Haut les cœurs et les encouragements pour me faire taper sur les fesses, car j'ai écrit cette critique à 19 ans !

Bon enculage pour débattre si vous avez lu ce livre est qu'est ce que vous en pensez vous avez le cul large !





Je tiens à préciser juste je seule chose je n'adhère pas au BDSM ou les histoires de dominant/soumis/soumise cela est mal et en aucun cas j'insiste à produire cette violence même consentant ou non.



Ça m'empêche pas d'avoir aimé !

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Cinquante nuances de Grey

Ce livre est une insulte à la littérature. L'équivalent d'un horrible mcdonald's sur papier.

Il n'y a pas de sensibilité dans l'écriture, c'est vulgaire sous couvert d'une histoire à peine bonne pour un scénario de série B. Je crois que même les films érotiques de M6 ont une meilleure intrigue.



L'érotisme littéraire, oui, mais avec plus de finesse. C'est un grand non pour moi.



Néanmoins, si ce livre a permis à quelques personnes de se (re)découvrir une passion pour la lecture, alors c'est au moins ça de pris ! :)
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Cinquante nuances de Grey

Bon... Vous connaissez l'expérience de Schrödinger?

1. Prenez un chat

2. Mettez-le dans une boîte opaque

3. Ajoutez-y une fiole de poison qui sera diffusée et tuera le chat dès qu'un certain seuil de radioactivité sera atteint



.



Cette expérience a deux points communs avec 50 nuances de grey. Tout d'abord, le penchant pour le sadisme (pauvre bête). Ensuite, le principe de l'expérience: tant que la boîte n'a pas été ouverte, il est impossible de savoir si le chat est vivant ou mort. de la même manière, sans lire ce roman, je ne pouvais pas confirmer l'hypothèse de la daube commerciale.



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J'avais donc mon petit avis quand ce roman est sorti. D'abord, quand on sait qu'il s'agit d'une fanfiction de Twilight, ça ne donne pas envie des masses. Quand on sait en plus que l'erstatz d'Edward, le vampire qui est resté puceau pendant plus d'un siècle, a un penchant pour le cul, on a doucement envie de rire.

Mais j'avais cette collègue qui a aimé, que dis-je, adoré ce bouquin. Notre discussion a donné quelque chose comme ça:

Moi - T'es sérieuse, tu l'as lu ?

Elle - Bah oui, c'était hyper intéressant

Moi - Un bouquin de SM ?

Elle - Nan mais tu comprends pas, le personnage principal est vachement profond

Moi - Elle serait pas plutôt un peu conne ?

Elle - Mais non, elle n'a aucune expérience, elle ne comprend pas ce qui lui arrive, c'est très bien écrit. Franchement, lis-le!

Après m'avoir survendu cette oeuvre magnifique, elle m'aurait presque convaincue d'acheter le bouquin, mais le doute subsistait, et je me suis donc débrouillée pour mettre la main sur une version PDF.



.



Reprenons donc du début, de quoi est-il question?

Une étudiante (Ana) rencontre par le plus grand des hasards un millionnaire (Christian). Pour des raisons qui m'échappent (mais on y viendra), ils sont immédiatement attirés l'un par l'autre et entament une relation SM.



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J'ai donc passé outre ce sysnopsis désastreux et me suis lancée avec conviction dans ce torchon.

Passons donc aux personnages.

Tout d'abord, il y a Christian.



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Christian n'est pas beau, il est la réplique vivante du dieu Apollon. Christian n'a pas de succès dans sa vie professionnelle, non: il est multi-millionnaire à 27 ans, dirige avec maîtrise et professionnalisme plusieurs milliers d'employés, mais trouve un parfait équilibre avec sa vie privée puisqu'il a le temps d'aller fesser des étudiantes dans les ascenseurs et de s'absenter quand il le souhaite pour faire du parapente ou de l'hélico. Christian n'est pas charismatique, il est LE charisme. Tout le monde est suspendu à ses lèvres (qui sont magnifiques et sexys, si vous avez bien suivi) dès qu'il prononce un mot, ses pêts sentent la rose, et sa seule présence fait mouiller leur culotte aux femmes dans un rayon de 3 kilomètres. Christien est aussi désagréable, mais étrangement, c'est une caractéristique que j'ai perçue uniquement en jugeant ses paroles et ses actes, sans que l'auteur me le dise explicitement.



.



Christian verra en Ana une partenaire potentielle à fouetter et la poursuivra de ses assiduités en mettant en avant ses qualités de mâle alpha (mais on y reviendra).

Ana ... Ana est une jeune vierge effarouchée qui ne s'intéresse qu'à la littérature. Loin de moi l'idée de mépriser les jeunes, les vierges, les effarouchées, ou les passionnées de littérature. Ce que je souligne ici, c'est que le personnage de Ana ne sort JAMAIS de son cliché. Elle n'a strictement aucune caractéristique à mentionner à l'exception de celles-ci. Elle n'a rien d'intéressant, rien pour la faire sortir de son stéréotype, et elle est un peu conne.

A l'image de Bella (on se rappelle, fan fiction de Twilight), c'est une brune coincée dont tout le monde tombe amoureux sans qu'elle ne s'en aperçoive (même quand l'un de ses collègue essaie de lui fourrer la langue dans la bouche, elle ne tilte pas). Contrairement à Bella cependant, son seul défaut consiste à se torcher la gueule quand elle n'est pas contente, une situation parfaite pour re-créer le fantasme du chevalier servant qui volera à son secours.



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Certaines questions étaient donc restées en suspens. La première était: pourquoi s'attirent-ils ?

D'accord, Christian est beau, on a compris. Mais il est intimidant. Vous êtes déjà tombées amoureuses de quelqu'un qui vous intimidait tellement que vous vous êtes humiliée devant lui ? Pas moi. Mais admettons.

Pourquoi Christian tombe-t-il amoureux de Ana ? Déjà, je ne suis pas certaine qu'il le soit, et je pense plutôt qu'il a vu en elle un petit objet à manipuler, qui en tout cas ne dirait pas non à une paire de fessées (pas parce qu'elle aime, mais parce qu'elle n'ose pas dire non). Apparemment, les indices portent à croire qu'il tombe vraiment amoureux d'elle ensuite, encore qu'on peut confondre ça avec une obsession malsaine, mais une fois de plus, inexpliquée.



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La deuxième question était: comment la poursuit-il de ses assiduités ?

Eh bien pour commencer, en allant acheter de la corde dans le magasin où elle travaille, et en expliquant implicitement (elle ne comprendra pas, tu m'étonnes!) ce qu'il compte en faire, le tout dans une touche d'humour qui ne doit faire rire que lui.

Ensuite, en surveillant ses faits et gestes (et d'ailleurs, ça continue une fois qu'ils sont ensemble) et en lui dictant sa conduite. Certes, Ana est d'une débilité à toute épreuve. Elle le prouve par exemple en se torchant la gueule à une soirée avant d'appeler Christian pour lui dire que d'abord, elle fait ce qu'elle veut parce qu'elle est grande et que si Christian veut avoir son mot à dire il ne devrait pas la traiter comme un caca (déjà, c'est discutable, même s'ils étaient ensemble, il ne devrait pas avoir ce droit), et donne donc l'opportunité à ce malade de la localiser pour venir la récupérer de force et la ramener chez lui plutôt que chez elle.



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J'ai bien conscience que la description que je fais de Christian n'est pas ragoûtante. Je regrette: Ana est bien pire. Chaque page est un supplice d'hésitations libidineuses. Parce qu'au final, elle dit pas non à tout ce qu'il lui inflige: est-ce que c'est humiliant ? Oui. Est-ce qu'elle trouve ça humiliant ? Oui. Est-ce qu'elle aime ? Oh que oui.

Alors certes, son cerveau connecte parfois deux neurones pour lui dire que tout de même, la situation n'est pas normale, mais dans l'ensemble, tout va très bien pour elle.



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Et puisque Christian est un tel magnat des affaires, prenons le temps de nous pencher sur la différence entre les contrats de travail ordinaires et celui qu'il fait signer à Ana:

CDD = Contrat à Durée Déterminée. Donc l'employé fait son travail pendant X temps, et il est payé en contrepartie. Lorsque c'est fini, l'employé et l'employeur peuvent décider de remettre ça.

CDI = Contrat à Durée Indéterminée. Même chose, mais ce contrat ne prend fin que lorsque l'employé le désire, ou lorsque l'employeur le désire (et prouve qu'il a une bonne raison de le faire).

Jusque là tout va bien, et les gens préfèrent généralement un CDI, probablement parce que leur travail ne consiste pas à fournir des relations sexuelles.

Maintenant, le contrat d'Ana: c'est aussi un CDI, à ceci près qu'il s'agit plutôt d'un Consentement à Durée Indéterminée. En d'autre termes, l'auteur essaie de nous faire croire que c'est OK pour signer un bout de papier qui autorise Christian à sauter Ana quand/où/comme il veut.

Apparemment, c'est sexy (non).

Personnellement, je trouve ça carrément problématique.



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On résume ?

Des personnages clichés et agaçants.

Un style discutable.

Une histoire que je ne peux pas juger dans son intégralité, n'ayant pas fini, mais d'une telle prévisibilité que ce n'est pas nécessaire.

Une auteure qui n'a pas l'air de comprendre que ce qu'elle décrit n'a absolument rien de sexy ou d'enviable.



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Lorsqu'on arrive à un stade où les actions teeeeeeellement incohérentes des personnages sont prévisibles, on a un problème.
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Darker : Cinquante nuances plus sombres par..

La déception et pourtant la saga Cinquante nuances de Grey j'adore.

Alors je vais être méchante mais pour moi c'est le tome arnaqueur, se faire du fric sur la vague sans chercher plus loin que le bout de son nez, du copié collé.



Pourtant, s'il faut choisir la narration Anastasia/Christian, je préfère notre adolescent de 28 ans. Homme torturé loin d'être un prince charmant, le sexe c'est juste mécanique.



J'attendais quoi de Darker : et bien du sombre et Christian au travail, avec sa famille, avec Elena et de temps en temps avec Ana. Je m'explique. Le deuxième tome révélait déjà la part sombre de notre héros sadique, donc je voulais aller plus loin, avoir des surprises ou être émue.

E.L James ne va pas très loin. Elle nous donne des passages vraiment intéressant mais ils sont très rares avec ceux lié avec Ana qu'on connaît déjà. Sur 554 pages, j'en ai 400 qui ne m'apportent rien et m'agacent.

J'avais envie de plus avec Christian et je suis restée sur ma faim.

Trop de copié collé pas assez d'inédit.



Alors c'est la grosse déception mais je suis contente de mes passages très rares (je repense à sa relation pro avec Andréa qui m'a fait sourire). On reconnaît aussi que l'auteur s'est nettement amélioré concernant sa plume.

Par contre, je ne serais pas contre un Christian Grey adolescent, la découverte de ses atouts physiques, ses premiers rapports avec Elena et ses relations conflictuelles avec sa famille.

Affaire à suivre avec ma binôme Maribel.

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Cinquante nuances de Grey

Beaucoup de personnes ont critiqué cet ouvrage qui a défrayé la chronique dans nombre de journaux mais au final, je me suis laissée aller à le lire.

Pas une grande littérature, certes, mais pour se détendre et personnellement, pour découvrir un nouveau genre de livres, cela m'a suffit.

De même, si de nombreux lecteurs disent ne pas avoir aimé, le jugeant et le critiquant à tout va... J'assume avoir passé un bon moment !
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Cinquante nuances plus sombres

J’essaie, oui j'essaie ...mais j'y arrive pas...à le finir
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Cinquante nuances plus sombres

Le premier tome m'ayant laissé un goût très fade, c'est avec une lassitude déjà totale que j'ai entamé celui-ci (le premier premier au moins, même s'il n'a pas dépassé mes faibles attentes avait au moins pour lui la curiosité que je lui portais).

Dès les premières pages l'écervelée recommence à se parler à elle-même et ses réflexions ne se sont toujours pas améliorées : "mon parfum favori-Christian" (p.20)

Pour ceux qui espéraient moins de "ne te mordille pas la lèvre", c'est raté, cela repart dès la p.31, tout comme sa double personnalité, soit-disant déesse.

Bref, c'est mal écrit, niai au possible... je ne comprends toujours pas l'engouement pour cette trilogie... =S

Heureusement, il m'a évité de m'ennuyer lors d'un long voyage en train.

Serais-je assez masochiste pour tenter le troisième... pas sûr.
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Cinquante nuances de Grey

J'avoue que j'ai lu ce livre après en avoir beaucoup entendu parler, en bien et en mal. Je voulais me faire ma propre opinion en faisant abstraction de toutes ces rumeurs. Et bien voilà, je n'ai pas pu le terminer ce fameux roman. J'ai tout d'abord été déçue par les personnage, Anastasia, jeune fille de 21 ans sans aucune expérience amoureuse et Christian jeune patron de 27 ans. Je m'attendais à un homme mûr, avec tout le charme qui va avec.

Je peux avouer que j'ai été accroché jusqu'à la première scène un peu "chaude" et ensuite plus rien, de l'ennui pur et simple. Dommage , l'histoire aurait pu être accrocheuse.
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Cinquante nuances plus sombres

Lu dans la foulée du premier tome, ce tome 2 a une superbe couverture (j'ai un faible pour les masques), même si j'avoue que celle avec un masque dans la catégorie Couvertures plus bas est également superbe. Pourquoi parler de la couverture ? Parce que je ne sais pas trop quoi penser du livre !



L'histoire reprend rapidement après les événements "fracassants" du tome 1 et nos deux loustics se lancent dans une relation de sexe vanille (comprendre, une relation de sexe "normal"). Sauf que Christian est un maniaque, que dis-je un obsessionnel du contrôle. Du coup, Ana ne peut guère être dans son coin sans qu'il lui tombe dessus. Un jour elle ne pourra même plus aller aux toilettes sans être accompagnée, c'est quand même un peu flippant.



Côté intrigue, l'idée ici n'est plus simplement BDSM ou même juste du sexe (à noter que l'aspect BDSM a pour ainsi dire disparu) il y a une petite histoire...oui oui ! Une ancienne ex qui n'a pas compris le sens de ex. Charmant. Entre l'obsédé du contrôle et la détraquée qui la suit laissez moi vous dire que la pauvre Ana n'est pas prête d'être tranquille.



Beaucoup plus de références au sexe que dans le premier (ce qui peut facilement s'expliquer par le fait qu'ici les scènes peuvent débuter dès le début, alors que dans le tome 1 l'auteur s'est offert un demi tome de mise en place). L'intrigue est assez faible et n'avance pas, ce qui compte vraiment c'est, une fois de plus, la relation entre Christian et Ana. Relation qui a des hauts et des bas, avec les conséquences que cela implique.



En bref, un peu meilleur que le premier, mais décevant également si vous avez aimé le premier, celui-ci devrait vous plaire. Si ce n'est pas le cas, je ne pense pas du tout qu'il soit utile de continuer.

Allez, faut que je remette le tome 3 dans la PAL, je suis curieuse et j'aime pas laisser une série en stand-by.
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..
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Cinquante nuances de Grey

C'est l'histoire d'un homme à qui un peintre offre le portrait. Et fait incroyable, c'est ce portrait qui vieillit à sa place... Ah non, mille excuses, ça c'est un autre Gray. Mais c'est parce que je rêvais littérature...

Or ces Cinquante nuances de Grey ce n'est pas de la littérature.

Le style est plus que médiocre, et c'est trop long.

Il est assez consternant de penser que tant de gens s'excitent sur/avec/grâce à un livre aussi mauvais.

Mais bon, après, comme il s'agit d'amour et d'une histoire qui ne fonctionne pas, où la compatibilité ne se trouve pas, ça peut toucher, toucher quiconque a pu se trouver dans ce type d'échec. On se quitte alors qu'on s'aime... On n'y est pas arrivé, on a coulé.

Bien dommage d'avoir fait une suite. Parce que dans la vie il n'y a pas toujours de suite à une cruelle désillusion, on souffre. On est abîmé. Point.

Je ne lirai évidemment pas le tome 2. Je voulais voir/lire par moi-même. C'est fait.
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Cinquante nuances de Grey

On nous a "filé" le "roman" "Cinquante nuances de Grey" écrit par E.L. James.

Nous sommes deux à tenir ce compte "Babelio", Monsieur et Madame. Après lecture de ces "Cinquante nuances de Grey", pavé de 551 pages, nous pouvons clamer à la face du monde que ce roman est parfait... pour caler les armoires bancales.



A part cette utilisation nous ne voyons aucun intérêt dans cette histoire "Harlequin" sauce sado-maso.
Lien : https://www.amazon.fr/LArtil..
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Cinquante nuances plus sombres

J'ai lu ce deuxième tome de la trilogie Fifty Shades avec beaucoup d'appréhension. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, peut-être des éclaircissements sur le passé de Grey et des retrouvailles passionnées. On apprend assez vite pourquoi Christian Grey est ce qu'il est : c'était gros comme une maison, et les sentiments d'Ana paraissent bien enfantins bien qu'elle est follement amoureuse. Une chose me plaît toujours autant chez la protagoniste féminine, c'est sa déesse intérieure qui m'a bien fait rire à certains moments. Néanmoins, l''atmosphère est très mal rendue, à aucun moment on n'a l'impression d'un quelconque danger pour Ana. Et puis j'aurai aimé que la séparation soit plus longue, avec une description de leur ressenti à tous les deux. Mais non, des les premières pages elle reçoit de ses nouvelles et ils se revoient. Ce livre reste une jolie lecture mais j'en attendais plus.
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Cinquante nuances de Grey

Bon, il a fallu lire le best seller mondial: ne mourrons pas idiote me suis-je dit, en n'achetant - Grâce à Dieu! - que le premier volume de ce roman pornographo-indécent!

Et voilà le phénomène Harlequin légèrement gorgé d'érotisme et de scènes "hot". Mais quelle horreur! Aucune finesse dans l'analyse psychologique, aucune réelle histoire puisque nous retrouvons les grands clichés de ces romans de gare pour femmes sensibles et fleur bleue. La petite fille qui n'a jamais vu le loup, et qui en rêve, mais qui a peur. La voilà séduite par un type richissime, à forte libido. Eh bien , une fois que l'on a véhiculé les fantasmes des ménagères en mal d'amour, on sort heureux de cette lecture. Car le livre a une fin, heureusement!

Et on appelle ça de la littérature...

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Cinquante nuances de Grey

Pendant que tout le monde s'active à aller voir l'adaptation de ce roman au cinéma, j'ai opté pour la solution la plus simple et la plus logique, commencer par lire le roman ! Oui, je sais, j'arrive des lustres après tout le monde mais, j'ai eu beaucoup de mal à sortir ce livre de ma bibliothèque. J'avais des appréhensions face à lui mais, je ressors de cette lecture agréablement mitigée ! ( je ne sais pas si cette expression se dit mais, c'est pourtant bien ce que je ressens )





Je ne vais pas vous raconter l'histoire de ce roman, je ne suis qu'une chronique de plus sur ce dernier, et avec l'arrivée du film, on sait tous de quoi parle l'histoire. Je dois dire que durant ma lecture, je me suis mise dans une boule hermétiquement fermée pour éviter de me faire spoiler, les radios, la télé, les blogs.... Ça été très compliqué !





L'histoire est addictive. C'est d'ailleurs l'un des points où je suis le plus agréablement, surprise. Dès les premières pages, je n'ai pas pu reposer ce roman. L'envie d'en savoir plus sur nos protagonistes, était très grande et pourtant, nombre de fois où je me suis demandé à quoi je m'attendais. Qu'on se le dise, cette histoire n'a pas la palme de l’originalité et du suspense.



Le style de l'auteur est simple. La lecture est fluide mais, de nombreuses répétitions se font remarquer. Anastasia rougit - se mordille les lèvres - ne mange pas - boit des cocktail - doute et ne doute plus - signe et en fait - ne signe pas ! Y a parfois des moments, où j'ai cru tourner un peu en rond, pas vous ?!



Concernant les personnages, je suis un peu déçue. C'est l'un des points qui m'a le plus dérangé durant ma lecture, je m'explique... Anastasia, femme de 21 ans et vierge de toutes relations ( même pas un petit bisou ), m'a légèrement fait sourire. À notre époque, j'ai un peu de mal à envisager cela ! Mais bon, passons, la jeune femme vierge "donc", rencontre un beau gosse et en quelques jours succombe. Croyez-vous vraiment qu'une jeune femme de 21 ans, encore vierge, va succomber aussi vite ? Personnellement, je ne le pense pas, j'ai donc dès le départ, trouvé Anastasia irréaliste. Je l'ai de surcroît, trouvé un peu niaise ( même si je trouve que le mot "conne" serait plus approprié la concernant ) !



Quant à notre apollon, Christian Grey ! Riche mais, donne seulement 2 ou 3 coups de fil et ne bosse pas le reste du temps - première incohérence dans ce personnage. Maniaque du contrôle et autoritaire, il aurait fait fuir n'importe quelle demoiselle avec de telles manières - deuxième incohérence ! Sérieusement, je n'ai tout simplement pas apprécié cet homme, trop sombre et angoissant ! ( Suis-je la seule ? )



Scène de sexe, oui y en a ! Le côté sado-masochiste n'est pas exploité tout au long du roman ( heureusement, je n'aurais vraiment pas apprécié ) mais, il y a tout de même de très nombreuses scènes de sexe. Malheureusement, vers la fin du roman, j'avais un trop-plein ! Les scènes sont pourtant bien écrites mais, à trop forte dose, je trouve que ça devient rapidement l'overdose !


Lien : http://etretrentenaire.blogs..
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Cinquante nuances de Grey

Si on enlève le sexe ; il reste la richesse (qu'on peut aussi enlever) et 50 pages !! Sans rien dedans ceci dit !



Il parait que les deux autres tomes sont de la même trempe. Sans moi donc. Bien heureuse de l'avoir pris chez le Passeur de livres (et remis aussi vite).



Je ne recommande pas du tout !

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Cinquante nuances de Grey

Je l'avais toujours dit : jamais je n'achèterais Fifty Shades, jamais. Mais j'ai des amis géniaux. Une amie géniale qui m'offre cinquante nuances de Grey pour mon anniversaire. Et à qui j'ai promis de lire ce bouquin jusqu'au bout, d'en faire une critique, malgré son style, malgré que l'on sache toute les deux que ce livre est vraiment nul. Alors pour rendre ça un peu plus intéressant, j'ai dis que je mettrais un post-it dans le livre à chaque fois que Ana rougissait, qu'elle se mordait la lèvre, qu'elle trouvait Christian beau (et un autre ami génial m'a gentiment offert des post-it, parce qu'avant la fin de ma lecture, je me suis retrouvée à court de tellement ça revient toutes les 2 phrases. To-pho à voir en fin d'article).



Je vous préviens, je ne vais pas me retenir de spoiler l'histoire ni même la fin, parce qu'entre nous ça vaut pas deux sesterces et soit vous l'avez déjà lu, soit vous tenez une distance respectable entre ce bouquin et vous. Et pour le coup, je vous comprends.



Tout d'abord, reprenons le résumé, et tournons-le comment il aurait du être écrit :



Anastasia Steele, étudiante en littérature qui ne connaît que Tess d'Urberville, a accepté la proposition de son amie et coloc' Kate, étudiante elle aussi mais également journaliste pour le journal de leur fac, de prendre sa place pour interviewer Christian Grey, un jeune et richissime PDG d'une grande société spécialisée dans on-ne-sais-quoi de Seattle. Dès le premier regard, elle est à la fois séduite (il lui en faut peu...) et intimidée. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle ne tente pas de l'oublier et pense à lui très régulièrement, jusqu'à ce qu'il débarque dans le magasin où elle travaille à mi-temps et qu'elle lui propose pour Kate, une séance photo pour illustrer leur article (il n'y a pas de photos de lui sur google ? L'histoire nous apprends que si, au moins 500 pages plus loin. Mais ne cherchez pas de logique). Ana est follement attirée par cet homme. Lorsqu'ils entament une liaison basée uniquement sur le sexe, elle découvre son pouvoir érotique, mais aussi la part obscure qu'il ne tient absolument pas à dissimuler parcequ'il finit par tout lui raconter, ou alors le lecteur, qui est loin d'être idiot, devine très facilement de quoi il en retourne...



Pas du tout romantique, ni libératrice, ni addictive, la trilogie Fifty Shades, dont Cinquante nuances de Grey est le premier volume, ne vous obsédera pas (à moins d'être frustrée sexuellement depuis des années), ne vous possédera pas et vous marquera à jamais par sa nullité excessive.



Rendons à César, ce qui est à César.



Commençons par le fait que ceci est une fanfics de Twilight, et qu'en dehors de la maladresse excessive de Bella et Ana, il n'y a absolument rien en rapport entre ces deux bouquins. Pas de créatures surnaturelles, pas de triangle amoureux, pas d'ennemis mortels, rien. En plus, comme toute bonne fanfiction publiée sur internet, l'histoire a du être publiée chapitres par chapitres à intervalles plus ou moins réguliers et donc pour tenir le lecteur et lui donner envie de revenir, il faut qu'il se passe tout le temps quelque chose, si bien qu'on se demande quand-est-ce que nos protagonistes se posent pour se reposer, réfléchir, vivre quoi. Bref, en 3 jours Ana tombe amoureuse et accepte un contrat sado-maso avec un parfait inconnu en qui elle a totalement confiance. Ouais ouais.



Ana, 21 ans, est particulièrement cruche et se trouve banale, tout le monde est beau autour d'elle, sauf elle. Vive la confiance en soit. Elle a à peine rencontré Christian qu'elle est déjà amoureuse, rêve de lui, pense à lui tout le temps et rapporte tout à Mr.Grey. Oh mon Dieu je fais ça ! Et Mr. Grey lui il aurais dit/fait ça et gnagnagna. A peine rencontrés qu'on à l'impression qu'ils sont déjà en couple, vous voyez le genre ? Mais bon, Ana a une conscience ! Et une Déesse intérieure ! Sa conscience est la seule à être dotée de bon sens dans tout ce bordel, en dehors de Christian qui a des petits moments de lucidité. Quand à sa Déesse intérieur... Oh my God. Préparez-vous psychologiquement. Elle a une Déesse intérieur qui se moque d'elle, est aussi cruche qu'elle et qui « danse comme une folle en jupe hawaïenne rouge rien qu'à l'idée de lui appartenir ». Sa Déesse intervient très régulièrement et dans sa tête Ana imagine qu'elle est soit dans une chambre, soit dans un stade, se tape la discute avec, ect. Mon chéri-presque-parfait, schizophrène de son état tient à rajouter que même lui, il ne se tape pas des délires aussi profonds. C'est pour dire. Mais comment a-t-elle fait pour tomber amoureuse, me direz-vous ? Et bien j'ai eu du mal à saisir. Elle déteste le comportement de Christian, le trouve arrogant, maniaque du contrôle... Mais il est beau. Et c'est le seul argument qu'elle avancera dans ce premier tome pour se justifier : il est beau. Donc, Ana est superficielle, belle image pour les jeunes demoiselles qui ont lu ce livre. Tu as rencontré un jeune homme, mais c'est pas ce qui te convient ? Est-il beau ? Oui ? Alors FONCE MA BELLE RATE PAS TA CHANCE IL EST BEAAAAAU.



Christian est beau. Seule info sur lui. Non je rigole, il à 27 ans et est le PDG d'une grande société dans je-ne-sais-quoi et a un énorme problème avec la nourriture, parce qu'il a connu la faim étant jeune et donc ne supporte pas le gâchis ni même que Ana saute un repas de temps en temps. C'est un véritable maniaque du contrôle, quand la situation lui échappe, vaut mieux pas se trouver dans les parages. Il est riche et aime le montrer en offrant des cadeaux hors de prix à Ana. Quand celle-ci lui demande pourquoi il lui offre des cadeaux aussi chers (Blackberry, MacBook Pro, Audi, ect...), il lui répond toujours que c'est parce qu'il en a les moyens. D'ailleurs Ana refusera tous ses cadeaux, pour au final les accepter. En gros, à chaque fois c'est comme ça :



« -Oh, un cadeau de Christian ! Mais ça a du lui coûté cher ! Je ne peux pas accepter !



-Mais ça me fait plaisir, accepte ce cadeau et tais-toi, je suis riche et j'ai plein de sous à dépenser, donc tu acceptes et tu te tais s'il te plaît, et vient on va baiser. (parce que Christian le dit lui-même, il ne fait pas l'amour, il baise. Romantisme, hein).



-Ok j'accepte :coeurcoeurlove: »



Passons au contrat SM qu'il veut lui faire signer et au sexe. Je vous prévient, c'est lol.



Le contrat est barbant à lire, style contrat d'ouverture de compte bancaire. Le contrat nous promet de belles choses si ce n'est Ana, qui négocie le tout pour presque rien avoir de tout ce qu'il lui propose, en remettant en cause qu'elle serait soumise, alors que c'est la base même du contrat et qu'elle a quand même accepté, sinon il ne lui aurait pas filé. J'ai tiqué sur certains point du contrat comme le fait qu'il lui offre un coach sportif, des séances en institut de beauté et des vêtements, alors que c'est lui le dominant. Il suffit de chercher des vrais contrats SM sur google pour comprendre que celui de l'auteur ne tient pas la route, et que c'est plutôt à Miss soumise-mais-pas-trop de lui offrir des cadeaux de ce style. Je tient à le préciser maintenant, il y a les auteurs qui font des recherches pour paraître plus convaincant, et il y a E.L. James.



Les limites à ne pas franchir données par Christian sont pour la plupart légitimes, comme aucun actes impliquant des enfants et des animaux, mais l'autre moitié est un peu monnaie courante dans le milieu SM (je vous renvois à votre recherche google), comme la suffocation et laisser des marques permanentes. Bref, pour moi ça ne tient pas la route.



Ana et le sexe, c'est illogique en toute part. D'ailleurs, la première chose qui l'excite dans l'histoire, c'est quand elle utilise la brosse à dent de Grey avant de partir le matin, elle a l'impression d'être une mauvaise fille. Si ça c'est excitant, je ne veux pas voir la suite. Ana comprend que son amant aime la douleur, et nous sort cette petite phrase toute mignonne que je vais démonter juste après : « Il aime faire mal aux femmes, cette idée me consterne ». Se renseigner avant d'écrire un bouquin tu dois. Pendant un rapport sexuel, notre cerveau relâche une substance appelée l'endorphine, merveilleuse substance qui transforme l'information « douleur » en plaisir. En bref, ce qu'il lui promet ne lui fera absolument pas mal, au contraire. Mais bon, passons. Enfin non, ne passons pas.



Je pensais que les scènes de sexe relèverais le niveau, et j'en attendais beaucoup de la « chambre rouge de la douleur » (que l'on appellera la Red room of Pain, parce que ça fait 125416 fois plus classe qu'en français). A l'intérieur de cette pièce on y trouve l'attirail parfait de l'apprenti SM : croix de St André (que l'auteure appellera « La croix en forme de X » parce que « se renseigner avant d'écrire tu dois »), multiples fouets, cravaches, martinets, grand lit, menottes, mousqueton et corde pour le bondage, divers autres objets BREF on s'attend à du lourd, du très très lourd. Et au final Christian ne se servira que des menottes, un bandeau pour les yeux, le lit, une cravache et un martinet. C'est SM pour vous ? Pas pour moi. Je ne suis pas convaincue du tout.



Ana à la merveilleuse chance de se taper des orgasmes multiples, mais entre ce qui se passe réellement dans notre corps à ce moment là et dans celui de notre « héroïne », il se passe des tas de choses différentes. Revenons sur une chose que toutes les femmes connaissent :



L'orgasme multiple est une chose rare et qui arrive qu'à la moitié des femmes. Pour que ça arrive, après le tout premier orgasme, il faut que le partenaire continue de s'occuper de nous pour que le tout s'enchaîne. Dans ce cas-là, les orgasmes ne sont que des échos du premier, une copie si vous préférez. Plus il y en a, moins ils sont intenses, et ils mettent trois fois plus de temps à arriver. L'autre moyen d'en avoir plusieurs, c'est d'attendre 20 à 30 minutes après le premier, le temps que le corps récupère pour pouvoir remettre le couvert. Mais chez Ana, ça ne se passe pas comme ça. Ses orgasmes sont de plus en plus intenses et surtout, il se passe toujours minimum 5 min avant que Christian recommence à s'occuper d'elle, et ils viennent super rapidement. Je ne le dirais jamais assez, mais ON SE RENSEIGNE AVANT D’ÉCRIRE SURTOUT SI ON EST UNE FEMME. Bordel.



Moment cruchitude pour Ana, quand Christian lui demande si elle veut bien coucher avec, elle dit oui.

Donc il l'emmène dans sa chambre et lui demande si elle veut qu'il baisse les stores.

Elle lui demande pourquoi, parce que à la base, Grey refuse que quelqu'un dorme dans son lit. Mr.Beau lui dit: qui vous parle de dormir?



ET LÀ Ana réalise seulement qu'elle va y passer.

Il lui demande, l'emmène dans la chambre, lui demande si elle prend la pilule et sort une boîte de préservatif, commence à se déshabiller et elle réagit seulement 63782291010 ans après qu'elle va coucher avec. :applaudie à défaut de se frapper la tête contre le mur :



Quand à la fin, c'est le summum du débile. Tout se passe pour le mieux entre Ana et Christian, mais elle demande qu'il la frappe plus fort que d'habitude dans la Red room of Pain pour voir ce que ça fait quand il se lâche. Grey s’exécute, lui donne 6 coups de ceinture tout en sachant qu'elle a les moyens de tout arrêter grâce à des mots d'alerte. Elle ne l'arrête pas, se barre en courant et le largue parce que « oh mon dieu, il aime faire du mal » . MAIS BORDEL ANA C'EST QU'A LA FIN QUE TU RÉAGIS ? Le mec, quand même, commençait à tomber amoureux et commençait aussi à revoir l'éventualité de rentre le contrat caduc et elle gâche tout. La fin est une énorme déception et ne donne absolument pas envie de lire la suite, mais j'aurais quand même les autres bouquins pour mes prochains anniversaires.



Le livre est affreusement mal écrit et question fluidité, on repassera. Fautes d'orthographes majeures et de syntaxe seront au rendez-vous. Des fanfics, j'en ai lu pas mal pendant un temps et j'en ai lu des plus belles, des mieux écrites et surtout où les auteurs en herbe se renseignait avant d'écrire une ligne. Les scènes de sexe sont tout aussi mal écrites, et l'auteur ne s’embarrasse pas de synonymes pour décrire l'acte en lui-même (comme dans le reste du livre...), si bien que par moment j'ai l'impression d'avoir déjà lu un passage. Les descriptions de lieu sont hyper longues, genre, comme ça :



« Nous habitons dans un lotissement près du campus de la Washington State University à Vancouver, petite ville reliée part un pont à Portland, dans l'état de l'Oregon »



C'est comme si je décrivais où j'habite comme ça :



« J'habite dans un immeuble d'un quartier bien connu à Caen pour son Stade Malherbe qui se trouve à 50mètres de chez moi, immeuble qui se trouve également à 50mètres d'une des prisons de cette grande ville se trouvant dans la région de la basse-normandie, en France, pays membre de l'union européenne. » Bref, on s'en tape, quoi.



Et j'en parlais au début, mes post-its. Avant de lire Fifty Shades, j'ai lu pas mal d'avis sur le bouquin, dont certains m'ont faite éclatée de rire et je pensais qu'ils exagéraient quand ils disaient que Ana rougissait tout le temps, se mordait la lèvre tout le temps où qu'elle disait que Christian est beau. Bah en faite non, je vous laisse voir par vous même : (photo à voir sur le blog)
Lien : http://onceuponatime.ek.la/c..
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Cinquante nuances : Intégrale

Certains se diront peut-être que j’opte pour la facilité en rassemblant les trois tomes pour cette chronique mais sachant que je les ai lu d’affilé (en moins d’une semaine !) vous aurez donc pour une fois mon avis sur la trilogie complète ;-)



Bon ben voilà ça y est, je suis entrée dans le cercle des lectrices de Fifty shades ; LA saga outre atlantique qui a tant fait parler d’elle depuis sa sortie en France en octobre 2012 !



J’en avais déjà beaucoup entendu parler de la part de quelques amies, copinautes, bloggeuses… en passant par les émissions de TV, radios etc… et on peut dire que la publicité autour de ce livre n’aura épargné personne !! Et comme depuis plusieurs semaines les réseaux sociaux sont saturés par les images prises à la volée du tournage du film qui est actuellement en préparation, alors je me suis dit qu’il était grandement temps de passer à l’action !



Sachant que je vais faire un condensé des 3 livres, il serait préférable d’avoir lu la trilogie avant de lire la suite de cette chronique (même si je m’efforce de ne rien spoiler) : À bon entendeur, salut !



Pour résumer cette histoire en trois lignes : Anastasia Steele tout juste vingt et un an, jeune étudiante, fait la connaissance de l’énigmatique et richissime PDG Christian Grey lors d’une interview. Elle se sent aussitôt attiré par cet homme qui l’impressionne énormément et va rapidement se rendre compte que cet homme aussi beau soit-il possède un côté sombre qui entre en totale contradiction avec ses propres convictions. Or, elle l’aime. Et par amour, elle va tenter de dépasser ses préjugés et ses peurs quitte à pénétrer dans le monde obscur et délirant que Christian va lui proposer…



Ici soyons clair, le côté sombre dont je vous parle est le sadomasochisme. Christian n’a jamais eu de relation amoureuse au sens propre du terme, mais uniquement des rapports avec des soumises sur lesquelles il exerçait une puissante domination. L’arrivée d’Anastasia dans sa vie va tout changer. Avec elle, il va vite comprendre qu’il désire bien plus qu’une relation dominant/soumise, il a besoin d’elle parce qu’elle lui fait du bien. Parce que grâce à son contact et sa présence, il commence à changer. Mais ça lui fait terriblement peur. Car Monsieur Cinquante Nuances est fait de teintes allant du plus clair au plus sombre, victime d’un passé douloureux il a grandi avec le sentiment de ne pas être quelqu’un de bien, inapte à être aimé même par sa propre famille. Il peut passer d’une humeur joyeuse à une humeur massacrante en quelques secondes seulement, c’est assez déroutant même pour le lecteur. C’est un maniaque du contrôle, allant jusqu’à surveiller Anastasia de très très près. Et l’on veut comprendre pourquoi. Que lui est il arrivé dans son enfance pour qu’il devienne ainsi ? Pourquoi refuse t’il que quiconque le touche, pourquoi a-t-il besoin de toujours tout contrôler ? Le mystère qui entoure ce personnage est assez troublant et l’on veut savoir jusqu’où il est capable d’aller !



Le point fort de ce livre est sans aucun doute le personnage de Christian, toutes ses facettes qui sont multiples et tous les mystères entourant son personnage. Anastasia est quand a elle une jeune femme assez banale au premier abord, or son amour pour Christian va la pousser à accepter des choses qu’elle ne se croyait pas capable de faire – ni d’y prendre du plaisir – avant de le rencontrer. Elle détient beaucoup de force, de volonté et de courage car son M. Cinquante Nuances il faut pouvoir le supporter ! Elle va se retrouver dans des situations hors de contrôle, mais son côté autoritaire va affronter directement celui de Christian ce qui va provoquer beaucoup d’étincelles entre eux. Pendant longtemps lors de ma lecture, je me suis dit que cette relation était vouée à l’échec… que leurs différences étaient trop importantes, que ni l’un ni l’autre ne sauraient se satisfaire des désirs et besoins de l’autre, qu’Anastasia malgré ses efforts ne supporterait ni le passé de Christian (je parle notamment de ses ex soumises et de Mme Robinson), ni le contrôle qu’il exerce en permanence sur elle. Car avec Christian c’est à peine si elle peut respirer tranquillement !!



Comme nous suivons cette histoire depuis le point de vue d’Anastasia, nous savons dès le départ ce qu’elle pense de Christian. L’attirance très puissante qu’il déploie sur elle, les désirs qui l’assaillent, le besoin qu’elle a de lui… or pour Christian, hormis le côté perverse que l’auteure distille dès le départ, l’on ne sait rien d’autre sur son personnage. Et notamment ce qu’il désire vraiment lorsqu’il est avec elle, ce qu’il ressent… Et ce qui est intéressant est très agréable à suivre c’est le changement radical dont Christian fait preuve au fil des tomes. Car peu à peu nous allons comprendre le rôle d’Anastasia auprès de lui. Elle va lui permettre de s’ouvrir au monde, de s’exprimer, de se rapprocher de sa famille, de faire la paix avec son passé et d’enterrer définitivement toute cette perversité qui le consume. Et au-delà du côté « sexe pervers» du livre, cette romance n’est pas du tout déplaisante à suivre…



Parlons un peu du sexe…

Et oui car du sexe il y en a ! Puisque si ce livre a autant fait parler de lui c’est bien grâce à cet aspect qui est très très présent.

J’ai lu sur certains avis que ce livre était pornographique, ce qui à mon sens est entièrement faux ! Certes les rapports sexuels sont minutieusement décrits, cependant j’ai trouvé qu’il se dégageait bien plus d’émotion et de sensualité de la plupart de ces descriptions plutôt que de vulgarité. Ici il s’agit plutôt d’érotisme et si la perversité de M. Cinquante Nuances est quelque fois déroutante, lorsqu’il est avec Anastasia il s’agit plus d’une recherche de plaisir, une façon différente de pratiquer le sexe tout en étant conscient du bien-être de l’autre et surtout en respectant certaine règles. Je dirai pour clore ce sujet que c’est un roman à caractère érotique qui permet probablement de voir d’un autre œil la pratique SM.



Ce qui m’a le plus énervé.

Clairement le sexe est trop présent. Christian est insatiable, il est capable de faire l’amour dix fois par jours et coup sur coup, il est toujours open !!! Sincèrement si au début c’est sympa, (et ça donne chaud !), arrivé au deuxième tome j’avoue avoir trouvé ce côté olé olé un peu lassant même s’il existe néanmoins une intrigue en toile de fond qui m’a tenue en haleine jusqu’au bout. (Notamment l’origine du côté pervers de Christian, et puis il y a Leila, l’horrible Mme Robinson et les intentions de Jack l’éditeur qui intriguent jusqu’à la fin !).

L’attitude d’Anastasia et son langage lorsqu’elle est au contact de Christian les « Oh la vache ! », « Non ! », « Putain ! », « Merde ! »… et les redondances au niveau de ses pensées, « il est trop beau… » Sans compter les répétitions assez copier/coller lors de leurs rapports sexuels, globalement ça se passe toujours un peu de la même façon. L’émotion qu’elle ressent dans ces moments là, ce qu’elle perçoit… au bout des trois tomes ça devient un peu agaçant. Je pense que cette saga ne méritait pas trois tomes car si l’on enlève toutes les scènes de sexe, il ne doit pas en rester grand-chose.



En bref : Des personnages torturés et d’une complexité absolue. Beaucoup de sensibilité derrière un thème quelque peu déroutant quoique de plus en plus étendue dans la littérature d’aujourd’hui. C’est aussi l’histoire d’une seconde chance pour devenir quelqu’un d’autre, une belle histoire mêlant amour, déception, jalousie et souffrance… Si en premier lieu ce roman nous montre les aspects d’une relation purement sexuelle, rapidement elle évolue vers une passion aussi enflammée que dévastatrice. Entre Anastasia qui refuse d’être une soumise et qui par tous les moyens cherche à obliger Christian de s’ouvrir à elle, et lui le dominant, qui a besoin de faire mal pour éprouver du plaisir. Le duo est chaud, beau, explosif et touchant !



Ce n’est pas le roman du siècle ni un réel coup de cœur et à mon avis cette saga a bénéficié d’une publicité exagérée mais ceci dit cela a été très plaisant et j’ai passé un très bon moment en compagnie du chaud bouillant M. Cinquante Nuances et de la courageuse et ô combien amoureuse Anastasia.
Lien : http://www.a-lu-cine.fr/50-n..
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Cinquante nuances de Grey

Un jour mon prince viendra... ou PAS !!

ça m'apprendra à me fier à un magasine féminin pour trouver une lecture !!!

:(
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