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4.26/5 (sur 68 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Eden Winters est une auteure de romances M/M

Vous reconnaitrez Eden Winters grâce à son distinctif plumage blanc et son exubérant hurlement “Hey, y’all!” avec un accent trainant des états du Sud des États-Unis si épais que des simples mots sont difficilement reconnaissables. Faîtes gaffe, elle vous serre dans les bras.

Sa curiosité est insatiable, elle s'intéresse à tout ce qui peut servir dans ses romans policiers enrichis de romance M/M, et vit dans la terreur de voir les autorités frappant à sa porte pour l'interroger sur ses recherches sur Internet.

Lorsqu'elle ne met pas ses personnages dans des situations dangereuses, elle exerce sa profession dans le business, elle est mère, grand-mère, végétarienne et activiste du PFLAG (la plus grande organisation U.S unissant les LGTBQ avec les familles et alliés).

Les aéroports, les cafés et l'arrière des motos sont ses habitats naturels.

Elle a également publié sous le pseudonyme d'Edie Sommers.

Site : https://www.edenwinters.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/EdenWinters
Twitter : https://twitter.com/edenwinters1
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Source : https://www.edenwinters.com/
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
— Oh ? tenta la femme, espérant de meilleurs résultats, avec un sourire légèrement crispé. Vous êtes un futur père ?

Pour quelle autre raison serait-il dans une classe d’accompagnement à la naissance – et sans y être obligé ?

— Ouais.

Le couple parut passer totalement à côté des signaux criant « laissez-moi tranquille ». Mais, après tout, leur accent indiquait qu’ils n’étaient pas d’ici – Chicago, peut-être ? Philadelphie ? Quelque part dans le nord, sans aucun doute, même s’ils n’avaient pas l’accent new-yorkais du connard du bureau, Jameson O’Donoghue. L’homme parla de nouveau. Comme Lucky n’avait pas – encore – mordu la femme, peut-être se pensait-il également en sécurité.

— Vous êtes ici avec qui ?

Il désigna Charlotte avec sa tasse de café. Le couple pâlit.

— Et… Et vous êtes le père ?

La femme avait l’air d’avoir mangé un citron ou avalé un tord-boyaux particulièrement fort.

— Tout à fait.

Et alors ? voulut-il demander.

— Mais… Mais… bégaya l’homme en serrant le bras de sa femme tout en reculant. Mais… elle a dit que vous étiez son frère.

Ah, c’était si facile de s’amuser avec les gens du Nord, les pauvres. Lucky haussa les épaules.

— On est dans le Sud. On a une réputation à tenir, vous savez.
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Des coups contre la baie vitrée attirèrent leur attention. Moose plaqua une nouvelle fois sa patte contre la vitre, tortillant tout son corps.

Lucky le laissa rentrer. Certaines personnes n’aimaient pas voir les animaux dans la maison, mais c’était aussi chez Moose, ici. Ils discuteraient plus tard de l’absence de réaction du chien quand des étrangers débarquaient dans le jardin.

— Oh, quel joli toutou ! s’extasia la motarde intraitable.

Lucky avait vraiment tout vu.

Moose roula sur le dos, présentant son ventre. Il se couchait vraiment pour n’importe qui.

Mais Lucky n’allait pas abandonner le sujet.

— Vous auriez fait quoi, si j’avais été comme ça ?

Becky le fixa d’un œil noir pendant une bonne minute, puis soupira.

— Je suis désolée. Vous ne méritiez pas ça. Bo ne serait pas avec vous si vous n’étiez pas bon pour lui.

Elle croisa le regard de Lucky, les larmes aux yeux.

— Parfois, je le vois encore comme le garçon qu’il était quand…

Quand celui qui aurait dû donner son bras pour le protéger ne l’avait pas fait.

Lucky se calma.

— Vous voulez que votre neveu soit heureux et en sécurité. Je respecte ça.

— Moi aussi.
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Je comprends que tu ne veuilles pas donner de mauvais exemple, ou que ça t’embarrasse…

— Je suis pas embarrassé, le coupa Lucky, sentant le rouge lui monter aux joues. Je pense juste que ça se fait pas de faire l’amour quand il y a des enfants dans la maison.

Bo resta silencieux quelques instants, puis dit :

— Lucky ?

— Oui ?

— Combien d’enfants ont eus tes parents ?

C’était quoi, cette question ? Bo savait aussi bien que Lucky combien de Lucklighter peuplaient ce monde, grâce à ses parents.

— Cinq.

— Et tu es le plus âgé.
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Parce que Lucky préférerait mourir que voir quelque chose arriver à sa famille, car il n’avait pas pris les précautions nécessaires. Et puis, se tenir au courant des évolutions des gadgets de sécurité, c’était utile pour son travail, non ?

— On vit dans un quartier fermé. Est-ce que tu penses vraiment qu’on a besoin de plus de sécurité ?

Pour Lucky, il n’y avait jamais trop de sécurité, surtout quand sa famille était concernée.

— Tu sais aussi bien que moi que ce portail ne marche pas du tout.

Bo donna un léger coup d’épaule à Lucky.

— Il y a quelque chose que tu ne me dis pas ?

Pourquoi fallait-il qu’il le connaisse aussi bien ?

— Pourquoi ? Je peux pas m’inquiéter pour ma famille ? Je veux dire, Charlotte est seule ici presque toute la journée. Et si quelqu’un essayait de rentrer par effraction ?

Bo éclata de rire.

— Elle s’assurerait qu’il reparte les pieds devant. Ta sœur peut prendre soin d’elle-même. Et d’un petit pays, probablement.

C’est vrai, elle n’était pas du genre à se laisser démonter.
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Si, techniquement, le chat appartenait à sa gardienne, toutes les apparences montraient que Lucky l’Humain appartenait à Lucky Le Chat. Et Lucky Le Chat semblait considérer très sérieusement ses responsabilités envers son humain.

— J’arrive pas à croire qu’on laisse six kilos de viande de chat nous mener par le bout du nez, soupira Lucky.

Se redressant, il tendit son bras indemne à Bo.

— Je dirais plutôt huit kilos, et parle pour toi.Contrairement à d’autres, je n’ai pas besoin d’un chat comme chaperon pour me tenir loin des problèmes.

Bo saisit la main de Lucky et se remit sur pied.

— Et il n’était pas si gros quand tu l’as adopté, ajouta-t-il. Tu ne le soudoierais pas avec du thon pour qu’il évite de venir te réveiller la nuit ? Je veux dire, au rythme où il va, il sera plus gros que toi la semaine prochaine.

— Je suis gros là où c’est important.

Bo ouvrit la bouche pour rétorquer, mais Lucky l’arrêta en plaquant sa main sur ses lèvres.

— Contente-toi d’acquiescer, parce que tu sais que c’est vrai.
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Oh, merde !
— Oh mon dieu. Tu es un de ces amoureux de la nature mangeurs de verdure, c’est ça ? Tu es en train de me dire que je vais passer les je-ne-sais-combien de semaines à venir à brouter comme une vache ?
En théorie, Lucky savait que les végétariens existaient, mais il ne se souvenait pas d’en avoir jamais rencontré en vrai. C’étaient pas censé être des petits geeks à lunettes ? Comment Bo arrivait-il à garder une telle carrure en se nourrissant de laitue ?
— OK, monsieur le maniaque de la nourriture saine, réponds à ça : comment on est censés avoir notre dose de protéines si on mange pas de viande ?
— Tu vas voir, T-Rex, tu vas voir.
— T-Rex ?
Bo ramena ses mains contre ses épaules en agitant les doigts.
— Gros carnivore vicieux à petits bras.
Il sautilla hors d’atteinte du coup de Lucky.
— Comme tu viens de le prouver.
Temporairement figé sur place par cette répartie plus percutante que la sienne, Lucky lui accorda à contrecœur dans sa tête un « bien joué »
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— Tu penses que ta vie c’est de la merde ? Que personne ne comprend ta pauvre petite personne ? Laisse-moi te dire, essaye d’être un soldat gay en Afghanistan, de vivre sous la règle du « ne demande rien, ne dis rien ». À avoir peur de dire quoi que ce soit, de faire quoi que ce soit, et que quelqu’un détruise tout ce pour quoi tu as travaillé. Essaye de passer du temps avec tes amis tout en sachant que tu leur mens sur une grosse partie de ta vie. Essaye de recevoir des lettres de la maison, et de prétendre que ta meilleure amie est ta copine pour que les autres arrêtent de te harceler pour que tu trouves une femme avec qui coucher. Essaye de regarder les autres types embrasser des photos de leur femme, ou de leur copine, le soir, avant de s’endormir en sachant que, quelque part, quelqu’un les aime et pense à eux. Vas-y, essaye ! Et reviens me voir après en me faisant ton numéro du « pauvre petit Lucky ». Ouais, c’est nul ce qui t’est arrivé, mais, comme tu l’as dit, tu l’as mérité.
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Lucky se doucha sans prendre la peine de cacher son appréciation devant le corps de Bo, mince et élancé, aux muscles finement dessinés, ressemblant plus à celui d’un nageur ou d’un coureur qu’à un adepte de la musculation. Bo ne se détourna pas ni ne chercha à éviter l’examen minutieux effectué sans aucune subtilité ; il se contenta de se laver et de se rincer les cheveux avec une efficacité pratiquée. Ses larges épaules se transformaient en une taille bien dessinée, et se terminaient sur des fesses incroyablement fermes et rondes. Il mesurait facilement 1,80 m. Et, même s’il ne ferait sûrement jamais la couverture de GQ, il était assez agréable à regarder, et plus encore si on le comparait au reste du département.
La verge de Lucky répondit à cette fascinante vue et il se détourna pour cacher son érection naissante. Taquiner une nouvelle recrue était une chose, observer un collègue de manière perverse une autre – même s’il aurait définitivement voulu continuer son examen.
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— Essayez de ne pas trop sourire. On ne veut pas voir les rides autour des yeux, dit Viv en touchant du doigt les pattes-d’oie qu’il refusait de reconnaître.

Lucky grogna presque.

— Je ne pense pas que ce sera un problème, la rassura Cruz. Il a déjà souri deux fois cette année. Je pense qu’il a atteint son quota.
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La voix de Walter, d’ordinaire tonitruante, dépassa tout juste le murmure lorsqu’il répondit :

— Je sais. Et tu es l’une des principales raisons pour lesquelles je ne suis pas encore à la retraite. Enfin, je voulais que tu apprennes la nouvelle directement par moi. J’apprécierais si tu n’en parlais à personne tant que je ne suis pas prêt à faire une déclaration officielle.

— Pas de souci.

Garder le secret le tuerait peut-être, mais pas de souci.

Il franchit la porte dans un état second. Walter, partir ? Les couloirs familiers du SNB lui semblaient soudain étrangers. Les box entre lesquels il se faufilait depuis des années ressemblaient à des barrières, et les allées inconnues.

Un bâtiment. Sans Walter, c’était tout ce qui restait.
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