Un jeune étudiant de retour au Costa Rica va interroger sa famille pour en savoir plus sur leur passé (des années 40 à 60). On pénètre dans les secrets de famille avec leur zone d'ombre et de lumière.
Il y a également tout un parfum de nostalgie sur un mode assez authentique notamment dans les dialogues.
Les vignettes sont assez petites ce qui rend la lecture pas vraiment aisée surtout qu'on va naviguer sans cesse entre présent et passé. Le graphisme reste toutefois très simplet sans doute trop sommaire en ce qui me concerne.
Du même auteur, j'avais grandement apprécié « In waves » mais je suis moins fan de ce long roman graphique qui ne m'a pas vraiment emballé. Certes, il y a la révélation finale qui donne un peu d'attrait à cette lecture.
Une vie peut être bâtie sur un mensonge qu'il vaut mieux garder au risque de détruire des vies ainsi que l'image de l'amour. J'ai tout de même bien aimé la fin qui se termine par une grande note d'émotion.
Bref, c'est un voyage assez immersif dans le cœur d'une famille au Costa Rica.
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Les secrets de famille, cela vous parle ? Peut-être y en a-t-il chez vous ?
Edo Brenes, dessinateur, graphiste, rentre au Costa Rica, son pays natal, depuis l’Europe. Il n’a que quelques jours devant lui pour exploiter les photos de famille. Il s’est mis en tête de retracer le parcours de son grand-père maternel auquel il ressemble beaucoup physiquement et de sa grand-mère.
Au départ, il compte filmer les interviews, mais autant les gens parlent avec aisance en découvrant les photos qui leur rappellent les souvenirs de leur jeunesse, autant ils considèrent qu’ils n’ont rien à dire quand on les filme. Edo comprend qu’il doit renoncer à filmer et se contenter de prendre des notes pour que ses témoins s’expriment librement. En discutant via Internet avec son épouse restée en Europe, il découvre la nécessité de dresser deux arbres généalogiques : un pour la famille de maman et un pour la famille de papa. Au fur et à mesure qu’il rencontre des cousins, des cousines, des oncles, des tantes, il se concentre sur trois personnages inséparables : la belle Rosario (sa grand-mère maternelle) et les deux frères : Virgilio, le plus jeune de six ans, et Osvaldo l’aîné qui a la lourde charge de devoir aider sa mère, son père étant décédé.
Rosario et Osvaldo ont le même âge. Ils semblent très proches même si la timidité et le sérieux d’Osvaldo sont de lourds handicaps. Virgilio est tout le contraire de son frère ! C’est un casse-cou, très doué, mais qui ne va jamais au bout des choses. Il a un talent fou pour le football… mais il se met à picoler…
A la surprise générale, la belle Rosario, très courtisée, que tout le monde s’attend à voir épouser Osvaldo, se marie avec Virgilio, six ans plus jeune qu’elle et quelque peu (beaucoup même) alcoolique et infidèle…
Critique :
Edo Brenes a plongé dans son histoire familiale pour raconter au travers de ce roman graphique un secret de famille dont le lecteur est loin de se douter. Derrière des tas de témoignages anodins, il commence à découvrir qui était réellement son grand-père maternel, Virgilio, mort depuis longtemps, mais surtout les curieuses relations entre sa grand-mère Rosario, son grand-père et Osvaldo, son grand-oncle. Le récit se construit à la fois grâce aux photos du passé mais aussi aux témoignages de ceux qui ont connu les trois protagonistes.
C’est aussi l’occasion de découvrir une certaine vie, durant plusieurs décennies, au Costa Rica, seul pays d’Amérique centrale qui n’a pas d’armée, supprimée en 1949 ! Il fut même le premier pays à se passer d’armée. En contrepartie, cet état a considérablement investi dans les soins de santé et l’éducation. Un exemple trop peu suivi, hélas, particulièrement en Amérique latine.
Mais revenons à Edi Brenes que j’ai eu l’occasion de rencontrer à Bruxelles le samedi 11 septembre 2021. Son dessin, très ligne claire, est assez figé… Et pour cause… Il reproduit les fameuses photos de famille. Tout l’art et l’intérêt de cette bande dessinée repose sur le côté innocent et anodin de cette recherche effectuée par l’auteur pour en savoir davantage sur sa famille et en particulier son grand-père et sa grand-mère du côté maternel. Vu comme cela, on pourrait se dire « Bof ! Bof ! Et rebof ! » et certains ne manqueraient pas d’ajouter « Rien à cirer de ces histoires de zoulous guatémaltèques ! » … Heu… Il n’y a pas de zoulous au Costa Rica qui n’est pas le Guatemala… Et ils auraient tort car cette histoire est bien plus proche d’un roman que d’une bande dessinée classique. Tout l’intérêt repose sur la fin de l’histoire…
Quant au graphisme, très sobre, il est dans la veine des romans graphiques actuels. En temps ordinaire, je ne suis pas particulièrement fan de ce type de couleurs et de dessins « trop minimalistes » mais j’avoue qu’après lecture, ils me semblent parfaitement adapté au style du récit, permettant au lecteur de se concentrer sur l’essentiel.
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Aparthotel Deluxe est un immeuble situé à San José, la capitale du Costa Rica.
Dans cette bande dessinée, nous allons faire la connaissance de plusieurs habitants de cet immeuble, grâce à un chassé-croisé dans les couloirs.
Tout commence par la douche de monsieur B., un vieux monsieur, qui coule en continu depuis plusieurs heures. Sa voisine s'en inquiète et tous les habitants vont être liés à cet événement.
J'ai aimé le choix des couleurs, le graphisme et le ballet des habitants, tous différents, qui cohabitent dans cet immeuble.
On ressent bien l'ambiance complexe d'un pays très puritain et religieux qui se heurte à des réalités sociales comme la prostitution, l'homosexualité, les personnes travesties....
Une bande dessinée émouvante et très dépaysante.
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Tout en douceur (couleurs et rythme), entrez dans l'histoire d'une famille de la 2e moitié du 20e siècle au Costa Rica. Une famille avec ses photos banales - les bains, le vélo, la maison, etc. - ses anecdotes anodines et joyeuses, ses variantes d'une même histoire selon qui raconte (oncles, cousins...), et le non-dit bien sûr. Un jeune homme tire le fil de ce que chacun sait, a envie de raconter, se souvient, dessinant par touche l'histoire amoureuse de ses grands-parents.
J'ai beaucoup apprécié le côté tranquille de ce roman graphique bien mené, joliment sentimental.
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"L'appartement a l'odeur de papa."Un homme erre dans un appartement. C'est celui de son père qui vient juste de décéder. Il y vivait seul dans un vieil immeuble de San José, la capitale du Costa Rica. Quelle vie y avait-il ? Avait-il des amis ? Une amoureuse ?
Dans ce récit choral très bien orchestré, Edo Brenes nous raconte des vies qui cohabitent, se croisent, des destins singuliers. En brossant les portraits des habitants de cet immeuble, il questionne les relations humaines, la sexualité, les doutes et aborde le poids de la société costaricienne alourdie par le puritanisme religieux.
Toutes ces tranches de vies font sens car, d'abord abordées séparément comme plusieurs histoires courtes, elles finissent toujours par se rejoindre, se relier, se connecter.. Avec une ligne claire américaine, qui me fait un peu penser à Adrian Tomine, Edo Brenes impose son style et son rythme, calme, posé et précis.
Après Bons baisers de Limon (Casterman 2021) et Touristes à la Havane (Steinkis 2023), Edo Brenes confirme son talent pour les récits humains intimes et nostalgiques. Ce Aparthotel Deluxe est touchant et mérite qu'on y jette un coup d'oeil !
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" Bon Baiser de Limon" est un roman graphique qui nous fait voyager dans l'espace - au Costa Rica précisément - et dans le temps. Un jeune étudiant Costa Ricain rentre pendant les vacances dans son pays et remonte le fil d'un secret bien gardé de sa famille maternelle.
Les dessins nous plongent dans une autre époque et dans un autre pays, l'histoire nous tient en haleine et est extrêmement touchante.
Je recommande !
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(LX971) - Un album qui démarre doucement, sur un faux rythme, mais qui vaut vraiment le détour. On suit ici un couple du Costa-Rica venu à Cuba presque à l'improviste, sans grands préparatifs mais avec leur lot de préjugés et d'interrogations. A travers leur regard, on découvre peu à peu la réalité de la Havane, au plus près de ses habitants. La sincérité du propos est touchante et les personnages ne masquent pas leur surprise devant le décalage culturel, les prises de position politique ou les espoirs d'un ailleurs. La dernière partie de l'album est particulièrement touchante. Je vous conseille d'aller au bout, cela en vaut la peine. Plutôt oui pour la sélection BDz'îles en Lycée.
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BD prêté par Mélissa.
Parce que j'aime ces histoires de familles, j'ai eu plaisir à lire ce roman graphique. On s'y perd un peu entre les oncles, cousins, tantes, pères, frères, etc.... Mais ce n'est pas grave.
C'est tendre et nostalgique, ça se passe au Costa Rica.
A la recherche de la vie des anciens, de leurs secrets, leurs jeunesses.... Tout ce que j'adorerai faire.
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