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Critiques de Elisabeth Stewart (30)
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Blue Gold

Voilà un livre que je n’ai pas lâché ! Lu en quelques heures, je n’ai pas quitté Fiona, Laiping et Sylvie, avide de savoir la fin que donnerait Elisabeth Stewart à ce récit moderne et sans concession. J’entends par là que l’auteure ne nous ménage pas et que même si « les bons sentiments » sont là, ce récit est tout sauf mièvre…



Blue Gold est un livre de littérature jeunesse, mais cette étiquette n’a rien de réducteur, au contraire. Elisabeth Stewart pose de vrais problèmes et aborde des faits de sociétés bien différents qu’elle sait mettre en lumière sans les édulcorer ni les caricaturer :



Au Canada : Fiona, une jeune lycéenne, a la vie et

les préoccupations de bon nombre de jeunes occidentaux de son âge, entre le lycée, les amours naissantes et les amitiés essentielles, aux heures d’internet et des réseaux sociaux…



"Prouve que tu m'aimes bien."



En Chine : Laiping doit quitter son village pour trouver du travail dans les cités ouvrières, afin de subvenir aux besoins vitaux de sa famille… Par chance, les nouvelles technologies ont besoin de plus en plus de petites mains dans leurs usines pour faire face aux commandes.



"Steve Chen (...) est un père pour vous, et vous comme ses enfants."



En Tanzanie : Sylvie a fui la République Démocratique du Congo avec sa famille. Bénévole dans un dispensaire, elle essaie d’oublier les horreurs de la guerre civile et rêve de devenir médecin ; mais le camp de réfugiés n’est pas le lieu sécurisant qu’elle pensait : les conflits et les rebelles ont, eux-aussi, franchis la frontière…



"Les réfugiés ne pouvaient donc ni rentrer chez eux ni vivre paisiblement à Nyarugusu, soumis à la tyrannie d'un chacal tel que Kayembe."



Quel point commun me direz-vous entre ces trois adolescentes ?



Un petit rectangle anodin, bourré de technologie, qui tient dans la poche et est vecteur du pire comme du meilleur…



Merci aux éditions Bayard Jeunesse et à Babelio pour sa masse critique qui m’ont permis de découvrir et ce livre et son auteure.
Lien : http://page39.eklablog.com/b..
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Blue Gold

****

Avant tout, je tiens à remercier Babelio et les éditions Bayard pour l'envoi de ce roman.



Qu'est-ce qui peut réunir 3 jeunes filles séparées par des milliers de kilomètres ? Alors qu'elles vivent toutes 3 des drames personnels, c'est bien une photo de chacune qui déclenchera le virage de leur destin...

Voilà un très bon roman jeunesse !! Des chapitres courts lui donnent un rythme soutenu et une facilité de lecture. Les 3 personnages sont attachants et ces jeunes filles nous semblent terriblement proches... Terriblement parce qu'elles sont toutes 3 victimes de la technologie, des guerres et des conditions de travail qui en découlent. C'est un roman engagé, qui dénonce sans juger mais qui pousse à se questionner...
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Blue Gold

Trois adolescentes, trois continents et des destins mêlés autour de l'objet du portable.



Fiona ne pense qu'à avoir un smartphone depuis qu'elle a perdu le sien suite à une mésaventure avec un garçon. Laiping, doit quitter sa campagne pour rejoindre les villes industrielles qui épuisent les jeunes filles devant les machines pour fabriquer des téléphones.



Enfin sylvie est victime de la guerre du coltan, produit indispensable aux appareils de nouvelles technologies et cherche à sauver le reste de sa famille en tentant d'immigrer.



Elles vont voir leurs trajectoires se telescoper...



Un roman qui croise les voix et les regards pour nous présenter le prix de nos gadgets mais aussi la condition féminine dans le monde.



L'auteur arrive à nous présenter trois réalités très différentes mais qui comportent toutefois des points communs. Chacune des héroïnes devra être forte pour survivre.



Fiona doit vivre avec l'humiliation d'une photo trop vite postée, Sylvie avec le viol qu'elle a subit. Laiping cherche à améliorer la vie de sa famille quitte à mourir d'épuisement, Sylvie souhaite la sauver qui à y laisser sa vie...



Chacune est émouvante, faible et forte à la fois, toujours courageuse.



A découvrir !


Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Blue Gold

Mon premier coup de gueule va à la maison Bayard et cette couverture ringarde qui ne fait pas honneur à ce magnifique roman jeunesse. Je parlerais même de littérature journalistique et engageante.

J'ai acheté ce roman car j'étais intriguée par la phrase d'accroche «3 filles 3 destins 1 téléphone portable » et le titre Blue Gold dont ne comprenais rien. Je m'attendais à une relation épistolaire par portable.

Que nenni…. Ce sont bien 3 filles, Fiona la canadienne, Sylvie la congolaise et Laiping la chinoise et leur rapport avec le téléphone portable. Et bien croyais moi, Elisabeth Stewart ne mâche pas ses mots et va vous faire culpabiliser.

Je me suis retrouvée avec une dénonciation des conditions de travails, de la guerre, du harcèlement tout cela pour un satané portable. L'auteur nous explique le long chemin du minerais jusqu'à ce qu'il sorte du magasin…. Vous comprendrez qu'à ce moment-là le titre évocateur de l'auteur.

Blue gold il faut le traduire et le chercher dans son portable… Blue gold ce que vous utilisez pour téléphoner, faire de selfie, jouer à candy crush ou aller sur internet…

Elisabeth Stewart connu et récompensée outre atlantique fait fort avec son dernier roman paru en VO. Pour nous ce sera son premier et je trouve dommage que le marketing Bayard n'ait pas gardé la couverture d'origine plus parlante à mon gout. Avec cette image girly on est loin de l'histoire réaliste de ces jeunes filles. Peut-être ce choix n'a pas apporté le succès tant mérité de ce roman jeunesse. Et ce serait dommage que ses parutions s'arrêtent comme cela.

Alors pour les amateurs de roman jeunesse, lisez le. Je le rentrerai même dans roman intergénérationnel. Pourquoi, car nous aussi, adultes, nous sommes accro à ce petit objet dont on ne se passerait pas. C'est bien nous qui offrons ces petits joujoux. Enfant ou adulte on s'est sort grandi après cette lecture engageante politique. Elle nous pousse consommateur à ouvrir l'oeil et penser aux pays pauvres qui satisfont nos moindres envies.

Par contre j'ai une petite tique à remonter. le destin de Laiping a été abandonné dans le roman d'Elisabeth Stewart. Certes elle ne pouvait pas remettre un happy end à cette jeune fille et que Fiona lui donne une petite lueur d'espoir mais je l'ai sentie laissée pour compte. Mais comme nous l'écrit l'auteur dans le postface, tout reste à faire en Chine.

Donc une superbe découverte et j'espère que d'autres romans sortiront en version française car je signe et valide cette auteure.
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Blue Gold

Résumé : Fiona vit en Amérique. Un soir, elle envoie depuis son smartphone une photo dénudée à son petit ami. Mais cette dernière se retrouve bientôt diffusée sur les réseaux sociaux. Les conséquences pour sa réputation seront terribles.



Sylvie vit en Afrique dans un camp de réfugiés, depuis qu’elle a fui le Congo, où son père a été tué à cause du conflit autour du coltan, qui est utilisé dans la fabrication des smartphones. La vie y est très difficile, et Sylvie va devoir faire des choix : se marier ou fuir ?



Laiping vit en Chine, et arrive dans la ville de Shenzen pour devenir ouvrière dans la fabrication de smartphones. Très vite, elle va comprendre que les conditions de travail sont extrêmement difficiles et épuisantes, et qu’il ne faut pas contester.



Mon avis : Ce roman fait se rejoindre les voix et les destins de trois jeunes filles, qui sont toutes reliées par un objet, le smartphone : en Occident avec l’usage négatif qui peut en être fait et le harcèlement, en Afrique où des personnes sont violées et massacrées à cause des conflits autour des minerais qui entrent dans la constitution des smartphones, et en Asie, où les conditions de vie des ouvriers dans les usines de fabrication des smartphones sont esclavagistes.



Chaque chapitre fait alterner les voix de chacune des jeunes filles, Fiona en Amérique, Sylvie en Afrique, et Laiping en Chine. Même si elles ne se connaissent pas, ces trois jeunes filles vont voir leur destin se croiser.



L’auteur a fait le choix d’alterner les voix de chacune des jeunes filles dans chaque chapitre.



Le lecteur arrive facilement à s’identifier aux personnages, tellement le récit de leurs souffrances est intense.



Fiona découvre avec horreur le harcèlement via les réseaux sociaux, et paye chèrement sa bêtise, un peu forcée par les sollicitations de son petit ami. Elle va devoir faire preuve de force pour réussir à dépasser cette situation très compliquée. En même temps, elle va découvrir que l’entreprise de son père n’est peut-être pas pour rien dans les conflits au Congo liés au minerai du coltan.



Sylvie a vécu l’horreur à cause des conflits et des guerres pour le coltan, montant les populations les unes contre les autres, et mettant en avant les personnes qui sont prêtes à tout pour gagner de l’argent et avoir le pouvoir. Violée, ayant vécu le traumatisme d’avoir aussi perdu son père, elle espère un avenir meilleur peut-être au Canada, mais son frère se retrouve à travailler pour la pègre du camp, et son destin semble se refermer sur elle.



Laiping arrive à Shenzen pleine de la joie de pouvoir travailler dans une usine et de pouvoir envoyer de l’argent à ses parents, restés à la campagne. Mais elle va vite déchanter, car les conditions de travail sont très difficiles, les cadences infernales, et la répression terrible pour les contestataires.



On suit avec fièvre le destin de ces trois jeunes filles, vivant dans des mondes très différents, mais devant lutter pour pouvoir réaliser leur vie.



Ce roman peut permettre aux jeunes, mais aussi aux adultes de comprendre les enjeux cachés derrière la possession d’objets de consommation électroniques, et peut-être entraîner une prise de conscience pour des achats un peu plus éthiques et responsables.


Lien : http://docbird.over-blog.com..
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Blue Gold

Un livre choral qui n'est pas sans rappeler La tresse par certains aspects : 3 jeunes femmes dont le destin est lié par un objet.

Je m'attendais à quelque chose de léger mais non.

L'auteure aborde des sujets profonds notamment en matière de consommation responsable.

Très intéressant.
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Blue Gold

Fiona, Sylvie et Laiping ne se connaissent pas.

Pourtant, leurs destins croisés ont un point commun...





Fiona vit en Amérique. Elle a envoyé une photo d'elle, nue, à son petit ami. Photo qui se retrouve sur le net.





Sylvie vit en Afrique, dans un camp de réfugiés. Elle rêve de quitter cet endroit et échapper aux nombreux conflits liés au commerce du coltan, petit métal appelé Or Bleu. Elle veut faire quelque chose de sa vie et protéger sa famille.





Laiping vit en Chine et vient de s'installer en ville, dans l'espoir de trouver un bon travail à l'usine.





Trois continents. Trois tranches de vie. Trois jeunes filles touchantes. Je ne m'y attendais tellement pas. Le contenu de ce roman m'a réellement surprise. Le téléphone portable est ce qui lie ces trois adolescentes et l'auteure s'en sert pour faire passer un message fort. Elle nous offre un récit qui fait réfléchir à la valeur d'une vie. L'histoire de Sylvie reste pour moi la plus marquante, la plus sombre. Son personnage évolue dans la misère et la violence. Parce que les hommes sont prêts à tout pour s'enrichir, même à tuer. J'ai aimé l'histoire de Laiping pour son évolution tout au long de la lecture. Laiping est une jeune fille pleine de bonne volonté. Innocente et naïve, elle n'a pas tellement d'ambitions si ce n'est de bien faire son travail, et gagner un peu d'argent qu'elle enverra à sa famille. C'est une bonne ouvrière, qui ne se plaint pas. Jusqu'à ce qu'elle ouvre les yeux sur ses conditions de travail et celle de milliers d'autres ouvriers.





De notre côté, on commence à cogiter face à ces histoires que nous suivons en parallèle. On pense tellement peu à ses fameuses conditions de travail, et à l'origine des matériaux utilisés en électronique. On a notre téléphone, nos ordinateurs super modernes et on est bien heureux. Et c'est vraiment bien joué de la part de l'auteure d'avoir pointé du doigt de cette manière toutes ses injustices. Sans nous faire la morale, elle nous met simplement face aux faits et nous rappelle qu'il est possible de consommer responsable, en se renseignant sur les produits que nous achetons.





Verdict : Un roman étonnant. Un contenu inattendu. Blue Gold est un roman engagé, qui nous conte trois histoires en rapport avec le téléphone portable et sa fabrication. Je ne m'attendais pas à ça et j'en ai été très surprise. En nous présentant trois jeunes filles fortes et courageuses, l'auteure nous informe et nous sensibilise. Elle nous parle du coût humain de cet objet du quotidien et des injustices qui y sont liées avec l'histoire de Laiping et Sylvie. Et nous raconte comment ce même objet, une fois fabriqué, peut continuer à faire des ravages dans une vie, comme on peut le constater avec la mésaventure de Fiona. Blue Gold reste une fiction, une histoire qui se finit bien, mais le lecteur est confronté à trois récits très réalistes, au point que c'en est révoltant.
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Blue Gold

Je tiens tout d'abord à remercier les éditions Bayard pour l'envoi de ce roman.





Le résumé de ce livre m'a tout de suite interpellé et je n'avais qu'une seule hâte : de pouvoir enfin le lire.



Nous allons suivre 3 histoires en parallèle. Celle de Fiona qui vit en Amérique et qui va par maladresse envoyer une photo d'elle dénudée à son petit ami. Malheureusement, cette photo va se retrouver sur internet et de plus en plus de personnes vont commencer à l'insulter. Nous allons également suivre Sylvie, une jeune congolaise qui a été obligée de fuir son pays suite à des conflits provoqués par le coltan, un matériau qui sert à la construction de nos téléphones. Et puis nous allons suivre Laiping, une jeune fille qui part de la compagne pour travailler en ville et ainsi pouvoir aider ses parents qui ne roulent pas sur l'or. Ces trois filles m'ont touché d'une manière différente. Elles sont toutes les trois très attachantes mais chacune pour une raison différente. Elles ont tout de même un point commun : un caractère très fort. C'est ça qui fait leur force au quotidien.



Je dois dire que le début n'était pas à la hauteur de mes attentes. Je trouvais que le texte étais trop pauvre par rapport aux événements tragiques. Certes, c'est un roman jeunesse, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il le soit autant. J'ai néanmoins continué ma lecture et là, GROSSE SURPRISE ! Il devient de plus en plus intéressant, on rentre dans l'histoire, on tourne les pages à une vitesse folle, on assiste à des révélations qui nous brise le cœur, les personnages sont confrontés à des choix terrifiants...



Je dois vous avouer que ce livre fait extrêmement réfléchir et je ne comprends pas pourquoi il n'a pas plus fait parler de lui. C'est bien évidement une histoire fictive, mais comme l'auteur l'explique à la fin de son livre, ce sont des événements d'actualité et bien réel malheureusement.



Blue Gold est un livre très marquant d'autant plus qu'il parle d'événements tragiques qui se sont réellement passés, et qui continuent d'exister. L'histoire de Sylvie et de Laiping sont pour moi les plus touchantes dans ce roman. Au début je ne comprenais pas le point commun entre ces trois filles, mais une fois qu'on l'a compris on saisit tout de suite où l'auteur veut en venir. Les téléphones portables touchent toute la population. D'une manière différente en fonction de chaque pays mais tout le monde est confronté à ce phénomène qui ne cesse d'influencer notre mode de vie. Il est devenu indispensable pour la plupart d'entre nous. Serait-on capable de vivre sans ?



J'ai trouvé ce livre d'une justesse absolue. J'avais peur que l'auteur en fasse des tonnes et tombe dans le cliché, mais elle a réussi à nous écrire une histoire touchante avec une certaine pointe de réalisme. J'ai vraiment adoré les explications de l'écrivaine à la fin de son roman. Je trouve que cela donne une explication globale au message qu'elle a voulu nous transmettre.



Pour moi c'est un livre qui devrait être lu de tous. Je suis un peu déçue qu'il soit passé inaperçu. J’espère que dans peu de temps on en entendra parler d'avantage.



Je ne suis pas tout à fait d'accord avec certains avis, et pour moi Blue Gold est vraiment un livre rempli de justesse et d’espoir. Malheureusement ces histoires ne finissent pas toujours aussi bien dans la vraie vie...





Conclusion :



Un livre qui m'a énormément touché. J'ai eu plus d'une fois le ventre noué à cause de certaines situations auxquels nos héroïnes font face. Un livre poignant et marquant sur un sujet d'actualité. Ce n'est pas un livre que j'oublierais facilement. Je pense qu'il faut vraiment le lire pour mieux comprendre certaines choses mais surtout pour réfléchir et prendre conscience de certains événements.
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Blue Gold

Ce récit est celui du destin de trois jeunes filles : Fiona l’américaine qui a envoyé une photo d’elle seins nus de son smartphone à son petit ami, Sylvie la congolaise qui vit dans un camp de réfugiés car son pays est ravagé par les pillards s’intéressant au coltan, et Laiping la chinoise qui travaille dans une usine de montage de téléphones. C’est donc un prétexte pour nous parler des différents méfaits du smartphone : que ce soit les risques liés à sa mauvaise utilisation, les exactions commises pour s’approprier les terres rares nécessaires à leur fabrication ou encore les conditions de travail des ouvriers qui les assemble.

Le ton est assez didactique, malgré tout l’auteure réussit à nous émouvoir et à camper des personnages crédibles. Ce sont surtout les histoires de Laiping et Sylvie qui nous sont relatées en raison de leurs conditions de vie particulièrement difficiles, induites par nos modes de consommation.

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Blue Gold

Blue gold est l'histoire de trois filles de trois pays différents qui ne se connaissent donc pas. Elles sont reliées par des portables. L'une vit au Canada et a un mode de vie occidental, Sylvie est une Congolaise vivant dans un camp de réfugiés en Tanzanie et Laiping est une Chinoise partie vivre à Shenzen pour travailler et soutenir ses parents.



Mais leurs vies ne se rejoignent pas par une quelconque communication téléphonique comme je l'ai envisagé avant ma lecture. Chacune de leur vie tourne autour d'un téléphone portable mais d'une manière différente : pour l'une, il s'agit d'un outil indispensable pour rester connecter à ses amis, une autre a dû fuir son pays à cause de la guerre qui sévit autour de l'or bleu, le coltan, un minerai qui entre dans la composition de nombreux téléphone et la dernière travaille dans une usine d'assemblage (de téléphone, vous l'aurez deviné !). 



Il s'agit donc d'un roman engagé. Il est très intelligent et intéressant car il fait passer un message et ouvre les yeux sur notre mode de vie et notre consommation. Il permet également de relativiser car bien que les trois protagonistes soient très jeunes (une quinzaine d'années), l'auteur essaye d'être la plus précise possible. J'ai donc appris quelques trucs !



Cependant, comme dans beaucoup d'histoires où différents narrateurs se partagent l'intrigue,  je n'ai pas pu m'empêcher de préférer l'un des personnages aux dépens des autres... (Laiping pour moi).



Blue gold est un livre qui sort de l'ordinaire pour une fiction ! Quoique d'abord destiné aux plus jeunes, il reste intéressant pour les lecteurs plus âgés même si je l'aurais probablement encore plus apprécié quelques années plus tôt. J'ai trouvé la fin un peu abrupte, j'aurais aimé un peu plus d'explications mais j'ai aimé ma lecture. Je vous la conseille surtout si vous êtes intéressé par la mondialisation. 
Lien : http://leslecturesdetess.blo..
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Blue Gold

Le téléphone portable … Cette drôle de petite boîte rectangulaire qui nous permet de réaliser tant de choses ! Je le tiens en ce moment dans ma main et pour la première fois je le sens. Je ne ressens pas ses vibrations mais je sens sa coque, lisse, sa légèreté. Pour la première fois je le regarde. Pas seulement ce qu'il m'affiche à l'écran, je vois maintenant bien plus que cela. Je vois les Laiping qui, si jeunes et exploitées, l'ont tenu elles-aussi dans leurs petites mains ouvrières. Je vois les Sylvie qui ont vu leur innocence et leur famille s'envoler aussi vite que je peux, aujourd'hui, recevoir un message. Puis je vois les Fiona, la génération de nos jeunes, qui sont devenus les esclaves de cette technologie.



Je ne me considère pas comme une Fiona, je pourrais me passer d'un téléphone dernière génération. C'est d'ailleurs déjà le cas. Mais pourrais-je passer ma vie sans cet objet ? Pourrais-je m'en passer définitivement ? Je ne pense pas. Et c'est là le plus cruel. A la fin de Blue Gold, mon premier sentiment était celui de la révolte, ma première volonté celle d'exploser mon portable contre le sol mais j'en suis incapable.



Pour ma part dès le début du roman, je ne pouvais plus m'arrêter de le lire. J'étais comme captivée par les vies de ces trois jeunes filles. Même à la fin de ma lecture, ce roman a continué de me hanter. Adeptes des smartphones, ce livre vous fera voir différemment votre moyen de communication et d'information favori.



Je remercie les éditions Bayard et Babelio qui m'ont permis de découvrir ce livre, grâce à ses opérations masse critique.
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Blue Gold

J'ai aimé lire ces parcours si différents autour de l'objet téléphone. Constater que pour certains, c'est un lien vers la famille éloignée, pour d'autres c'est un moyen de faire du business, pour d'autres encore c'est un piège qui mène à l'isolement... Les trois récits se rejoignent sur la fin mais peut-être pas de façon suffisamment fluide pour moi. En tous cas, cela donne à réfléchir pour nos chères têtes blondes!
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Blue Gold

Le téléphone portable est le vrai personnage principal de ce roman choral. Ce roi intouchable a le don de nous faire oublier sa face sombre. Les histoires de trois jeunes–filles peuvent faire prendre conscience de l’outrance d’une consommation sans question.

Fiona vit a Vancouver (Canada). Après une fête bien arrosée, elle envoie à son petit ami un selfie dénudé.. qui fait bientôt le tour du Lycée

Sylvie vit en Afrique, elle fuit le Congo avec sa famille suite à une attaque de bandits voulant s’arroger les droits sur une mine de colbalt , ce métal indispensable au fonctionnement du portable.. Réfugiée dans un camp en Tanzanie où règne la loi du plus fort, l’avenir des siens repose désormais sur ses épaules

Laiping vit en Chine. Venue de la campagne, elle pense mener la grande vie en ville grâce au travail qu’elle vient de dégoter. Masi la réalité est toute autre : le travail dans l’usine de fabrication de portable s’apparente à de l’esclavage, et on lui fait bien comprendre qu’aucune opinion politique n’est tolérée.

Les situations de ces trois jeune-filles sont délicates, mais leur courage en avant, elles vont nous donner une leçon d’humanité et de solidarité.

Un roman cru et dur mais salutaire ! (15/16 ans)

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Blue Gold

Trois destins bouleversés, à des degrés différents, par le téléphone portable : Sylvie, jeune congolaise, se trouve au cœur de la guerre provoquée par l’exploitation du coltan, minerai à la base du fonctionnement des mobiles, Laiping, chinoise exploitée dans une usine de fabrication de portables et Fiona, qui vit à Vancouver, dont la vie va être bousculée par l’envoi d’un selfie dénudé.

Ce roman, captivant et émouvant, fait vivre les pressions, les drames, les humiliations subis par les trois adolescentes. L’auteur veut faire prendre conscience du coût humain exorbitant de l’industrie d’un banal objet de la vie quotidienne.

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Blue Gold

Fiona, canadienne, Sylvie, congolaise et Laiping, chinoise, vont voir leurs destins se télescoper grâce à un point commun, le téléphone portable. Pour Fiona, c'est un objet indispensable, et elle attend avec impatience son anniversaire pour remplacer celui qu'elle a perdu. Même si ce dernier a été la cause de la plus grande humiliation de sa vie, quand une photo d'elle dénudée a circulé sur les réseaux sociaux. Pour Sylvie, ce n'est pas trop un élément important. Ce qu'elle veut, c'est permettre à sa famille de quitter le centre de réfugiés où ils vivent désormais après avoir fui les massacre au Congo, massacres en grande partie dûs à la guerre pour le coltan, ce minerai qui permet de fabriquer certains éléments des téléphones. Pour Sylvie, le portable est un rêve en attendant de pouvoir s'en acheter un, et un cauchemar puisqu'elle travaille très dur dans une usine de fabrication des téléphones, pour pouvoir envoyer de l'argent à sa famille.

Les destins de ces trois jeunes filles vont pourtant être liés.

Trois destins tellement différents, et pourtant si comparables. Bien sûr on ne peut pas comparer la vie de Sylvie, victime de la guerre, violée, défigurée, à celui de Fiona malheureuse victime de l'amour et des réseaux sociaux. Mais individuellement la violence est la même. Ces trois filles sont des battantes, et derrière l'histoire qui finit bien, on en apprend beaucoup sur les condition de vie en Afrique, et de travail en Chine.

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Blue Gold

Fiona, canadienne, Sylvie, congolaise et Laiping, chinoise, vont voir leurs destins se télescoper grâce à un point commun, le téléphone portable. Pour Fiona, c'est un objet indispensable, et elle attend avec impatience son anniversaire pour remplacer celui qu'elle a perdu. Même si ce dernier a été la cause de la plus grande humiliation de sa vie, quand une photo d'elle dénudée a circulé sur les réseaux sociaux. Pour Sylvie, ce n'est pas trop un élément important. Ce qu'elle veut, c'est permettre à sa famille de quitter le centre de réfugiés où ils vivent désormais après avoir fui les massacre au Congo, massacres en grande partie dûs à la guerre pour le coltan, ce minerai qui permet de fabriquer certains éléments des téléphones. Pour Sylvie, le portable est un rêve en attendant de pouvoir s'en acheter un, et un cauchemar puisqu'elle travaille très dur dans une usine de fabrication des téléphones, pour pouvoir envoyer de l'argent à sa famille.

Les destins de ces trois jeunes filles vont pourtant être liés.

Trois destins tellement différents, et pourtant si comparables. Bien sûr on ne peut pas comparer la vie de Sylvie, victime de la guerre, violée, défigurée, à celui de Fiona malheureuse victime de l'amour et des réseaux sociaux. Mais individuellement la violence est la même. Ces trois filles sont des battantes, et derrière l'histoire qui finit bien, on en apprend beaucoup sur les condition de vie en Afrique, et de travail en Chine.
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Blue Gold

Sylvie est congolaise. Réfugiée en Tanzanie avec ce qu'il reste de sa famille, elle est une victime de la guerre pour le coltan. Défigurée et menacée par le baron du crime local, son seul salut semble être au Canada.

Laiping est chinoise. Encouragée par ses parents à gagner de l'argent en ville, elle s'apprête à rejoindre une usine de fabrication de téléphone portable. Elle n'imaginait pas les conditions épouvantables de travail.

Fiona est canadienne. Son portable, c'est toute sa vie mais le jour où elle se laisse convaincre par son petit ami de lui envoyer une photo d'elle dénudée, sa vie bascule.



Fiona, Laiping et Sylvie n'existent pas. Pourtant, elles représentent l'histoire de tas d'adolescentes qui mènent le même genre de vie. Ce roman est intéressant pour s'interroger sur ce qui se cache derrière la fabrication des téléphones et quelles conséquences il peut y avoir sur la vie des personnes.

Pour moi, les deux récits les plus intéressants, et les plus développés sont ceux de Laiping et de Sylvie qui nous font découvrir ou approfondir une réalité qu'on ne perçoit pas toujours. La course à la nouveauté est bien représentée avec Laiping. A-t-on réellement besoin de changer de téléphone à chaque mise à jour ? Quelles conséquences sur la planète avec des minéraux utilisés mais en nombre limité ? J'ai trouvé l'histoire de Fiona moins intéressante, peut-être parce que plus ancrée dans nos réalités occidentales ?

Pour les profs-docs : à intégrer dans une sélection sur les nouvelles technologies.
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Blue Gold

La couverture m’avait beaucoup attiré et le résumé en quelques lignes avait réussi à me convaincre de le lire. Je n’ai vraiment pas été déçu !



Dans cette histoire , on va suivre la vie de 3 jeunes adolescentes vivant dans des pays différents : Laiping , Sylvie et Fiona. Elles ne se connaissent pas mais elles ont toutes un élément en commun : le téléphone portable et son impact dans leur vie et leur société.



Pour ma part, j’ai été directement happée par l’histoire de Laiping et Sylvie. Je me suis totalement immergée dans leur quotidien ce qui m’a permis de beaucoup m’attacher à elles. Leurs histoires étaient tellement touchantes. Laiping et Sylvie sont amenées à être responsables de leurs proches et à prendre des décisions lourdes de conséquences pour leurs avenirs. Leurs destins est remis en question tous les jours dans ces conditions de vie qui les accablent et les empêchent de s’épanouir en tant que jeunes filles.



L’autrice y aborde des thèmes tellement forts tels que le viol, l’exploitation des jeunes enfants comme arme de guerre, les conditions de travail “inhumaines” pour un salaire misérable, les réprimandes sévères sur les mouvements contestataires, le rôle des médias dans la sphère internationale pour dénoncer ce qui se passe ailleurs.



“Blue Gold est un livre saisissant, riche et puissant. Bien qu’il soit catégorisé livre jeunesse , il mérite d’être mis dans les mains de tous pour la prise de conscience qu’il offre sur le téléphone dont la composition et la fabrication est source de conflits et d’inégalité dans le monde. Une excellente lecture fluide comme je voulais en avoir depuis bien longtemps ! L’histoire était prenante, touchante, dynamique avec pas mal de rebondissements.
Lien : https://ledendesmots.com/blu..
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Blue Gold

s'il y a bien quelque chose que j'adore dans les romans, c'est quand on suit plusieurs personnages avec un destin lié. donc là, et bien, j'étais servie. j'ai été assez surprise de découvrir que le point de vue était omniscient et non interne, ce dont je n'avais plus du tout l'habitude.



ce roman m'a appris énormément de choses. je connaissais, comme tout le monde je pense, les conditions horribles des travailleurs à la chaîne en Chine, ou les guerres liées aux minerais en Afrique, mais seulement dans les grandes lignes. et là je me suis tout simplement prise une grosse claque. je suis passée du "je sais" au "je suis, au plus profond de moi, consciente de ça". ce livre m'a vraiment chamboulée mais j'en ressors davantage consciente du monde dans lequel je vis.



j'ai beaucoup aimé les personnages, surtout Laiping qui m'a beaucoup touchée. elle me fait d'ailleurs beaucoup penser à Marga dans la série Netflix "Las Chicas del Cable".



je trouve ça toujours génial que ce genre de sujets soit évoqué dans des romans young adultes. ils sont plus accessibles et peuvent donc toucher plus de monde.



(bonus, j'ai versé une 💧 à la fin.)



ça n'a aucun rapport avec l'histoire mais j'adooore la couverture du roman et aussi la façon dont il est relié : il n'est pas du tout rigide ce qui est très agréable, et en plus, moins de risque de briser le dos (😭)



c'est donc un roman que je recommande FORTEMENT !!!
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Blue Gold

Par Gribouille



Je n’ai pas vraiment adhéré à ce livre. Ma déception provient surtout du résumé. Ce dernier nous présente le récit de la vie de 3 jeunes filles, sur 3 continents différents. Je m’apprêtais à suivre leurs histoires au début séparément, mais je pensais qu’elles finiraient par se mêler. Première déception : l’alternance des personnages n’est pas régulière et la succession des chapitres n’est pas équitable (on suit moins Fiona que les deux autres). Deuxième déception (alerte spoil) : elles ne se rencontrent jamais ! Certes, Laiping et Fiona connaissent elles deux Sylvie par le biais d’Internet et connaissent leurs existences mutuellement. Mais notre petite Congolaise ne connaît personne et reste « enfermée » dans son histoire.



De plus, les romans sur les réfugiés ne sont pas mes préférés, même si j’ai bien aimé Sylvie, un personnage aux belles valeurs morales. Finalement, je me rends compte que j’apprécie chacun des personnages séparément, mais les mettre ensemble dans un seul roman, j’ai un peu de mal…



En terme d’émotions, je pense que ce livre aurait été plus poignant s’il avait été rédigé à la première personne, afin de se sentir plus proche des jeunes filles. Et puis, moi-même ne possédant pas de portable, j’ai sûrement une relation différente avec ce livre.



Si vous souhaitez le lire, je vous le conseille dès 12-13 ans.



Bonne lecture ! ^^
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