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3.52/5 (sur 50 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Houston, Texas , 1959
Biographie :

Elizabeth Crook est une romancière américaine, née à Houston au Texas.
Les huit morts de Julian Creek est son premier livre traduit en français.
Elle vit actuellement à Austin, avec sa famille.

Source : lisez.com, elizabethcrookbooks.com
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Découvrez l?odyssée drôle et poignante d?une jeune fille tenace qui brave les dangers du Texas des années 1860 pour venger la mort de sa mère. Pour plus de renseignements sur le roman de Elizabeth Crook, rendez-vous sur : http://bit.ly/2OaLowH


Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
—[...] A propos de vos rencontres ultérieures avec cet homme. Parlez m'en un peu.
— Bon, mais c'est une longue histoire. Il a voulu se débarrasser de moi. De moi et de ma sœur, tous les deux.
— Il a voulu vous tuer ? A cause de ce que vous aviez vu ?
— Non, monsieur. A cause d'une chose qui s'est passée. Je préférerais pas en parler, si c'est facultatif.
— Ce n'est pas facultatif, Benjamin. Pourquoi voulait-il vous tuer ?
— Eh bien, monsieur, sans doute parce que ma sœur lui avait fait sauter un doigt avec son pistolet.
— Un doigt ?
— Oui, d'un coup de pistolet.
— Vous dites qu'elle lui a arraché un doigt ?
— Un entier et un petit bout d'un autre, monsieur.
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Cher Monsieur le juge,

Vous avez de la chance d’entendre de nouveau parler de moi, du fait que j’ai failli marcher sur un serpent à sonnette en croyant que c’était une bouse de vache. C’est en rendant service à un type venu à notre fabrique de bardeaux. il avait des bœufs d’attelage échappés, et est-ce qu’on pouvait l’aider à les rattraper ? On a été à trois à lui répondre: Oui, bien sûr, on va vous les ramener. Et puis alors qu’on cherchait, il y avait cette bouse au milieu des rochers. C’est heureux que j’ai fait attention où je mettais les pieds. Vous auriez entendu le raffut qu’a fait ce crotale ! Je suis étonné que vos oreilles n’aient pas sonné.
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Il a dit qu'il avait jadis été jeune et arrogant et qu'il portait des éperons à molette de dix centimètres de long pour en jeter plein la vue à une jeune fille, et qu'un jour qu'il était ivre il s'était assis sur ses talons et que depuis il avait des trous dans les fesses, qu'on était pas autorisés à voir.
Il riait en racontant cette histoire, et pourtant il y avait la-dedans de la mélancolie, à cause du temps qui passe et des choses perdues. Ça ne donnait pas envie de croquer la vie à pleines dents.
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Nous sommes à la croisée des chemins, et il nous a placés sous un arbre indiquant la direction à prendre, comme le chêne qui a mis Sam Houston sur la route de San Jacinto et qui est connu sous le nom d'arbre boussole ou arbre c'est-par-où. L'arbre nous a montré la voie, il ne nous reste plus qu'à la suivre.
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J’ai sorti le tisonnier du feu et j’ai fendu l’air à droite et à gauche en hurlant : Je vais te marquer, tu entends ! Je ne t’aime pas et je vais te marquer !
Elle a cessé de gueuler, cessé de bouger aussi, et dans ses yeux s’est allumé un feu meurtrier, alors qu’elle me disait en parlant lentement, comme à un arriéré : Tu crois que je ne sais pas ce qu’est un tisonnier chauffé à blanc ?
Elle s’est déboutonnée et sa robe a glissé sur le sol et elle s’est montrée devant moi complètement nue. Alors j’ai vu sur sa peau des rayures plus foncées que sa couleur.
J’en suis resté bouche bée.
— Seigneur tout-puissant, Juda, qui t’a fait ça ?
— Son nom a pas d’importance. Mais je vais te dire uns chose. Un tisonnier va pas te mener bien loin. Remue la casserole, je te dis.
J’étais tenté de lui obéir, mais mes yeux ne pouvaient plus se détacher d’elle, et voilà que mon père entre et la voit nue. Il a l’air consterné devant cette vision effrayante, et triste aussi.
— Juda, le gamin a pas besoin de voir ça.
— Si, si, il faut qu’il le voie.
Sur ce, elle s’est rhabillée et j’ai remué la casserole.
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Et puis c’est la première fois qu’on me demande d’écrire autre chose que des mesures et ça me plaît bien. Comme je vous l’ai dit à Bandera, j’ai déjà lu des livres.
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Alors seulement la panthère s'est tournée pour me faire face. Ses yeux jaunes dans la lumière de ma lanterne faisaient comme deux trous sur un feu qui brûlait à l'intérieur de son crâne.
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-Ce jour-là, vous n'aviez encore jamais vu Mr. Hanlin... N'est-il pas vrai?
-Pas tout à fait, monsieur. J'avais vu des soldats aller et venir sur les routes près de Camp Verde, et il me semble que Clarence Hanlin était l'un d'eux... j'avais remarqué qu'il avait un œil qui tombait. C'est un visage qu'on n'oublie pas, monsieur. Il n'avait pas la mine patibulaire mais presque. Une pas trop aimable, comme si quelque chose tournait pas rond dans sa tête.
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Sam a mené la biquette à l'enclos et ne s'est pas retournée pour nous regarder. Je crois qu'elle était vexée rapport à sa figure après les remarques de Hanlin, mais elle n'en à rien laissé paraître. Elle savait qu'elle n'était pas belle à voir, mais c'est une chose de le savoir et une autre de l'accepter, et encore une autre d'essuyer les moqueries d'un malotru du genre de Clarence Hanlin.
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Le pasteur Dob est intervenu.
– Chut, laisse-la pleurer. Lève-toi et qu’elle pleure tout son soûl.
J’ai obéi. Et elle est restée couchée là à hurler aux rochers et à la boue.
– Ça lui a causé une terrible déception, a continué le pasteur. Toute sa vie elle a voulu tuer la panthère et maintenant la panthère est sans doute morte et a été emportée par la rivière, sa peau avec, et donc Sam revient les mains vides sans plus aucun espoir d’obtenir ce qu’elle désirait. Tout est parti dans le torrent. Il est écrit dans l’Évangile : Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. Si la peau de la panthère reste le trésor de notre petite fille, son cœur va s’enterrer sous cet arbre flottant, au-delà des limites de ce qu’elle a connu dans la vie, et hors d’atteinte de tous ceux qui l’aiment.
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