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Critiques de Emily Brontë (976)
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Autolouange et autres poèmes

Un petit recueil de poèmes, écrit par les soeurs Brontë. Autant j'ai été emportée par leurs romans respectifs, autant les poèmes présentés ici ne m'ont pas plus touchés que cela.

Mention spéciale par contre à l'introduction du livre qui présente un peu plus finement la vie de la famille.

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Autolouange et autres poèmes

Un peu de poésie dans ce monde de brutes.

J'ai bien aimé lire les Sœurs Brontë
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Autolouange et autres poèmes

De beaux poèmes plutôt mélancoliques. On retrouve les différents styles des trois soeurs Brontë. Charlotte Brontë (alias Currer) propose des poèmes sous le signe de la vie, de l'amour, de l'importance du vouloir des femmes. Emily Brontë (alias Ellis) fait davantage l'éloge de la nature et notamment du paysage de landes où elle a vécu. Enfin Anne Brontë (alias Acton), a un style moins mélancolique, avec des poèmes plus courts, plus clairs.

La poésie est tout de même plus intéressante à lire en langue originale. Dommage également que les poèmes ne soient pas datés pour avoir une idée de l'évolution des thèmes et des styles de chacune des soeurs.
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Autolouange et autres poèmes

Tombée dessus par hasard en librairie, ce petit recueil de poèmes s'est retrouvé dans mon panier sans hésitation. C'est un agréable moment passé avec les soeurs Brontë (Charlotte, Emily et Anne). Les trois soeurs ont des styles différents et il est agréable de voguer de l'un à l'autre. Quelques pages ont suffi à accroître ma curiosité pour elles et leurs publications, mais aussi à découvrir ces poèmes dans leur langue originale.
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Cahiers de poèmes

Cadeau de ma chère Holly, un livre sur ma table de nuit, un livre en cours, toujours, jamais achevé, toujours recommencé...
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Cahiers de poèmes

On connaît Emily Brontë pour les Hauts de Hurlevent, grand classique de la littérature anglaise romantique (et gothique, aussi), juste à côté de Jane Austen.

Mais Emily, la plus fragile des trois soeurs, était aussi poétesse, mais de son vivant elle n'osera jamais les faire publier, malgré l'insistance de ses soeurs.

C'est pourquoi il faudra attendre quelque temps après son décès prématuré pour pouvoir lire ses poèmes, publiés par les quelques rares proches qu'elle avait.



Tout de suite, le ton est tonné: triste, mélancolique, solitaire, dépressive, presque suicidaire, Emily ne connaît le bonheur que dans la nature, que dans ses longues ballades dans les moors qu'elle dépeint si bien dans Wuthering Heights. Les poèmes traitent de ce rapport à la nature, du sentiment d'abandon social ressenti par l'auteure, de ses difficultés à aborder les autres...

Ce n'est pas une lecture joyeuse, mais la beauté des vers vaut bien ce voyage triste et mélancolique dans la psyché d'une jeune femme isolée et incapable de quitter sa maison...(elle mourra de maladie peu de temps après avoir été envoyée de force en Belgique pour y étudier.)
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Cahiers de poèmes

Très beau recueil de poèmes d'une des sœurs Brontë, poèmes réunis par sa sœur d'ailleurs et dont nous ne sommes pas sur intégralement qu'ils soient tous d'elle.

A travers ce recueil on sent un cœur ouvert aux beautés simple de la vie, de la campagne, de la nature, des enfants et des personnes aimées. Mais ce qui me frappe le plus c'est que tout est beau, mais que la tristesse et le malheur sont omniprésent. On sent un grand nombre de morts qui l'entoure. Cela rejoint un peu Lord Byron sur certains thèmes et sur l'approche dans ces cas là.

Mais tout reste beau, sobre, et les problèmes de l'âme nous touchent.

C'est un recueil qui reste agréable même s'il est sombre...
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Cahiers de poèmes

Son roman "Les hauts de Hurlevent" a un peu occulté le reste de l' oeuvre d'Emily Brontë, notamment ses poèmes, antérieurs , écrits entre 18 et 28 ans, et qui pourtant en préfigurent l'atmosphère de romantisme exalté et sombre.



Le recueil comporte deux parties, assez différentes: le cahier EJB , au lyrisme mélodique, et les poèmes de Gondal, s'inspirant du passé celtique.



J'ai préféré la première , même si je n'ai pas été sensible à tous les textes, notamment ceux, plus mystiques, évoquant Dieu.



J'ai erré dans les landes, portée par les élans d'Emily envers la nature sauvage, je l'ai sentie pleinement en osmose avec les bruyères, le vent, " le ciel pâli de l'automne", j'ai senti son souffle ardent , son extase, à travers des vers lancinants:



" Eveillez sur toutes mes chères landes

Le vent dans sa gloire et son orgueil!

Ô appelez-moi des vallées et des montagnes,

Que je marche au bord du torrent!"



On la sent attachée aux lieux de l'enfance, pourtant désolés, on la sent désespérément passionnée, elle qui se laissera mourir après la mort de son frère...



C'est un coeur timide et fier qui s'exprime, un coeur tourné vers l'idéal, la pureté, là où " les vents se font pensifs, les étoiles brûlent d'un feu tendre"...
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Cahiers de poèmes

"Un jour, à l'automne de 1845, je tombai par hasard sur un manuscrit de poèmes, de la main de ma sœur Emily. Bien entendu, je ne fus pas étonnée, sachant qu'elle était capable d'écrire des poèmes et qu'elle en écrivait. Je parcourus le manuscrit et c'est bien plus qu'un sentiment de surprise qui s'empara de moi : j'eus la conviction profonde que ces poèmes n'étaient pas de banales effusions, qu'ils n'avaient rien de commun avec la poésie qu'écrivent en général les femmes. Je les trouvai denses et concis, vigoureux et authentiques. A mon oreille, ils possédaient en outre une musique toute particulière - sauvage, mélancolique et qui élevait l'âme." Voici ce que nous dit Charlotte, la sœur aînée d'Emily Brontë à propos de ses poèmes.



Emily avait rassemblé ces meilleurs poèmes en deux cahiers :

- le cahier "E. J. B.", plus personnel, qui nous transmet son évolution, que ce soit sur le plan littéraire ou personnel,

- et le cahier "Emily Jane Brontë, poèmes de Gondal", qui regroupent des poèmes plus longs, en lien avec l'univers imaginaire de Gondal, royaume créé par les enfants Brontë, où l'on trouvent parfois une sorte de préfiguration de Wuthering Heights.



Dans ce livre, on retrouve une belle sélection extraite de ces deux cahiers. J'y ai découvert la poésie d'Emily Brontë pour la première fois. Ce ne fut pas toujours simple, et certains poèmes m'ont laissés sur le carreau... Mais d'autres m'ont touché, surtout dans le premier cahier !



Cette édition bilingue a participé à la véritable découverte de cette œuvre poétique, car ce n'est que dans la langue originale que l'on retrouve la musicalité et la force de la composition d'Emily. J'ai parfois trouvé certaines traductions un peu fades, face à la beauté sonore de la langue anglaise, même si je n'ai pas le niveau pour tout comprendre sans l'aide de la traduction... Ah paradoxe !



J'ai aussi aimé retrouver certains thèmes qui font le charme de son roman Les Hauts de Hurlevent : la lande et sa végétation (bruyères, campanules...), le souffle du vent, l'errance fantomatique des morts, l'amour tragique, les nuits lunaires, les âmes tourmentées, les sentiments exacerbés...
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Cahiers de poèmes

Je ne lis que très rarement des poèmes mais j'adore l'oeuvre de la famille Brontë en général. J'ai retrouvé avec plaisir les grandes étendues sauvages des landes du Yorkshire.

Les poèmes laissent transparaître l'état d'esprit souvent obscur de l'auteur mais aussi son goût pour la nature, la liberté les grands espaces.

Une belle façon de compléter la lecture du roman Les Hauts de Hurlevent.
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Cahiers de poèmes

Après m'être profondément entichée de son unique roman Les Hauts de Hurle-vent, je ne pouvais faire autrement, il me fallait découvrir les poèmes d'Emily Brontë !

Et pas de déception. Ce fut un peu comme si je retrouvais Les Hauts de Hurle-vent en format poème, ce qui n'est pas - et ne peut être - regrettable.

Emily Brontë était un personnage fort singulier. Et ses écrits m'évoquent un ciel ; nuageux, pluvieux, orageux et foudroyants comme ils sont.

De sa gracieuse plume se découle mélancolie, contemplation (quelle passion qu'elle détenait pour les landes !) sentiment de solitude et tant d'autres émotions et réflexions frémissantes, frissonnantes presque car trop violentes, trop complexes pour être nommées expressément.

Ce recueil est une fleur - une rose. Epineuse. Captive. Dont les délicats pétales sont ballotés puis arrachés par les rafales hivernales.

Je me replongerais volontiers entre ces tiges parfumées.
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Cahiers de poèmes

Aujourd'hui j'avais envie de vous proposer une œuvre pour laquelle j'ai un réel attachement, un livre qui n'est jamais bien loin, que je garde précieusement sur ma table de chevet pour en picorer quelques passages de temps en temps. Ce livre, c'est "Cahiers de poèmes" d' Emily Brontë.

Si cette merveilleuse auteure de la littérature classique anglaise est surtout connue pour "Les hauts de Hurlevent", il serait dommage de la réduire à cela. Et vous le découvrirez si vous plongez dans ce recueil de poèmes.

Emily, cette jeune femme, entourée de sa fratrie d'artistes, était un être fragile, torturé et sans doute coincé entre ce monde et celui d'après, laissant les esprits lui murmurer leurs secrets. Ce personnage singulier signe ici des poèmes si forts et si beaux, qui évoquent la pluie battante, le vent qui souffle, les nuages noirs d'un ciel sans soleil, la toute puissance de la nature. On lit ses mots et l'on se retrouve transporté dans les landes qu'elle aimait tant arpenter. Nous aussi, nous sentons le vent, la pluie, peut être même frissonnons nous un peu. Car la poésie d'Emily est puissante, vivante, vibrante d'émotions. Des émotions qui nous prennent au cœur, qui nous bouleversent tant elles sont fortes, peut être même trop, à la limite de la folie, à l'image de cette jeune fille au regard vif et un peu fou.

Ce recueil est vraiment un trésor, une vraie fleur sauvage, précieuse, majestueuse, dangereuse et éphémère. Le vrai romantisme à la Byron, beau, pur, authentique, sombre et dramatique. Une beauté vénéneuse.

Si ce recueil est arrivé jusqu'à nous, c'est grâce à sa sœur Charlotte, qui après la mort prématurée d'Emily les a fait publier. Nous savons fort peu de choses sur cette auteure géniale, mais à travers ses poèmes nous la découvrons, solitaire, fragile, flirtant avec la folie et la mort et surtout mélancolique. Pourtant, ici, dans ses poèmes, tout est sublimé, tout est beau, et l'on sent à quel point cette jeune femme sombre était heureuse dans son monde de nature, de vent, de pluie et d'esprits venus d'un autre monde.

Vraiment un immense talent dont j'étais tombée amoureuse à la lecture des Hauts de Hurlevent, mais qui est définitivement gravé dans mon cœur avec ces poèmes.

A découvrir absolument pour les amoureux de la littérature anglaise, des romans gothiques et les vrais romantiques.
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Cahiers de poèmes

Une porte d'entrée dans un univers. Ce recueil peut être un moyen de découvrir la plume d'Emily Brontë d'une toute autre manière ou de découvrir une autre facette de cette autrice. Un lyrisme, une mélancolie, une solitude et une atmosphère de romantisme s'y dégage. Elle nous captive et nous transporte dans ses contemplations, dans les landes qu'elle aimait, dans les beautés simples.
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Cahiers de poèmes

Une première sur ce blog : je vais vous parler poésie, avec un retour sur un recueil que j’ai lu récemment.



De temps en temps, j’aime à plonger dans un recueil de poèmes. Je picore alors, au gré des jours, quelques poèmes par-ci par-là : pour moi, un recueil se savoure à petites doses, un peu comme une boîte de chocolats renommés, car trop en lire d’un coup risquerait d’écoeurer !



Grande fan des soeurs Brontë (bien que j’avoue n’avoir pas encore lu l’oeuvre d’Anne…), je connaissais déjà certains poèmes d’Emily, autrice des Hauts de Hurlevent : son poème I’m Happiest When Most Away avait été superbement mis en musique par QNTAL (c’était d’ailleurs mon titre préféré de l’album !) et la strophe d’un autre figure en épigraphe de ma novella, en cours de rédaction depuis l’année dernière.



En ces beaux jours, j’ai eu envie d’aller plus loin et de plonger dans son oeuvre poétique. Et on retrouve tout à fait ce qui fait l’esprit de l’oeuvre d’Emily Brontë : les landes sauvages, les sentiments tempétueux, et toujours une ambiance profondément gothique, entre mélancolie, nature indomptée et déclarations passionnées, portées par des mots aussi délicats que puissants.



Si vous êtes fan de son oeuvre en prose, je ne peux que vous encourager à découvrir ses vers !
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Cahiers de poèmes

La plume magnifiquement mélancolique d'Emily Brontë est dans ce recueil de toute beauté !



Ce recueil publié chez Gallimard rassemble de nombreux poèmes écrits par la plus timide des sœurs Brontë et publiés post-mortem. L'édition est bilingue ce qui est un vrai plus, notamment pour l'étude de la versification.



La poétesse propose ici des textes intenses et profonds qui mélangent mélancolie et amour de la nature. Les émotions évoquées sont, par les mots, invoquées entre ces pages car, par ses vers, Emily Brontë touche son lecteur et l'invite dans un monde intérieur sombre où les lumières naturelles sont salvatrices.



Au niveau de l'écriture, l'autrice m'a convaincue : elle réussit avec brio à transmettre des émotions sans exagérer de la ponctuation, ni des envolées lyriques alambiquées. Elle ressent fort en elle et en la nature : son véritable lien avec cette dernière permet une transmission des émotions et des sensations mais surtout de tisser une intimité avec le lecteur. Si nous avons peu de choses en commun, la nature est bien ce qui nous lie tous, humains de ce siècle ou des autres.



Emily Brontë vous emmène donc dans une balade en nature sinistre et mélancolique mais aussi intime et puissante où les feux-follets et les oiseaux chantent d'une même voix, où le soleil transmet l'espoir du matin, la lune les rêveries et les craintes du soir.
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Devoirs de Bruxelles

Ces Devoirs sont comme leur nom l’indique des devoirs faits par Emily Brontë, l’avant-dernière des sœurs, lors de son séjour à Bruxelles avec sa sœur Charlotte en 1842. Elles séjournaient dans un pensionnat de jeunes filles pour parfaire leur éducation alors qu’elles avaient largement dépassé l’âge des autres pensionnaires. Ce sont des écrits demandés par leur professeur Constantin Héger pour améliorer leur maîtrise de la langue française. Il existe des devoirs de Charlotte, mais ici seuls ceux d’Emily sont mis en avant. Une préface explique comment ces précieux documents ont été retrouvés.



Ces devoirs rendent compte de l’imagination d’Emily, de sa capacité à étudier la nature humaine, de son intelligence, de son humour et aussi de sa conscience féministe. On sent aussi son déplaisir à se plier à ces exercices qui se veulent techniques et qui brident son esprit. Le Chat est un texte drôle mais surtout très piquant qui compare cet animal à l’être humain d’une façon très ingénieuse. Le Siège d’Oudenarde n’a d’autre intérêt qu’historique au regard de la Belgique. Le Portrait du roi Harold avant la bataille de Hastings m’a davantage interpellée du fait de mon intérêt pour l’histoire de l’Angleterre et parce qu’Emily prend plus de libertés dans son écriture. Les Lettres montrent tantôt le déplaisir à se plier à des exercices ennuyeux, voire la tristesse et la colère de leur auteure à se trouver loin de chez elle. L’Amour filial et la Lettre d’un frère à un frère sont dans le même état d’esprit, mais mêlent davantage de questions religieuses. Le Papillon est une réflexion sur la vie et sur la religion. Quant au palais de la mort, c’est une dictée de Constantin Héger, qui permet de nous assurer une fois de plus de la maîtrise d’Emily de la langue française. Certes il y a des fautes par moment dans ces textes, mais je ne connais personnellement aucun Français qui serait capable d’écrire anglais avec une telle finesse et en faisait si peu d’erreurs.



Les Devoirs sont suivis d’une note d’Augustin Trapenard, qui a établi l’édition de ce livre, où il nous parle des deux sœurs et de l’analyse à faire des textes. Le livre se finit avec une petite biographie d’Emily, dont le seul roman connu à ce jour reste Les Hauts de Hurlevent.



J’aime toujours en apprendre plus sur des auteurs que j’apprécie, ce petit livre m’a donc procuré un (court) moment de plaisir. C’était une lecture-métro, pour éviter de balader ma liseuse jusqu’à la fac, et aussi un intermédiaire avant de me lancer dans les deux romans d’Anne Brontë, la plus jeune sœur, que j’ai reçus à Noël. J'ai très envie de découvrir d'autres livres de la collection Mille et une nuits. Les Lettres à Léonie de Victor Hugo me font tout particulièrement de l'œil !
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Le monde du dessous

Ce recueil de textes en prose et de poèmes est tout simplement magnifique. On retrouve la beauté de l’écriture des soeurs Charlotte, Emilie et Anne, avec en plus des textes de leur frère Branwell. Le livre est décomposé en plusieurs parties, ce qui nous permet vraiment de plonger dans l’univers et dans l’écriture de chacun, même si les thèmes abordés sont sensiblement les mêmes : la peine, la douleur, l’amour, l’enfance…
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Le monde du dessous

Ce livre revient sur les écrits de la fraternité Brontë, sur leurs jeux d’écritures et sur leurs vie.

J’ai trouvé ce recueil très intéressant car il nous permet de mieux connaître les différents membres de cette famille. Leur façon d’écrire et les différentes correspondances sont autant de fenêtres que leurs vies qui nous permettent de comprendre leur façon d’écrire.

J’ai personnellement préféré les explications des proches et les correspondances aux poésies.
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Le monde du dessous

Les écrits figurant dans ce recueil ont été, semble t'il, miraculeusement retrouvés. Il s'agit de poèmes et de correspondances de la famille Bronté.

Ce livre est divisé en différentes parties, en fonction de poèmes écrits par Charlotte, Branwell, Emily ou Anne.

A la lecture des passages consacrés à Charlotte et Branwell, je n'ai pu m'empecher de repenser à un film de Nicole Kidman, les autres. C'est un film un peu particulier. Et bien, ces 2 parties m'ont paru terriblement triste et morbide.

Par contre, Emily et Anne, dans leurs poèmes me paraissaient plus "légères" on sent tout de même un peu plus d'optimisme dans leurs poèmes. Chez Charlotte on ressent tout le poids de la mort qui a rodé autour d'elle sa vie durant. J'ai eu l'impression que cette pauvre dame avait eu une chape de plomb sur les épaules du début à la fin de sa vie.

Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce recueil ce sont les passages de correspondances. J'ai trouvé qu'on sentait tout le contexte du petit village anglais, avec ses règles et ses principes, tout le poids de la vie au presbytère. C'était une lecture très instructive. J'avoue n'avoir encore jamais lu Jane Eyre ou les hauts de Hurle vent, mais ce livre m'a donné envie de m'y mettre et les précisions sur les auteurs amenées dans ce livre me feront, je pense, découvrir leurs oeuvres avec un autre regard.
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Le monde du dessous

J’éprouve un vif intérêt pour tout ce qui touche aux écrits des sœurs Brontë. Le terme « intérêt » n’est pas assez fort pour décrire les émotions que j’ai pu ressentir en lisant Jane Eyre ou encore Les Hauts de Hurlevent, mes deux romans préférés de tous les temps. L’Angleterre. Haworth. Un presbytère isolé. Les landes balayées par le vent. Bien que l’univers de la famille Brontë nous semble plutôt sinistre, je ressens une véritable fascination pour les sœurs Brontë. Leurs écrits, mais aussi le vécu, la personnalité de chacune : tout m’intéresse. Aussi, lorsque j’ai croisé la route de ce recueil, je n’ai pas hésité une seule seconde. Il comprend des morceaux de proses, de poèmes (apparemment retrouvés miraculeusement) rédigés par Charlotte, Emily, Anne ou encore Branwell. Le livre est divisé en différentes parties, ce qui nous permet de plonger dans l’écriture de chacun. Des détails de correspondance ont également été ajoutés (certaines lettres d’Elizabeth Gaskell notamment). L’occasion d’en apprendre beaucoup sur le quotidien, les habitudes de la famille. À certains passages d’une grande beauté, évoquant l’enfance, l’amour ou encore la nature, viennent se mêler des paragraphes plus sombres comme la maladie d’Emily, ainsi que celle d’Anne, apparaissant dans la correspondance de Charlotte Brontë. Cette lecture est donc parfois difficile, mais permet de se sentir plus proche de ces romancières de génie, tout comme elle permet de mieux comprendre le goût pour la solitude de Charlotte, ou encore la violence des personnages crées par Emily.



Dés l’enfance, les Brontë sont très liés. Surtout depuis le décès de leurs deux sœurs aînées, dans un pensionnat glacial. Pour échapper à un quotidien pesant, et sans doute extrêmement difficile, Branwell et Charlotte, Anne et Emily, s’inventent un monde totalement imaginaire, mais coloré de paysages solitaires ou exotiques : les royaumes de Gondal et de Gaaldine. Nous y retrouvons des rois, des reines, des serviteurs dont certains traits se retrouveront plus tard dans le personnage de Rochester, ou en tout cas principalement dans les personnages de Charlotte et d’Emily.



Ce recueil m’aura également apporté tout un éclairage sur Branwell, que je connaissais finalement peu et dont on parle moins car il n’aura pas réussi, contrairement à ses sœurs, à faire publier ses créations (plusieurs poèmes). Je n’ai pas pu m’empêcher de faire le parallèle avec le film Les sœurs Brontë d’André Téchiné (1979) dans lequel apparaît un portrait d’homme mélancolique, ravagé par l’alcool. Je le trouve finalement touchant. Et je compte lire très vite la biographie écrite par Daphné du Maurier (que j’aime aussi énormément) : Le monde infernal de Branwell Brontë.



En bref, ce recueil est instructif si vous souhaitez vous plonger dans l’enfance des Brontë ou tout simplement en apprendre plus sur eux, à travers les détails de certains courriers adressés à des proches, ou encore à travers le regard des quelques rares amis de la famille. J’ai grandement apprécié retrouver Charlotte Brontë, avec son intelligence vive et sa force de caractère. Je me la représentais sous les traits du personnage de Jane Eyre. Il semblerait en effet qu’elle y ait mis beaucoup d’elle-même dans la création de ce personnage hors du commun. J’ai également aimé en apprendre davantage sur son frère Branwell ou encore m’imaginer Emily et Anne, toutes deux inséparables, enlacées, se promenant sur la lande. J’ai d’ailleurs hâte de découvrir la plume d’Anne Brontë, la seule que je ne connais pas encore.
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