AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Emma Sternberg (64)


Et ce Komarov voudrait aménager ici un jacuzzi ? Une terrasse avec barbecue ? Au coeur de ce lieu paradisiaque ? Il ne pourrait pas tout bêtement enfiler une doudoune et poser ses fesses sur le banc pour admirer la mer quand il fait plus froid, comme toute personne normale ?
Commenter  J’apprécie          10
La vie n'est pas quelque chose qu'on peut fuir mais quelque chose dans laquelle il faut se trouver soi même.

Peu, c'est mieux.

Quand on n'est pas bien dedans soi même, il faut aller dehors.
Commenter  J’apprécie          00
La Terre continue de tourner, sans se soucier un instant de ce que je décide, de ce que je pense, fais et ressens, ou de ce que je ne fais pas. Et, subitement, cette idée ne me chagrine plus. Je me sens le coeur léger. Je scrute du regard les visages des gens qui se bousculent autour de moi pour rejoindre leur place et j'entends avec bonheur mon coeur battre de joie et d'angoisse, s'accélérer dans ma poitrine.
J'éprouve une sensation de liberté. Depuis combien de temps ne l'avais-je plus éprouvée ?
Commenter  J’apprécie          00
Elle semblait avoir compris que la vie n'est pas quelque chose qu'on peut fuir, mais quelque chose dans laquelle il faut se trouver soi-même.
Commenter  J’apprécie          00
Telle était ma vie jadis : j’avais un petit ami que j’aimais, un boulot qui, dès le matin, m’emplissait de joie. Et des projets d’avenir. Je faisais du sport, je rencontrais à mon gré mes amies et j’avais du camembert au lait cru dans mon frigo.
Et maintenant ? Je n’ai plus rien de tout ça. Depuis un an, je vis seule dans ce qui fut notre appartement. Je ne suis plus retournée à la salle de sport depuis que la librairie où j’ai travaillé avec passion durant quinze ans a soudain fermé, voici huit mois
Commenter  J’apprécie          00
Mais aujourd’hui, je sais qu’il n’y aura pas de contrat de mariage. Et rien d’autre non plus. Martin, qui était officiellement resté à la maison pour faire la déclaration de TVA, n’a pas spécialement l’air horrifié ni désespéré quand il me regarde depuis le canapé, le pantalon sur les chevilles, la paire de fesses rondes comme des melons sur ses genoux. À vrai dire, il semble plutôt déçu que son rendez-vous crapuleux ait tourné court.
Commenter  J’apprécie          00
Les grandes vérités ont toujours l'apparence de la banalité. Oui, et plus elles sont grandes, plus elles semblent banales. Parfois même, elles le sont tellement que les larmes vous montent presque aux yeux tant elles sont vraies.
Commenter  J’apprécie          00
Tu es ce que tu es, pas de problème. Mais ça ne t'empêche pas de toujours avoir le choix: te libérer de ce qui t'attache et avancer ou bien rester éternellement ce que tu es.
Commenter  J’apprécie          00
Peut-on modifier la réalité en croyant forcément qu'elle est autre ? Cette idée me paraît si naïve que je suis presque tentée d'y croire. Peut-être que ce n'est pas plus compliqué que cela ? Peut-être la simplicité de cette foi donne-t-elle la force de changer sa vie pour de bon ?
Commenter  J’apprécie          00
Il faut provoquer son bonheur si on veut le rencontrer.
Commenter  J’apprécie          00
Si on refuse la vie, on est voué à l'échec.
Commenter  J’apprécie          00
Étonnant comme, une fois qu'une histoire d'amour est terminée, les pires moments de tristesse interviennent au moment où l'on vit des instants de bonheur. C'est sans doute parce qu'on prend alors pleinement conscience qu'il manque à ces derniers la profondeur, l'espace de résonance qui, pour exister, exigent qu'on les vive à deux.
Commenter  J’apprécie          00
Je suis née le regard tourné vers les étoiles.
Commenter  J’apprécie          00
Il est difficile de donner une forme à sa propre existence. De la saisir avec des mots. C'est autre chose que de raconter une histoire, une histoire quelconque.
Commenter  J’apprécie          00
Le propre des états d'exception, c'est qu'ils reviennent à la normalité plus vite qu'on ne le pense - on peut s'habituer aux températures extrêmes, à la guerre, à la terreur et, bien sûr, au fait qu'on est désespéré. La raison en est probablement fort simple: on est obligé de pisser même quand, ailleurs, des gens meurent. Le chagrin d'amour n'enlève rien à la nécessité de manger et de boire. Et on aura beau savoir que le monde sombrera demain, on se lavera probablement les dents avant d'aller se coucher. On ne peut s'empêcher de respirer quand bien même on le voudrait. Peu importent les évènements autour de soi, on n'a d'autre choix que de vivre.
Commenter  J’apprécie          00
Mais n'en va-t-il pas ainsi de la vie ? De manière générale? La plupart des choses ne restent pas éternellement ce qu'elles ont été un jour. Elles se transforment, se révèlent souvent bien différentes de ce pour quoi on les tenait.
Les êtres humains changent et, parfois, on est même celui qui change. On ne s'en aperçoit pas toujours en chemin , et c'est à la fin qu'on se demande qui on a été, en réalité, auparavant.
Commenter  J’apprécie          00
La plupart des choses ne restent pas éternellement ce qu'elles ont été un jour. Elles se transforment, se révèlent souvent être différentes de ce pour quoi ont les tenait.
Les êtres humains changent et, parfois, on est soi-même celui qui change. On ne s'en aperçoit pas toujours en chemin, et c'est tout à la fin qu'on se demande qui ont a été, en réalité, auparavant.
Commenter  J’apprécie          00
Du temps, je n'en ai pas, mais les mamans passent avant tout le monde, tu le sais bien.
Commenter  J’apprécie          00
- Pour les gamins du Queens, quelques feuilles de laitue à la cantine, c'était déjà trop de nature,
Commenter  J’apprécie          00
De manière générale, j’ai du mal à admettre qu’on puisse être seul et heureux malgré tout. Il paraît qu’il existe des gens qui n’ont besoin de personne, ni d’amis, ni de famille, qui se suffisent à eux-mêmes. Je n’appartiens en aucun cas à cette catégorie d’individus. À la simple idée de devoir passer seule une vie entière, sans lien véritable, sans ancre, sans port d’attache, le vertige s’empare de moi comme si, sans corde ni rambarde, je contemplais un abîme insondable.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Emma Sternberg (310)Voir plus

Quiz Voir plus

Hunger Games Tome 1

Qui est l'auteur de la trilogie Hunger Games ?

J.K.Rowling
Suzanne Collins
Stephen King
Stephenie Meyer

15 questions
2980 lecteurs ont répondu
Thème : Hunger Games, tome 1 de Suzanne CollinsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}