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Critiques de Emma Straub (109)
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Les vacanciers

Cet été, je pars dans le Morbihan avec mon mari, et surtout pas à Majorque avec la famille Post et leurs 2 amis !



En effet, les quelques jours que j’ai passés en leur compagnie au bord de la piscine, dans la cuisine, dans les rues de Palma, au court de tennis, sur la plage...m’ont amplement suffi. Quel ennui ! Entre le « vieux » couple Franny-Jim qui s’écharpe à cause d’une infidélité du mari, le couple Carmen-Bobby (le fils) qui se délite, le couple Charles-Lauwrence qui est en passe d’adopter un bébé, et Sylvia la fille cadette, pressée de prendre son indépendance à l’université et attirée par le beau Majorquin venu lui donner des leçons d’espagnol, la cohabitation est un peu difficile. Et ça dort, ça prend des douches, ça mange, ça se baigne, ça ressasse trente-six mille fois les mêmes rancoeurs ou les mêmes regrets.

J’ai voulu plonger dans leur psychologie, j’avais oublié qu’il n’y avait pas d’eau.

Je me suis donc cassé la figure sur la platitude de ces personnages, je me suis cognée à leur histoire banale et tellement prévisible, égayée (enfin, le mot est fort) de temps en temps par l’une ou l’autre frasque et pas trop rebutée quand même par le style facile (« fluide », le mot est à la mode...).



Un livre endormant, moi, ça ne m’endort pas, ça me donne des envies de meurtre. Et pour le bien de mes amis et de ma famille, j’ai laissé la famille Post reprendre l’avion pour New-York, sans moi.



Ce roman était un cadeau de Babelio et des éditions « Presses de la cité ». Je me suis acquittée consciencieusement de ma tâche : je l’ai lu jusqu’au bout et je l’ai chroniqué. Merci et au suivant !

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Demain, même heure

C'est le quarantième anniversaire d'Alice Stern, une New-Yorkaise qui a un travail administratif routinier dans une des nombreuses écoles privées de la ville destinées à une clientèle riche et parfois célèbre, Belvédère. Comme elle y a elle-même été élève, elle n'en est jamais sorti. Son père Leonard a écrit un unique roman, un best-seller de science-fiction, Time Brothers, adapté à la télévision, qui a suffi à le rendre célèbre et relativement riche. Malheureusement, Leonard est à l'hôpital, dans le coma, et n'en a plus pour longtemps. Sa fille va régulièrement le voir, et elle est la seule à le faire car il est divorcé et son ex-femme, adepte du New Age, vit en Californie. A la fin de la soirée, le jour de son anniversaire, elle s'endort dans la cabane de gardien de l'impasse privée où son père a une « maison de poupée », rare privilège à New-York, et lorsqu'elle se réveille, c'est dans le corps de la jeune fille qu'elle fut à seize ans, avec son père en bonne santé : elle a voyagé, en esprit, dans le temps. Dans sa tête elle a toujours quarante ans, mais elle est revenue à l'époque de son adolescence. ● L'argument du roman, s'il n'est pas d'une folle originalité, est fascinant. Qui n'a pas rêvé de se retrouver à son adolescence avec les acquis de la maturité et, éventuellement, de faire d'autres choix, de modifier le cours de sa vie ? Cette thématique du voyage dans le temps, des paradoxes temporels, me passionne. ● Bien sûr, on pense à la trilogie Retour vers le futur, à Trente ans sinon rien, à Peggy Sue s'est mariée, etc. Ces oeuvres sont d'ailleurs citées à plusieurs reprises dans le roman, comme un hommage. J'ajouterais Camille redouble, le superbe film de Noémie Lvovsky que l'autrice américaine ne connaît probablement pas mais qui se fonde exactement sur la même idée de départ (même les deux âges de l'héroïne, quarante ans et seize ans !). ● Malheureusement, le livre d'Emma Straub est beaucoup trop bavard. Il y a au moins cent pages de bavardages sans aucun intérêt en trop. ● On met tout le premier quart du livre à parvenir à l'élément déclencheur de l'histoire, la fameuse soirée où le voyage temporel a lieu. Donc pendant 80 pages on s'est ennuyé à lire la vie quotidienne de la New-Yorkaise déjà lue et relue mille fois ailleurs en mieux. ● Mais ensuite c'est pareil, beaucoup trop de bavardages sur les plats qu'on mange, les vêtements qu'on porte, les appartements qu'on habite (grande passion des New-Yorkais), avec beaucoup de clichés. ● L'ouvrage aurait beaucoup gagné à se resserrer sur sa thématique première, le voyage dans le temps et à améliorer l'histoire, car on voit bien qu'aux deux tiers du livre l'autrice patauge, ne sait pas comment s'en sortir. La fin, d'ailleurs, est globalement décevante (mais très américaine dans son traitement). ● Avec ce livre l'autrice gâche une belle idée qu'elle n'a pas su exploiter. ● La traduction est globalement maladroite, beaucoup de passages sont bancals, l'aspect « traduit » est bien trop évident, les structures de la langue première apparaissent derrière un français boiteux. La traductrice confond systématiquement « quoi que » et « quoique ». ChatGPT ferait probablement mieux… ● Si vous voulez lire un excellent roman sur ce thème, préférez Replay, de Ken Greenwood, un livre brillant que j'ai adoré. ● Je remercie NetGalley et Les Escales de m'avoir permis de lire cet ouvrage.
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Demain, même heure

Lorsque l'on fait la connaissance d' Alice, elle n'est pas au maximum de sa vie de rêve...

Quarante ans, un petit-ami qui est là davantage pour occuper la place que par amour véritable. Pas d'enfants, et un métier qu'elle n'a pas vraiment choisi, dans l'école privée maternelle dans laquelle elle a fait sa scolarité. Jamais sortie de son New York, jamais vraiment sortie de son quartier, bref Alice a un environnement qui ronronne , certes, mais qui ronronne un peu trop confortablement. le seul grain de sable de ce magnifique assemblage, c'est l'hospitalisation de son père Leonard, écrivain célèbre, qui l'a élevé tout seul.

Leonard va bientôt mourir, la question est juste de savoir quand ?

Et cela, Alice ne l'accepte pas. Et tout comme les héros du best seller de son père , elle va voyager dans le temps.

Alice ( aux pays des merveilles .. ) va se retrouver le jour de ses 16 ans, quand son père était bien vivant et en pleine forme. Peu à peu Alice se dit que grace à ces voyages, elle pourrait "recourber" le temps, le changer et faire en sorte que non seulement, sa vie soit moins solitaire , mais SURTOUT, elle pourrait empêcher son père de mourir en lui proposant une meilleure hygiène de vie.





Peut-on changer son passé, améliorer son futur ?

C'est tout le propos de cette histoire douce amère, qui parle de l'acceptation d'un futur deuil , de la perte d'un parent , rendue d'autant plus poignante que c'est le seul vraiment qui se soit occupé d'Alice.

Voyage après voyage, Alice essayera de modifier son destin et celui de son père, pour finir par se rendre compte que c'est le destin qui impose, et que les personnages doivent s'adapter, regarder devant eux, "aller vers le futur".



Changer sa vie à elle ? Là aussi, Alice se contentera de ce qu'elle a , et qui est déjà pas si mal, le futur lui apportant de belles choses (mais là, l'autrice est floue et préfére laisser le lecteur imaginer le degré de "bonnes choses" qu'il souhaite) .



C'est un joli roman, assez fin psychologiquement, très nostalgique, très "sage". J'ai juste regretté les références nombreuses à une culture américaine populaire dont je n'ai saisi sûrement que le quart.

Sur ce sujet des voyages dans le temps qui sont censés réparer le passé, il y a plus intense, mais la petite musique diluée est très plaisante , reposante et certaines réflexions sur l'adolescence ou l'accompagnement aux malades en fin de vie , sonne très juste.



Merci à Anne Laborier des Editions Les Escales, et à Babelio ...
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Les vacanciers

Deux semaines de vacances à Majorque, histoire de se ressourcer et d’oublier ces tracas. Soleil, plage, cuisine, farniente c’est cool non ! Oui, mais voilà, la famille Post en a un peu beaucoup (des tracas). Alors éclatement du noyau familial ou sagesse et maturité au final ?

J’avoue être déçu par ces « Vacanciers » qui se lit sans déplaisir mais aussi avec un manque d’intérêt et surtout d’empathie pour les personnages. Pas un brin de sympathie donc pour Franny et Jim les parents, ni pour Sylvia et Bobby les enfants, encore moins pour le couple d’amis homo et la petite amie du fiston que personne ne peut encadrer. Des situations convenues, qu’Emma Straub survole trop souvent. Cela m’a laissé de marbre la plupart du temps. On peine à croire ces personnages tant ils sont assez caricaturaux. Et l’on se dit que deux semaines avec cette famille là, c’est beaucoup trop. On aimerait presque retourner au turbin, c’est dire !

Merci aux « Editions Presses de la Cité » et Babelio pour cette masse critique.

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Modern Lovers

Un petit air des " Chroniques de San Francisco "( version Brooklyn) en plus fade ...

ils étaient quatre étudiants (Andrew, Elizabeth, Zoë et Lydia) à faire partie d'un groupe musical . Seule Lydia en avait fait son métier puis s'est suicidée .

Désormais ils habitent à quelques maisons, les uns des autres .

Andrew et Elizabeth sont les heureux parents d'un ado sans problèmes .

Zoë et sa compagne Jane, ont une fille rebelle , aux cheveux violets , Ruby. Cet été , tout ce petit monde va faire sa crise ou sa "mue" , bousculé par un passé qui revient sous la forme d'un Biopic consacré à leur ex copine.

Donnera les droits / donnera pas ?



C'est gentiment distrayant tout en hésitant entre plusieurs genres littéraires . Le tout aurait mérité d'être un peu plus relevé, plus épicé : soit par l'écriture avec un peu plus d'humour , ( car il y avait de la matière avec ces trois couples) , soit par plus de profondeur, plus de psychologie .

Bien que Modern Lovers se situe de nos jours, j'ai eu l'impression que les personnages vivaient à l'époque des années 70. [ Andrew qui pousse la porte d'une maison [ bleue] et se met au yoga ...

Il y avait matière à faire quelque chose de plus puissant , de plus croustillant.

La vie de quartier est très bien rendue , on est passé à deux doigts des Chroniques de Brooklyn ...
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Les vacanciers

Un roman à la couverture bleu "piscine Hockney" , et hop, ni une , ni deux : je fais ma valise et je pars à Majorque avec la famille américaine , les Post .

Une petite cohabitation pour 15 jours, dans une magnifique villa , suffisamment en retrait pour échapper aux hordes de touristes [et à David Guetta . Boum boum, boum !].

Mais comme toute cohabitation, celle-ci va s'avérer difficile . Car les Post ne sont pas de tout repos ...

Nous avons le père (60 ans ) , qui a eu une relation avec une jeune stagiaire et qui du coup, a été foutu à la porte de son journal .

La mère qui est vénère et on la comprend ....

La fille qui rêve de s'envoyer en l'air avant la fac .

Le fils qui vient avec sa Carmen (10 ans de plus que lui ). Pas très appréciée par la famille, la Carmen ... La différence d'âge ...et puis elle est prof de gym et pas très intello par rapport aux beaux-parents . [ Elle serait pas un peu snob la la famille Post?!]

Et puis, cerise sur le gâteau , petite touche "gay friendly" : il y a le couple gay qui est sur le point d'adopter , (le plus âgé des deux étant le meilleur pote de quarante ans de la mère Post ).



Entre celle qui est vénère ( mais fait la bouffe "por todos " ) , le mari qui essaie de récupérer sa moitié (dont il se foutait lorsqu'il était avec sa nymphette) , la gamine et le fiston qui n'en finit plus d'être trop con ...eh ben ,si j'avais su , j's'rais pas venue!

Des fois la cohabitation en vacances, ça ne passe pas ...



Un roman qui aurait pu être muy caliente, et qui donne l'impression que l'auteur n'a pas su choisir entre la pure comédie, ou le drame familial . Ça se lit mais c'est poussif. Tout ça manque un peu de d'humour et de chaleur (humaine) pour moi .

L'eau de cette piscine est trop tiède , allez , je vais remettre ♫mon petit pull marine ♫ , moi , et m'en aller vers d'autres cieux littéraires .
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Les vacanciers

Qu'il m'est difficile d'écrire ces quelques lignes !

Quand un livre m'a plu, c'est un vrai plaisir pour moi de communiquer mon enthousiasme, je souhaite que d'autres lecteurs aient envie eux aussi de le lire, j'aime échanger avec ceux qui l'ont déjà lu : partager autour de cette lecture est un grand bonheur.

Mais dans le cas contraire, c'est une tout autre affaire...

Qu'est-ce qu'ils m'ont ennuyée ces vacanciers ! Et comme j'ai trouvé leurs petites histoires sans intérêt !

Je suis allée bien consciencieusement jusqu'au bout, jusqu'au dernier mot de la dernière page, espérant trouver quelque chose qui s'anime, quelque chose qui me réveille enfin... eh bien non.

Le problème avec les membres de la famille Post et leurs amis, c'est que je ne les ai trouvés ni sympathiques (un personnage pour qui l'on a de l'empathie, un personnage qui nous fait rire, un personnage qui nous charme, c'est bien, non ? ) , ni antipathiques (un personnage que l'on déteste, un personnage dont on se moque, un personnage qui nous fait peur, c'est bien aussi, non ?).

Voilà le problème : ils m'ont laissée totalement indifférente. Leur personnalité ne m'a pas intéressée, je n'ai jamais eu envie d'en savoir plus sur eux ; leurs histoires m'ont ennuyée, je n'ai jamais accroché.

Je vous copie trois petits extraits, pour que vous puissiez juger par vous-même.

1) Les vacanciers arrivent dans la maison qui leur a été prêtée : "Franny voulait faire le tour de la maison, s'occuper des courses, distribuer les chambres, trouver l'endroit où elle pourrait s'installer pour écrire et enfin repérer le placard où étaient rangées les serviettes de rechange. Elle avait noté d'acheter du shampoing, du papier toilette et du fromage. Ce ne serait officiellement le début des vacances que lorsqu'elle aurait pris une douche et mangé quelques olives."

2) Les vacanciers savourent leurs vacances : "C'était une journée torride où Bobby, Carmen et Franny semblaient parfaitement heureux dans la piscine. Jim lisait un roman à l'ombre. Mais Lawrence ne supportait pas l'idée de passer encore toute une journée sans rien faire."

3) Les vacanciers s'interrogent sur leur vie : "C'était un détail dans leur vie quotidienne, comme la grave question de savoir qui avait fini le rouleau de papier-toilette : s'ils s'en souciaient, cela durait une fraction de seconde et ensuite, c'était oublié." Bon, le papier-toilette, ça commence à devenir une obsession !

Voilà. Vous me trouvez peut-être un peu dure, mais c'est comme ça, je suis franche. Quand je n'aime pas, je le dis, je n'y vais pas par quatre chemins. Et comme l'a si bien écrit Beaumarchais : "Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur." Enfin, n'oublions pas que "je n'aime pas" ne signifie pas que personne n'aimera, chacun ses goûts.

Je remercie Babelio pour son opération Masse Critique et les éditions Presses de la Cité de m'avoir fait parvenir ce livre.
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Demain, même heure

Alice Sterne, jolie jeune femme célibataire, n'a jamais quitté le quartier dans lequel elle habite depuis plus de quinze ans. Elle n'a même jamais quitté l'école dans laquelle elle a fait ses études, puisqu'elle y travaille désormais. En fait, Alice n'a jamais rien fait de particulier. le temps a filé, c'est tout. C'est auprès de son père malade, auquel elle est très attachée, qu'elle prend conscience de la vie qui lui échappe et du peu de temps qu'ils pourront encore partager. Mais le jour de son quarantième anniversaire, par le plus grand des hasards, Alice est propulsée dans le passé et se retrouve dans la peau de ses seize ans, mais surtout auprès d'un père encore jeune et en pleine santé. Bien sûr, l'envie de retrouver encore et encore ce père aimé en pleine possession de ses moyens est très tentante, mais est-il possible de bouleverser ainsi le cours des choses ?



J'ai adoré ce roman. Non pas qu'il ressemble au si bien connu « retour vers le futur » et son incroyable technologie, mais parce qu'ici ce sont surtout les émotions et les sentiments des deux héros, père et fille, qui sont mis en valeur.

Cet amour, cette tendresse, cette écoute envers l'autre, tout y est parfaitement construit et expliqué au fil du temps. Ce lien si fort qui les unit est en fait le seul vecteur possible dans les incessants aller-retour de leurs histoires. Ce sont des scènes pleines d'amour, d'intimité familiale, de cocasserie que nous partageons avec eux. C'est émouvant et réjouissant. Emouvant car elles évoquent avec beaucoup de pudeur tout l'amour filial qui se voudrait éternel entre eux, la séparation qui se profile, le manque à venir, le déni du futur.

Et réjouissant car chaque retour nous permet, à nous lecteurs, de plonger dans ce cocon si riche en émotions.



C'est une lecture réjouissante également car elle fait revivre le New-York des années 1990. C'est foisonnant de détails en lieux, musique, littérature. Des détails subtilement amenés qui animent le récit.



Une lecture parfaite en ce qui me concerne, bien loin des voyages temporels à travers les époques plus ou moins lointaines ou à venir, mais un beau voyage intérieur.



Merci à Babelio et aux éditions Les Escales pour cette lecture rafraîchissante et vibrante de nostalgie.

J'aurais aimé mettre cinq étoiles complètes, mais certains passages traduits sont mal tournés : quelques blessures de langage heurtent la lectrice que je suis. C'est dommage car il aurait suffi de peu de choses, une relecture peut-être...
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Les vacanciers

La famille Post de Manhattan part en vacances sur l’île paradisiaque de Majorque. Ces deux semaines ne seront pas de tout repos. Franny et Jim sont au bord de la rupture. Ils essaient de sauver les apparences face à leurs deux grands enfants.



" Un mariage était un peu comme un navire : il fallait tenir la barre, et d'une main assurée."



Il y a des turbulences, des écueils. Le tout est de les amadouer, de les contourner.



"Une famille n'est jamais qu'un pari sur l'avenir, en fin de compte, chacun souhaite le meilleur pour lui-même comme pour les siens".



Histoire banale d'une famille embarquée dans le courant de la vie, avec ses surprises, ses déceptions, ses espérances. Histoire simple,banale, qui parle à chacun de nous, des choix de vie que nous faisons, de l'éducation des enfants, de la difficulté de vieillir ensemble, de supporter les petits travers de chacun. Le but est d'amener toute la famille à bon port, avec le moins de heurts possibles, de comprendre et de respecter les caractères de chacun, car on a beau partager les mêmes gênes, on peut être bien différent dans une fratrie !



Merci à Babelio et aux éditions Presses de la cité pour ce roman à l'écriture simple , un peu trop superficiel et ennuyant à mon goût.
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Demain, même heure

Alice, la quarantaine mène une vie ordinaire à Manhattan, elle passe la majeure partie de son temps entre son travail et l'hôpital où son père est mourant.

Jusqu'ici rien de très original mais lorsque l'on avance dans la lecture de ce roman des choses étranges surviennent.

La veille de son anniversaire, l'héroïne entre dans un bar, boit peut-être plus que de raison ou pas et se trouve propulsée dans le passé, 24 ans en arrière, elle a 16 ans.

Tout comme l'a fait le personnage de Lewis Caroll avant elle

C'est comme elle, que notre Alice fait des allers-retours entre le passé et le futur en gardant son âme d'adulte, ce qui est pour le moins décalé.

C'est là que tout est possible ou pas, Alice va-t-elle réussir à changer le cours de son destin et celui de son père ?

C'est à cette tentative de reconstruction que nous assistons.

Peut-on influer sur le cours des choses ? Changer le futur ? C'est la question que le roman pose.

Alice retrouvera-t-elle son amour de jeunesse, ses amies, son père sera-t-il en meilleure santé dans le futur parce qu'elle l'a fortement souhaité dans le passé ?

Ces voyages vont-ils lui permettre de faire son deuil ?

Roman fantasque dans lequel on retrouve un peu du Pays des merveilles, du magicien d'Oz, des Time Brohers, du retour vers le futur et une dose de culpabilité.

C'est un roman à l'écriture fluide, divertissant, qui se lit d'une traite et qui nous emporte dans les péripéties de notre héroïne, on en oublie parfois le temps qui passe. Que de rebondissements, d'espoirs, de rêves et de retours à la réalité.

Je remercie l'équipe de Babelio ainsi que les éditions Les Escales pour l'envoi de ce roman.

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Les vacanciers

« Les vacanciers »… ça tombe bien, me dis-je, les vacances arrivent… Et me voilà embarqué sur cette galère. Néanmoins, il faudra finir, Masse Critique oblige… J’en profite d’ailleurs pour remercier Babélio l’éditeur « Presses de la Cité » de m’avoir fait ce "cadeau"…

Je m’embarque donc avec la famille Post, destination Majorque…



Autant le dire tout de suite, j’ai dû ramer pour voir le mot fin dans ce livre où à peu près rien ne m’intéresse ni ne me touche.

D’abord l’intrigue et la famille Post : le père et la mère ; le couple va mal : le père a fauté avec la stagiaire… le fils, mal assorti avec sa compagne… la fille, néo-bachelière qui cherche à perdre sa virginité avant l’entrée à la fac…Rien n’y manque… Ah, si : le couple d’amis homosexuels en mal d’adoption… Le tout dans une ambiance de farniente…

Et puis, le style de l’auteur : passons les dialogues cucul pour ne retenir que cette profusion de détails sans intérêt que d’aucuns qualifient de fluidité dans le style mais qui, pour ma part confine à la logorrhée…

Certes, on peut voir une tentative d’étude du couple à différents moments de son évolution, mais il faut bien chercher ; et le ressenti qui me vient immédiatement après cette pénible lecture, c’est l’ennui… Si c’était le but, c’est réussi : la famille Post s’emmerde… et moi aussi par l’intermédiaire d’Emma Straub.



Je suis désolé de cette critique tellement négative (et je m’en excuse auprès de l’éditeur) qui je crois bien est ma première du genre. A l’avenir, je laisserai le soin à d’autres de répondre à ce type de Masse Critique. Il doit bien y avoir des amateurs pour ce genre de littérature qui, personnellement, ne me touche pas du tout.

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Demain, même heure

Alice va avoir quarante ans. L’âge du coup d’œil circulaire sur sa vie. Et comme souvent dans ce genre d’histoire, le spectacle n’est pas fameux : elle travaille toujours dans l’école où elle a été élève pendant que ses anciens camarades y envoient leurs enfants. Elle, est restée célibataire et sans progéniture, pas par choix. Plus par laisser-aller. Le temps file et nous voilà. Mais justement, le jour de son anniversaire, sans comprendre comment, elle va se retrouver dans son moi de seize ans. Et soudain, tout devient possible !



Emma Straub ne s’en cache pas, elle a choisi un thème déjà lu et vu des dizaines de fois. D’ailleurs, tout au long de son roman, elle en joue. Elle cite des titres de romans ou de films traitant de la même histoire. Et s’amuse, avec nous, au jeu des différences. Quand Alice est perdue, elle tente de se rappeler comment les personnages de ces différents récits s’en étaient sortis. Et prend exemple (ou pas) sur eux. Amusant et bourré de clins d’œil. De Peggy Sue s’est mariée à Retour vers le futur en passant par The Kindred (dont l’ouvrage titre, d’Octavia E. Butler, a été republié voilà quelques temps par la très bonne maison d’édition Au Diable Vauvert sous le titre français de Liens de sang) ou La Maison du Lac. Toute une époque. Rien de bloquant pour qui n’est pas spécialiste de ce genre. Mais des allusions rapides et sympathiques pour ceux qui ont vécu cette période. J’y ai même trouvé trace du célèbre débat qui agite les amateurs de Starwars : « savoir si Han Solo avait tiré le premier » (dans Le Syndrome Magneto, Benjamin Patinaud y fait lui aussi référence pour sa démonstration). Enfin, ici, on parle de voyage vers le passé (et retour), pas de saut dans l’avenir comme chez Liu Cixin dans la nouvelle « Les Migrants du temps », par exemple.



Dans Demain, même heure, le pourquoi et comment du voyage temporel à proprement parler n’est pas évacué. Mais pas résolu non plus. On finit par en comprendre les mécanismes, même si, bien évidemment, scientifiquement parlant, rien n’est expliqué. Mais ce n’est pas le propos. Le propos, c’est la capacité d’Alice à utiliser ce don pour résoudre ses problèmes. Enfin, surtout un : son père est mourant. Peut-elle agir là-dessus et lui éviter ce destin ? Car il est encore raisonnablement jeune et les médecins sont impuissants à traiter son mal qu’ils ne comprennent pas.



Quand on obtient ainsi un pouvoir qui nous met au-dessus des autres, la question vient vite de savoir quoi en faire. Dans Un Jour sans fin, le personnage joué par Bill Murray passe par toutes les phases : de l’égoïsme pur et à dur à l’altruisme totalement désespéré, de la joie de la découverte au fin fond du désespoir. Dans ce roman, Alice est avant tout perplexe et presque amusée. Ne serait-ce que par la différence de sensation entre son corps de quarante ans auquel elle était habituée et celui de seize qu’elle retrouve d’un coup. Les remarques sont truculentes et certains passages sont fort bien vus. Je n’ai pas testé, mais j’imagine volontiers l’effet que cela produirait (surtout quand je me lève, tout rouillé, le matin).



Mais l’amusement n’a qu’un temps. Alice, quand elle a enfin compris ce qui lui arrivait, doit faire des choix. Ce qui n’est pas facile sans recul. Et là, Emma Straub se montre plutôt habile, puisqu’elle nous fait vraiment partager les réflexions de son héroïne. On est comme elle perplexe devant cette irruption d’irréalité dans un monde tout ce qu’il y a de plus banal. On est comme elle perdu devant les possibilités offertes. On est comme elle amusé par ce passé retrouvé. Et on est convaincu par les choix effectués. Car, en fait, ce qui se joue vraiment dans ce récit, c’est une série de choix. Même si Alice obtient un pouvoir supplémentaire, elle ne se transforme pas en divinité absolue. Elle peut davantage, mais elle ne peut pas tout.



Résumer Demain, même heure à un voyage temporel et à des questionnements incessants serait cependant une erreur. Ce roman est avant tout un voyage sans nostalgie mais avec un grande tendresse vers un passé révolu et pourtant pas si lointain. Et pas n’importe quel passé. C’est d’ailleurs là que cela s’est un peu gâté pour moi : un passé new-yorkais. Et ce récit a vraiment été écrit par une New-Yorkaise pour des New-Yorkaises. Donc, au début, je me suis un peu ennuyé car il me manquait pas mal de points de repère. Sans compter que je ne suis pas une femme quarantenaire et certaines préoccupations me parlaient un peu moins. Mais après quelques pages un peu longuettes à mon goût, l’action a vraiment commencé et j’ai réussi à entrer pleinement dans l’histoire, même si certains noms de boutiques, restaurants ou cafés m’étaient absolument étrangers. Je me suis laissé embarquer dans cette histoire invraisemblable et pourtant si réaliste où l’on retrouve d’un claquement de doigt les années 90. L’évocation en était criante de vérité et cela m’a un peu replongé dans ce passé à la fois si lointain et si proche.



Malgré un démarrage un peu lent à mon goût, Demain, même heure a été pour moi une lecture très agréable et parfois surprenante. Car Emma Straub a su mener son histoire un peu à côté de là où je l’attendais et cela m’a été agréable. Elle a su apporter un peu de profondeur à un récit avant tout distrayant. Un roman ô combien recommandable, donc.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Les vacanciers

Fuyons à grandes enjambées la famille Post lorsqu'elle débarque dans une belle villa de Majorque pour 2 semaines de vacances .



Vacances, synonyme généralement de repos et de détente mais pas pour cette famille qui trimballe ses problèmes dans ses bagages : le couple : Franny qui passe son temps en cuisine et en courses et Jim qui a fauté avec la stagiaire et espère encore sauver son mariage, le fils Bobby et sa copine mal assortie Carmen, la fille Sylvia qui voudrait bien perdre sa virginité et le couple d'amis homosexuels dans le affres de l'adoption .



Psychologie de pacotille , cela en tout cas met les neurones en vacances mais exaspère les nerfs ...

Entre banalités et caricatures, il est bien difficile de trouver un vrai plaisir à cette lecture que j'ai pourtant poursuivie courageusement jusqu'à la fin, Masse critique oblige ...



Merci à Babelio et aux éditions Presse de la cité .
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Demain, même heure

Alors qu’elle vient de fêter ses 40 ans, Alice s’endort, seule et passablement ivre, pour se réveiller dans son corps d’adolescente sur le point de fêter ses 16 ans… Elle, la fille unique de Léonard Stern, l’auteur culte de Time Brothers, a baigné toute son enfance dans l’univers du voyage temporel et voilà que la possibilité de modifier son destin lui est donnée… D’allers-retours en allers-retours, Alice explore différentes possibilités mais, à quoi tient le bonheur finalement? Des enfants? Un mari? Une bonne situation? Une chose est sûre pour Alice, elle doit tout faire pour que son père n’agonise plus dans un hôpital le jour de ses 40 ans! Mais, si l’on peut influer sur son propre sort, peut-on néanmoins changer le destin des autres?



Avec “Demain, même heure”, je m’attendais à lire un roman plein de fantaisie, le voyage dans le temps offrant un large éventail de possibilités… Mais, Emma Straub est restée assez classique dans son récit. Bloqué sur une seule et même date, le voyage se révèle finalement assez limité et est, par ailleurs, très vite survolé par l’autrice dans la quatrième partie du roman… Par ailleurs, l’accroche en quatrième de couverture qui promettait “un voyage dans le temps poétique” n’a pas non plus tenu ses promesses… Quelle poésie à décrire inlassablement la population huppée et privilégiée de l’Upper West Side à laquelle seule une héroïne de “Gossip Girl” pourrait s’identifier?



Si le résumé du livre m’avait paru prometteur, je dois bien reconnaître que j’ai été un peu déçue par le résultat… J’ai néanmoins été surprise par l’orientation de l’histoire qui sort des clichés romantiques faciles. Emma Straub se sert de la dimension fantastique pour interroger sur la difficulté à affronter le deuil. A travers les différentes tentatives d’Alice de modifier son présent, sans jamais parvenir à un résultat satisfaisant, on assiste finalement à une tentative désespérée de repousser la mort presque imminente de son père. Un roman qui interroge, avec une certaine sensibilité, notre rapport à la perte d’un être aimé et à l’acceptation du deuil. Dommage qu’il laisse cette impression de tourner en rond pendant 387 pages!



Bon après, même si j’ai l’air dure sur mon retour de lecture, ce n’était pas une torture pour autant! L’écriture d’Emma Straub est fluide et agréable, les chapitres sont courts et aérés pour un roman qui se lit sans déplaisir… Mais sans entrain non plus… Enfin, si Alice ne m’a pas emportée dans son univers, j’ai trouvé en revanche le personnage de Léonard très réussi et particulièrement attachant et je suis sûre qu’avec sa jolie couverture pimpante et colorée, “Demain, même heure” saura trouver son public!



Un grand merci à Babelio et aux éditions Les Escales pour ce partenariat Masse Critique!
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Demain, même heure

Alice Stern a bientôt quarante ans, elle vit à New-York et travaille dans l'école où elle a étudié. Les années sont passées vite, elle a un petit ami qu'elle n'aime pas vraiment, une amie qu'elle ne voit plus, son père vit ses derniers jours et se questionne sur son travail... Et un matin, elle se réveille par le plus grand des hasards dans les années 90 alors qu'elle n'a que 16 ans. Passé l'étonnement, elle se demande si elle ne pourrait pas faire mieux que dans sa vie actuelle.

Demain, même heure est un roman que j'ai beaucoup aimé. Au début, je souhaitais le lire parce qu'il parle de voyage dans le temps mais c'est surtout sa vie qui m'a d'abord touché. Même si elle est très différente de la même, on a le même âge et quelques questions qui se ressemblent. L'histoire prend le temps de s'installer, on déambule dans New York, on suit ses pensées, a-t-elle des regrets sur sa vie ?

Le premier voyage dans le temps intervient finalement assez tard mais on sait par avance qu'elle a envie de changer, elle fait des nouveaux choix et on se doute ce premier voyage ne sera pas le dernier. Elle tente plusieurs choses avec ces retours dans le passé, mais surtout de sauver son père, condamné dans le ligne originale. Ce livre c'est plus que de simples retours à ses seize ans, c'est aussi la nostalgie d'une époque, la possibilité de faire mieux, de vivre autrement, de se questionner sur soi, d'accepter nos actes.

J'ai surtout aimé sa relation avec son père, son envie de le sauver et de revivre encore et encore quelques instants avec lui.

Il y a aussi les questionnements sur les voyages temporels, on repasse en revue les classiques du genre, en littérature et cinéma, pour savoir si réellement on peut changer le passé (et le futur par effets de bords) ou si tout est prédéterminé. Telle est la question...

J'avais lu Les vacanciers d'Emma Straub, dans un autre style et j'ai préféré celui-ci, plus abouti. Il amène à la réflexion et donne des belles émotions sur le thème de la famille, l'amour et l'amitié.

#Demainmêmeheure #NetGalleyFrance
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Les vacanciers

Merci tout d'abord à Babelio et aux Éditions Presse de la Cité de m'avoir offert 15 jours de vacances à Majorque tous frais payés. Dommage que la famille américaine qui partageait la magnifique villa avec moi ait fait suivre tous ses soucis dans les valises !



J'ai donc dû cohabiter avec Jim et Franny, le couple presque sexagénaire, au bord de l'implosion depuis que le mari s'est fait virer de son boulot de rédacteur en chef pour avoir fricoté avec la jeune assistante. Sylvia, la fille de18 ans était là aussi. Ayant réussi son bac, elle n'avait qu'une hâte : changer de vie en allant à l'université à la rentrée mais pour cela obligation de perdre sa virginité avant. Puis sont arrivés Bobby, le fils de 28 ans et sa compagne Carmen, la quadra sportive dont la ferme intention était d'emprunter de l'argent à son "presque" beau-père pour remettre son couple à flots et enfin Charles, l'ami de jeunesse de Franny et son jeune mari Lawrence, les homosexuels en mal d'adoption.



Emma Straub nous offre une galerie de personnages tout en clichés, presque caricaturaux et peut-être parce que c'est les vacances, que le soleil est chaud et la mer belle, mais leurs problèmes sûrement sérieux dans un autre décor, m'ont paru totalement superficiels. Les évènements qui se déroulent restent prévisibles, aucune surprise. L'auteure aurait-elle dû traiter le sujet de façon humoristique (tant qu'à faire) pour susciter au moins le rire chez son lecteur ? Mais là, l'ambiance n'est ni dramatique, ni drôle, en résumé tiédasse, comme l'écriture d'ailleurs. A part cela, comme tout vacancier qui se respecte, on a bien mangé, on a profité à fond de la piscine, on a lézardé longuement sur le sable , on a même visité des musées. Voilà ce que j'en retiens, au diable les problèmes de couple face au temps qui passe....



Malgré mon manque d'enthousiasme évident, je dirai que "Les vacanciers" reste tout de même agréable à lire pour celui qui veut faire une pause entre Sartre et Proust, un bon roman de gare... ou plutôt de plage. 11/20
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Demain, même heure

Alice a un quotidien bien ordonné et sans surprise. Elle n’a jamais quitté sa ville, elle a un petit ami depuis un moment déjà, et elle travaille dans la même école dans laquelle elle a suivi sa scolarité. Elle est très attachée à son père, écrivain à succès, qui l’a élevée seul. Lorsque ce dernier tombe gravement malade, la jeune femme est sous le choc. Pour son quarantième anniversaire, un événement insolite va alors surgir dans sa vie, puisque la jeune femme va pouvoir voyager dans le temps, et retourner à l’année de ses seize ans. Et si elle pouvait dès lors tout changer ?



C’est un très beau roman que propose ici l’auteure, et même si la thématique du voyage dans le temps peut paraître assez banale tant elle est maintes fois présente en littérature, j’ai trouvé qu’ici elle était particulièrement bien traitée.



D’emblée, je me suis attachée a Alice, que j’ai trouvée très touchante et très forte, suite aux diverses epreuves qu’elles doit affronter. J’ai trouvé que l’auteure avait réussi à esquisser un personnage profond et très touchant.



Sous couvert de légèreté, l’auteure n’en aborde pas moins des thématiques très importantes. J’ai beaucoup aimé suivre les cheminements de l’héroïne et j’ai trouvé que le personnage évoluait énormément tout au fil des pages.



La plume de l’auteure état d’une grande fluidite. Avec un style touchant et empli de douceur, elle réussit à bien retranscrire les diverses émotions. C’est une véritable réussite.



Un roman léger mais tout à la fois très émouvant. À découvrir.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Les vacanciers

"Les vacanciers" a un nom prometteur. Serait-ce le roman idéal sur la serviette au bord de mon cher océan atlantique?



"Les vacanciers", c'est l'histoire de la famille Post, famille américaine relativement aisée, et d'un couple d'amis gays, partant en vacances 15 jours dans une superbe villa prêtée par une amie de Franny à Majorque . Le roman est découpé assez simplement en 14 chapitres, relatant les 14 jours du séjour.



On suit donc les aventures de Jim et Franny, couple marié depuis 35 ans et qui connait pas mal de soubresauts suite au licenciement de Jim, de Sylvia, leur fille future étudiante, Bobby, leur fils qu'il ne voit jamais ainsi que sa copine Carmen. Mais également de Charles et Lawrence, amis proches de Franny, couple gay marié en attente d'une adoption.



Malheureusement, la magie n'a pas opéré pour moi. C'est une lecture légère, "idéale pour la période", mais bourrée de clichés plus ou moins éculés. Cela se lit relativement vite mais c'est sans grand intérêt. Pire, c'est même carrément ennuyeux par moment tellement cela manque d'action... Pas d'humour, pas d'ironie, pas de ton décalé comme on aurait pu imaginer dans ce genre de récit, "juste" un peu de sexe (parfois explicite), quelques tromperies, engueulades... Bref ça ressemble davantage au film navet de l'été qu'au chef d'oeuvre.



C'est dommage car il y a de bonnes idées: la vie et survie d'un couple avec l'age avançant et les enfants quittant le navire, la grande ado dépendant des nouvelles technologies ne pensant qu'à "découvrir la vie", le couple mal arrangé, l'importance de l'apparence,...

Rien n'était plus difficile ni plus important que de se mettre d'accord chaque matin sur le fait de poursuivre le voyage, de rester fidèle à soi-même et de prendre la même décision. Un mariage était un peu comme un navire: il fallait tenir la barre, et d'une main assurée. Franny s'accrocha au bras droit de Jim et, bien arrimée, se prépara aux turbulences à venir.



Il y avait du potentiel dans ce roman qui aurait pu en faire une lecture plus agréable. A l'arrivée, je ne pense pas retenir grand chose de la famille Post.



2/5
Lien : http://alombredunoyer.com/20..
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Les vacanciers

Avec l'arrivée inopinée du beau temps, de la chaleur et des vacances, quoi de mieux que de suivre les aventures d'une famille, partie ensemble se ressourcer le temps de deux semaines de vacances, dans une villa de Majorque ?



Si vous cherchez de la grande littérature, passez tout de suite votre chemin. Les vacanciers, comme son titre l'indique, est un roman tout destiné pour l'été, à lire au bord de sa piscine, ou bercé par les vagues de la mer. L'histoire racontée n'est pas très intéressante, mais le livre en lui-même est sympathique à lire - du moins, il fait passer le temps.



Franny, Jim, leurs deux grands enfants, Bobby et Sylvia, la petite amie de Bobby, Carmen, et un couple d'amis homosexuels de la famille, Charles et Lawrence, ont déposés leurs bagages à Majorque, dans les îles Baléares d'Espagne. Ils vont séjourner dans la demeure de Gemma durant deux semaines. Sylvia va en profiter pour travailler son espagnol avec Joan, son jeune professeur particulier, Jim va essayer de se faire pardonner auprès de Franny pour son infidélité, Charles va retrouver la complicité qu'il a toujours eu avec sa grande amie Franny, et Carmen va essayer - en vain - de se faire accepter par cette famille.



Malgré les plus ou moins graves problèmes, l'ambiance est au beau fixe dans ce roman. On sent une atmosphère conviviale, intime et familiale, agréable à parcourir. Malheureusement, la bonne humeur de façade du début laisse progressivement la place aux dessous véritables de chaque famille. C'est ainsi que le lecteur se rend compte que cette famille est loin d'être une famille modèle et exemplaire. Entre secrets, honte, mépris ou mensonges, la famille Post cumule de nombreux griefs familiaux ; souvent banals, originaux, ou plus graves.



Mais le gros point noir de ce roman, c'est l'inutilité des personnages, leur manque de personnalité, leur banalité effarante. En effet, personne ne se détache du lot ; ils sont prévisibles, pas du tout travaillés, peu approfondis. Un livre de Madeleine Chapsal que j'ai lu il y a quelques années, qui s'intitule Nos enfants si gâtés décrivait également des vacances en famille à l'île de Ré. Comme ce roman-ci, j'ai trouvé l'intégralité du livre peu exploité. Néanmoins, comme écrit dans ma chronique de Nos enfants si gâtés, "il est frais, il sent le soleil et les vacances".



Même si j'ai passé un bon moment à lire ce livre, il ne restera pas dans les annales. Une lecture quelque peu banale, sans grand intérêt, mais que les lecteurs saisonnier devraient pouvoir apprécier.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Les vacanciers

Le titre était prometteur, surtout en ce mois de juin où j'ai commencé la lecture de ce roman. Très vite je me suis demandé s'il y aurait une intrigue, un rebondissement, quelque chose qui me tienne éveillé. Lorsque j'ai vu que l'auteur écrivait tout un long paragraphe sur un pot de Nutella, je me suis rué sur les critiques des lecteurs Babelio et j'ai vite compris que j'étais en train lire le navet de l'été. N'ayant pas envie de perdre mon temps, je vais suspendre ma lecture ici et peut-être la reprendrai-je à mes heures perdues..... Je mets 2 étoiles pour le travail d'Emma Straub, mais je me demande encore quels sont les critères des maisons d'éditions pour publier ce genre de roman.
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