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Critiques de Emma Straub (109)
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Les vacanciers

Dans ce roman, Emma Staub nous invite à Majorque en vacances avec la famille Post qui part pour quelques semaines y chercher le soleil et le repos estival mais bien plus encore : le pardon, le sexe, l'oubli, l'approbation... Chaque membre de la famille arrive dans cette jolie maison avec piscine avec ses soucis et ses rêves et nous les suivront tour à tour pour les partager avec eux.

Le pitch sonnait bien et il y avait de quoi faire! Il y a toujours de quoi faire avec les paysages langoureux et les familles dysfonctionnelles! Malheureusement ici, la sauce ne prend pas... Cette famille qui aurait pu être au choix drôle ou dramatique semble prise dans un entre deux affligeant et sans goût et leurs petites vies et petits problèmes ne présentent vraiment pas beaucoup d'interêt. Les thèmes sont des clichés remâchés (adultère et compagnie...) traités sans aucune valeur ajoutée et c'est bien dommage car l'auteur a une plume bien agréable. Si à l'écriture fluide et à l'idée de fond prometteuse s'était ajoutée un peu d'originalité, je pense que "Les vacanciers" aurait pu être un bon roman. En l'état c'est un roman pas trop désagréable qui se lit vite et accompagnera facilement une sieste au pied d'un parasol mais il ne restera certainement pas dans les annales...
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Les vacanciers



Quoi de mieux que des vacances en famille loin de tout pour se retrouver. C'est dans cette intention que Fran et Jim avaient décidé de partir avec leurs enfants et un couple d'amis à Majorque : dépaysement total.



C'est aussi loin de tout et lorsque l'on vit en petit comité que certaines inimitiés font surface. Le couple de Fran n'est pas aussi solide que l'on pourrait croire. Bobby, le fils, cache de nombreuses choses à ses parents au grand déplaisir de sa petite amie.



Sylvia, la fille qui va bien rentrer à l'université, n'est pas aussi heureuse qu'une jeune fille de son âge devrait l'être.



Le soleil, la piscine et le farniente font que tout ce petit monde n'est plus sur la réserve comme au quotidien et du coup, les mots sont lâchés sans filtre. C'est comme à la loterie, tout s'arrange et tout explose.



Je sors un peu mitigée de cette lecture, je pensais qu'il y aurait un peu plus d'humour et de légèreté.



L'histoire se suit bien mais sans plus. Les personnages ne sont pas vraiment attachants sauf peut-être Lawrence et Charles, de par leurs parcours personnels.



Il manque à mon sens un petit je ne sais quoi pour que la mayonnaise puisse prendre.



« Les vacanciers » est un roman agréable mais à qui il manque quelque chose pour être réellement divertissant.







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Les vacanciers

http://www.leslecturesdelily.com/2015/06/les-vacanciers-ecrit-par-emma-straub.html#more



Extrait de ma critique:

Un roman qui me laisse dans l'indifférence totale. Ce récit n'est pas très addictif, les personnages sont plats et inintéressants. Je m'attendais à voyager sur une île paradisiaque aux côtés de personnages drôles et attachants et c'est exactement l'inverse qui s'est produit. Je suis restée dans mon canapé et les protagonistes m'ont laissée de marbre. L'histoire n'est pas très entraînante et l'ensemble est plutôt terne et manque de profondeur. Emma Straub n'a pas su m'embarquer dans son roman qui restera pour moi, une lecture sans grand intérêt.
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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Les vacanciers

Un air de vacances pour un roman familial où chacun va être percé à jour avec ses secrets, ses angoisses, ses problèmes et ses espoirs. Une galerie de personnages variés et intéressants mais un manque d’approfondissement des différents personnages et un aspect un peu brouillon qui m’a gênée pour m’investir davantage dans cette histoire.


Lien : https://myprettybooks.wordpr..
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Les vacanciers

A Manhattan, une famille américaine aisée, les Post, se préparent à partir en vacances en Europe. Ils doivent passer une quinzaine de jours à Majorque dans la magnifique villa d'une amie artiste branchée. C'est l'occasion pour Franny, la mère qui organise tout, de rassembler autour d'elle sa petite famille : son mari Jim, sa fille Sylvia fraîchement diplômée et bientôt étudiante à l'Université, son fils aîné Bobby, agent immobilier résidant à Miami, et sa compagne Carmen, prof d'aérobic. Charles et Lawrence, deux amis homosexuels doivent rejoindre sur place la petite famille. Pour qu'ils passent tous un agréable séjour, Franny a tout prévu, baignades, visites de musées et même un jeune et charmant professeur d'espagnol pour que Sylvia ne bronze pas idiote.

« Les vacanciers » est un roman intimiste, familial et social dans lequel tous les ingrédients sont réunis pour obtenir une recette agréable au plus grand nombre. L'ennui, c'est qu'on est plus près de l'oeuvrette que du chef d'oeuvre. Les personnages ? Une bande de bobos new-yorkais branchés mais ni particulièrement intéressants ni spécialement sympathiques. Chacun des sous-groupes représente une tranche d'âge avec des problèmes bien dans l'air du temps. De l'ado au portable greffé dans la main qui ne pense qu'à perdre sa virginité aux deux sexagénaires torturés par le démon de midi en passant par le jeune couple en train de se détricoter sans oublier les deux homos proches de l'extase car en passe de devenir parents, il y en pour tous les goûts. L'originalité de l'intrigue ne va pourtant pas au-delà de quelques histoires de tromperies, de coucheries et de réconciliations sur l'oreiller. On cherche en vain l'humour et le ton décalé qui auraient dû pétiller à chaque page. Si on y ajoute les clichés politiquement corrects usés jusqu'à la corde et une psychologie de magazine féminin, l'agacement finit par l'emporter. A réserver aux fans de ce « genre littéraire » particulier.
Lien : http://lemammouthmatue.skyne..
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Les vacanciers

Dans le sac de plage, coincé entre la serviette, le maillot, les chocos BN et le recueil de mots croisés, ce roman peut se faire sa place. Son titre : "Les vacanciers", sa couverture azuréenne et, il faut le reconnaître, son contenu un peu léger, en font un bon compagnon d'après-midi à se dorer la pilule.



Jim et Franny, New-Yorkais aisés, accompagnés de leurs enfants Sylvia, 18 ans, et Bobby, 28 ans débarquent sur l'île de Majorque pour quinze jours de rêve dans une somptueuse villa prêtée par une vague relation. Ils retrouveront sur place Charles et Lawrence, un couple homosexuel. Bien évidemment, chacun amène avec lui, dans sa valise, son lot de rancune, de colère, de frustration et de secret. Sous le soleil de Palma, les révélations sont nombreuses, entre deux "ploufs" dans la piscine de la propriété et des tournées de "tapas", spécialité locale. Tout est assez bien vu : le couple formé par Jim et Franny qui vacille en raison d'une infidélité, Sylvia qui est partagée entre l'envie de prendre son envol et celui de rester dans le giron familial, Charles et Lawrence qui attendent avec fébrilité que l'adoption leur permette de devenir les heureux "Papa" et "Daddy" d'un bébé gazouillant. Tout est assez bien vu mais a déjà été traité avec plus de subtilité, de profondeur par d'autres écrivains. Je pense en particulier à Julia Glass.



Cette parenthèse majorquine se lira sans doute agréablement entre un bain de mer et un tartinage de crème solaire...



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Demain, même heure

Au beau milieu de l'effervescence New-Yorkaise, Alice Stern réalise qu'à 40 ans, elle s'est satisfaite d'un immobilisme aussi ronronnant que rassurant. Mais une fois au chevet de son père Léonard mourant, elle est bouleversée et se retourne sur son passé. Quand elle se réveille pour l'anniversaire de ses seize ans, elle ambitionne de changer le cours des choses. Partagée entre nostalgie et peur, elle prend conscience de la fulgurance du temps et des sentiments...



Au cours de ses voyages temporels, Alice rend un hommage aussi discret qu'éloquent à son père. Il y a quelque chose d'émouvant et d'intime à traverser le miroir d'une destinée passée. C'est traité avec beaucoup d'humour et d'introspection.



On assiste à des scènes émouvantes, drôles, cocasses, parfois surréalistes. Alice lutte avec elle-même, se confronte à ses moments de doute, d'espoir et de décision qui lui ont échappé. La nostalgie embrasse dans un même élan l'innocence. On dit ici les non-dits, la pudeur des sentiments. Les références de voyage dans l'espace et dans le temps sont foisonnantes, et on s'y déplace avec bonheur et curiosité.



On aime partager des moments tendres et de complicité, où l'on liste ce qui, au final, est important. On est captivé par ces personnages prisonniers d'un espace-temps incontrôlable et fuyant, que l'on veut encore et encore étreindre dans ses bras avant qu'il ne se transforme en anecdotique souvenir.



J'ai été touchée par le déni de la maladie et le travail de deuil qu'Alice entreprend d'accomplir. Elle nous délivre ici un message qui mêle mémoire, amour, indulgence et résilience également.
Lien : https://www.sophiesonge.com/..
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Demain, même heure

Tout d'abord, je souhaitais remercier Babelio et les éditions Les Escales pour l'envoi de ce livre. En répondant favorablement à cette masse critique privilège, je souhaitais sortir de ma zone de confort habituelle de lecture. Le sujet n'est pas forcément celui qui aurait attiré mon attention si j'avais découvert le livre en librairie.

Un voyage dans le temps , la possibilité de changer le futur en modifiant le passé , voilà en quelques lignes ce que j'avais retenu de la quatrième de couverture. Le sujet n'est pas sans rappeler certains procédés cinématographiques. Le challenge allait être de pouvoir être séduite à l'écrit.

Malheureusement, je ressors mitigée de cette lecture. Trop de descriptions à mon goût, une intrigue parfois un peu "brouillonne". Bref, je me suis perdue dans ces incessants voyages dans le temps. Les personnages sont attachants mais il est difficile de saisir pleinement la personnalité d'Alice. Certes, les détails sur elle sont nombreux mais ils ne servent pas à affiner son portrait. Il m'a manqué de la profondeur pour pouvoir complètement adhérer à l'histoire. J'ai le sentiment que l'auteure a cherché à développer tellement de sujets qu'elle les a en réalité effleurés. C'est dommage car le message final reste touchant et plein de vérité : dire aux gens qu'on les aime tant qu'ils sont à nos côtés.

Je ne doute pas que ce roman trouvera ses lecteurs. Il n'est tout simplement pas dans ma "cible" de lecture . Une simple question de goût !
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Demain, même heure

Si vous pouviez remonter le temps, feriez vous les choses autrement ? Voilà le fil conducteur de cette magnifique histoire que nous propose Emma Straub.



On découvre Alice dans sa vie actuelle, bientôt la quarantaine, travail dans une école puis arrive un matin où elle se réveille le jour de ses seize ans.

Alice au physique d'une jeune adolescente mais qui dans sa tête a bien quarante. Alice qui va modifier certaines choses pour influencer sur le futur (ou son présent). Des voyages temporels, une course contre le temps.



Un roman construit avec un voyage dans le temps, rien d'original jusqu'à là n'est-ce pas ? Et pourtant Emma Straub le fait avec intelligence posant les grandes questions de la vie qui nous traverse tous.



Une fin extrêmement émouvante tant elle apporte sur notre propre réflexion à vouloir retourner dans le passé pour en changer le cours et ce qui peut en découler. Empreint de nostalgie j'ai beaucoup aimé cette lecture sur les secondes chances et de cette relation père fille.



On referme ce livre avec l'envie de se replonger dans ses moindres souvenirs pour n'en garder que l'important . Chérir ceux qui nous entourent et aimer la vie toujours un peu plus fort. Un réconfort.

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Modern Lovers

Modern Lovers esr sans aucun doute le roman à lire cet été.



On y rencontre deux familles vivant dans un rue de Brooklyn. Ces deux familles se connaissant depuis l'adolescence , se trouvent confrontés aux problèmes dans l'air du temps. Crises d'ado carabinées pour les deux enfants, crises de la quarantaine et crises de couples pour les parents. Entre visites chez le psy, embrigadement dans un groupe à tendance sectaire, nouveaux projets, voyages et divorces, ils nous entrainent à leur suite à un rythme éffréné . On rit, on pleure , on passe un bon moment à connaître ses personnages, et à s'attacher, j'ai personnellement beaucoup aimé Ruby, ado déjantée en quête d'identité .



Au-delà d'un roman divertissant, idéal pour la plage, Emma Straub livre une chronique réaliste, drôle et tendre de la société moderne. A lire !
Lien : http://livresforfun.overblog..
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Les vacanciers

En lisant les critiques sur ce livre, jai un peu hésité à le lire, et heureusement que je me suis décidée, je ne le regrette pas! Ce n'est pas une grande histoire, c'est vrai. Simplement les vacances d'une famille et de leurs amis, dans laquelle chacun peut plus ou moins se retrouver. C'est un livre pour se détendre et donc parfait pour l'été.
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Les vacanciers

J'ai été choisi par la librairie de ma ville, pour faire partie du comité de lecture "Un livre ensemble" et c'est avec un plaisir non fin que je me suis mise a lire "les Vacanciers" d'Emma Straub et là.... déception.



Le roman se lit sans grand plaisir et malgré un très grand nombre de personnages, je n'ai pas réussis a m'accrocher a eux, je vais même dire que j'ai décrocher très vite malheureusement.



L'histoire, je l'avoue est assez banale. Une famille dans les travers de la vie, embarquer dans une certaine routine et qui cherche a s'en défaire en partant en vacances pour resserrer les liens, malgré de bonne base, l'histoire ne décolle pas et aucune action n'as déclencher ma sympathie pour le roman.



Dommage.
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Les vacanciers

Merci à Babelio et aux Presses de la Cité pour cette opération Masse Critique.



Cependant, je n'ai pas accroché à la lecture. Des personnages quelconques, peu fouillés, à la vie certes perturbée dans leur train-train mais inintéressante au possible. Le motif de ce roman, les vacances, aurait pu en faire au moins un bon roman de plage, comme un Marc Levy. Mais en fait non.



Désolée, l'auteure a beaucoup travaillé, mais franchement c'était inintéressant au possible, voire ch**nt.

Si je veux suivre les états d'âme de gens enfermés dans une maison, je regarde Secret Story, je n'achète pas un livre - surtout au prix que ça coûte dans notre beau pays.



Un bon livre en cas d'insomnie chronique.
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Les vacanciers

Une couverture bleue turquoise, la promesse d'une départ en vacances... voilà exactement ce qui a fini de me faire succomber à l'énoncé de ce roman.



La famille Post part à Majorque pour enfin mettre les choses à plat et se retrouver tous ensemble. Il y a la mère Franny qui se laisse un peu aller sur la nourriture. Il y a également Jim, cinquantenaire qui semble lui aussi avoir plus de goût pour la jeunesse que pour sa femme. Et dans leur sillage gravitent Bobby, le fils aîné de 28 ans qui connait des difficultés professionnelles ainsi que Sylvia qui, à 18 ans, devrait intégrer la fac et ainsi oublier une première histoire d'amour douloureuse. Parmi les compagnons de séjour, on compte aussi Charles et Lawrence, le couple gay ami de la mère et confident des enfants.



A la manière d'une série télévisée comme "Modern family", Emma Straub dresse le panorama d'une famille américaine élargie qui se retrouve pour filer à la dérive le temps d'être tous ensemble. Le lieu, Majorque, n'est qu'un prétexte pour enfin tous être sous le même toit et régler les comptes. Alors parfois le huis-clos s'organise en coups fourrés et solidarité avouée. Cela donne un roman estival sympathique mais sans grande surprise. Les personnages, tous un peu frivoles, ont peut-être pris un coup de chaud, mais ne parviennent pas à emporter le lecteur de bout en bout. On grappille le récit mais, à la moindre distraction, on n'hésite pas à le refermer du même coup.



Pour qui est adepte de la chick-litt, vous trouverez ici un roman tout de même un cran au-dessus pour vous occuper à l'ombre du parasol cet été !



Merci à Babelio et les éditions Presses de la Cité pour l'envoi de ce roman dans le cadre de l'opération "Masse critique" !
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Demain, même heure

J'avais découvert Emma Straub en 2017 avec son roman Modern Lovers que j'avais plutôt apprécié. Le résumé de ce nouveau roman m'a donné envie de renouer avec l'auteure.



Les premières pages m'ont un peu fait peur, de nouveau des longueurs qui avaient altéré ma lecture de Modern Lovers. Heureusement, à partir du moment où le personnage d'Alice se réveille à l'âge de seize ans (qui arrive à un quart du roman), j'étais totalement plongée dans l'intrigue et j'ai enfin pu apprécier pleinement ma lecture.



Demain, même heure est un roman à la fois drôle et touchant où les conséquences des choix de vie permettent de privilégier ce qui compte comme l'amour filial, la loyauté en amitié. Ces liens qui permettent de s'épanouir et de gagner en confiance en soi.



Avec ce roman, Emma Straub nous offre, pour moi, son meilleur roman, notamment par ses personnages qui m'ont touchés et avec lesquels j'ai apprécié mon moment de lecture. Que ce soit le personnage de Sam, l'amie d'Alice, avec laquelle on aimerait tous passer une soirée ou le personnage de Léonard, qui est la figure paternelle idéale, Emma Straub a développé des personnalités qu'on regrette de quitter, bien plus que le personnage principal, Alice, d'ailleurs.



Pour un moment de détente subtil, drôle et émouvant à la fois, Demain, même heure est une fiction contemporaine qui vous offrira une délicieuse évasion livresque.



Je remercie Babelio pour sa confiance avec sa masse critique privilégiée.
Lien : http://aufildesevasionslivre..
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Demain, même heure

Alice Stern est une New-Yorkaise qui travaille dans une école privée pour une clientèle aisée et célèbre.

Ayant elle-même été élève de cette école, elle y est restée pour travailler.

Son père Leonard, célèbre auteur de science-fiction, est à l'hôpital dans le coma, et Alice est la seule à lui rendre visite régulièrement.

Le jour de son quarantième anniversaire, Alice s'endort dans la cabane de gardien de l'impasse privée où son père possède une « maison de poupée ».

Elle se réveille dans le corps de sa jeune adolescente de seize ans, avec son père en bonne santé.

Elle a voyagé dans le temps en esprit.

Dans sa tête, elle a toujours quarante ans

Le thème du voyage dans le temps est souvent exploité, mais ce roman le présente sous un angle romantique.

Cependant, le livre est très long et manque d'action, ce qui le rend ennuyeux.

Les détails ajoutés dans l'histoire sont intéressants, mais ils ne contribuent pas à l'intrigue principale et donnent une impression mièvre.

La fin du livre n'est pas satisfaisante à mes yeux.

Enfin, la traduction pourrait être améliorée.

Dans l'ensemble, je ne recommande pas ce roman.
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Demain, même heure

Ce roman contemporain avec sa touche de science-fiction met en lumière ce questionnement que l'on a tous déjà eu au moins une fois : et si l'on avait la capacité de revenir en arrière pour changer les choses, le ferions-nous ? Et par conséquent, le cours de notre vie et celui de nos proches seraient-ils complètement bouleversés, modifiés pour autant ? 



Emma Straub donne ce pouvoir à son personnage Alice qui passe successivement de ses seize ans à ses quarante ans et expérimente l'impact des changements opérés à l'adolescence sur sa vie future ainsi que sur celle de son père. Elle tente par tous les moyens de sauver ce père qui lui manque déjà, mais y arrivera-t-elle ? le destin est-il inéluctable ou avons-nous les cartes en mains pour le changer véritablement ? Et d'ailleurs, la réponse peut-elle être si tranchée ?



Le roman est découpé en six parties et les deux premières ont été longues pour moi. J'ai mis un temps fou à les lire, je n'arrivais pas à entrer dans cette histoire qui pourtant m'intéressait au premier abord. L'écriture ne m'a pas forcément plu, elle ne sonnait pas juste, elle ne me faisait pas ressentir les émotions attendues. En bref, je n'ai pas vibré, j'ai survolé ce récit qui n'allait pas assez en profondeur selon moi. Les deux parties suivantes ont apporté un souffle plus léger à cette lecture en dents de scie, même si finalement le dénouement ne m'a ni émue ni époustouflée. C'est donc sur un ressenti franchement mitigé que j'ai terminé ce roman.



Le côté science-fiction n'était pas assez développé pour en comprendre tous les tenants et les aboutissants, même si j'imagine que le message que souhaite passer l'autrice est à retenir avant toute chose et que c'est là-dessus que nous devons nous concentrer. Mais tout de même, pour ma part, un roman est un tout et pour plonger entièrement en son sein, il est important de pouvoir adhérer à toutes ses facettes.



Les personnages sont finalement moyennement développés, ils auraient mérité encore davantage d'attention, mais j'ai tout de même passé un assez bon moment en leur compagnie.



En bref, la thématique abordée est intéressante bien que classique, mais le tout mériterait plus de développement. L'écriture n'a pas non plus réussi à me captiver, ce que je regrette. C'est donc un avis mitigé que je dois malheureusement donner...



Merci à Babelio pour cette Masse Critique privilégiée ainsi qu'aux éditions Les Escales.
Lien : https://ducalmelucette.wordp..
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Demain, même heure

Alice Stern va avoir 40 ans. En couple avec un homme avec qui elle ne vit pas, dont elle est à peine amoureuse, elle travaille dans l’école où elle a étudié. Son père avec qui elle a toujours des liens très forts est gravement malade. Elle a aussi une meilleure amie, Sam, qu’elle connait depuis presque toujours, et quelques regrets sur le chemin qu’a pris sa vie... Le soir de son anniversaire, Alice finit la soirée seule dans un bar. Un peu éméchée, elle décide d’aller dormir dans la maison de son père plus près que son propre appartement. Comme elle n’a pas les clefs, elle termine sa nuit dans la petite cabane de jardin et… se réveille dans son lit d’adolescente le jour de ses 16 ans ! Avec la perspective de peut-être pouvoir changer l’avenir…



Même si ce roman ne révolutionne pas le genre des livres sur le voyage dans le temps, il est plutôt agréable à lire. C’est surtout marrant de se replonger dans le passé quand le téléphone avait encore un fil en tire-bouchon, quand le portable n’existait pas ni Google, un temps pas si lointain et pourtant ! De voir comment on évolue de 16 à 40 ans, comment les problématiques changent. C’est intéressant aussi de se poser la question : si finalement on pouvait changer le passé, est-ce que ce serait une si bonne idée…



L’auteur traite de sujets sérieux comme le passage du temps, la perte d’un proche. C’est plutôt bien vu. Néanmoins, le roman présente pas mal de longueurs, de descriptions pas vraiment nécessaires et nous perd parfois dans les multiples retours en arrière. Avis mitigé, même si j’ai passé un plutôt bon moment de lecture.



Merci aux éditions Les escales et à Babelio.

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Demain, même heure

Un signe qui souvent ne me trompe pas quand d’emblée je n’arrive pas à accrocher au texte et que je relis et relis les phrases… la qualité de la traduction. J’ai bien conscience que c’est un art difficile mais parfois on le ressent vraiment car la lecture n’est pas fluide et ce fut le cas pour moi avec ce roman. Quant au contenu lui-même, si j’ai aimé la première moitié du livre, Alice à 40 ans, j’ai beaucoup moins aimé la seconde partie, Alice à 16 ans, avec ses multiples et répétitifs voyages dans le temps. J’aime pourtant bien l’idée et le postulat de départ, mais l’auteur m’a perdue en chemin. Il y a pourtant de belles et justes réflexions empruntes de beaucoup de nostalgie, que je partage, sur l’époque actuelle, le temps qui passe, les choix de vie, le destin. Car ce voyage dans le temps permet à Alice de prendre du recul, de s’interroger sur sa vie et ce qu’elle en a fait, ce qu’elle pourrait changer. Et nous permet nous aussi de nous interroger. « La plupart des amitiés d’Alice lui donnaient désormais un sentiment de virtualité… On laissait si facilement filer des années entières sans voir quelqu’un en personne, juste en se tenant au courant de la vie des autres via les photos qu’ils postaient de leur chien, leur bébé ou leur déjeuner. » Et de belles réflexions aussi sur la relation parentale, l’éducation, la transmission. Mais la seconde partie, que j’ai trouvée répétitive, m’a lassée et t je n’ai pas du tout compris le final, ou alors j’ai loupé quelque chose, je suis passée à côté. Je me suis dit « Tout ça pour ça ? »
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Les vacanciers

Même si j'ai passé un bon moment à lire ce livre, il ne restera malheureusement pas dans ma mémoire. Une lecture quelque peu banale et qui pour moi sans grand intérêt, mais qui peut être une lecture pour les vacances appréciable.
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