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Critiques de Emmanuel Brault (69)
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Walter Kurtz était à pied

Très chouette expérience que ce road trip.

On prend d'abord plaisir à suivre une monotonie, découvrir un monde particulier mais finalement assez simple, faire un bout de chemin avec les personnages, comprendre les angoisses et les craintes du quotidien d'un père et de ses deux enfants.



Puis le livre change d'ambiance, on passe vers l'etrange, l'angoissant. Comme le héros, on ne parvient pas vraiment à comprendre ce nouveau paradigme, qui m'a un peu dérouté.



Et puis ce dernier tiers, d'une violence, auxquelles je ne m'attendais vraiment pas. Gore, cruel et malsain, cette claque de fin m'a complètement fait adhérer à l'œuvre.
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Tous les hommes...

Ce roman est habile. Alfred, en Spartacus de l’espace, est le révélateur qui fait tomber le masque d’une république hypocrite qui prône des valeurs « universelles » et opprime en leur nom. Que sont ces mots, Liberté, Égalité, Fraternité, si nous avons des esclaves ? S’il existe des injustices, des discriminations systémiques au coeur de la société, que valent ces grands discours qui prêchent sans honte et dans le noir un idéal des Lumières noyé depuis des siècles ?

Plus encore que l’oppression d’un pouvoir hypocrite, ce roman s’attaque aussi au « tone policing », à l’appel au calme, aux leçons de bienséance que l’on adresse aux opprimés quand ils se soulèvent. Finalement, l’universalité ne peut-être une proclamation figée. Elle est un apprentissage, un dialogue, une recherche d’ouverture. Elle est l’amour qu’on porte à l’autre, malgré tout ce qui nous sépare.



critique complète sur sodomeetgomorrhe.com




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Tous les hommes...

Je suis passée totalement à côté de cette lecture 🙈



On se situe dans un futur hypothétique dans lequel les humains ont colonisé l’espace, et la fédération française régit plus de 80 planètes. Durant le récit on va se concentrer sur la vie de 3 hommes : un mécanicien, un maître Ulysse (qui conduit le vaisseau chargé de transiter une ressource importante à travers toute la fédération), et son apprenti (narrateur unique du roman).



Le roman avait un plot de départ qui aurait dû me plaire : un contexte de space opera, un récit engagé qui parle de révolte, de quête de liberté et qui met en avant la diversité et une relation LGBT etc.



Le problème c’est que je ne suis pas parvenue à rentrer dans le récit une seconde et je me suis ennuyée malgré son format court 🤷‍♀️



On est sur un récit de vie avec une petite aventure, mais sans grande action. Cela ne me d’étrange pas, ce sont même les romans que je préfère d’habitude. Mais pour le coup j’ai trouvé que le texte contenait des longueurs descriptives et que la narration était très impersonnelle malgré une voix à la première personne. L’apprenti raconte souvent des faits auxquels il n’a pas assisté directement, voire même suppute des choses régulièrement (notamment autour de la romance dont il n’est pas acteur). Je n’ai donc pas été touchée par ce qu’il me racontait.



De même, ce futur imaginé par l’auteur dans lequel des castes existent entre les humains, dont certaines ne sont ni plus ni moins que des esclaves (comme le mécanicien de l’équipage), ne m’a pas convaincue : je ne croyais pas vraiment à ce que je lisais car je n’ai pas compris comment l’homme en était arrivé là dans cet avenir.



Bref, ça ne l’a pas fait avec moi 😞



À noter que mon avis n’est pas représentatif des nombreux avis positifs qui m’avaient donné envie de lire le titre, donc si vous étiez tenté.e, le mieux c’est de vous faire votre propre avis :)
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Tous les hommes...

Trois hommes, enfin presque car l'un d'eux est considéré comme un animal, statut imposé par la Fédération. Voici Vangelis, Maître Icare, le narrateur Astide, son assistant et Alfred, du statut de bête à mécanicien sur le vaisseau Ulysse 31.

Un univers, une nouvelle organisation des peuples dans une Fédération qui regroupe des centaines de planètes colonisées qui ont permis à l'humanité de survivre en paix.

Un combat pour la Liberté, l' Egalité et la Fraternité s'engage contre le pouvoir invisible de la Fédération.

Alfred sera le semeur de grain, qui deviendra une plante et enfin un champ de blé.

Ce livre narre une histoire qui entremêle avec brio les sentiments d'amitié, d'amour, de loyauté à une intrigue qui peu à peu nous révèle sa tragédie. L'originalité est dans ce fil conducteur qui nous fait parcourir notre culture révolutionnaire sur le fil de cette naissante révolution. On y trouve beaucoup de référence littéraires introduites avec beaucoup d'esprit.

J'ai dévoré cette histoire en 48h, ce fut un vrai plaisir de lecture tant pour l'histoire de nos trois compères que pour l'univers-monde si bien construit et l'intelligence de ce récit qui nous fait revenir à l'essentiel: "tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits".
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Tous les hommes...

Voici un roman qui plaira autant aux amateurs de science-fiction qu’à ceux qui n’en lisent pas ! Cette ode à la littérature, à l’humanité et à la liberté regorge de références littéraires, notamment dans le choix des noms de planètes ou de villes. Un plaisir de lecture que je vous conseille !

Le narrateur se nomme Astide. Il a la vingtaine. Il est apprenti navigateur sur le vaisseau de Vangelis, Maître Icare. Dans leur cargo se trouve également Alfred, un centaure, mécano. Ils livrent de l’hydrogène sur les 84 planètes de la Fédération. Cette énergie a remplacé le pétrole et leur est nécessaire.

Astide consigne dans son journal de bord ses apprentissages mais aussi le quotidien. Il observe l’histoire d’amour entre son maître et Alfred. Ce dernier est parfois peu commode et lorsqu’il boit de l’alcool il devient incontrôlable, colérique.

Dans ce roman il est question d’amour, d’amitié, d’apprentissage mais aussi de liberté. Les centaures sont considérés comme des esclaves, moins que des hommes. Alfred a des désirs de liberté, d’égalité et de fraternité pour lui mais aussi pour tous ses semblables. Un vent de révolte souffle sur la Fédération. Fera-t-il vaciller le système ?

Emmanuel Brault a une très belle plume. J’ai beaucoup aimé les clins d’œil à la littérature, à l’histoire. J’ai passé un très bon moment de lecture en compagnie d’Astide, Vangelis et Alfred. Et j’ai eu très envie de lire, comme Astide, ce recueil de poèmes :

« René Char ! Les Feuillets d’Hypnos constituait mon livre de chevet, comme beaucoup d’entre nous. En cas d’épreuve, les maîtres ulysse nous conseillaient d’en lire un à deux poèmes chaque soir. »

Ou encore de suivre ce conseil : C’était un truc que m’avait donné mon maître, dont j’use chaque fois que j’en ai besoin : « Si tu as peur, récite-toi un poème, tu retrouveras le souffle nécessaire pour continuer. »



Merci au label Mu pour la lecture de ce roman
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Tous les hommes...

"Tous Les Hommes..." est un chouette roman politique, une belle histoire d'amour dans un cadre sf. C'est assez court, les personnages sont attachants et on parle surtout de L'ÉGALITÉ entre tous.x, ce qui est très IMPORTANT (d'où les majuscules).

Personnellement ce n'est pas un livre qui va me marquer (peut-être manquait-il un peu de développement de l'univers à mon goût), mais ça reste une belle histoire qui rappelle des messages essentiels.



Aimez-vous plus svp.
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Tous les hommes...

En 2343, la Terre est une planète sombre et les hommes en ont conquis d'autres pour leur survie. Astide, un apprenti ulysse est à bord de sa navette ulysse31, accompagné de Vangelis, maître Icare et Alfred, un centaure mécanicien. Leur mission est de transporter l'hydrogène, matière précieuse, et de la livrer aux 84 planètes qui font partie de la Fédération (la nouvelle France). Tous les trois s'entendent à merveille, mais petit à petit, Astide se rend compte qu'il existe plus qu'une amitié entre son maître et son ami centaure. Cet amour est caché car Alfred est un centaure et donc un animal au yeux de la Loi qui ne lui donne que peu de droits. Malheureux de cette situation, il décide de faire entendre sa voix ainsi que celle des siens, et peu importe ce qu'il pourra en coûter à lui et ses proches.

C'est à travers le carnet de débord d'Astide que nous entrons dans cette histoire violente et magnifique, où nous suivons l'histoire de ces trois personnages liés par des sentiments très forts. Alfred mettra sa rage au service des opprimés, qui par leur travail et leur soumission, permettent aux gouvernants d'être toujours plus forts, le regard naïf d'Astide, apprenant son métier mais aussi la vie, pointe le doigt sur l'humanité qui existe dans chacun de nous et Vangelis, le maître, instaure un climat de sagesse dans cette relation qui met en avant l'amour sous toutes ses formes, qu'il soit amoureux, paternel ou amical.

J'ai aimé faire ce long voyage, hommage à la littérature, avec ses trois personnages touchants et attachants, à travers ces planètes aux particularités différentes où chaque endroit est une références littéraires, où à tout moment, pour se recentrer, l'un et l'autre déclame des vers, mais j'ai également été révoltée et bouleversée par leur histoire. Ce roman est une ôde à l'amour quel qu'il soit, à l'acceptation de l'autre et au respect des différences. C 'est un texte qui pose beaucoup de questions sur la fraternité et l'humanité, sur les décisions individuelles et collectives. C'est un roman à lire, à offrir, à diffuser absolument!Un roman d'une beauté incroyable, qui ne peut laisser personne insensible!


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Tous les hommes...

Est-ce que tous les hommes naissent et demeurent vraiment libres et égaux en droit ? Tout le monde s’est déjà réellement posé cette question, qui n’est autre qu’une reprise du premier article de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Des siècles plus tard, en 2343, au sein de la Fédération des 84 planètes placées sous l’égide de la France grâce à son glorieux passé des Lumières, la question subsiste.



C’est à bord de leur cargo, l’Ulysse31, chargé d’hydrogène, devenu la source d’énergie principale et nécessaire au maintien de la paix de toute la Fédération, que le maître icare Vangelis évolue avec son apprenti capitaine Astide, le narrateur de cette histoire, et son chef mécanicien Alfred. Ce dernier a le simple statut d’animal et les trois idées de liberté, d’égalité et de fraternité vont rapidement devenir pour lui une quête et faire naître une nouvelle révolution politique.



J’ai beaucoup apprécié le décor dans lequel se déroule cette histoire. Le lecteur est embarqué dans un véritable voyage à travers la galaxie aux côtés de ces trois personnages qui sillonnent l’ombre et visitent des planètes aux différents paysages intrigants. J’ai été très touché par leur solitude et leurs états d’âme, tous rapportés dans le carnet de débord de l’aspirant navigateur, ainsi que par l’écriture de l’auteur et la force qui se dégage de ses mots. On retrouve également de nombreuses références à l’Histoire de France ainsi qu’à sa littérature. C’est très plaisant.



Ce roman très atypique, aux thèmes universels, m’a plu de par sa singularité et la qualité de la plume de son auteur.
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Ayant déjà découvert l'auteur après avoir lu son roman Walter Kurtz était à pieds dans lequel il nous présentait un futur assez déroutant où nous suivions le quotidien de voitures, un récit plutôt intéressant et assez prometteur sur la plume de l'auteur. Chose qui se confirme avec ce roman, ou plutôt devrais je dire cette aventure unique où nous sommes embarqués à travers la galaxie pour rencontrer trois hommes solitaires dont les amours et les brisures vont déclencher une révolution. Il faut savoir que nous sommes dans un futur lointain dans lequel la fédération des quatre-vingt quatre planètes est placée sous l'égide de la France grâce à son passé glorieux des Lumières.

Ce récit est aussi déroutant car c'est de la science-fiction historique si je puis utiliser ce terme car nous sommes en effet dans un futur lointain mais aux allures historiques basées sur la révolution française et les trois idées principales que les protagonistes du roman adoptent sont : Liberté, égalité et fraternité.
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Tous les hommes...

Ce livre aurait pu ne pas être un roman de science-fiction. Il aurait raconté le même récit, porté la même recherche d'universalité. Tous des Hommes d'Emmanuel Brault est manifestement une œuvre romantique adaptable à toute trame historique ou protagoniste. Il est une ode à l'altérité, à la lutte pour des valeurs qui devraient être universelles. Il est aussi une histoire d'amour que la société écrase mais aussi bon roman de suspense et de science-fiction avec un lore intéressant.



C'est l'histoire d'un amour imbriquée dans une course politique, elle-même mue par la quête d'une promesse universelle : celle contenue dans notre devise "Liberté, Égalité, Fraternité". Le récit se déroule dans une Fédération galactique française composé de 84 planètes, de huit milliards d'habitants et disposant d'une technologie de "bond" permettant de se déplacer à haute vitesse. Sur le vaisseau Ulysse31, le capitaine Vangelis, son apprenti Astide et le mécano Alfred voyagent et réalisent des missions pour le compte de la Fédération. Sortes de missi dominici, les ulysses sont des navigateurs et agents spéciaux de l'État, chargés de protéger le système de tout péril.



Mais les choses ne sont pas simples : Alfred n'est pas un humain mais un être mi-homme, mi-cheval, fruit d'expériences génétiques, qu'on nomme Centaure. Il n'est pas unique, ce n'est pas un Wolverine ou une Poison Ivy. Son espèce est millions. Son peuple est traité comme du bétail, exploité sur les tarmacs des 84 planètes de la Fédération, maltraité par des propriétaires humains sans scrupules. Alfred, ayant bénéficié d'une instruction, est conscient des misérables conditions d'existence de son espèce. Lorsqu'il quitte brusquement le vaisseau, il émerge de l'ombre et se lance dans une exceptionnelle quête politique : représenter les Centaures au Parlement. Le livre prend alors parfois des accents de thriller et de souvenirs de guérilla. Sûrement la partie palpitante du récit.



Le livre s'arrache pourtant à un manichéisme : tous les propriétaires ne se comportent pas mal, certains propriétaires autorisent même l'instruction des jeunes centaures, ce qui leur ouvre la porte à des métiers plus qualifiés. Mais... "tous les propriétaires ne se comportent pas mal"... ? Une phrase qui sonne mal, vous ne trouvez pas ? C'est dans cette position inconfortable du spectateur inactif que nous place le livre. Pire, lorsqu'on écoute le jeune Astide, on devient complice, comme lui et comme Vangelis, du système oppressif. D'ailleurs, on le voit, Astide n'arrive pas à comprendre pourquoi le Centaure se bat. Il se dit fréquemment qu'Alfred pourrait se contenter de quelques avancées sociales. Pourquoi défendre l'égalité entre les Centaures et les Hommes alors qu'ils pourraient obtenir un salaire minimum garanti ? J'ai trouvé cette approche du récit absolument réussie.



Cette lutte apparaît moins qu'une ambition politique que le combat suprême d'un peuple contre l'oppression sournoise d'une société. C'est aussi la revendication du droit d'affirmer ces valeurs si universelles de notre République. Quel tragique plaisir de suivre Alfred dans ce combat qui l'extrait des ténèbres vers la lumière avant de le renvoyer au cœur de la nuit. Ce récit m'a rappelé ces histoires de révoltes qui ne se finissent pas par une victoire. "Ils pourront couper toutes les fleurs, ils n'empêcheront jamais le printemps" exortait Pablo Neruda.



Enfin, sur le tout se greffe une histoire d'amour. Une histoire d'amour qui en rappelle bien d'autres, tellement elle casse les conventions sociales de cet univers. Alfred et Vangelis s'aiment. Mais un humain et un centaure ! S'aimer ? Quel est leur droit à s'aimer ? Où dans la société y aurait-il une place pour un tel amour ? C'est cette conquête-là la plus belle, celle qui traverse le récit, qui traverse la vie et la mort.



Le livre est drôlement bien fichu : il est truffé de référence à l'Histoire de France, à sa littérature, à ses personnalités, à son système politique et de valeurs. Les planètes et les rues portent les noms de personnages contemporains ou de notre gloire d'antan. C'est bizarre et satisfaisant à la fois (un peu cocorico celui-là sur le bord, oh la la). Après, ça reste quelque chose de dérangeant. Comme dans la saga du Dévoreur de Soleil, je ne suis jamais totalement convaincu par des univers loin dans le futur qui font autant référence à l'histoire très passée. Pour Tous des Hommes, ça va, on est dans le futur d'une centaine d'années.



Sous couvert de science-fiction, Emmanuel Brault brandit un livre humain qui nous rappelle nos quêtes de liberté, d'amour, notre regard extérieur sur ceux qui sont différents, et nos valeurs enchâssées dans notre devise : Liberté, Égalité, Fraternité.



Merci à Babelio et aux éditions Mnémos pour cette superbe découverte.
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Tous les hommes...

Une lecture magnifique, enrichissante et bouleversante.



Merci à Babelio et aux éditions Mnemos pour l'envoi de ce livre à l'occasion de la Masse critique !



J'ai d'abord été déconcertée par ce roman de SF au style particulier qui ne nous donne pas tout de suite toutes les clés de sa compréhension. À travers le carnet de "débord" d'un apprenti ulysse (pilote de vaisseau), nous suivons les aventures de ce jeune homme, de son maitre mystérieux et de leur mécanicien dont la race est considérée comme des sous-hommes, ce qui est pratique pour exploiter leur force à moindre frais.



Mais Alfred, tel est son nom, ne peut accepter ce destin. Selon les réceptes "Liberté, égalité, fraternité", la devise fondatrice de l'état interplanétaire, il rêve de l'égalité entre sa race et celle des hommes.



Sur fond de voyages spatiaux, il s'agit d'un récit de révolte là où la paix et la stabilité de l'Etat repose sur l'exploitation de tout un groupe, mais aussi de conflits intrapersonnels et de sentiments amicaux et amoureux mis à rude épreuve dans les dangers de cette lutte. Le point de vue de l'apprenti, novice en politique comme en choses de la vie, permet de bien saisir cette complexité. D'un autre côté, Alfred incarne la sublimation de la révolte, la fierté d'une caste qui prend conscience de sa force et de ses capacités. On ne peut qu'éprouver beaucoup de sympathie pour ce personnage.



Le style ainsi que l'univers sont truffés de références littéraires, ce qui fait aussi de la lecture un jeu de piste à la recherche de la signification de ces rapprochements intertextuels. Ces rappels incessants du patrimoine littéraire français soulignent également le paradoxe d'un état interplanétaire d'origine française qui rappelle sans cesse les préceptes révolutionnaires tout en construisant sa stabilité sur l'injustice et l'exploitation.



Malgré quelques lenteurs en début de livre, ce fut donc une excellente lecture qui mêle habilement les motifs de la SF pour aborder des thèmes plus universels.
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Tous les hommes...

L’univers décrit est certes attirant mais la relation entre les trois hommes efface tout le reste : Alfred, le héros de cette histoire, Vangelis, son maître et amant et enfin Astide, l’apprentie Ulysse qui rêve de se brûler les ailes comme Icare. L’amour efface les craintes et les peurs, permet des bonds en avant et incite à la sagesse de la patience car le temps est père de vérité.
Lien : https://syfantasy.fr/critiqu..
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Tous les hommes...

Comme il est dur de rendre justice à un livre pareil. Tout ce que je peux vous dire pour vous convaincre c'est qu'on ne sort pas indemne de cette lecture. Et quand je parle de lecture, c'est bien plus que de simples phrases lues. C'est vivre ce que l'on lit et le ressentir comme si on y était. C'est connaître de la tristesse, de la colère et de l'impuissance.



Si j'aime parler de l'intrigue en général au début de mes avis, ce n'est pas ce que je ferais ici. Il me faut vous parler surtout de mon ressenti. Un ressenti viscéral qui nous tient en haleine et nous fait aimer nos personnages.



Les personnages sont atypiques. Ils ont chacun un sens de la moral et un caractère bien à eux qui d'ailleurs n'échappe pas à leur rôle dans l'histoire. Vangelis est un Ulysse, il est chargé du maintien de son cargo et du transport de l'hélium pour la fédération. Avec lui, le fameux Astide, narrateur du roman. Il l'est apprenti loyal. Et enfin Alfred, celui qui fait que sans lui, cette histoire et mon ressenti ne seraient pas.



Considèré par la société comme un animal, il agira comme tel. Uriner, fracasser, montrer les dents... Tout ce que pourrait faire un chien, il l'a déjà fait. Mais grâce à l'amour de ses deux compagnons, il connaît aussi la lecture, l'écriture, les bonnes manières... Et alors survient une question primaire : n'est-ce pas en traitant les autres comme des sous-espèces qu'ils deviennent alors l'image qu'on voulait se faire d'eux ?



Au fil de l'histoire, on nous apprend que la réponse est très probablement oui. Après une énième action à l'encontre de certains principes, Alfred sera rejeté par l'être qu'il aimait d'un amour inconditionnel. Loin de ceux qu'il considérait comme sa famille, il va donc se questionner sur son horrible condition et celle de ses compaires Centaures. Une situation qui d'ailleurs nous prend aux tripes, nous maintient en haleine et va même jusqu'à nous faire serrer les dents de colère, trépigner d'injustice et pleurer de tristesse.



Car si Emmanuel Brault est doué pour une chose c'est bien sa plume et la force de ses mots. Il sait nous faire ressentir tous les malheurs d'une telle situation. Il nous fait prendre part à cette révolte et nous donne nous aussi envie de crier à l'injustice.



En dépit de cette ode à l'amour et à la révolte, grâce à sa plume absolument incroyable et bien maîtrisée, Emmanuel Brault nous dépeint également un background de sf vraiment très intéressant. La France a fondé la fédération, cette entité à la tête de tout ce transport mais aussi de tout ce malheur autour des centaures. Critique d'une société hypocrite ? Reflet d'un vécu Afro-American ? Tout ce que je peux dire c'est qu'il y a certaines similitudes entre notre monde et le leur et que ça paraît criant de vérité et de douleur.



Pourtant, il réussi à nous montrer que derrière cette impuissance se cache aussi le plus beau sentiment qui existe : L'amour indéfectible entre un trio d'hommes qui ne se comprend pas toujours mais dont le sentiment reste intarissable.



Je tiens vraiment à remercier Mnemos et leur collection Mu de m'avoir fait confiance et de m'avoir permi de lire ce magnifique livre. J'espère qu'il saura vous happer et vous transporter. Vous faire ressentir autant voir plus que ce que j'ai ressenti en le lisant. J'espère que vous l'aimerez et que vous serez séduits par l'incroyable plume d'Emmanuel Brault. Pour dire j'ai jamais autant noté des citations que pendant cette lecture !
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Nous sommes en 2343. Astide, le narrateur, apprenti de 28 ans, embarque à bord du cargo Ulysse31 piloté par le maître icare Vangelis, dont la carrière d'ulysse consiste à transporter l'hydrogène, devenu source d'énergie principale, pour le livrer à quelques unes des quatre-vingt-quatre planètes qui forment la Fédération, nouveau nom de la France.

À bord de l'Ulysse31, Alfred est le chef mécanicien. Rapidement, Astide réalise qu'entre Vangelis et Alfred existe une relation amoureuse qui ne dit pas son nom, parce que mal perçue de la société. Il faut dire que Alfred est un animal, c'est en tout cas le statut qu'il a quand il nait dans l'élevage de son propriétaire. Un statut qui le ronge, lui qui rêve qu'un jour enfin, le "Liberté, Égalité, Fraternité" qui fait toujours la devise de la Fédération, ait du sens pour ses congénères. Mu par la volonté farouche d'être reconnu Homme à part entière, Alfred s'engage, politiquement.



C'est une très belle histoire d'amours que nous livre Emmanuel Brault. D'une plume poétique et évocatrice, il dessine les contours d'un univers où les décors n'ont besoin que de peu de mots pour se révéler réalistes et grandioses, où les sentiments se révèlent tout en pudeur, sans amoindrir leur force. Qu'il s'agisse de l'amour passionnel entre Vangelis et Alfred, de l'amitié sincère entre le mécanicien et Astide, ou de l'attachement quasi-paternel entre le maître et son apprenti, les relations entre ces trois hommes au départ solitaires font tout le socle de ce récit qui fait se confronter leurs convictions et leurs engagements.

Portés par un amour des mots indubitable et des références nombreuses à la littérature française que ce soit dans le nom des planètes, des villes, des rues ou dans l'amour que les personnages portent aux livres, édificateurs d'une culture commune et source d'émancipation, le roman d'Emmanuel Brault sait allier la douceur et la violence des sentiments, la beauté et la brutalité des luttes dans lesquelles s'impliquent des protagonistes tiraillés par des fidélités contradictoires.

Le récit est beau, émouvant et terrible dans ce que ce futur peut révéler de notre présent, de l'hypocrisie de ces sociétés où derrière des frontons gravés de devises prometteuses et des formules qui assurent l'égalité entre tous les Hommes à la naissance, les luttes pour cette Égalité, pour les Libertés, restent, après plus de 2 siècles, toujours d'actualité et parfois sources d'amours contrariées.
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Je reprends mes petites notes afin de rédiger cette chronique. Car j’ai eu la chance de pouvoir lire en avant-première les épreuves non corrigées de ce roman en novembre dernier. Je remercie énormément Davy de @label_mu pour sa confiance et l’envoi de cette petite pépite en avance de phase. Vous savez tous que j’affectionne beaucoup les textes empreints de spiritualité du label (tout comme @lia_livres et @lencredelamagie). Je ne vous fais pas patienter plus longtemps, ce fut une excellente lecture, une histoire d’amour hors du commun ! Une chronique en trois points, comme vous les aimez:



- Ce qui fait la richesse de ce roman, ce sont ses personnages et plus particulièrement l’équipage d’un vaisseau de transport. Cet équipage est composé seulement de trois personnes et non des moindres: Vangelis, le capitaine du vaisseau; Alfred, le mécanicien centaure et pour finir Astide, l’élève apprenant le métier auprès de Vangelis. Ce qui est remarquable, ce sont les liens qui les unissent, cet amour plus ou moins impossible et tragique entre le capitaine et le centaure, cette amitié sans faille et innocente entre Astide et Alfred, cette complicité entre le maître et l’apprenant. Vous serez traversés par de nombreuses émotions tout au long de votre lecture et je ne peux que vous conseiller de vous laisser porter. « Moi qui n’avais jamais connu l’amour, j’étais le témoin privilégié d’une passion pour laquelle ces deux êtres abandonnaient tout ce qu’ils avaient été. »



- La plume de l’auteur porte magnifique ment de nombreux messages. A l’instar des autres romans, cette lecture est toujours une manière pour moi (et pour le lecteur) de prendre du recul et de s’interroger sur notre rapport au quotidien (le travail notamment à travers celui de Vangelis) et le sens de notre vie, sur ce qui représente l’essentiel. La représentation des minorités (vous vous en doutez celle d’Alfred) est au cœur du texte et de l’intrigue mais je ne vous en dis pas plus. L’auteur réussit le tour de force de retranscrire admirablement bien une grande tragédie romantique dans un univers de science-fiction. La progression dans le vocabulaire employé pour la description d’Alfred est remarquable passant progressivement de l’animal à l’égal d’un homme. « Ulysse31 (le vaisseau) devient un tombeau, là où il était le berceau d’un amour unique ».



- Mention spéciale pour le world-building qui vous immerge tout de suite dans l’aventure. Imaginez que les empires ne se limitent plus à la seule planète Terre mais à tout l’univers. L’empire français dispose désormais de 84 planètes aux noms que vous aurez plaisir à retrouver (Charlemagne, Germinal). Les français sont maintenant huit milliards à être disséminés dans tout l’univers au sein de la Fédération. Le corps des Ulysses a quant à lui la responsabilité de transporter une ressource précieuse pour chaque planète l’hydrogène qui alimente, les usines, les transports… Rien n’est laissé au hasard et l’auteur réussit à nous embarquer dans un univers immersif sur un volume de pages assez mince. J’ai particulièrement adoré les petits détails liés à la progression des membres d’équipage des ulysses.



Encore une très belle découverte que je vous invite à découvrir rapidement. Une incroyable douceur dans ce roman qui démontre une nouvelle fois que les histoires d’amour sont universelles.



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Tous les hommes...

Dans un futur indéterminé, la Fédération Française a essaimé ses valeurs et ses idées sur quatre-vingt-quatre planètes. Mais les idées ne sont pas des actes, parfois même elles ne sont que quelques mots apposés sur les papiers officiels, alors quelques-uns rêvent de révolution pour faire de ces valeurs une réalité. C'est à travers le carnet de débord d'Astide, un aspirant navigateur, que nous allons découvrir cette envie de révolte et de changement.



Vangelis, le capitaine du cargo Ulysse31, Alfred le mécanicien et Astide l'apprenti parcourent l'espace pour ravitailler en hydrogène les planètes de la Fédération. Ces trois hommes solitaires profitent de leurs courtes escales pour passer du bon temps ou pour se retrouver. Respect, amour et amitié lient ces êtres meurtris par la vie. Les sentiments des uns envers les autres sont parfois mal vus, d'autant plus qu'Alfred, au regard de la loi, est considéré comme un animal, il n'est libre ni de ses mouvements ni de son destin, même si lui répète à l'envi qu'il est libre et l'égal des Hommes, persuadé qu'un jour viendra, où lui et ses semblables seront considérés comme tels...



Avec Tous les Hommes... Emmanuel Brault nous propose une histoire d'amour(s) atypique, inventive, de toute beauté. Sans artifice il met en exergue les sentiments humains, le désir d'émancipation et la soif de liberté. Il redonne un sens à la devise Liberté, Egalité, Fraternité, n'oublie pas d'où elle vient, rappelle que la lutte doit être quotidienne pour que ces mots gardent tout leur sens et ne deviennent pas un concept éculé mais surtout il insiste sur le fait que rien n'est jamais acquis.



Tous les Hommes... est à la fois d'une beauté triste et d'une fraicheur vivifiante. Emmanuel Brault fait preuve de sensibilité et de délicatesse mais n'oublie pas d'être malicieux, drôle et érudit. Bref un roman à savourer pleinement.


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Tous les hommes...

Haut les coeurs !

Écoutez voir Emmanuel Brault !

« Je suis né le jour où je me suis opposé au contremaître », répétait-il à l'envi ».

« Tous les hommes »

Un triptyque inouïe. Un socle qui dépasse tous les entendements. L'imaginaire au garde-à-vous, le double cornélien de notre civilisation. Ce roman macrocosme est la galaxie des fraternités.

Les gravités silencieuses et salutaires, les lucidités affranchies, vitales et salvatrices. D'ombre et de lumière, une mappemonde futuriste qui rayonne de symboles forts. Une transposition riche d'inventivités stylistiques si douées, qu'on pressent notre présent et ses alarmes, ses sursauts dans une symbiose de science-fiction à petites touches subtiles.

Trois protagonistes qu'on aime de toutes nos forces. Gouvernails d'une des plus belles histoires d'amour universel.

Vangélis, le maître, Astide son apprenti et narrateur, et Alfred un animal au vu de la loi, un centaure parabolique, la pièce maîtresse de ce récit bleu-nuit, dont l'intelligence aiguë est une gageure.

« Lorsqu'il se préparait le matin, il avait tous les attributs d'un être humain. Il se maquillait et n'omettait jamais de se parfumer ».

Alfred est intuitif, convaincu et éveillé. Il n'est pas libre. Mais chaque matin, acclame la liberté et entonne « tous les hommes naissent libres et égaux en droit ».

Il vit sur Ulysse 31, un vaisseau où il est mécano et sous les ordres de Vangélis le maître. On ressent les paraboles comme des étoiles. Les textes fondateurs sont lois. Astide entre eux deux est un néophyte. Il apprend ce langage et « les humains constituaient le fondement de notre formation. C'est à terre que vous aurez le plus à craindre ». Vangélis est subjugué par Alfred. On ressent une relation ambiguë, une attirance comme une effluve. Ce qui ne se nomme pas, mais se pressent. La volupté des connivences, un viatique.

« Alfred est devenu un astre ». La passion, ici, est une lumière tamisée. L'amour, une étoile filante qui ne s'échappe pas. Alfred vendu et soumis depuis l'enfance, acheté par Vangélis, le côté face de nos sociétés cannibales et dévoratrices de l'autre, l'étrange (er).

« Le centaure avait-il un statut d'être humain, un statut d'animal pensant, relativement autonome ou un statut de meuble…. C'est devenu notre affaire Dreyfus mettant au prise les partisans, les opposants, les indécis. La Fédération est menacée ».

Alfred veut s'émanciper. Devenir le symbole de la liberté. Contrer les diktats politiques. Remettre d'équerre l'égalité entre les centaures et les hommes. Devenir député sur la terre ferme malgré les dangers et la perte de ses amis chers : Vangélis et le jeune Astide. Malgré les douleurs infinies de ne plus les voir, surtout Vange le maître. Il va briser ses chaînes mentales. Et emmener avec lui, le secret des intimités avouées en silence avec Vangélis. Ils seront toujours là pour lui quoiqu'il arrive.

Entre les galaxies, des Ulysses, et Alfred le centaure fronton des républiques du coeur, il y a l'exemplarité de la constance qui est une des plus belles qualités humaines. La valeureuse amitié particulière. « Notre dame des fleurs de Jean Genet, souffla mon maître… La Fédération ne laissera pas faire. Alfred, en as-tu conscience ? Poursuivit-il d'une voix douce, presque peinée. Oui, j'imagine. J'irai jusqu'au bout de mes forces. Comment dites-vous ? Advienne que pourra ».

Ce roman qui rassemble l'épars, dévorant d'intégrité est une fusion entre le désir d'égalité, de justice et d'équité. Le charme fou de ce récit construit à mille mille de toutes terres habitées, dans ce hors temps où pourtant règne notre vaste humanité. Sa dimension est la pierre angulaire d'un chef-d'oeuvre né dans le passage d'un récit qui façonne la noblesse et la droiture des vraies loyautés.

Politique, révolutionnaire, ivre d'amour, tant on ressent le charnel et sa sensualité, l'authenticité de la pureté. La constance des sentiments. Engagé, doux, pétri d'humanité, spéculatif, ce livre de salut est fascinant. C'est une révélation, une épopée intime et inter-galactique. Une satire à voix-basse qui engage le changement même de notre planète. le sacre de renom. Un livre qui rend libre et qui vous métamorphosera. Que dire de ces mains soudées en première de couverture, corde à noeuds, masculines et magnétiques, immensément expressives et fidèles. Elles symbolisent la déclaration universelle des droits de l'Homme et ce qui résistera toujours : le combat pour que chacun puisse être frère ou soeur en humanité. La solidité, la force, et l'altérité. Elles expriment à elles seules la grandeur de ce texte immense et cette chance éditoriale hors norme. Un livre d'amour inestimable. Merci Emmanuel Brault ! Publié par les majeures Éditions Mu.

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Les Peaux rouges

Un livre qui se lit facilement, simple mais qui donne envie d'être lu!



Ce n'est pas le meilleur livre du mois, pas un chef d'oeuvre.

Il ne me laissera pas un souvenir brillant.

Mais je suis content de l'avoir lu...



Bref, il fallait que je fasse une critique pour le challenge 2022 de lecture..
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Walter Kurtz était à pied

3e roman de la selection du prix des lecteurs en imaginaire chez le livre de poche. Le résumé me faisait penser à Marche ou crève et m'a tout de suite attirée. Il n'en est rien mais mais j'ai tout de même aimé ce roman quelque peu dérangeant. La société imaginée, avec la voiture-déesse, les kilomètres comme monnaie d'échange, cette vie sur la route... Il y avait quelque chose de presque poétique sur la monotonie de cette existence sans but. J'ai été fascinée par ce système qui n'a ni queue ni tête mais que tout le monde suit, façon Big Brother.

Je regrette un peu la fin où tout s'accélère jusqu'à l'absurde ça manquait de subtilité. J'aurais aimé aussi un traitement plus nuancé des Pieds, décrit comme des rustres analphabètes aux coutumes écœurantes. Opposer l'ultraconsommation des Roues à la slow life des Pieds sans en faire des sauvages m'aurait plu davantage.
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Walter Kurtz était à pied

Tout d'abord, j'ai plutôt bien aimé ce roman et j'ai trouvé l'histoire très originale surtout que personnellement j'adore les histoires futuristes mais je dois dire que pour le moment ce n'est pas mon roman préféré de la sélection du #prixdeslecteurs

C'est vraiment un récit assez déroutant vu que nous sommes dans un monde où la voiture est l'unique et seul instrument de citoyenneté !

Nous suivons le quotidien de Dany et Sarah qui sont des enfants du goudron et de l'essence vu qu'ils sont des roues et vivent dans une Peugeot 203.

L'auteur dans ce roman imagine clairement un avenir où l'être humain et l'automobile ne feront plus qu'un.

C'est de la bonne science-fiction dans un monde plutôt post-apocalyptique j'ai l'impression. En tout cas, j'ai passé un agréable moment de lecture.
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