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3.85/5 (sur 356 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Bellshill (Ecosse) , le 03/02/1938
Biographie :

Eric McCormack est né en Ecosse.

Il a émigré au nord du Canada en 1966 et a étudié à l'Université du Manitoba et à Glasgow.

Il est spécialiste du 17ème siècle et de littérature contemporaine. Depuis 1970, il est installé dans l'Ontario et enseigne à l'Université Saint-Jerome à Waterloo.

Il est l'auteur de quatre romans parus chez Christian Bourgois.

Source : /www.christianbourgois-editeur.com
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Citations et extraits (74) Voir plus Ajouter une citation
Eric McCormack
"C'est un des grands paradoxes du voyageur,quand on part, on regrette de ne pas être resté, quand on reste, on regrette de ne pas être parti".
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Le plus remarquable, c’était sa barbe : très courte, il la peignait en deux moitiés symétriques qui pendaient de part et d’autre de sa mâchoire comme les stalactites que j’avais vues dans les grottes aux chauve-souris de Duncairn. Encore plus curieux : les deux pointes étaient lestées de perles vertes de la même couleur que ses yeux. Et de petites clochettes en argent tissées dans les touffes de poils tintaient chaque fois qu’il parlait, surtout lorsqu’il usait de mots requérant un minimum de mouvements du menton.
Il rit et sa barbe tintinnabula.
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Ma mère faisait partie de ces êtres dont la couleur d’yeux n’est pas assortie. Le droit était bleu, le gauche, vert. Selon le côté que vous regardiez, vous aviez la sensation d’être en présence de deux personnes différentes. La femme de l’oeil bleu paraissait rêveuse et heureuse, celle de l’oeil vert souvent inquiète et triste. Lorsque je le lui fis remarquer, j’étais déjà plus grand et elle me répondit qu’il y avait peut-être une raison à cela : le monde était souvent pour elle un lieu de beauté et d’espoir qui, à d’autres instants, ne lui inspirait que noirceur et désolation.
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[...] il est très facile d'idéaliser une autre culture quand on est loin. Quand on est partie prenante, c'est une toute autre affaire.
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Les deux êtres [ les parents du narrateur] dont j'avais tenu l'amour pour acquis, comme le fondement de mon existence, avaient été réduits à néant. Néanmoins, je ne parvenais pas tout à fait à saisir ce que leur mort avait d'absolu. J'espérais tout particulièrement que ma mère avait pu arriver à la fin du livre qu'elle lisait. Rien ne la contrariait davantage que d'avoir à laisser sa lecture inachevée. (p. 57)
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Le Nuage d’obsidienne se voulait le récit factuel de ce qu’on appellerait aujourd’hui « un évènement climatique ».
Le ciel de la localité était si noir et lisse qu’il formait comme un miroir d’obsidienne au polissage parfait, reflétant toute la campagne au-dessous. Etonnamment, là-haut, l’ensemble de la bourgade était visible, mais tout était inversé…
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La vie de ton voisin a toujours une trame ;
La tienne n’en a jamais.
Votre propre vie vous apparaît comme un chaos – vous êtes en plein dedans, tellement submergés par les détails que vous désespérez d’y trouver un jour le moindre ordre cohérent, le moindre sens. Alors qu’un étranger – un observateur de votre vie – peut se déplacer et, avec un peu de chance, trouver un angle de vue qui lui permette d’en saisir la signification, de repérer les tendances, les symétries et les coïncidences que vous-mêmes ne pouvez voir.
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Le temps est ce qui empêche toutes choses d’arriver toutes à la fois. 

John Archibald WHEELER - Epigraphe de la deuxième partie
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Votre propre vie vous apparaît comme un chaos- vous êtes en plein dedans, tellement submergé par les détails que vous désespérez d'y trouver un jour le moindre ordre cohérent, le moindre sens. Alors qu'un étranger - un observateur de votre vie - peut se déplacer et, avec un peu de chance, trouver un angle de vue qui lui permette, de repérer les tendances, les symétries et les coïncidences que vous-même ne pouvez voir.
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J'étais choqué du degré de cruauté dont était capable le comportement humain. Je m'en ouvris à Dupont, et il réfléchit un moment. "Il est vrai que nous nous infligeons beaucoup de souffrance les uns aux autres, admit-il. Mais ce n'est rien comparé aux souffrances de ce monde dont nous ne sommes pas responsables. (...)
"S'il y a réellement un Créateur, il est facile de comprendre pourquoi certaines personnes jugent qu'Il doit être une espèce de tortionnaire en chef, ou bien doté d'un sens très cruel et très sadique". (p. 174)
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