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Citations de Ernest Cline (83)


J'ai peu à peu compris l'effroyable vérité à partir du moment où je me suis lancé dans l'exploration des bibliothèques gratuites de l'OASIS. Les faits n'attendaient que moi, dissimulés dans de vieux bouquins rédigés par des gens qui, eux, n'avaient pas peur de d'être honnêtes. Des artistes, des scientifiques, des philosophes, et puis des poètes, dont la plupart étaient mort depuis belle lurette. En lisant les mots qu'ils avaient laissés derrière eux, j'ai fini par piger la situation. La mienne. La nôtre, en fait. Ce que la plupart des gens désignaient comme « la condition humaine.
et les nouvelles n'étaient pas bonne » p.31
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Un peu plus tard, elle s'est penchée et m'a embrassé. J'ai alors ressenti ce que tous ces poèmes et toutes ces chansons semblaient promettre. C'était comme si j'avais été frappé par la foudre.
Pour la première fois, je n'avais absolument aucune envie de retourner dans l'OASIS.
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La réalité ça ne m'enthousiasme pas plus que ça, mais c'est encore le seul endroit où l'on peut faire un repas correct.
Groucho Marx
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"Si je parvenais à cumuler assez de points "avantages" en me montrant très productif et en obtenant de bonnes "évaluations clients", je pourrais en dépenser une partie pour acheter le droit de personnaliser mon espace de travail, avec peut-(être une plante en pot, ou bien un poster de chaton suspendu à une corde à linge censé stimuler l'inspiration", page 471 éditions Pocket
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Nous étions à l'aube d'une ère nouvelle : la majeure partie de l'espèce humaine passait désormais tout son temps libre à l'intérieur d'un jeu vidéo.
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Le dernier niveau du musée, situé au cœur de la planète, se trouvait dans une pièce sphérique qui contenait un temple dédié au tout premier jeu vidéo, Tennis for Two, inventé en 1958 par William Higinbotham. Il tournait sur un antique ordinateur analogique, et on y jouait sur un minuscule oscilloscope d’environ douze centimètres de diamètre. Juste à côté, il y avait une réplique d’un vieil ordinateur PDP-1 sur laquelle tournait une copie de Spacewar ! Un groupe d’étudiants du MIT l’avait créé en 1962, et c’était le deuxième jeu vidéo à avoir jamais été conçu.
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« J’avais fini par ne voir en ce dispositif que ce qu’il était : un gadget destiné à tromper mes sens pour me permettre de vivre dans un monde qui n’existait pas, chaque composant n’était rien d’autre qu’un barreau de la cellule dans laquelle je m’étais enfermé de mon plein gré. » (p. 229)
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Le nombre de sans-abri avait augmenté de façon spectaculaire. Des tentes et des abris de carton bordaient les rues, et on avait apparemment transformé les parcs publics en camps de réfugiés.
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Je restais donc coincé à l'école, et j'étais comme un gamin qui se serait promené dans la plus grande salle de jeux vidéo du monde sans pouvoir faire autre chose que de regarder les autres jouer.
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En me rendant chaque sur le plateau, j’avais l’impression de faire le tour de mon propre imaginaire. Chaque écrivain devrait avoir cette chance.
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Être humain, plus nul, tu meurs !
Les jeux vidéo sont la seule chose qui rende la vie supportable.
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Jadis une grande nation, le pays où j'étais n’avait plus de grand que le nom. Peu importaient les responsables au pouvoir, ils se contentaient de modifier l'agencement des transats sur le pont du Titanic et personne ne se faisait d’illusions.
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La chasse est lancée. Une seule façon d'y survivre : gagner.
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J’ai regardé le fragment avec émerveillement, partagé entre l’exaltation et la déception. J’avais enfin découvert où était caché le premier fragment. Mais après trois ans d’efforts, je n’y étais pas arrivé tout seul. Il avait fallu qu’on me conduise jusqu’ici, comme un noob qui suit pas à pas chaque étape d’une procédure. J’avais dû acheter la victoire comme un Sixer paumé au lieu de la remporter seul, ou avec l’aide de mes amis…
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L’oasis était une utopie en ligne
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Nous étions à l’aube d’une ère nouvelle : la majeure partie de l’espèce humaine passait désormais tout son temps libre à l’intérieur d’un jeu vidéo.
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Un roman plaisant, si on arrive à passer outre ses deux gros écueils, à savoir son postulat de départ, et sa mise en place.

Pour le postulat de départ, au-delà de la chasse à l’œuf, l'action se passe en 2045, et présente, au travers de son héros Wade Watts une société complétement accro à l'OASIS, une réalité virtuelle qui a remplacé à peu près tous les services de la vie réelle. Et c'est dans cet OASIS, qu'il va falloir partir à la chasse au McGuffin (3 clés qui servent à récupérer un oeuf, qui donne lui le contrôle à la société derrière l'OASIS). Cette chasse au trésor est truffée de référence à la culture pop des années 70 et 80, sujet sur lequel le héros, ses amis, et beaucoup de ses concurrents sont hyper calés. Ça m'a semblé assez peu crédible, qu'en 2045, tant de gens se passionnent pour la culture populaire de cette période. C'est un peu comme si les adolescents des 90's se passionnaient pour le cinéma ou les pulps des années 30, au point de tout savoir sur le sujet. Il faut donc faire un effort de suspension d'incrédulité pour accepter un tel point de départ.

Ensuite, toute la mise en place de l'intrigue et la présentation de cet univers dans lequel évolue son héros, s'accompagne d'un nombre incalculable de référence à la pop culture. Sont citées d'innombrables films, séries, dessin-animés, jouets, jeux, et j'en passe. C'est un peu le cœur de ce livre, car c'est cette connaissance qui va faire avancer le héros dans l'intrigue, mais c'est absolument indigeste. Surtout, plus que de tisser un lien avec le lecteur au travers moult clins d’œil (ce qui marche en partie, on ne peut s’empêcher de se dire Whaou! Je me souviens de ça!), cela donne surtout l'impression que l'auteur cherche à nous impressionner par SA connaissance du sujet, à nous prouver qu'il est plus geek que nous, pauvre lecteur. Cela rend les 150 premières pages (le quart du livre, tout de même) assez pénible à lire.

Heureusement, l'intrigue se met ensuite en place, et on va pouvoir suivre son déroulement avec un certain plaisir. Il y a toujours de très nombreuses références mais elles servent cette fois-ci à faire avancer l'intrigue, plutôt qu'à épater la galerie.

Une lecture que, malgré mes 2 grosses réserves, je ne regrette pas, mais ce n'est nullement le chef d’œuvre qu'on nous a (sur)vendu.
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J'aurais voulu que quelqu'un m'ait carrément révélé la vérité dès que j'avais été en âge de comprendre : « Tu vois, Wade, tu es ce qu'on appelle un « être humain ». c'est une espèce d'animal très malin. Comme tous les animaux de cette planète, nous descendons d'un organisme unicellulaire qui vivait il y a des millions d'années. C'est arrivé au fil d'un processus qu'on appelle l' »évolution ». plus tard, tu en apprendras plus sur le sujet. Mais, crois-moi, c'est vraiment comme ça qu'on est tous arrivés là. Il y en a des preuves un peu partout, enfouies sous les roches. Et puis cette histoire qu'on t'a racontée, tu sais, celle du type surpuissant qu'on appelle Dieu, qui vit dans le ciel et qui nous aurait créés ? Foutaises ! Tous ces trucs ne sont qu'un vieux conte de fées que les gens se racontent depuis des millénaires. On a tout inventé.
p.31-32
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Car il n’y a pas de carte de là où nous allons.
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Et puis la combustion de toutes ces énergies fossiles a eu quelques effets secondaires assez sévères, comme l’augmentation de la température du globe terrestre et la destruction de l’environnement. En ce moment, les calottes polaires sont en train de fondre, le niveau de la mer monte et le climat est complétement déréglé. Les espèces animales et végétales connaissent des taux record d’extinction, tandis que des tas de gens crient famine et se retrouvent sans abri. Mais on continue à se faire la guerre essentiellement pour récupérer le peu de ressources qui restent.
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