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4.16/5 (sur 525 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Mariée et mère de deux petites filles, Estelle Every habite dans le sud de la France et travaille dans l’univers du luxe, dans la parfumerie.

En 2012, elle se lance dans la littérature érotique à l’occasion du concours "Nuit Blanche" sur la plateforme Fyctia.

Son roman "Endless Night" arrive en finale et est repéré par l’équipe, ce qui lui permet d’être publié chez La Condamine en 2018.

Twitter : https://twitter.com/EstelleEvery
page Facebook : https://www.facebook.com/EstelleEveryAuteur/

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Citations et extraits (70) Voir plus Ajouter une citation
Tant que tu seras capable d’aimer, alors tu seras capable de guérir. L’amour et la souffrance vont souvent de pair, mais ce n’est pas une fatalité. C’est le propre de l’humain de faire preuve de résilience, et tu es bien trop jeune pour cesser d’espérer.
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Je suis le produit de chaque décision que j’ai prise dans ma vie, il n’y a rien que je puisse faire contre ça. Tout ce que je maîtrise, c’est mon présent et chaque action que je fais maintenant.
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Prologue

Auxane – 21 juin 2016, lieu confidentiel

Du haut de la mezzanine, j’observe la foule se mouvoir dans le club bondé. Portés par la musique lancinante, les corps se pressent les uns contre les autres.

Soudain, la tablette accrochée à ma ceinture vibre pour me rappeler à l’ordre : la commande que j’attends est prête. Les invités qui ont demandé ces boissons ne doivent pas attendre. Je me ressaisis et descends de mon observatoire. Perchée sur mes hauts talons, qui m’empêchent de marcher trop vite, je n’arrive pas à détourner le regard des couples qui s’enlacent sur la piste. La sensualité qu’ils dégagent est communicative.

La porte de la cuisine s’ouvre devant moi pour laisser passer un de mes collègues, qui m’adresse un clin d’œil complice avant de continuer son chemin, un énorme seau à champagne perché sur l’épaule. Je me faufile derrière lui et récupère un plateau chargé d’une bouteille de champagne et de quatre flûtes. J’adresse au passage mon plus beau sourire au commis de cuisine avant de repartir avec mon butin.

Mes pensées ne cessent de dériver vers lui. Qu’a-t-il prévu au juste ?

Dans les escaliers, je croise une Hostess qui s’efface pour me laisser passer. Je la remercie et grimpe les dernières marches avec soulagement. Les invités à qui j’apporte cette commande ont réservé la Chambre Rouge, réplique de la pièce spéciale de Christian Grey. Au centre trône un énorme lit, dont les colonnes en bois sombre dégagent une impression de solidité. Il vaut d’ailleurs mieux qu’elles le soient, étant donné la nature des activités auxquelles les invités s’adonnent entre ces murs.

J’entends des gémissements étouffés en entrant dans la chambre. Je me hâte de refermer la porte derrière moi et de déposer le plateau sur une table près de l’entrée. Puis je décroche la tablette numérique de ma ceinture pour indiquer que je suis « en service », plus par habitude que par nécessité.

Fidèle à ses instructions, je patiente un peu, pour donner aux convives le temps de se rendre compte que je suis là.

— Bonsoir.

La voix grave me fait sursauter. Il est installé dans l’alcôve, plus loin sur la gauche. Nos regards se rencontrent et ma gorge se serre. Nous y sommes. Mon cœur accélère, la chaleur se répand dans tout mon corps. Je m’en veux de réagir si fort à sa présence.

Les gémissements gagnent en intensité de l’autre côté de la pièce, je fais un effort pour ne pas regarder dans leur direction.

Je suis là de mon plein gré. J’aurais pu choisir un autre job. Mais ma curiosité l’a emporté. La perspective d’un défi m’a appâtée, celle du gain m’a aveuglée. L’évidence me frappe de plein fouet : je me suis mise dans cette position toute seule et il ne m’aidera pas à m’en sortir. J’ai accepté de revenir pour récupérer le dossier de Lesskov, à moi d’en assumer les conséquences. Je ne saurais dire si cette nuit marque le début ou la fin d’une nouvelle ère. En repensant aux mois qui viennent de s’écouler, je me demande si j’aurais pu faire autrement. Mes choix auraient-ils pu être différents ?

Un simple coup d’œil vers lui suffit à balayer mes questionnements. Il m’observe tel un prédateur guettant sa proie. Si j’ai détenu le pouvoir un court moment, il est évident que maintenant c’est lui qui mène le jeu. Son regard inquisiteur passe ma tenue au crible : les escarpins à talons vertigineux, les bas noirs, la jupe crayon fendue sur le côté, le chemisier au décolleté trop plongeant, mon cou, ma bouche, et enfin mes yeux. Je sens mes joues s’empourprer. Il m’a pourtant déjà vue nettement moins habillée. Mais ce soir, c’est différent : je sais ce que nous allons faire. Cela ne me déplaît pas, au contraire.

Il ne perd rien de mon trouble. Le duel s’engage. Je garde la tête haute et les yeux rivés aux siens, mais cette nuit ne m’appartient plus. Je ne m’appartiens plus. Me voici aux portes de mon ultime nuit blanche, d’une nuit sans fin que j’attends depuis que je l’ai rencontré. Il est temps de découvrir jusqu’où je suis prête à aller par amour de la vérité.

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Mes démons frétillent, animés par une joie malsaine, ils se mettent à danser sur les décombres de mon cœur.
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En repensant aux mois qui viennent de s’écouler, je me demande si j’aurais pu faire autrement. Mes choix auraient-ils pu être différents ? Un simple coup d’œil vers lui suffit à balayer mes questionnements. Il m’observe tel un prédateur guettant sa proie. Si j’ai détenu le pouvoir un court moment, il est évident que maintenant c’est lui qui mène le jeu. Son regard inquisiteur passe ma tenue au crible : les escarpins à talons vertigineux, les bas noirs, la jupe crayon fendue sur le côté, le chemisier au décolleté trop plongeant, mon cou, ma bouche, et enfin mes yeux. Je sens mes joues s’empourprer.
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Prologue

Auxane – 21 juin 2016, lieu confidentiel

Du haut de la mezzanine, j’observe la foule se mouvoir dans le club bondé. Portés par la musique lancinante, les corps se pressent les uns contre les autres.

Soudain, la tablette accrochée à ma ceinture vibre pour me rappeler à l’ordre : la commande que j’attends est prête. Les invités qui ont demandé ces boissons ne doivent pas attendre. Je me ressaisis et descends de mon observatoire. Perchée sur mes hauts talons, qui m’empêchent de marcher trop vite, je n’arrive pas à détourner le regard des couples qui s’enlacent sur la piste. La sensualité qu’ils dégagent est communicative.

La porte de la cuisine s’ouvre devant moi pour laisser passer un de mes collègues, qui m’adresse un clin d’œil complice avant de continuer son chemin, un énorme seau à champagne perché sur l’épaule. Je me faufile derrière lui et récupère un plateau chargé d’une bouteille de champagne et de quatre flûtes. J’adresse au passage mon plus beau sourire au commis de cuisine avant de repartir avec mon butin.

Mes pensées ne cessent de dériver vers lui. Qu’a-t-il prévu au juste ?

Dans les escaliers, je croise une Hostess qui s’efface pour me laisser passer. Je la remercie et grimpe les dernières marches avec soulagement. Les invités à qui j’apporte cette commande ont réservé la Chambre Rouge, réplique de la pièce spéciale de Christian Grey. Au centre trône un énorme lit, dont les colonnes en bois sombre dégagent une impression de solidité. Il vaut d’ailleurs mieux qu’elles le soient, étant donné la nature des activités auxquelles les invités s’adonnent entre ces murs.

J’entends des gémissements étouffés en entrant dans la chambre. Je me hâte de refermer la porte derrière moi et de déposer le plateau sur une table près de l’entrée. Puis je décroche la tablette numérique de ma ceinture pour indiquer que je suis « en service », plus par habitude que par nécessité.

Fidèle à ses instructions, je patiente un peu, pour donner aux convives le temps de se rendre compte que je suis là.

— Bonsoir.

La voix grave me fait sursauter. Il est installé dans l’alcôve, plus loin sur la gauche. Nos regards se rencontrent et ma gorge se serre. Nous y sommes. Mon cœur accélère, la chaleur se répand dans tout mon corps. Je m’en veux de réagir si fort à sa présence.

Les gémissements gagnent en intensité de l’autre côté de la pièce, je fais un effort pour ne pas regarder dans leur direction.

Je suis là de mon plein gré. J’aurais pu choisir un autre job. Mais ma curiosité l’a emporté. La perspective d’un défi m’a appâtée, celle du gain m’a aveuglée. L’évidence me frappe de plein fouet : je me suis mise dans cette position toute seule et il ne m’aidera pas à m’en sortir. J’ai accepté de revenir pour récupérer le dossier de Lesskov, à moi d’en assumer les conséquences. Je ne saurais dire si cette nuit marque le début ou la fin d’une nouvelle ère. En repensant aux mois qui viennent de s’écouler, je me demande si j’aurais pu faire autrement. Mes choix auraient-ils pu être différents ?

Un simple coup d’œil vers lui suffit à balayer mes questionnements. Il m’observe tel un prédateur guettant sa proie. Si j’ai détenu le pouvoir un court moment, il est évident que maintenant c’est lui qui mène le jeu. Son regard inquisiteur passe ma tenue au crible : les escarpins à talons vertigineux, les bas noirs, la jupe crayon fendue sur le côté, le chemisier au décolleté trop plongeant, mon cou, ma bouche, et enfin mes yeux. Je sens mes joues s’empourprer. Il m’a pourtant déjà vue nettement moins habillée. Mais ce soir, c’est différent : je sais ce que nous allons faire. Cela ne me déplaît pas, au contraire.

Il ne perd rien de mon trouble. Le duel s’engage. Je garde la tête haute et les yeux rivés aux siens, mais cette nuit ne m’appartient plus. Je ne m’appartiens plus. Me voici aux portes de mon ultime nuit blanche, d’une nuit sans fin que j’attends depuis que je l’ai rencontré. Il est temps de découvrir jusqu’où je suis prête à aller par amour de la vérité.

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Il y a des personnes qui emportent avec eux un morceau de notre cœur et de notre âme… Une fois qu’on leur a tout offert, il n’y a plus de retour en arrière possible.
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Elle n'est pas faite pour la musique, elle est la musique. Chacune des notes qui s'échappe de ses doigts ou de ses lèvres semble n'avoir été créée que pour elle.
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Tout est si simple quand on a le temps et les moyens… et à la fois, tout est moralement plus compliqué : quand on a la possibilité de faire tout ce que l’argent peut acheter sur cette planète, c’est la morale qui fixe les limites… Mais où est passée ma morale à moi ? À quel prix l’ai-je bradée ? Je refoule mes pensées. J’ai pris une décision, j’ai même signé un contrat avec Conor, et je compte m’y tenir.
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Sauf que cette fois, lorsque je pénètre dans le petit appartement de Sila, je mesure mon erreur. La jalousie et la possessivité mal placées m’ont conduit tout droit dans un piège dont je ne suis pas certain de sortir indemne ! Comment vais-je tenir la promesse faite à mon meilleur ami alors que je vais occuper le lit voisin de celui de Sila ?
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