AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Esther Rochon (7)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Les chroniques infernales, tome 5 : Or

Tome 5 d’une fascinante série fantasy qui se passe dans le monde des enfers.



Pendant que Rel est à Vrenalik, Lame est de retour aux enfers. Elle s’enfonce par erreur dans les anciens enfers mous où elle sera peu à peu transformée en une larve géante. Son ventre devient la maison des fourmis, où pour passer le temps, Lame convoquera en imagination ses ancêtres et se rappellera de sa ville natale, Montréal.



Si l’histoire prend un peu de temps à démarrer, l’auteure nous régale avec son habileté à jouer avec les mots. L’or du titre n’est pas le métal, mais comme le dit Lame : 


— L’or des organes, l’or de l’horreur, l’or des ordures, ou même l’or de la mort. (Alire, p.175)



L’autrice joue même avec les nombres lorsque Lame doit apprendre un code composé d’une longue série : 
«

 le dernier chiffre est un huit. Je me sens écrasée par cette richesse, par cet or du huit, qui s’enroule autour de n’importe quoi pour étouffer ses adversaires. »



Sans que ça soit lourd, l’auteure ajoute aussi critiques sociales et réflexions philosophiques dans une construction imaginaire complexe, où les bourreaux des anciens enfers sont devenus fermiers, mais où les habitants des nouveaux enfers doivent apprendre la bienveillance envers les condamnés.



Un roman intéressant, mais il faut avoir lu les tomes précédents pour comprendre et apprécier.

Commenter  J’apprécie          250
Les chroniques infernales, tome 1 : Lame

Enfer et damnation ! Un roman « fantasy » qui mène tout droit en enfer!



Une femme se retrouve dans l’enfer mou, l’endroit où vont ceux qui ont péché par médiocrité et où ils vont se gaver jusqu’à s’enfoncer dans le sol et devenir des larves. Il existe aussi d’autres enfers, l’enfer chaud où des damnés vont rôtir dans les flammes et l’enfer froid où on se les gèle…



Évidemment, c’est l’horreur! Ce qui se passe dans ces enfers, la torture, les cris, la souffrance, ça fait partie de la qualité de l’évocation et de l’imagination de l’auteur. Mais il faut savoir que toute une société s’organise dans ces enfers, un royaume composé de bourreaux et de monstres, de robots et d’âmes repenties.



Un roman infernal, mais qui ne se limite pas aux tourments. On y trouve aussi des sentiments et des batailles, une débauche insatiable et de chastes amours adolescentes, de grandes amitiés et des haines implacables.



Pour alléger le tout, l’auteur amuse le lecteur avec des comparaisons humoristiques : des damnés qui cuisent en enfer sont qualifiés de saucisses et ceux du froid sont des glaçons…



Un roman étonnant, tout à fait dépaysant… (et le premier tome d’une série…)

Commenter  J’apprécie          241
Les chroniques infernales, tome 6 : Sorbier

Fin de série dans laquelle Rel n’est chargé de rien de moins que de planifier la fin du monde!



On retrouve les personnages qu’on a connus dans les autres tomes, on retrouve les enfers et leur complexité, mais j’ai été un peu déçue par cette fin qui laisse beaucoup de place aux amours et au sens de l’univers.



L’amour, des amours tout à fait au goût du jour, puisque Rel est bisexué, il possède à la fois les attributs des deux sexes. Bien que profondément amoureux de son épouse, pendant qu’il est exilé sur l’île, il sera l’amant de son meilleur ami. Faire l’amour, on en parle beaucoup dans le roman, mais de plus émotionnelle qu’explicite, comme un moyen de travailler ensemble efficacement, d’atteindre une communion de pensée.

« Disons plutôt que j’ai besoin de t’aimer pour te conduire là où tu veux. Voilà pourquoi Shaskath avait été l’amant fantomatique de la sorcière Anar Vranengal. Son alliance avec elle devait avoir une dimension érotique pour s’avérer puissante et efficace. » (Alire, p.235)



Quand à la réflexion métaphysique, j’avoue m’être un peu perdue dans les méandres du vrouig et du tranag...

« Il fallait ce degré ultime d’amour et de contemplation, où la complexité de l’univers devient danse enivrante à laquelle on est entraîné, pour trouver le sens caché, la verdoyante profondeur de Haztlén, dont le corps est vrouig et le regard tranag. Tranag est conscience organisatrice, l’axe rougeoyant du sorbier, tandis que vrouig est la texture même des choses, vert et vivant comme l’océan. » (Alire, p.126)



Au final, une lecture plus ardue, conclusion d’une série de fantasy qui sort de l’ordinaire.

Commenter  J’apprécie          190
Les chroniques infernales, tome 2 : Aboli

Dans ce deuxième opus de la série, les enfers ont été déménagés. Lame est la compagne de Rel, le roi de ce lieu qui ne porte pas d’autre nom que celui d’« ex-enfer », devenu presque un paradis…



Les enfers ont été répartis entre huit différents mondes et les bonnes âmes à l’œuvre dans chacun d’eux travaillent à soulager les souffrances et à favoriser la rédemption des âmes. La tâche est facilitée par ces enfers divisés où le nombre des damnés est moins grand et où les gardiens ne sont pas devenus des sadiques sans cœur.



Tout semble bien aller, sauf dans les nouveaux enfers froids et Lame devra aller voir sur place ce qui s’y passe. Elle sera aidée par un Juste descendu par erreur dans l’ex-enfer.



L’imagination des mondes complexes est toujours au rendez-vous. Avec des clins d’œil amusants, par exemple ces gardiens qui se promènent à motoneige dans les enfers froids. (Au Québec aussi, en hiver c’est parfois l’enfer…)



L’intrigue s’est peut-être un peu refroidie, ce second tome-est un moins trépidant que le premier et je trouve que le roman est mal servi par une couverture plutôt moche.



Mais le tout est suffisamment intrigant pour aller voir le suivant.

Commenter  J’apprécie          190
Les chroniques infernales, tome 3 : Ouverture

Troisième tome des Chroniques infernales, et c’est toujours l’enfer!



Dans l’opus précédent, les enfers ont été abolis ou plutôt déménagés, répartis entre différents mondes. Chaque peuple doit apprendre à vivre avec ses damnés et trouver un peu de compassion pour aménager leurs peines et peut-être permettre des rédemptions.



Des autres tomes, on retrouve les personnages qui s’étoffent, de nouvelles figures arrivent ou disparaissent, avec des interrogations sur leur destin, sur le bien et le mal. Des personnages ambigus aussi, qui peuvent être hermaphrodites comme Rel, mais aussi des bourreaux qui ont de bonnes âmes.



Une série de l’imaginaire, de mondes complexes, et de relations humaines qui le sont tout autant.

Commenter  J’apprécie          180
Les chroniques infernales, tome 4 : Secrets

Un quatrième tome qui se raconte comme un antépisode.



En effet, avant de quitter son monde des anciens enfers avec ses amis, le roi Rel a décidé des représentants de tous les enfers pour raconter d’où il vient, son enfance et sa jeunesse qui ont duré plusieurs millénaires et qui l'ont amené à l'exécution de ses parents et au déplacement des enfers.



Il narre ses moments agréables sur Vrenalik, ses amours, sa liberté auprès des oiseaux. Et des moments douloureux, sa naissance comme fils du roi des enfers qui a rejeté cet enfant hermaphrodite, lui a coupé les ailes et l’a abandonné sanguinolent pour le laisser mourir. Sauvé par une damnée, il n’en sera pas moins victime de toutes les abominations.



Un roman qui va loin dans l’imaginaire, un roman de la noirceur cruelle des enfers mais aussi de la résilience du rêve et de l’amitié.

Commenter  J’apprécie          170
Le cycle de Vrénalik, tome 2 : Le rêveur dans l..

Un mystérieux zélote condamne l'accès à un temple de la déité de la mer. Pendant de temps le dictateur du pays recoure à la drogue pour doter un sorcier du pouvoir de contrôler les éléments. Voici les deux curieux thèmes qui alimenteront ce premier tome d'une quadrilogie. L'univers dans lequel opèrent ces acteurs n'est pas très élaboré, l'action est plutôt mince, le rythme lent. Certaines questions éthiques sont soulevées, mais rien de transcendant ici non plus. Reste l'écriture qui elle se démarque; pondre une douzaine de pages sur une statue tout en gardant l'intérêt du lecteur relève presque de l'exploit. Mais est-ce suffisant pour autant ?



Bizarrement je vais lire le deuxième tome malgré mon manque d'enthousiasme pour le premier. Car l'originalité du récit, la qualité de l'écriture, l'angle moral abordé me font penser qu'il peut y avoir là un potentiel mal exploité dans le présent opus. Peut-être le prochain me convaincra plus . . .
Commenter  J’apprécie          60


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Esther Rochon (20)Voir plus

Quiz Voir plus

Déjà un siècle pour ces romans !

Qui a écrit La Prisonnière ?

Agatha Christie
Marcel Proust
Raymond Radiguet
P.G. Wodehouse

8 questions
7 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature anglaise , romans policiers et polars , écrivain , littérature française , classiqueCréer un quiz sur cet auteur

{* *}