SPOILER ALERT : cette chronique concerne le dernier tome d’une trilogie et peut donc contenir des spoilers. Si vous n’êtes pas à jour, je vous conseille de ne pas poursuivre la lecture de cet article ! (mais sachez que le final est à la hauteur des autres tomes :))
Voici le tome final de cette trilogie horrifique qui voit le monde envahi par une espèce atavique d’araignées au goût prononcé pour la chair et le sang. Après deux tomes rondement menés, capables de tenir en haleine comme de faire frissonner, qu’en est-il du grand final ?
La deuxième vague invasive amorcée dans le tome 2 débarque. Au menu, cette fois, en plus des habituelles et redoutables araignées mangeuses d’homme, se trouvent quelques spécimens d’une taille plus que respectable. Parce que des araignées innombrables et assoiffées de sang ne suffisaient pas, l’auteur nous gratifie d’araignées géantes (ou presque) dotées du même régime alimentaire.
Une lueur d’espoir demeure cependant, plusieurs personnages oeuvrant pour percer les secrets de cette espèce d’araignée endormie depuis des millénaires. Or, connaître son ennemi, c’est connaître ses points faibles… et donc avoir une opportunité de l’éliminer.
Sauf que… vous connaissez l’espèce humaine ? Celle-là même qui, malgré toutes les alertes quant au dérèglement climatique et la disparition de la biodiversité, garde la tête dans le sable ? Eh bien dans Destruction, nous allons assister à de nouvelles grandes démonstrations de l’art très humain de (ne pas) résoudre de grandes crises mondiales. Vous l’aurez compris, les araignées ne seront pas le seul souci de nos personnages principaux… et en particulier de la présidente des Etats-Unis. Déjà que ses subordonnées n’étaient pas très fans d’une femme à la tête du pays, autant dire qu’en situation de crise, aucun cadeau ne lui est fait.
Si j’ai aimé ce tome 3 ? Autant que les précédents ! 🙂 Je l’ai lu d’une traite, le suspense est toujours de mise même si l’intrigue se resserre davantage autour des personnages survivants. Quelques uns font leur apparition (comme d’habitude, tout le monde ne verra pas le dénouement).
Mon seul bémol serait la fin qui arrive un peu trop vite à mon goût et la façon dont les événements se précipitent. Mais est-ce vraiment un mal ? L’auteur nous a tenu en haleine sur trois tomes, il a raison de conclure son histoire et il le fait bien (même si le côté américano-centré de cette conclusion me fait tiquer).
Si vous attendiez de savoir si le récit se tenait jusqu’au bout avant de vous lancer dans la trilogie, allez-y sans peur : elle se tient ! Et si vous aviez lu les tomes précédents, je vous rassure aussi : ce dernier volume reste d’un aussi bon niveau. Un niveau horrifique, cela va de soi 🙂
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