Pâques est en avance, la chasse aux oeufs est lancée.
Attention cependant, si vous en oubliez un, vous êtes mort !
Après l'arachnocaplypse, le monde retrouve un second souffle, les araignées ayant décidé de mourir aussi vite qu'elles n'étaient apparues. Mais certains pensent que l'invasion ne fait que commencer...
On reprends les mêmes ingrédients ici : point de vue choral et international, nous retrouvons les personnages du tome 1.
L'action est un peu moins présente car nous suivons les pistes du nettoyage des oeufs disséminés à travers le monde. Une intrigue plus politique aussi, nous sommes dans les pas de la présidente des Etats Unis tentant de sauvegarder l'intérêt national. Mais le commandement militaire préférerait de loin faire mumuse avec l'arsenal nucléaire, les zones de confinements ayant montrer leur limite. Les soldats suivent les ordres : protéger la population, c'est cette dernière qui devient l'ennemie invisible, avec peut être cacher dans leur corps, des sacs d'oeufs près à éclore. Que faire ?
Les citoyens étant livré à eux mêmes, certains en profitent pour montrer leurs vrais visages.
Les derniers chapitres renouent avec l'action horrifique, la sourde menace éclatant nous donne quelques belles scènes effrayantes, les araignées aimant bien manger de la chair fraiche. Et c'est peu dire qu'elles connaissent le moyen de conserver la nourriture...
L'auteur essaime toujours quelques pastilles d'humour, de légèreté, s'amuse même des théories du complot, comme pour son explication sur la disparition des dinosaures.
Un post apocalyptique toujours aussi entrainant qui interroge sur la prise de décision politique.
Pas besoin nécessairement de lire le tome 1 pour entamer ce tome 2, l'auteur étant un brave gars, il vous fait un bon résumé de l'épisode précédent disséminé à travers les différents chapitre. de même pour
Actes Sud dans sa quatrième de couverture.
Avec
Infestation, petit changement, il vous sera nécessaire d'enchainer avec
Destruction pour connaitre le fin mot de l'histoire. Et il va sans dire que je me suis lancée dans sa lecture dès la dernière page tournée.