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Citations de Fanny Vandermeersch (99)


Je me rends compte que la théorie sur les prénoms fonctionne aussi pour Angéline. A qui pourrait appartenir une telle beauté, une telle gentillesse, une telle élégance, si ce n'est à un ange ?
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Quand je me tourne à nouveau vers la maison, rien n'a bougé. [...] J'ai l'impression que quelque chose m'empêche d'avancer, me coince ici, comme si mes talons étaient solidement enracinés dans la terre avec l'impossibilité de les en extraire. Et cette boule qui fait le yo-yo dans mon estomac. Et si jamais je n'étais pas la bienvenue ? Si jamais il n'y avait pas de place pour moi ? Ou pire, si on m'avait oubliée ?
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S’il y a bien quelqu’un qui me fascine ici, c’est Arnold, appelé Le rebouteux par certains, Le fou par d’autres. Certains prétendent que c’est un sorcier qui fait de la magie noire et, qu’à la pleine lune, il se transforme en loup et tue les moutons. J’ai encore entendu Sylvestre, un des éleveurs, se plaindre de lui hier après la mort de deux de ses brebis. Quand il est arrivé, il n’en restait plus rien : les gypaètes avaient terminé le travail. Pourtant, ils ne sont jamais allés lui faire de reproches, pour deux raisons : ils n’ont aucune preuve de sa culpabilité et, surtout, Arnold leur fait terriblement peur, même si, fiers, ils n’osent pas l’avouer. Il suffit de voir leurs visages blêmir quand on parle de lui pour comprendre.
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Madelaine, absorbée par l'histoire, s'imaginait déjà à la place de Léopoldine, cette "jeune femme d'âge mûr", comme il était écrit dans le texte, veuve comme elle, qui souffrait de la solitude et voulait rencontrer l'amour, le vrai, celui qui donne des papillons dans le ventre et qui fait chanter des "chabadabada".
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Elle affectionne les livres et l’apparente sérénité qui les entoure. Elle apprécie le parfum qui s’en dégage, elle aime caresser la rudesse de certaines couvertures et la douceur d’autres pages, elle les chérit même, les prenant entre ses bras quand l’un d’entre eux, mal posé, s’étale sur le sol. Une page pliée ou, pire, arrachée, lui semble l’une des pires ignominies.
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9 heures. Juliette ferme avec douceur la lourde porte blanche de son immeuble qu'elle quitte en chantonnant, un sourire vissé sur les lèvres depuis son réveil. Elle laisse derrière elle sa fille Roxane encore endormie ‒ elle a bien compris qu'il ne servait à rien de vouloir réveiller une adolescente un samedi matin ‒ et leur poisson rouge Baobob, occupé à végéter dans l'eau claire de son aquarium rond. Le temps est au beau fixe, comme son moral.
[…]
La lumière se faufile paresseusement à travers les volets. Madelaine soupire : encore une fois, elle n'a fermé ni les volets, ni les rideaux, mais il est trop tôt, elle n'a pas envie de se lever. Dehors, pourtant, les oiseaux sont déjà en joie et sifflent avec entrain : elle s'est toujours demandé ce qui pouvait les rendre aussi joyeux.
[…]
Le réveil sonne depuis de longues minutes maintenant. Christina reste blottie sous la couette : elle peut bien attendre encore un peu de temps, il ne peut pas être si tard que ça… Pourtant, elle ouvre un œil et ce dernier se hasarde à se poser sur les chiffres rouges qu'affiche le réveil. Le second œil s'ouvre aussitôt afin de s'assurer de ce que le premier a vu : c'est bien ça, elle commence dans une heure…
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Tu trouveras toujours des « si » qui t’empecheront d’avancer , Marion. Aie confiance en toi. Aie confiance en moi .
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– Tu n’es pas souvent revenue, je me trompe ? poursuit-il.
– Pas une fois…
Je lis dans son regard de l’étonnement, mais pas une once de jugement. C’est agréable.
– Tu devais avoir tes raisons.
Mes raisons. J’ai plutôt l’impression de ne jamais m’être posé la question d’un éventuel retour, même pour quelques jours, comme si cela ne pouvait être d’actualité.
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Tu es ma sœur, Marion. On a des hauts et des bas, mais tu restes et resteras toujours ma sœur.
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Ma sœur a toujours été la pour moi et en échange je lui ai tourné le dos. Que pouvais-je espérer de plus ? Qu’elle me saute au cou? Je ne le mérite pas. D’ailleurs, si je n’avais pas perdu mon job, serais-je venue à l’enterrement ?
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J'ai l'impression qu'en ce moment les choses m'échappent, sans que je puisse agir. Je déteste ce sentiment d'être spectatrice de ma vie ou de ne pas tout comprendre. Les choses doivent changer. Et je sais par où commencer.
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Rien ne te poussait à m'accompagner ici, à être si prévoyant et attentif. Tu n'y étais pas obligé.
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[...] elle s'en est toujours voulu de ne pas avoir assez de courage pour affronter son mari et de venir à ta rencontre.
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La jeune femme avait l'impression que tout vacillait autour d'elle ces derniers temps, une position inconfortable.
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Elle enrageait. Après lui avoir trouvé toute une série d'excuses, pas forcément probables (il avait trop de travail, il était trop timide, il avait voulu lui acheter un bouquet de fleur et s'était fait piquer par une abeille, ce qui l'avait amené à l'hôpital parce qu'il était allergique - la liste était encore longue) elle s'était faite à l'idée : leur nuit ensemble , n'était pas un signe de réconciliation.
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Elle sentait qu'on la regardait, qu'on l'admirait, qu'on l'enviait aussi, un peu. Que restait-il de cette jeune femme au sourire qui semblait ineffable?
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L'humour, elle en avait, oui. Enfin, elle en avait eu. Elle se souvint qu'à la fac, elle était plutôt douée en ce qui concernait la répartie, parfois acerbe. Où s'était envolée cette partie de sa personnalité?
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Chloé se leva les yeux rougis et la gorge toujours nouée. Clément était venu prendre des affaires la veille, elle n'avait aucun mal à imaginer où il dormait. Depuis deux jours, Chloé ne trouvait pas le sommeil. Elle se sentait mal et trahie. Si elle était bien consciente des problèmes qui gangrenaient son couple, jamais elle n'avait sérieusement envisagé que Clément puisse la tromper.
- Tu ne vas pas aimer, mais j'ai toujours su que ce mec n'était pas fait pour toi.
Son regard errait dans le vide alors qu'elle écoutait distraitement Lucy qui l'avait rejointe Aux Livres Exquis, pendant sa pause. Lucy souhaitait découvrir le lieu, et Chloé, qui ruminait, avait besoin de parler.
- On n'en est pas encore là... reprit Chloé sur un ton doux.
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Dans la boutique, un groupe de clients venait d'entrer. Tristan s'approcha d'elle pour lui faire la bise. Surprise par le geste et le tutoiement, elle se laissa faire et huma au passage la fragrance poivrée de son parfum.
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La boutique était à moitié remplie. Alors que certains lisaient sans lever la tête, complètement absorbés par leur histoire, d'autres ne se souciaient que de leurs muffins, au demeurant excellents. Une fois son café avalé, Chloé décida de jeter un coup d'œil aux étagères. Tous les livres étaient soigneusement rangés, pas un seul n'était mal placé : à croire que les clients étaient bien disciplinés. Les étagères du côté gauche regroupaient les neufs, disponibles à l'achat. À droite les bouquins d'occasion, qui pouvaient être lus sur place ou empruntés par certains clients réguliers : une vraie bibliothèque qui fourmillait de tranches colorées. Un espace était même consacré aux romans écrits en anglais. Un petit paradis pour les amateurs de lecture, et un havre de paix pour Chloé, que les livres avaient toujours apaisée.
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