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Citations de Fanny Vandermeersch (99)


J’étais peu motivée pour reprendre la miellerie : j’ai la phobie des abeilles ! Ma mère passait son temps à me rabaisser, au lieu de m’encourager, à me faire comprendre à quel point j’étais nulle, décevante, qu’elle aurait aimé avoir une autre fille.
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J'avais le mal du pays dirons-nous mais, surtout, je ne suis pas faite pour l'enseignement. J'apprécie le contact avec les enfants, mais je n’aime pas passer mon temps à répondre à leurs questions, qui ne sont pas toujours si innocentes que ça. Alors quand j'ai appris par hasard que le bar menaçait de fermer faute de repreneur, j'ai sauté sur l'occasion. Je ne le regrette pas, ça marche plutôt bien.
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Je vois bien la façon dont il te regarde, dont vous vous regardez. S'il ne se passe rien pour le moment, ça ne saurait tarder.
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- Et combien de chance pour qu'on se soit complètement fourvoyés? Que j'ai tout interprété de la façon qui me correspondait le mieux? Après tout, des tas de coïncidences existent dans le monde, moi, j'ai seulement choisi de faire attention, d'une façon certainement exagérée, à certaines d'entre elles, voilà tout.
- Admettons qu'on se soit trompés. Aurions-nous pu le savoir autrement? N'aurais-tu pas regretté de ne pas avoir tout tenté pour résoudre cette énigme, en considérant qu'elle en soit une ?
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Oui, je sais, c'était stupide, mais on ne réfléchit pas toujours de façon très rationnelle à dix-huit ans.
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À la mention des moments douloureux de son enfance, il avait pris sa main libre dans la sienne. Une main chaude, douce, puissante, réconfortante.
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Cette fois-ci, l'afflux de souvenirs ne lui mit pas les larmes aux yeux, au contraire. Se livrer lui faisait du bien, notamment parce qu'elle n'en n'avait pas l'habitude.
[...]
Ils restèrent longtemps ainsi : elle à parler, lui à écouter.
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Elle en avait assez qu'on lui dicte sa conduite, ou qu'on la considère comme une petite chose dont on pouvait faire tout et n'importe quoi.
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Je ne t'apprendrai rien si je te dis qu'entre nous, ça ne va pas fort. Ça fait un moment d'ailleurs, tu es bien d'accord?
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De simples mots comme il devait en être écrit ou dit tous les jours. Ces fameux mots que n'importe qui redoutait dans un couple : "il faut qu'on parle".
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C'est moi qui doit m'excuser. Je... Je suis désolé, sincèrement. Et sache que m'excuser n'est pas mon fort, ni dans mes usages. Mais j'ai réagis comme un parfait imbécile tout à l'heure, [...].
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Comment puis-je me sentir si proche de toi, qui m'es pourtant si étrangère? Que sais-je de toi, à part ce qui me plais à imaginer?
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Mon corps hurle de me lever de cette chaise et d'aller te serrer contre mon cœur. Au lieu de cela, j'opte pour la retenue.
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- Je n'ai jamais rencontré ton papa, Chloé, ni personne dans la famille. D'ailleurs, c'était un sujet tabou. Personne n'avait le droit d'en parler, même Chadia était devenue un sujet interdit.
- Qu'avaient-ils fait ? prononça Chloé d'une voix plus forte qu'elle ne le voulait.
- Papa voulait que Chadia reprenne son entreprise de télécommunication. Elle était très bonne à l'école, notamment en mathématiques et en commerce, bien plus que moi qui n'y ai jamais excellé, peu importe la matière. Cependant, elle avait préféré se rendre en France pour suivre des études en littérature française et comparée. Elle adorait lire. Parfois, elle était tellement prise par sa lecture qu'elle en oubliait de manger. Papa, pensant à une lubie, a accepté qu'elle parte mais seulement un an. Elle a eu l'autorisation d'étudier à Paris. Après, elle devait revenir au pays pour se former et se préparer à la succession. Elle ne l'a pas fait.
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Combien y avait-il de chance pour que je tombe sur ce carnet ? questionna soudainement la jeune femme, que je l'ouvre, que je lise la phrase en arabe, qu'on nous la traduise, et que je me décide à prendre l'avion pour venir ici ? C'est vrai, après tout, quelqu'un d'autre aurait pu prendre le carnet avant nous, j'aurais pu ne pas chercher à traduire cette phrase étrange, laisser l'objet sur le comptoir et l'oublier, ou ne le trouver que dans plusieurs semaines, ou alors il aurait fini à la poubelle.
- Hum, je ne sais pas, une chance sur cinq ? sur dix ? sur vingt ?
- Et combien de chance pour qu'on se soit complètement fourvoyés ? Que j'ai tout interprété de la façon qui me correspondait le mieux ? Après tout, des tas de coïncidences existent dans le monde, moi, j'ai seulement choisi de faire attention, d'une façon certainement exagérée, à certaines d'entre elles, voilà tout.
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Elle avait sorti les feuilles blanches et les avait dépliées une par une. C'étaient des dessins, réalisés par Chloé, avec l'aide de sa mère. Elle avait souri en voyant sont trait maladroit et les formes approximatives de ses personnages. Enfin, un détail attira son attention. Un dessin, de petite taille, posé en bas de chaque feuille, comme une signature : une rose. La même rose que celle qui était dessinée dans le carnet, avec un cœur au centre de la corolle. La coïncidence était troublante.
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Le soir, alors qu'elle était de retour chez elle, Chloé ressentait la désagréable sensation d'être abandonnée.
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Son portable. C'est vrai qu'elle n'y avait pas du tout pensé. Elle ouvrit son sac, farfouilla dans le bric-à-brac qu'il contenait, se promettant pour la énième fois de prendre bientôt le temps de le ranger. Enfin, sa main tomba sur l'objet rectangulaire qu'elle extirpa aussitôt du fouillis. En allumant l'écran, elle fut surprise de lire, parmi tous les appels manqués de Lucie, un texto de Clément, reçu dans l'après-midi :
" Je ne dors pas à la maison. Je suis passé y prendre des affaires. Je dois être à Caen demain à 8 heures, je prends la route ce soir. À demain. "
Rien de plus. Pas un bonjour, pas un mot un tant soit peu affectueux non plus. Chloé soupira. Heureusement, l'arrivée de Rudy en fanfare la sortit de ses réflexions.
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La jeune femme démarra la voiture.Inutile de jeter un dernier regard vers la grille, elle sentait encore les yeux de cette femme, avec laquelle elle ne possédait aucune affinité. Elle imaginait sans peine ce qu'on pensait d'elle : mauvaise mère, incapable de s'occuper de son enfant correctement, elle a de la chance d'avoir un si bon mari. Si ce n'avait été la renommée du père de Clément, ancien membre du conseil municipal, très apprécié de surcroît, nul doute que les services sociaux auraient été contactés. Heureusement Chloé s'entendait à merveille avec la maîtresse du petit garçon : une dame d'une cinquantaine d'années aux joues bien rebondies, bourrée d'énergie et dotée d'une patience angélique.
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